La Renaissance du Suprême Immortel 370

Chapitre 370 : Disparu sans laisser de trace


« Jiang Chenzi est le… »

Yan Tianhen écarquilla les yeux de stupeur.

« Impossible !

– Pourquoi pas ? »

Le teint de Yan Tianhen changea plusieurs fois de couleur. Il finit par mordre rageusement un bout de poulet et s’écria :

« C’est vraiment honteux, voilà pourquoi il t’a attaqué en traître et en bande ! »

Lin Xuanzhi émit un En et fit :

« C’est vrai qu’il m’a effectivement attaqué en bande, mais c’est terminé à présent.

– C’est vrai, » approuva l’adolescent.


Après un moment de réflexion, il demanda d’un ton curieux :

« Comment se fait-il que grand frère connaisse un tel secret au sujet de Du Qiying ?

– Tong Le a changé de camp. Sans ça, mon plan n’aurait pas pu se réaliser aussi facilement. »

Yan Tianhen partit d’un rire joyeux et commenta :

« J’ai tout de suite vu que ce Tong Le n’était pas quelqu’un de bien. On dirait à présent qu’il a bien l’air gentil, mais en fait son cœur est sombre. »

Lin Xuanzhi : « … »

L’adolescent ajouta :

« Mais grand frère, tu vas laisser Tong Le s’en tirer comme ça, ah ? »

Étant donné que Tong Le avait également participé à l’attaque contre Lin Xuanzhi, ce n’était pas du tout quelqu’un de bien.


Lin Xuanzhi répondit d’un ton négligent :

« Pour le moment, je vais le laisser à son propre sort. »

Yan Tianhen ne se soucia pas plus de Tong Le. Il demanda plutôt :

« Que racontent d’autre les gens de la secte ?

– Ils disent aussi que c’est l’œuvre d’un cultivateur démoniaque, » répondit Lin Xuanzhi en lui jetant un regard significatif.

Yan Tianhen : « … »

Il regarda son grand frère d’un air un peu coupable et continua à croquer le pilon, ses dents mâchant très vite.

Lin Xuanzhi sourit et assura :

« Mon petit Ah Hen, je me suis demandé qui pouvait bien agir pour moi et éliminer Du Qiying. Je ne m’attendais pas à ce que ce soit toi. »


Yan Tianhen jeta le pilon et demanda :

« Grand frère, tu ne trouves pas que j’ai été trop cruel, hein ?

– Peu importe à quel point tu es cruel, peux-tu l’être plus que moi ? répondit Lin Xuanzhi d’un ton léger, pas le moins du monde fâché. Il méritait amplement de mourir, c’est juste que je ne voulais pas me salir les mains. »

Ce ne fut qu’à ce moment que Yan Tianhen fut soulagé. Du moment que Lin Xuanzhi ne le détestait pas parce qu’il avait tué, il ne se souciait pas du reste.

Il s’était finalement débarrassé des préjugés et des appréhensions qui l’avaient tourmenté auparavant. Il avait enfin compris que peu importait que ce soit le Dao honorable ou le Dao démoniaque : du moment qu’il pouvait se protéger et améliorer sa cultivation pour devenir plus fort, c’était bien.

Traduction faite par Karura Oh. Lisez sur mon site http://karuraoh.free.fr ou sur Scan Manga. Si vous la voyez sur un autre site, c'est qu'ils ont volé cette traduction !

Yan Tianhen fit glisser ses fesses pour se placer aux côtés de son grand frère. Il le fixa en battant des cils et commenta :

« Grand frère, je suis surpris que tu te sois contenté de couper l’herbe sans te soucier des racines. Quand je suis arrivé là-bas, je l’ai vu en train d’essayer d’utiliser un talisman Transmet Voix pour envoyer un message à quelqu’un.

– Comment aurait-il pu le faire si facilement ? contra Lin Xuanzhi. J’avais déjà créé un contrat de mort en lui. S’il osait dire le moindre mot contre moi, son cœur se serait aussitôt embrasé jusqu’à le tuer.

– Je vois, » comprit l’adolescent.


Lin Xuanzhi eut un léger rire.

« Comment ton grand frère aurait-il pu se montrer si négligent ?

– Je me suis trompé, » admit Yan Tianhen en secouant la tête.

Lin Xuanzhi lui caressa la tête.

« Autre chose, continua le jeune homme. Lin Yurou a reçu un choc énorme quand elle a appris que Du Qiying était mort sans que son corps soit intact. C’est sûrement à cause de ça qu’elle a fait une fausse-couche. Elle est devenue à moitié folle et n’arrive même plus à reconnaître les gens.

– Une telle chose lui est arrivée ? s’étonna l’adolescent.

– Yufan m’a demandé s’il devait en informer la famille ou bien la laisser se débrouiller toute seule. Qu’en penses-tu ? »


Yan Tianhen réfléchit un moment.

« Il faut dire qu’elle a simplement récolté ce qu’elle a semé. En plus, grand frère avait aussi dit que si elle insistait pour suivre Du Qiying, il ne la reconnaîtrait plus comme un membre de la famille Lin. Mais quand on y réfléchit, elle a bien assez souffert comme ça et elle est à présent devenue en grande partie inapte à la cultivation. Alors même si elle est autorisée à retourner dans la famille Lin pour que ses parents prennent soin d’elle, cela ne posera aucun problème. Alors pourquoi ne pas la laisser rentrer ? »

Lin Xuanzhi acquiesça.

« Puisque Ah Hen le dit, je vais la laisser rentrer. »


Toutefois, il s’abstint de mentionner que durant les quinze jours que Lin Yurou avait passé sur le pic, Du Qiying n’avait cessé de la battre ou de la réprimander. Lin Yurou avait alors compris qu’elle s’était terriblement trompée quand elle avait pris cette décision. Elle avait donc envoyé quelqu’un transmettre la nouvelle en secret, dans l’espoir que Lin Xuanzhi puisse la sauver et la faire partir.

Sauf que Lin Xuanzhi avait été en retraite spirituelle à ce moment-là, alors la personne n’osa pas lui donner le message. Il n’avait donc rien su de cela.

Ce ne fut qu’une fois sa retraite achevée que Lin Xuanzhi avait appris la nouvelle, mais il n’avait rien fait pour autant.


Personne ne pouvait savoir si l’enfant que Lin Yurou portait avait été perdu par accident ou bien pour d’autres raisons.

Qu’elle soit folle ou qu’elle fasse semblant, cela finirait par se savoir tôt ou tard.

Cependant, cela n’avait aucune importance pour Lin Xuanzhi.

Même si elle feignait la folie, et alors ?

La famille Lin allait lui donner un endroit où rester, ce qui était déjà d’une extrême générosité.

Quant à Lin Yurou, après avoir vécu quelque chose d’aussi risible et humiliant, elle allait sûrement changer de manière de penser.


* * *

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Un petit oiseau qui avait l’air terne et ordinaire, excepté pour ses trois plumes sur la tête et ses plumes de queue, battit des ailes et entra par la fenêtre du carrosse.

Feng Jingyu atterrit sur la tête de Yan Tianhen et s’écria :

« Ah Hen, où diable as-tu caché Ling Chigu ? J’ai cherché à des centaines de li autour et je n’ai pas pu trouver la moindre trace de lui ! »

Yan Tianhen se gratta le nez. Il ne pouvait pas lui dire que son grand frère avait caché Ling Chigu dans le plateau spirituel, non ?

L’existence de ce plateau spirituel était très spéciale. Yan Tianhen n’irait jamais en parler à Feng Jingyu, étant donné qu’il ne lui faisait pas entièrement confiance.

La raison pour laquelle ils pouvaient cacher Ling Chigu dans le plateau spirituel, c’était justement parce que ce dernier avait la loyauté inscrite dans le sang. Puisqu’il avait signé un contrat maître-serviteur avec Yan Tianhen, il était voué à ne jamais pouvoir le trahir.


Yan Tianhen répondit la première chose qui lui vint à l’esprit :

« Puisque tu n’arrives pas à le trouver à cent li à la ronde, tu n’as qu’à le chercher à mille li à la ronde. De toute manière, j’ai un contrat avec Ah Gu, alors il ne peut pas être perdu, quoi qu’il arrive. »

Cela rendit Feng Jingyu si furieux qu’il faillit exploser.

« Tu crois que c’est facile de chercher quelqu’un dans un rayon de mille li ?! Tu es juste en train de te foutre de ma gueule. Se peut-il que tu as vraiment perdu Ah Gu et que tu ne sais même pas où il se trouve en ce moment, hein ? »

Lin Xuanzhi n’en pouvait plus de voir ça. Il sépara l’oiseau de la tête de son petit frère et fit d’un ton léger :

« Nous savons où se trouve Ah Gu, mais ce n’est pas le bon moment pour t’en parler maintenant. Tu n’as plus besoin de le chercher, je peux te garantir que nous ne risquons pas de le perdre. »


Le phénix perdit toute vigueur. Il se trouva un coin pour ruminer son anxiété en silence, le découragement visible dans son expression.

Ah Bai s’approcha et poussa Feng Jingyu avec sa tête. Quand il voulut lui donner un coup de langue, l’oiseau lui fila tout à coup un coup de bec sur le museau.

Ah Bai : « Aou ! »

Feng Jingyu : « Piu, piu, piu ! »

Hu Po se contenta de regarder les pitreries de son frère. Il roula des yeux et se tourna vers la fenêtre, incapable d’en voir davantage.

Yan Tianhen regarda l’oiseau qui semblait sur le point de pleurer. Il n’eut pas le cœur à voir ça, alors il alla s’asseoir à côté de lui pour lui caresser la tête.

« Pluplume, ne sois pas comme ça. Je peux te jurer qu’Ah Gu est plus en sécurité actuellement que n’importe lequel d’entre nous. »


Feng Jingyu fit d’un ton abattu :

« Je ne suis pas en colère contre toi, mais contre moi, parce que je me déçois vraiment. »

Yan Tianhen : « … »

Feng Jingyu lâcha deux piu piu, puis enfouit son corps dans la paume de l’adolescent. Il murmura :

« Je l’aime tellement et je me fais tant de souci pour lui, mais Ling Chigu, ce foutu bloc de bois, ne s’intéresse pas à moi de cette manière. Tu ne crois pas que je suis vraiment un gros idiot, ah ? »

Yan Tianhen réfléchit un moment, puis hocha la tête.

« Un idiot, ah, tu es un gros idiot. »

Feng Jingyu : « … »

Que faire ? Il se sentait encore plus déprimé.

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Il foudroya Yan Tianhen de ses yeux rougis et s’écria :

« Tu ne pourrais pas plutôt dire quelque chose pour me réconforter ?! »

Yan Tianhen prit de nouveau un moment avant de répondre :

« Mais je trouve que Ah Gu et toi ne pouvez pas aller ensemble, que ce soit en terme de races ou d’attributs. Il n’y aucun avenir possible pour vous deux si vous êtes amoureux. »

L’oiseau faillit fondre en larmes avec un gros waaah !

Yan Tianhen tâcha de se rattraper :

« Je plaisante. C’est à toi et uniquement à toi de décider qui tu aimes et qui te convient. Peu importe ce que disent les autres. Du moment que tu es heureux avec lui, peu importe à quoi il ressemble ou bien s’il a des sentiments ou pas pour toi. »


Feng Jingyu renifla et fit de sa voix juvénile :

« Cela dit, je trouve que la situation actuelle est plutôt pas mal. Même s’il ne peut pas m’aimer, il ne va plus non plus aimer ce foutu troisième prince. De toute manière, il ne m’aimait pas avant alors si on regarde bien, j’ai plutôt gagné au change. »

Yan Tianhen : « … »

Il était complètement incapable de répliquer quoi que ce soit à la logique du phénix.

Par contre, pourquoi le trouvait-il si misérable ?

Comment Feng Jingyu pouvait-il demander si peu de la part de Ling Chigu ?!

Lin Xuanzhi le regarda d’un air indifférent et demanda :

« Et si Lin Chigu restait pour toujours dans cet état ? »


Feng Jingyu lui jeta un regard.

« Je ne le laisserai pas rester dans cet état. Même si son âme s’est brisée en mille morceaux, je peux toujours la rassembler. Et si son âme est partie se réincarner, je le chercherai dans sa prochaine vie. Je le trouverai toujours, quitte à fouiller le Ciel et la Terre.

– Cela en vaut-il la peine ? » demanda Lin Xuanzhi.

Feng Jingyu était clairement le souverain du Royaume de l’Ouest dans les Neuf Royaumes, mais il perdait son temps dans un petit monde, tout ça pour un cadavre animé. De plus, rien ne disait que ce n’était pas la faute de Ling Chigu si le phénix se retrouvait dans un tel état.


Cependant, Lin Xuanzhi n’avait aucune preuve et Feng Jingyu persistait à dire qu’il avait été blessé par ses ennemis. Pourtant, le fait qu’il soit apparu au moment où Ling Chigu avait été tué semblait un peu trop pour une coïncidence, donc Lin Xuanzhi ne pouvait que soupçonner quelque chose.

Bien entendu, ces doutes pouvaient provenir uniquement du fait que Lin Xuanzhi était curieux et intéressé par leur passé. Que ces doutes soient avérés ou pas, cela n’avait aucune importance dans le fond.

Mais si c’était bien vrai, alors Feng Jingyu était vraiment trop stupide.

Cela en valait-il la peine ?

Lin Xuanzhi n’était pas le seul à avoir posé cette question à Feng Jingyu.


« Tu le traites aussi bien, mais il ne songe qu’à profiter de ton pouvoir pour protéger son troisième prince. Dis-moi, cela en vaut-il la peine ? »


« Roi Phénix, étant donné notre bonne relation d’autrefois, je vais être franc avec vous sur certains points — Vous êtes le souverain du Royaume de l’Ouest, vous avez déjà réussi à attirer la peur de la noble personne dans la Capitale Céleste de l’Empereur Pourpre et là, vous voulez vous immiscer dans les affaires du Royaume du Nord. N’est-ce pas chercher inutilement des ennuis ? Si encore ce petit général Ling avait des sentiments pour vous, cela se comprendrait. Mais il a été capable d’entraîner toute sa famille à prendre parti pour ce prince, son amour d’enfance, au risque de leurs vies, alors cela en vaut-il la peine ? Arrêtez tout de suite les frais sinon au final, vous n’obtiendrez pas cet homme et vous serez empêtré dans des ennuis sans fin. »

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« Les sentiments et l’amour, c’est vraiment de la merde, petite plume. Le premier qui tombe amoureux finit toujours perdant, tu n’as qu’à me regarder ! J’ai couru derrière Yan Zhonghua pendant si longtemps et je l’ai enfin eu pour moi mais à présent, est-ce que je ne me retrouve pas tout seul et sans rien ? J’avais autant rester seul depuis le début. »


Cela en valait-il la peine ?

Feng Jingyu garda le silence un bon moment.

Alors que Lin Xuanzhi se disait qu’il ne répondrait jamais, le phénix eut un léger rire.

« Je ne sais pas si ça en vaut la peine, mais ce qui est fait est fait. Il n’y aucun retour en arrière possible pour moi. Ce n’est pas que par amour que je le traite comme ça. C’est l’homme qui m’a sauvé la vie. Alors naturellement, je ne peux pas l’abandonner alors qu’il est au pire moment de sa vie. Sinon moi, Feng Jingyu, donnerait l’impression d’être trop sans cœur et injuste. »


Note de Karura : La dernière personne à parler plus haut, c’est bien sûr You Ming. Pour les autres personnes, mystère, cela fait partie du passé de Feng Jingyu.







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