Child of the Night 97

Partie Quatre-vingt-dix-sept : Installation



L'an de grâce 1892
La taverne Ring o' Roses


Le groupe qui était parti enquêter sur le bateau échoué n'était pas parti depuis longtemps lorsque la porte s'ouvrit à nouveau. Cette fois, quand il vit le nouveau venu, Digby faillit lâcher le verre qu'il polissait. L'homme était grand avec de longs cheveux noirs plaqués contre son visage à cause de la pluie. Il referma la porte derrière lui et repoussa les cheveux de son visage d'un geste impatient. Des yeux bleus clairs perçants balayèrent rapidement la pièce et Digby sut qu'ils ne manquèrent rien.

Les vêtements de l'homme étaient dégoulinants, formant une mare au sol, mais seul un aveugle n'aurait pas reconnu leur qualité. Et ses bottes... Ce qu'un homme portait aux pieds était le plus important pour jauger son rang. Des chaussures mal faites et minces indiquaient clairement une classe inférieure, mais des bottes ou des chaussures qui étaient trop immaculées ou chichiteuses étaient tout aussi décisives. Les bottes de cet homme avaient visiblement servi mais elles étaient en bon état et souples, et de toute évidence bien faites. C'étaient les bottes d'un gentilhomme.


Digby était sur le point d'aller accueillir cet homme lorsque les deux autres étrangers se levèrent. Leur déférence était claire — aucun des deux ne se rassit tant que le nouveau venu ne leur en fit pas signe. Avant de s'asseoir, le bohémien se rendit au bar et Digby prépara une autre de ses chopes en étain. L'homme secoua la tête et mima le fait d'ouvrir une bouteille. Digby comprit. Il se dirigea avec empressement à l'arrière de sa taverne et revint avec une bouteille de vin poussiéreuse et un unique verre ciselé. Il était encore plus précieux pour lui que ses bien aimées chopes en étain — il ne lui en restait plus qu'un.

Salazar retourna à la table pour servir le vin à Draculea avec la dextérité d'un serviteur accompli. Draculea prit une gorgée puis hocha rapidement la tête en direction du tenancier. Digby se sentit rempli de fierté car il venait de satisfaire quelqu'un de qualité.


Alors que Salazar reprenait sa place, Simion fit :

« Vous avez retrouvé Renfield ?

- Oui. Tu pourras dire à Rill qu'il se porte bien — physiquement, du moins. Il est encore... »

Draculea agita vaguement la main.

« Oui, il fallait s'y attendre, fit Simion. Je crains que ce pauvre homme n'ait toujours été au bord du précipice avant de venir chez nous. Rock fut heureux de le jeter par-dessus bord.

- Il va mieux qu'avant, cependant. Il m'a parlé et il était cohérent, mais il ira beaucoup mieux une fois qu'il aura quitté cet endroit. C'est un asile, Simion. Je pouvais sentir la folie autour de moi comme un brouillard dense et puant. Il ne s'améliorera jamais dans un endroit comme ça. Il a besoin que notre Rill prenne soin de lui. »


Vlad pencha la tête pour étudier son vieil ami.

« Cela ne va pas te gêner ? »

Simion sourit.

« Non, mon seigneur. Même s'ils devaient de temps en temps se donner du plaisir, je sais que personne ne peut prendre ma place dans le cœur de Rill. Le fait d'avoir Renfield avec nous sera... Eh bien, ce sera comme d'avoir notre enfant.

- Bien. Autant que je souhaite le bonheur de Rill, je ne pourrais pas approuver quelque chose qui te ferait du mal, mon ami. En parlant de Rill, comment vont les affaires avec le navire ?

- Cela va bien, je pense. Le bateau a déjà été découvert et un groupe est parti enquêter. J'ai raconté que j'étais responsable de la marchandise et je me suis arrangé pour qu'on l'apporte ici jusqu'à ce que nous puissions la transporter dans votre propriété. Nous avons eu de la chance de trouver cet endroit. Il est proche du navire, de l'asile ET de l'abbaye.

- Et d'un autre endroit très important. J'ai trouvé l'endroit où ils emmèneront Jonathan. »


Draculea fit tourner le verre dans sa main en observant la lumière se refléter sur le verre.

« J'y suis allé — et j'ai vu quelque chose. »

Simion saisit une nuance dans la voix de Draculea et se redressa avec intérêt.

Draculea garda les yeux fixés sur le verre.

« Durant nos conversation, il a parlé de sa vie en Angleterre. Je voulais qu'il le fasse. Je veux savoir qui il est maintenant, tout comme celui qu'il a toujours été. Il a parlé de cette Wilhelmina — la femme qui croit pouvoir le posséder. Il a parlé de son amie — Lucy. Il s'est montré tout à fait courtois mais on peut apprendre des choses grâce au ton, et souvent des choses non-dites. Il semblerait que ces deux-là soit plus proches que Wilhelmina l'est de Jonathan.

- Ah. »

Il y avait tout un univers de compréhension dans la voix de Simion.

« Vous croyez qu'elles pourraient être... »

Il laissa traîner sa voix.


Draculea acquiesça.

« Je les ai vues ensemble et je crois qu'on pourrait dire qu'elles 'sont' plutôt qu'elles 'pourraient être'.

- Vous croyez que Jonathan est au courant ? Il A l'intention d'épouser cette fille et pourquoi irait-il épouser quelqu'un alors qu'il sait qu'elle en aime une autre et qu'elle ne pourra jamais vraiment l'aimer ? »

Draculea lança à Simion un sourire sans humour.

« Les gens se marient pour beaucoup de raisons. »

Il n'en rajouta pas plus mais pressa simplement sa main sur son propre torse.

L'expression de Simion se durcit un peu.

« Oui, mon seigneur, mais avec de la chance, nous pourrons éviter un autre incident comme celui-là. »

Draculea soupira.

« Je ne peux pas vraiment la détester, tu sais. Sans Beta, je n'aurais jamais rencontré mon Nicu. Non, c'était juste une gamine stupide, égotiste et superficielle. Seule, elle n'aurait jamais fait de mal, elle aurait même pu être agréable à sa manière. Mais l'autre... »


Une flamme sembla s'allumer dans les yeux de Draculea.

« Ça n'a pas suffit, Simion. Tout ce qu'elle a souffert avant de mourir — ça n'a pas suffit.

- Non, mon seigneur. Contentez-vous de songer qu'elle passe l'éternité à amuser Satan en personne.

- Vraiment ? Je te l'ai dit, Simion, j'ai reconnu ces femmes. Je pense que cette reconnaissance va au-delà de Wilhelmina Murray et de Lucy Westenra.

- Mon seigneur ?

- Si mon Nicolae s'était réincarné, et il s'EST réincarné — je n'en doute pas un seul instant — alors qui peut dire que d'autres, bien que moins méritants, n'aient pas pu faire de même ? »

Simion se rassit de surprise et Draculea hocha la tête.

« Nous n'y avons jamais songé. Nous n'avons jamais songé que Lena Abdul pourrait ramper des profondeurs et souiller à nouveau ce monde.

- Si c'est vrai, fit lentement Simion, alors il n'y a pas de justice en ce monde.

- Ce n'est pas vrai, mon vieil ami. Nicolae EST revenu. Quant à l'autre... »


Le tenancier cligna soudain en se frottant les yeux et regarda à nouveau. Il aurait peut-être dû allumer plus de lumières. Ses yeux lui jouaient des tours. Pendant un moment, le visage du nouveau client avait semblé se déformer un peu. L'homme surprit le regard du tenancier et ses yeux se mirent à luire comme de la glace sur de l'eau profonde. Le tenancier détourna rapidement le regard. Draculea regarda à nouveau Simion et poursuivit :

« Quant à l'autre... »

Il sourit lentement.

« Nous nous en occuperons nous-mêmes. »


La porte s'ouvrit et plusieurs hommes entrèrent. Les hommes du groupe avaient été excités lorsqu'ils étaient partis enquêter sur le navire — ils étaient encore plus agités à présent mais c'était plus de l'affliction que de l'excitation. D'un seul bloc, ils se rendirent au bar et le meneur fit :

« Du whisky pour tout le monde, Digby. »

Digby lui lança un regard douteux et l'homme grogna :

« Je vais le payer, espère de rat. On en a besoin. »

Le tenancier sortit de petits verres lourds et celui qui parlait regarda autour de lui :

« Y avait pas quelqu'un qui s'intéressait au bateau ? »

Simion se leva.

« Oui, ici. Venez nous rejoindre. Et, tavernier, vous mettrez ces verres sur mon compte. Ces hommes ont au moins mérité ça. »


Il y eut des murmures de remerciement alors que les hommes prenaient leurs verres, et le chef porta le sien jusqu'à la table en prenant la chaise que Salazar tira pour lui. Il lança à Draculea et Salazar un regard curieux mais s'adressa à Simion.

« Je vous ai parlé avant de partir, je crois. Je suis Bran Ellis, le policier de la région.

- Alors nous sommes heureux que vous ayez fait partie de cette expédition, fit Vlad. Je suis sûr que ces gens sont honnêtes mais parfois la tentation peut être trop forte.

- Il n'y a rien à craindre, leur assura Ellis. La marchandise est en route pour ici — au complet puisqu'il n'y avait pas grand-chose.

- Et elle est en bon état ? demanda Vlad. Aucune des caisses n'a été endommagée ?

- Elles sont toutes en bon état.

- Bien. Mes remerciements à vous et à vos gens. Le contenu de ces caisses serait sans valeur sauf pour moi — il est précieux. »

Il sourit.

« Valeur sentimentale. »

Bran hésita puis fit :

« Vous êtes étrangers ici. »

Il marqua une pause, attendant de toute évidence des présentations.


Normalement, étant l'intendant de son seigneur, Simion aurait dû présenter formellement Draculea en s'assurant que tous seraient conscients du rang de son maître. Cependant il hésita. Ils se trouvaient dans une situation où l'anonymat pourrait mieux servir les desseins du prince. Il attendit alors la réponse de Draculea, prêt à suivre ce qu'il dirait.

« Des étrangers, oui, mais nous nous sentons très bien accueillis. »

Il indiqua ses compagnons.

« Salazar, qui travaille pour moi. Simion, qui est... je suppose que le mot en Anglais serait secrétaire personnel, ou assistant. »

Il sourit.

« Et je suis le comte Vlad Dracula de Transylvanie — le dernier d'une lignée ancienne et quasiment éteinte. J'ai acheté une propriété non loin. Nous serons donc voisins. »


Le policier sourit poliment en songeant : Oh oui, et je prends le thé avec lord Holmwood tous les dimanches.

« J'ai bien peur que nous ayons trouvé quelque chose de très étrange sur ce navire — ou plutôt nous aurions dû trouver quelque chose mais il n'y avait rien. Il n'y avait qu'un seul homme à bord et il ne nous dira pas ce qui s'est passé.

- Blessé ? demanda Simion.

- Mort, monsieur. Vraiment mort. »

Ellis frémit en avalant son whisky.

« En tant que policier, j'ai déjà vu la mort. Des noyades, des accidents... J'ai aidé à descendre un homme qui s'était pendu. »

Il secoua la tête.

« Cela faisait au moins une semaine qu'il était mort. Je n'ai jamais oublié... et nous AVONS eu un meurtre il y a quelques années de ça — un manœuvre qui avait tué sa femme avec un couteau à carrelage. C'était moche. Mais je n'ai jamais rien vu de pareil. »


Simion fit un geste à Salazar qui se rendit au bar et ramena la bouteille de whisky pour remplir à nouveau le verre d'Ellis.

« Merci. C'est tout ce que je prendrai. J'ai besoin de garder les idées claires ce soir.

- Le mort ? demanda Draculea.

- Il était attaché à la barre. J'ai entendu dire que les marins faisaient parfois ça pendant une grosse tempête. Je n'avais jamais vu un visage si terrifié. Son visage était tordu comme s'il avait vu le diable en personne, et sa gorge... Elle... Il n'en restait pas grand-chose. La pluie a dû laver la plupart du sang parce qu'il y aurait dû y avoir une mare de sang autour de lui, mais pas une goutte. Il y avait cependant du sang partout ailleurs. Nous en avons trouvé dans les cabines et dans la cale. Il s'est produit des choses violentes sur ce navire.

- Une mutinerie ? demanda Simion.

- C'est possible.

- J'avais deux agents sur ce bateau, fit Draculea. C'était des hommes loyaux. Je n'aimerais pas me dire qu'il leur est arrivé quelque chose.

- Je suis désolé, monsieur, mais il semblerait qu'ils soient morts. Je ferai mon possible pour découvrir ce qui s'est passé mais je crains que, à moins de trouver un survivant, cela reste un mystère. Ce n'est pas que je doute de vous, fit-il judicieusement (douter de la parole d'un gentilhomme pouvait encore causer des ennuis à un travailleur), mais avez-vous des papiers pour prouver que vous êtes le propriétaire ? »


Draculea, désormais Dracula, regarda Simion.

« Simion ?

- Bien sûr. »

Il sortit un paquet étanche de sa chemise, l'ouvrit et en sortit plusieurs documents.

« Notre contrat avec le propriétaire du navire et le bon de chargement. »

L'officier examina les papiers puis fit :

« Le nom ici est le prince Draculea.

- Un parent lointain, fit simplement Draculea. Il s'accroche toujours à l'écriture archaïque de notre nom de famille. »

Il haussa les épaules.

« Et la monarchie n'existe plus depuis longtemps. J'utilise seulement mon titre par loyauté envers ma famille. »

L'officier fut satisfait. Il rendit les papiers en disant :

« J'ai dit aux hommes de poser les caisses dans l'écurie. Je suis sûr que vous n'aurez aucun mal à leur demander de les transporter là où ce sera nécessaire. Vous allez rester ici ?

- Je vais laisser Simion ici pour veiller au transport de la marchandise mais je vais me rendre à l'abbaye. J'aimerais voir ma nouvelle demeure, m'installer... et me préparer à rencontrer mes voisins.

- Mon seigneur, vous prendrez Salazar avec vous. »


La façon dont Simion avait dit cela, c'était plus une affirmation qu'une question.

« Oui, tu as raison, « fit Draculea en regardant Ellis.

Qu'un gentilhomme vive à la dure et sans personnel dans une maison presque en ruine attirerait les soupçons. L'officier n'allait pas savoir que Salazar ne serait pas un valet ou un cuisinier, mais plutôt un garde du corps pour son maître endormi.

Le policier insista pour que l'aubergiste fournisse des lanternes. Il se tint devant la taverne avec Simion pour observer les lanternes portées par Draculea et Salazar se réduire à des taches alors qu'ils s'éloignaient sur la route. Il regarda Simion et fit :

« Cela devrait aller. L'asile n'est pas loin mais ils font attention aux lunatiques et il n'y a que peu de crimes dans cette région.

- Vraiment ? fit Simion. Comment c'est fortuit.

Quel dommage. Ce sera plus dur pour le maître de se procurer du sang frais sans se retenir. Une bonne population criminelle entraîne une bonne chasse.

Lucy se rua dans le bureau de son père en faisant :

« Père, il faut que vous lâchiez les chiens ! J'ai vu... »

Elle s'arrêta soudainement en fronçant les sourcils en direction de l'homme trempé et ébouriffé qui se tenait devant le feu.

« Il n'y a pas de visiteur prévu. »

Elle se rapprocha pour l'examiner.

« C'est l'officier Ellis, n'est-ce pas ? »

Son père fit :

« Lucy, je ne vais pas te gronder pour être entrer si brusquement parce qu'il se passe des choses beaucoup plus importantes. Où est Wilhelmina ?

- Je crois qu'elle me suit. Que se passe-t-il ? »

L'officier commença à parler mais mister Westenra fit :

« Attendons que miss Murray arrive. Cela pourrait la concerner. »


Wilhelmina arriva dans la pièce en s'arrêtant à la porte.

« Oh. Lucy, on aurait peut-être dû attendre le matin et...

- Entrez, Mina, et asseyez-vous, » fit mister Westenra.

Mina se sentit inquiète. Le père de Lucy s'était toujours montré agréable avec elle mais il y avait à présent une sorte de bonté triste dans sa voix qui l'inquiétait. Elle s'assit et Lucy s'installa à côté d'elle.

« Qu'y a-t-il ?

- L'officier Ellis m'a rapporté des nouvelles inquiétantes. Mina, vous devez être courageuse. Un bateau s'est échoué dans les environs. »

Mina cligna des yeux, ne comprenant pas, mais Lucy saisit immédiatement la situation.

>«Jonathan !

>- Jonathan ?» haleta Mina.

>

> Westenra leva les mains.

« Restez calmes. Il s'est passé quelque chose d'horrible sur ce bateau. Il semble avoir été abandonné avant ou juste après s'être échoué. Il y avait un seul corps à bord mais d'après ce que m'a dit l'officier, ce n'est pas Jonathan.

- Il est en sûr ? demanda Mina.

- Eh bien, miss, fit Ellis, votre ami est un jeune homme — environ votre âge ? »

Elle acquiesça.

« Des cheveux noirs et des yeux noirs, et c'est un commis dans un cabinet d'avocats ? Cet homme est plus vieux. Je ne peux pas dire la couleur de ses yeux parce qu'ils sont... »

Il remonta son col.

« En tout cas, cet homme ne travaillait pas dans un bureau. Il avait vécu une vie rude. Je ne pense pas que c'était votre mister Jonathan. Je vais fouiller le navire plus tard et je regarderai le journal du capitaine pour m'en assurer, mais il semble que c'était un bateau de marchandises. J'ai parlé à l'homme qui avait payé ce voyage et il avait des gens à bord, alors je doute qu'il y ait eu d'autres passagers. »


Lucy enlaça Mina pour la consoler.

« Oh, ma pauvre Mina ! N'aie pas peur, ma chère. Je suis sûre que ce n'était pas le bateau de Jonathan. Attends — il est sûrement en train de naviguer sain et sauf. Je ne serais pas surprise s'il avait déjà débarqué à Londres et qu'il serait en train de se diriger par ici. »

Mina agrippa Lucy.

« Mais que ferais-je si... »

Lucy posa la tête de son amie sur son épaule.

« Ne t'en fais pas pour ça maintenant. Tu sais très bien que tu peux rester ici avec moi aussi longtemps que nécessaire, aussi longtemps que tu le voudras. »


Elle tapota Mina.

« Et s'il faut longtemps à Jonathan pour récupérer, je ne vais pas te laisser le soigner toute seule. Je suis sûr que s'il est aussi fragile qu'on nous l'a dit, il ne doit pas retourner dans la vieille Londres sale et surpeuplée, et rester pendant des heures dans un bureau renfermé. Je peux convaincre Arthur de le laisser s'occuper de la bibliothèque de son manoir et alors tu pourras rester dans les environs, ou peut-être même ici. Oh, ce serait parfait. »

L'agent Ellis écouta tout ça d'un air consterné. Il s'était attendu à des évanouissements ou peut-être même une crise d'hystérie, mais aucune des jeunes dames n'étaient aussi bouleversées qu'il l’aurait cru. Miss Westenra semblait presque excitée à l'idée que le fiancé de son ami puisse être handicapé au point qu'ils aient tous les deux besoin de son aide.






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