La Renaissance du Suprême Immortel 28

Chapitre 28 : Le complot du frère et de la sœur


Furieuse, Han Yanran tapa du pied et jura :

« Ce salaud sans gêne, il ferait mieux de se regarder dans sa flaque de pisse C'est une expression pour quelqu'un de méprisable. (1) ! Et il veut m'épouser ? Il peut toujours rêver !

Le crapaud veut manger de la viande de cygne Désirer quelque chose qui n'est pas à sa portée. (2), hein ? »

Han Yuran ricana puis fit d'un ton nonchalant :

« Ne t'en fais pas, petite-sœur, tu deviendras la première épouse d'un homme puissant comme notre grande-sœur. Ton grand-frère ne laissera certainement pas un type pareil t'entraîner dans la boue. »

La jeune femme se tapota le torse et fit d'un air encore sous le choc :

« Je suis si soulagée de t'entendre dire ça, grand-frère. La diseuse de bonne aventure a dit que j'étais née sous l'étoile du phénix alors je dois forcément épouser un grand homme plus tard. »

Son frère hocha la tête comme pour acquiescer tacitement.


Peu de temps après, Han Yuran vit revenir les deux serviteurs paniqués.

« Jeune maître ! s'écria nerveusement l'un d'eux. Je suis allé me renseigner : l'homme qui a acheté les tigreaux hier est déjà parti sur une Navette qui Transperce les Nuages.

– Une Navette qui Transperce les Nuages ? »

Quand Han Yuran entendit le nom de cet artefact, il eut un mauvais pressentiment.

Un cultivateur qui disposait d'une Navette qui Transperce les Nuages ne manquait certainement pas d'argent. Il craignait donc que les mille huit cents pièces d'or qu'il avait préparées ne lui permettraient pas de racheter ces deux bêtes spirituelles, même s'il parvenait à rattraper ce cultivateur.


Han Yanran tressaillit nerveusement mais ne réfléchit pas aussi loin que son frère. Elle demanda :

« Cet homme est parti mais qu'en est-il des deux tigreaux ?

– Ils ont été apparemment emmenés par le jeune maître Lin ! » répondit l'autre serviteur.

Han Yuran plissa soudain les yeux et s'enquit :

« Lin Xuanzhi les a déjà rachetés ?

– Oui, » acquiesça le serviteur.

Han Yanran poussa un long soupir de soulagement puis fit à son frère :

« Grand-frère, puisqu'ils sont dans les mains de ce bon à rien de Lin Xuanzhi, c'est une chance pour nous. Rendons-nous chez lui tout de suite. Je suis sûr qu'il te donnera les deux tigreaux sans discuter pour te faire plaisir. Peut-être même que si nous rentrons maintenant, Lin Xuanzi aura déjà amené de lui-même les deux tigreaux chez nous — il est venu les racheter si tôt ce matin, c'était sûrement parce qu'il a pensé à toi, grand-frère. »


Les paroles flatteuses de la jeune fille rassurèrent grandement Han Yuran. Il se disait souvent que Lin Xuanzhi ne servait à rien sauf pour son visage et qu'il n'était pas digne de lui, mais qui n'aimait pas avoir un prétendant stupide, pauvre mais généreux autour de soi ?

Il hocha légèrement la tête.

« Oui, il m'a promis qu'il m'offrirait ces tigreaux pour mon anniversaire. Puisque mon anniversaire est pour bientôt, Lin Xuanzhi n'a sûrement plus que ça à m'offrir. »

Han Yuran croyait à la version de Han Yanran à 80% ou 90%. Il se dit : Lin Xuanzhi est un homme qui veut avant tout impressionner les autres quitte à bluffer. Après tout, c'est le jeune maître d'une honorable famille qui avait l'habitude d'être tenu en haute estime depuis l'enfance, il sortait uniquement sur des bêtes démoniaques, il ne mangeait et buvait que la nourriture la plus exquise et chère. Même s'il se trouve actuellement dans une situation désespérée, il refusera de perdre la face au banquet d'anniversaire de son fiancé auquel ont été invités toutes les grandes figures.


En songeant à tout cela, Han Yuran se sentit aussitôt détendu.

« Grand-frère, alors ? Devons-nous aller réclamer les tigreaux maintenant ? » insista Han Yanran.

Le jeune homme secoua la tête.

« Ce serait malséant d'aller les réclamer. Puisque les deux tigreaux ont été rachetés, ils ne risquent plus de quitter la ville. Nous n'avons qu'à attendre mon anniversaire dans quinze jours et Lin Xuanzhi viendra me les apporter de lui-même en cadeau. »

Sa sœur hocha la tête fit en souriant :

« Grand-frère est le plus intelligent.

– C'est juste que Lin Xuanzhi est trop facile à percer. »

Sans argent et désespéré de ne pas perdre la face, il devait offrir un cadeau spécial.

Cette paire de Tigres Blancs Améthystes si rares était ce qu'il pouvait offrir de mieux dans sa situation.

Bien entendu Han Yuran n'avait pas oublié l'épingle de Jade de Glace mais il devait réfléchir soigneusement à un moyen de l'obtenir. Cela ne servirait à rien de presser les choses.


Notes du chapitre :
(1) C'est une expression pour quelqu'un de méprisable.
(2) Désirer quelque chose qui n'est pas à sa portée.






Commentaires :


:

:

Pour insérer des émojis dans le message, appuyez sur la touche Windows et ; de votre clavier (pour Windows 10).

Derniers chapitres parus :
La Renaissance du Suprême Immortel 345 et 346
Le Prince Solitaire alternative 5.2 partie 3
Comment élever un sacrifice 5.19 et 5.20
Cent façons de tuer un prince charmant 316 et 317

Planning des mises à jour :
Samedi : Cent façons de tuer un prince charmant
Comment élever un sacrifice
Dimanche : La Renaissance du Suprême Immortel
Le Prince Solitaire