Child of the Night 10

Avertissement : Ce chapitre contient de l'abus et de l'inceste. Cela peut choquer certains lecteurs mais cela explique beaucoup de choses sur l'état émotionnel de Nicolae.


Partie Dix : Coercition

L'an de grâce 1460
Château Varga, Roumanie



Nicolae ne protesta pas alors que Varga le traînait dans le château, se dirigeant vers son étude. Les serviteurs ou les invitésrestants qui virent le duo pressé restèrent en retrait et ne firent pas mine d'intervenir. Il suffisait de regarder la visage en colère du seigneur Varga et la peur sur celui de Nicolae pour comprendre que le jeune homme avait des problèmes.

Dans le sanctuaire privé de son père, Nicolae fut finalement relâché avec une bousculade. L'homme grogna :

« C'est vrai, ce que tu as dit au prêtre ? Le Prince Vlad a exprimé un intérêt spécial envers toi ? Et je ne parle pas de ton travail, mon garçon. T'a-t-il touché ? Essayé de te mettre dans son lit ?

– Oui, Domn.

– Et tu as refusé ?

– Oui, Domn. »


Nicolae savait qu'il serait frappé à un moment ou à un autre avant que son audition ne cesse, mais il n'était quand même pas prêt pour le vicieux coup du revers de la main qu'il reçut en plein visage. Il ne cria pas, sachant que cela ne lui apporterait qu'un autre coup. Il ne tenta pas non plus de ressuyer le mince filet de sang qui provenait de la petite coupure que la chevalière du seigneur Varga avait laissé sur sa joue rapidement meurtrie. Essayer de se nettoyer avant que l'homme enragé ne l'ordonne était un moyen sûr d'augmenter sa colère et d'encourir un châtiment plus sévère.

« Fou ! siffla le seigneur Varga. L'homme le plus riche et le plus puissant de Valachie te court derrière et tu as la stupidité de le refuser ! »

Il frappa à nouveau le jeune homme à au visage, le coup tombant au même endroit sur sa joue, infligeant une autre coupure.


« Domn, qu'ai-je fait pour vous déplaire ? »

L'incrédulité de Nicolae sembla enflammer Varga.

« Qu'est-ce que tu as fait ? Es-tu stupide à ce point ? Tu as mis mes plans en danger avec ta pruderie excessive. N'ai-je pas ordonné à tous mes gens que Vlad Draculea devait avoir tout, tout ce qu'il voulait tant qu'il était ici ? N'as-tu pas compris que cela incluait toute faveur sexuelle qu'il souhaiterait ? »

Le seigneur était hors de lui.

« Mais Domn, ce qu'il demandait était un péché. »

Ernestu leva les mains en signe d'exaspération devant les protestations du jeune homme.

« Un péché ! Et je suppose que trahir ton père n'est pas un péché. »


Nicolae le fixa du regard. Finalement, à voix basse, il fit :

« Vous ne vous êtes jamais présenté comme mon père avant. Pourquoi le faites-vous maintenant ? »

Les yeux embrasés, Ernestu leva à nouveau sa main, cette fois fermée en un poing. Nicolae tressaillit en fermant les yeux, se demandant si son nez serait à nouveau cassé. Mais Ernestu vit les meurtrissures et les coupures qu'il avait déjà infligées et il hésita. Que faisait-il en marquant le jeune homme là où ce serait clairement visible ? Le prince pourrait ne pas être intéressé par un bien abîmé.

« Pourquoi l'as-tu rejeté, enfant stupide ? Il est riche et puissant. Il aurait pu te donner un riche présent. Les princes récompensent souvent leur favoris, même avec des titres et des terres. »

Secrètement, il ne pensait pas que Nicolae pouvait gagner une telle récompense, mais la pensée pourrait l'y inciter.


« Je ne veux rien. Vous savez que même maintenant je veux faire le vœu de pauvreté.

– Hum. cela ne changerait rien à ta situation présente, mon garçon. Si ce n'est pas pour l'or, alors pourquoi pas pour le plaisir ? Draculea est un bel homme.

– Domn ! C'est un homme ! »

C'était presque une plainte.

« Pfff ! Mon garçon, tu t'attends à ce que je croie que tu as vécu toutes ces années avec ces fous tonsurés sans qu'aucun d'eux ne soulève ta bure au moins une fois ? Je n'y crois pas. Sans femme disponible, tu as dû être le plus beau morceau qu'ils aient vu dans ce mausolée. Je ne serais surpris pas si tu avais eu un membre dans ta gorge ou ton cul chaque nuit et deux fois les dimanches. »

Nicolae, choqué et blessé, hoqueta devant ces mots crus.

« Domn ! Vous ne devez pas parler ainsi des Frères Saints !

– Et maintenant tu vas me dicter mes propres mots !? »


Il poussa Nicolae contre le mur, enfonçant sa main dans les cheveux noirs.

« Écoute-moi bien, bâtard ! Il me faut cette union pour Elizabeta. Draculea a parlé pour elle et, normalement, c'est suffisant. Mais c'est un prince et les princes font la loi. Rien n'est sûr tant que le contrat de mariage n'est pas signé et ce ne sera pas juste avant la cérémonie, au Château Draculea. En attendant, il doit être dorloté et choyé. Il doit avoir tout ce que son cœur désire. On doit pourvoir à toute lubie et caprice passagers. Tu feras ce qu'il faudra pour que ce mariage ait lieu.

– Je... Je ne peux pas. Vous en demandez trop.

Je demande mon dû ! rugit Ernestu, cognant à nouveau la tête de Nicolae contre la pierre dure. Pendant dix-huit ans, j'ai veillé à ce que tu aies de la nourriture dans ton ventre, des habits sur le dos et un toit au-dessus de ta tête. J'ai veillé à ce que tu apprennes la religion que tu utilises maintenant comme un prétexte pour me contrarier. Je me suis même arrangé pour que tu apprennes un métier afin que tu ne meurs pas de faim lorsque je serai parti. »


Ernestu négligea commodément le fait que ce qu'il avait fait n'était rien de plus que ce que lui avait demandé la mère noble du garçon sur son lit de mort, une ancienne dame de compagnie de feue son épouse. Nicolae ne serait jamais dans le besoin si son père voulait bien le reconnaître et faire des économies appropriées pour lui.

« Tu me dois obéissance, mon garçon ! »

Il y avait toujours une étincelle de défi dans les yeux de Nicolae, et le seigneur utilisa son arme ultime. Sa voix devint plus douce.

« Si tu ne le fais pas pour moi, fais-le pour Elizabeta.

– Elizabeta ?

– Tu veux qu'elle soit heureuse ? Si le Prince Draculea brisait les fiançailles... »

Ernestu haussa les épaules. Les épaules de Nicolae s'affaissèrent, et Ernestu sentit une pointe de triomphe. Assurément, le jeune homme serait à présent d'accord.

Mais Nicolae fit d'une voix faible :

« Je ne peux pas, Domn. »


Ernestu trembla de rage. Ça le démangeait d' étrangler le jeune homme, mais le meurtre ne lui servirait à rien. Il doutait que le Prince Draculea préférait un corps refroidissant. Non, le jeune homme devait être chaud, vivant et forcé à être soumis.

« Nicolae, amène-moi le bâton. »

Nicolae était pâle avant et maintenant il semblait presque vert.

« Domn, je vous en supplie, murmura-t-il.

– Prends-le, mon garçon, ou j'ajoute des coups pour ta réticence. »

Nicolae vacilla puis se dirigea lentement vers l'armoire contre le mur. Il ne l'avait pas fait depuis des années. Le bâton était la façon dont le seigneur Varga punissait les transgressions très sévères dans sa demeure et Nicolae l'avait fréquemment senti sur son dos avant d'aller vivre chez les frères. Mais depuis son retour, ses punitions s'étaient limitées à des gifles et des coups. Il avait espéré être sauvé de ce bout d'Enfer.


Il ouvrit l'armoire et trouva le bâton à sa place habituelle, pendant au dos de la porte. Il était aussi long que son bras et fait de saule souple dont on avait enlevé l'écorce. À sa base, il était aussi épais que son pouce et il allait en s'amenuisant vers la pointe à la moitié de la largeur de son petit doigt. Si cela avait été tout, ç'aurait déjà été un instrument de punition suffisamment terrifiant. Mais Ernestu l'avait enveloppé dans du fin fil de fer barbelé en laiton.

La chair de Nicolae fut révulsée d'avoir à le toucher mais il n'avait pas le choix. Tandis qu'il le soulevait de sa place, il songea que le bois semblait plus sombre à travers les mailles de laiton. Des taches de sang, même s'il était vite nettoyé par une langue réticente à la fin du châtiment.


Les pas de Nicolae se firent maladroits alors qu'il l'amenait au seigneur Varga. Connaissant le rituel requis, il tourna son dos à l'homme et s'agenouilla. Puis il pencha la tête et souleva le bâton au-dessus de sa tête, le tenant à plat dans ses mains comme une offrande.

Ernestu le prit de ses mains puis alla à une table. Il se servit un verre de vin du décanteur posé dessus et fit :

« Prépare-toi. »

Tandis qu'il sirotait et regardait, le jeune homme défit silencieusement les attaches qui maintenant le col de sa bure et la fit glisser sur ses épaules. Le vêtement tomba jusqu'à ce qu'il soit rattrapé par la corde autour de sa taille, laissant sa moitié supérieure nue. Puis il posa ses mains derrière sa nuque, baissa la tête et attendit.


Ernestu le regardait tout en finissant son vin. Il fut surpris de voir de vieilles cicatrices le long du dos du jeune homme, du blanc contre la crème. Il n'avait pas cru l'avoir marqué aussi profondément en le punissant lorsqu'il était enfant. Ce n'était pas bon. Il ne pouvait pas dire à quel point Draculea serait tolérant envers des imperfections physiques. Non, il devait donner son remède au jeune homme d'une autre manière.

« Pas comme ça, abruti. Couvre-toi. »

Nicolae obéit, toujours silencieux. Quand la bure fut en place, Ernestu fit :

« À quatre pattes et soulève la bure, tiens-la avec ta ceinture. »

Le jeune homme trembla. Sa voix se fit suppliante.

« Domn, je vous en prie... »

Ernestu le frappa rapidement sur le bas de la tête.

« Fais ce que je te dis ! Et enlève ces sous-vêtements qu'Elizabeta t'a donnés. Après tout, tu ne voudrais pas gâcher le cadeau de ma fille, n'est-ce pas ? »


Tremblant d'appréhension, Nicolae souleva sa bure et en enfonça le bord sous sa ceinture pour qu'il ne soit pas en travers du chemin. Il défit ses sous-vêtements et les abaissa autour de ses genoux. Puis il se mit à genoux comme le seigneur Varga l'avait ordonné.

Nicolae garda ses jambes fermement pressées l'une contre l'autre, espérant que cela protégerait ses parties les plus sensibles. Il se souvenait bien des autres punitions, savait ce qui l'attendait et il avait peur. Il n'était pas un lâche physiquement mais il savait qu'un tel instrument dans les mains de quelqu'un de vicieux pouvait réellement castrer un homme.

Il ferma les yeux en entendant les sifflements indiquant que l'autre homme échauffait son bras. Puis le premier coup tomba. Son corps tressaillit sous la soudaine explosion de douleur sur ses fesses. Il ne cria pas mais sa première inspiration brusque fut presque un cri. La première vague de douleur s'atténua un peu mais c'était comme si on l'avait marqué au fer rouge.


Ernestu marqua un temps d'arrêt après le premier coup, regardant la ligne d'un rouge vif sur la chair blanche. Bon sang, il prend joliment des couleurs. Je suis sûr qu'une main pourrait rapidement faire rougir ces fesses. Il ne se demanda pas pourquoi il avait de telles pensées à propos de son fils, mais abattit à nouveau le bâton.

Il approuva du regard lorsque le jeune homme bondit à cause du coup et qu'une autre rayure fleurissait près de la première.

« Tu commences à voir ton erreur, Calugarul ? Vois-tu à quel point tu m'as fait défaut ? »

Il frappa encore et encore, essayant de faire des marques parallèles. Mais il jugea mal et l'une d'elles dérapa.


Ernestu contempla, fasciné, la perle brillante de sang qui apparut soudain au point d'intersection, ressemblant à un bijou grenat sur du satin blanc. Sa bouche devint soudain sèche et il avait encore envie de vin, mais ne voulait pas prendre le temps de s'en servir. C'était important, il devait continuer. Ses yeux s'étrécirent, suivant la goutte pourpre alors qu'elle commençait son lent périple vers la cuisse du jeune homme. Oui, très important.

Au moins il ne me fait pas compter les coups cette fois et je ne dois pas le remercier à chaque coup, songea Nicolae. La douleur commencerait bientôt à embrumer son esprit et un coup manqué voulait dire qu'il devrait recommencer à zéro.


Ernestu fit siffler à nouveau le bâton dans les airs pour l'abattre contre la chair tremblante du jeune homme.

« Tu vois comme tu as tort de me désobéir ? Comme tu as tort de me refuser ce service ? »

Chaque coup tombait à présent sur une marque précédente et le sang coulait à chaque intersection. Pourtant, le jeune homme ne criait toujours pas, bien que sa lèvre inférieure ait été mordue jusqu'au sang pour cela.

Tandis que l'assaut continuait, Nicolae sentit ses membres commencer à s'affaiblir et trembler. Il pria pour que ce soit bientôt fini, avant qu'ils ne l'abandonnent et qu'il supporte en plus l'humiliation de prendre le reste des coups face contre le sol de pierre.


Il avait bien fait de garder ses jambes serrées car Ernestu n'épargna pas ses cuisses. Elles était elles aussi littéralement rayées, la peau pâle parsemée de lignes de sang. Sa partie inférieure n'était plus qu'une grande douleur enflammée à présent. Il avait entendu dire que ceux qui enduraient de grandes tortures finissaient par ne plus ressentir la douleur. S'il n'avait pas encore atteint cet état, il craignait ce qu'il devrait endurer pour y arriver.

Les questions du seigneur Varga sur l'absence de devoir filial de son fils avaient dégénérés en jurons et obscénités murmurés tandis qu'il maniait le bâton de toutes ses forces. Enfin il ralentit, son bras douloureux, et il sut qu'il devrait faire appel à une pommade apaisante ce soir s'il ne voulait pas avoir des courbatures le lendemain. Que le garçon soit maudit pour le fatiguer autant durant ses corrections !


Pendant les dernières minutes, Ernestu n'avait été conscient que du sifflement et du craquement du bâton. Le monde lui revenait à présent petit à petit. Il entendit les sanglots presque silencieux du jeune homme à quatre pattes devant lui et vit les dommages qu'il avait faits. Les rayures étaient si nombreuses et si superposées qu'on ne pouvait les dénombrer. Le sang coulait en fins ruisseaux le long des jambes du jeune homme, tachant le lin étalé à ses genoux. Ainsi il avait quand même gâché le cadeau de Beta. Enfant inconséquent. Il lui donna un autre coup pour cette négligence.


Ernestu contourna Nicolae et lui présenta le bâton. C'était une autre partie du rituel, une partie importante. Nicolae parvint à lever sa tête en tremblant et embrassa le bâton. Ses lèvres en furent tachées de son propre sang. Il supplia Dieu pour que le seigneur Varga ne le force pas à lécher l'instrument de torture jusqu'à ce qu'il soit propre, comme il l'avait fait lorsqu'il était enfant.

Mais il mit l'arme de côté, et Nicolae en soupira de soulagement muet. Mais c'était trop tôt. Son seigneur enfonça ses mains dans les cheveux noirs et épais et il souleva sa tête jusqu'à ce que son cou soit tendu et qu'il voit le visage de son tourmenteur.

Ce qu'il vit effraya Nicolae encore plus que tout ce qu'il avait pu voir dans sa vie. L'expression de son père était tordue, ses dents découvertes, ses yeux luisants. Sous ses braies il y avait la silhouette claire d'un sexe rempli de désir, une tache humide à la tête.


Ernestu regarda le beau visage couvert de larmes, cherchant avidement toute trace de peur et de peine. Il appréciait de baiser les hommes autant que les femmes, mais il n'avait jamais ressenti cela lorsqu'il corrigeait Calugarul étant enfant. Mais la vue de ce jeune corps, si intimidé et soumis, éveillait le sang d'Ernestu.

Il songea : Je pense que je comprends ce que le prince lui trouve. Peut-être, juste peut-être... Et comment le saurait-il ? On ne peut pas tester ces choses comme chez les femmes.

« J'espère que cela t'a suffi, mon garçon. Je ne veux pas t'endommager plus si je peux l'éviter. »

Il posa sa main de libre sur le dos de Nicolae, juste au-dessus de l'endroit où la bure était coincée.

« Tu dois être bon et fidèle et faire ce qu'on te dit. C'est une petite faveur que je te demande.

– C'est une grande faveur. »

La voix était saccadée et essoufflée, et Ernestu l'ignora. Le jeune homme ne disait rien de ce qu'il voulait entendre.


L'homme fit glisser sa main plus bas, la posant sur la chair chaude des fesses du jeune homme Nicolae gémit de douleur. Le sel de la sueur d'Ernestu piquait sa peau nue.

Le faible son de protestation augmenta la fièvre de son patron. Le seigneur Varga caressa la chair ferme, sentant ses doigts glisser sur le sang chaud. Sa voix devint rauque.

« Tu ressembles beaucoup à ta mère, mon garçon. »

Il raffermit sa prise, laissant ses doigts s'enfoncer étroitement dans la fente.

« Vraiment beaucoup. »

Nicolae sentit une terreur abjecte s'emparer de lui tandis que son père relâcha ses cheveux pour saisir les cordons de ses braies. Cela ne pouvait pas arriver. Finalement, assez désespéré pour se débattre, il leva une main pour le repousser en gémissant :

« Père, je vous en prie ! »

Il jugea mal et sa main se pressa contre le renflement dur du sexe de l'homme lubrique. Immédiatement, avant qu'il n'ait pu la retirer, son patron saisit son poignet, serrant assez fort pour laisser des marques, et se frotta contre la paume de Nicolae.


Varga baissa la tête vers la main fine ouverte sur son érection. C'en fut trop, beaucoup trop tôt. Ce n'était plus un jeune homme et son endurance était courte. Il répandit sa semence chaude et liquide, son sperme s'infiltrant à travers les vêtements et coulant jusqu'à baigner ses boules étroites.

Avec un cri de rage frustré, il frappa à nouveau le jeune homme du poing, le faisant tomber à terre. Il eut un bref aperçu de l'aine de Nicolae : des poils presque aussi sombres et soyeux que ceux sur sa tête et un membre impressionnant pour quelqu'un d'aussi jeune. Mais il était doux, au repos, et pour une raison ou pour une autre, ce fut cela qui enragea le plus Ernestu.


Sachant que son père était furieux, Nicolae s'était rapidement roulé en boule, espérant se protéger. Mais le seigneur Varga était épuisé de bien des façons.

« Lève-toi, pétasse. Va te nettoyer et prépare-toi au cas où le prince t'appellerait. »

Nicolae libéra sa bure, la descendant jusqu'à un niveau décent. Incapable de supporter quoi que ce soit sur sa peau déchirée, il enleva complètement ses sous-vêtements, gémissant en silence lorsqu'il vit les taches pourpres qui les marquaient. Ils ne seraient plus jamais les mêmes. Ils porteraient toujours des signes pour lui rappeler ce jour.


Finalement, il se leva en vacillant et se dirigea vers la porte. Ernestu était retourné à la table pour plus de vin. À présent il appela :

« Mon garçon ! Tu t'oublies. »

Réprimant un soupir douloureux, Nicolae revint exécuter le rite final de la punition. Il prit la main de son père et la baisa en murmurant :

« Merci de m'avoir corrigé, Domn.

– Veille à garder cette leçon en tête. »

Il attrapa durement le menton de Nicolae, étudiant le visage humide et rouge, marqué par les bleus et les coupures.

« Tu ferais bien d'espérer qu'un peu de couleur ne gêne pas Draculea. Et tu feras tout ce qu'il demandera. S'il veut que tu te prostitues pour lui, alors tu le feras. Si j'entends autre chose, tu penseras que ceci n'a été qu'une caresse affectueuse. »

Il le repoussa.

« Va. »


Nicolae quitta la pièce. Dans le corridor, il commença à boiter vers sa propre chambre, un bras contre le mur pour se maintenir. Quiconque passant devant lui aurait ressenti de la compassion mais ils détournèrent les yeux. Il n'était pas sage d'interférer avec les punitions du seigneur Varga ou ses plaisirs. Et dans le cas de Nicolae, il était évident que le jeune homme était les deux.






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