La Renaissance du Suprême Immortel 10

Chapitre 10 : Récupérer les tigreaux


Lin Xuanzhi extirpa de l'intérieur du Manuel Oriental d'Artisan un matériau brut d'Artisan de couleur émeraude et d'un pied de long.

C'était une autre particularité du Manuel Oriental d'Artisan : quel que soit celui qui l'avait écrit, il avait employé une méthode spéciale pour sceller de nombreux trésors rares et précieux du ciel et de la terre à l'intérieur du livre. Si le cultivateur parvenait à maîtriser une technique particulière de ce livre et activait un certain sceau, alors un trésor exceptionnel pouvait surgir du livre au hasard.

Dans sa vie précédente, Lin Xuanzhi n'avait jamais mis la main sur ce Jade de Glace. Tout d'abord ce fut parce qu'il avait préféré la rapidité alors il avait enchaîné à l'étape suivante sans consolider ses bases d'abord. Ensuite ce fut parce qu'il se refusait à abolir ses propres fondations et reprendre la cultivation en suivant la voie d'un Artisan, alors cette occasion ne s'était jamais présentée.


Lin Xuanzhi soupesa ce morceau entier de Jade de Glace qui pouvait se vendre pour des dizaines de milliers de pièces d'or. Une idée surgit dans son esprit, ses yeux se focalisèrent comme s'il venait de penser à quelque chose et le coin de ses lèvres s'étira en un sourire.

Il sortit de son espace de stockage une précieuse pilule de Constitution de Fondation laissée par Lin Zhan et commença rapidement à former des sceaux de main des deux mains.

Les sceaux de main d'un Artisan étaient en général bien plus compliqués que ceux d'un Alchimiste. La moindre petite erreur et tous vos efforts seraient réduits à néant. Il était donc absolument nécessaire de maîtriser les sceau et son feu spirituel.


Cependant cela faisait déjà pas moins de dix mille fois que Lin Xuanzhi pratiquait des sceaux de main de niveau Entrée dans le Dao, alors sa vitesse de raffinement était très élevée.

La douzaine de pierres forgées empilées devant lui flottèrent tout à coup en suivant le flux de Qi autour de lui. Elles se positionnèrent régulièrement autour du corps de Lin Xuanzhi en formant un cercle, puis se mirent à tourner.

De sa main droite, Lin Xuanzhi brandit le Jade de Glace dans les airs tandis que sa main gauche exécutait des sceaux de main. Il murmura la formule en silence.

Le Qi environnant se rua vers la chambre de Lin Xuanzhi.


* * *


Yan Tianhen était resté dans la cour et faisant les cent pas d'un bout à l'autre.

Le ciel était déjà devenu brillant pourtant il n'y avait aucun mouvement en provenance de la chambre de Lin Xuanzhi.

Yan Tianhen aurait bien voulu forcer la porte mais il n'en avait pas le courage.

Lin Xuanzhi détestait quand il apparaissait trop souvent devant lui et il ne voulait particulièrement pas qu'il entre dans sa chambre.

Cela faisait déjà un jour et une nuit que Lin Xuanzhi était là, et il n'était toujours pas sorti.

Le visage de Yan Tianhen se plissa. Devait-il entrer et voir ce qui se passait ?


« Hé, vilain monstre, où est Lin Xuanzhi ? »

Une charmante voix de femme s'éleva à l'entrée de la cour. Yan Tianhen se tourna vers elle et son petit visage se plissa encore plus.

La jeune fille vêtue d'une robe rose était Han Yanran, la fille née de l'épouse principale de la famille Han, l'une des trois grandes familles de la ville de Qing. Elle était bien connue pour son caractère arrogant et brutal, et elle prenait un malin plaisir à s'en prendre à Yan Tianhen. Chaque fois qu'elle venait pour humilier le garçon et bien que Lin Xuanzhi l'arrêtait dès qu'il sentait qu'elle allait trop loin, il était absent la plupart du temps.

Yan Tianhen ne pouvait pas trop se défendre contre cette grande dame. Après tout le fiancé de Lin Xuanzhi était son frère, Han Yuran.

La famille Han n'avait pas encore dissous cet engagement. Quand Lin Xuanzhi avait sombré au fond du trou, Han Yuran n'avait pas renoncé à lui. Il venait même le voir de temps en temps pour lui apporter des tonifiants pour son corps. Du coup Yan Tianhen n'osait pas offenser la famille Han afin de ne pas leur fournir une bonne raison de rompre les fiançailles en toute légitimité.


Yan Tianhen expliqua donc :

« Mon grand frère est en isolement Terme bouddhiste pour désigner une retraite spirituelle. (1) alors personne ne doit le déranger. »

Une lueur méprisante apparut dans les yeux de Han Yanran et elle fit :

« Quel genre d'isolement peut-il bien faire, son Dantian a été détruit. C'est juste une perte de temps de s'isoler. Appelle-le vite. »

L'attitude de Yan Tianhen se fit déterminée et il répliqua froidement :

« Je t'ai dit que personne ne doit déranger mon grand frère. Dis-moi ce que tu veux, je lui transmettrai le message. »


Han Yanran contempla le visage de Yan Tianhen et ses yeux se mirent à lui piquer. Elle regarda ensuite la cour et les bâtiments délabrés et n'eut qu'une seule envie : partir de là le plus vite possible.

Elle était de noble statut alors c'était indigne de sa part d'entrer dans cette cour.

Han Yanran était également trop fainéante pour attendre que Lin Xuanzhi sorte. Alors elle détourna les yeux et fit :

« Il avait promis à mon frère de lui donnerait les deux bébés Tigres Blancs Améthystes, alors je suis venue récupérer ces deux tigreaux maintenant. »


Notes du chapitre :
(1) Terme bouddhiste pour désigner une retraite spirituelle.






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