La Renaissance du Suprême Immortel 398

Chapitre 398 : Le sauveur est arrivé


« Grand frère, qu’est-ce que tu racontes ? »

Qing Zhu renifla et frotta le sommet de son crâne contre la paume de l’autre homme.

« Je lui suis à présent infiniment reconnaissant de m’avoir trompé. J’ai souvent demandé à mon jeune maître de m’aider à retrouver la réincarnation de ce grand frère. Tous les ans, je me rendais aussi dans la Forêt des Dix Mille Bêtes Démoniaques à la recherche d’un bambou violet. Hélas, je n’ai jamais rien trouvé. Il faut dire aussi que je ne m’attendais pas à ce que tu renaisses en mortel. Si Liu Mengchen m’avait tout dit dès le départ, il n’aurait pas eu besoin de me mentir : je t’aurais donné de mon plein gré mon noyau interne. »


Quand Qing Zhu parla de ça, il ne put s’empêcher de faire la moue alors qu’il se sentait un peu bouleversé.

« Liu Mengchen, cet enfoiré, ne sait-il pas vraiment le genre de personne que je suis ? Il a préféré fabriquer un tissu de mensonges pour me tromper du début à la fin plutôt que de croire que je suis une plante spirituelle qui récompense ceux qui ont été bons envers moi et qui se venge de ses ennemis. Ses yeux de chien sont vraiment aveugles ! »

Xiao Linfeng fut très amusé de l’entendre se plaindre de Liu Mengchen. Il fit :

« Ce n’est pas forcément parce qu’il n’avait pas confiance en ton tempérament.

– Pour quelle autre raison alors ? s’étonna Qing Zhu.

– Peut-être qu’il avait peur qu’une fois que tu saurais que celui qu’il voulait sauver était ton ancien grand frère, tu l’oublierais complètement et tu partirais avec moi, » supposa calmement Xiao Linfeng.


Yuan Tianwen et Lin Xuanzhi prirent un air de compréhension en même temps. S’ils y réfléchissaient bien, ils auraient également la même inquiétude s’ils s’étaient trouvés dans la situation de Liu Mengchen.

Le développement des sentiments, c’était la chose la plus difficile à contrôler.

Qing Zhu, lui, en restait confondu. Il se disait qu’il n’arrivait pas à accepter cette raison.

« Mais tu es mon bienfaiteur, ah !

– Dans le monde des mortels, il y a souvent des pièces ou des histoires où quelqu’un donne son cœur au bienfaiteur qui lui a sauvé la vie. Mengchen a passé des années à s’aventurer dans le monde mortel, alors il a dû lire ou entendre bien trop de ces histoires. »

Maintenant que Xiao Linfeng avait révélé le secret qu’il avait gardé au plus profond de son cœur, il se sentait bien mieux.


Il reprit :

« Xiao Zhuzi, quand tu étais avec lui, est-ce que tu as souvent parlé de moi ? »

Qing Zhu acquiesça.

« Il m’a demandé où je vivais, ce que je faisais et qui j’avais fréquenté. Je lui ai dit que la meilleure personne au monde pour moi, c’était mon ancien grand frère avant le jeune maître Zhan et ensuite, il s’agissait du grand frère bambou violet. Je n’aurais jamais pensé que ces deux personnes étaient toi.

– Mengchen le savait, fit Xiao Linfeng avec un sourire. À l’époque, je parie qu’il était pratiquement rongé par la jalousie. »

Lin Xuanzhi hocha la tête, tout à fait d’accord.

Yuan Tianwen ressentait totalement la même chose, alors il intervint :

« Je suis toujours jaloux quand mon Yangyang parle sans arrêt de Ah Hen. »

Cela lui valut un regard exaspéré de la part de Duan Yuyang.

Quant à Yan Tianhen, il eut l’impression de se prendre une flèche alors même qu’il ne faisait rien. Aussitôt, il regarda son grand frère d’un air innocent et naïf.

« Ne fais pas attention à lui, » lui assura Lin Xuanzhi.

Traduction faite par Karura Oh. Lisez sur mon site http://karuraoh.free.fr ou sur Scan Manga. Si vous la voyez sur un autre site, c'est qu'ils ont volé cette traduction !

Ji Yunwei soupira après un long moment :

« Jamais je n’aurais pensé qu’il y avait de tels liens entre vous deux. »

Bei Shitian semblait également éprouver quelque chose. Il hocha la tête en silence, puis fit :

« La dette de la vie passée qui se fait payer dans cette vie, c’est bien le karma ! »

Même Leng Jixue eut un léger soupir.

« Je n’ai jamais rien compris aux affaires de cœur, reconnut-il, mais ça m’a beaucoup ému. »

Huangfu Jin le regarda et fit d’un air sérieux :

« C’est juste parce que tu ne veux pas comprendre. »

Leng Jixue lui adressa un gentil sourire.

Huangfu Jin : « … »

Putain, encore cette ruse !


Avec un cri, Yan Tianhen se jeta dans les bras de son grand frère et s’écria :

« Je suis tellement bouleversé, ah ! J’ai subitement l’impression que Liu Mengchen n’est pas si mauvais que ça. »

Qing Zhu demanda soudain :

« Alors, où est passé Liu Mengchen ? »

Cette question…

Excellente question.

C’était vraiment une très bonne question.

Tout le monde se tourna de nouveau vers Xiao Linfeng.

Ça n’avait rien de surprenant, c’était Xiao Linfeng qui montrait le chemin et c’était aussi lui qui avait perdu l’autre homme. C’était donc le plus apte à être au courant.

L’homme cligna des yeux et répondit :

« Mengchen m’a dit qu’il avait trouvé d’autres entrées. Sauf accident, il devrait se trouver lui aussi dans la formation à l’heure qu’il est. »


Cet endroit où ils étaient tombés ne pouvait être considéré que comme le bord de la formation, tout au plus. Si on voulait entrer dans la formation, il devait forcément y avoir d’autres entrées plus pratiques. Ça allait de soi.

« D’autres entrées ? s’enquit Lin Xuanzhi. Tu les connais ? »

Xiao Linfeng haussa les épaules.

« Il n’a jamais eu l’intention de m’en parler. C’est même lui qui m’a envoyé voler d’un coup de paume. Il m’a demandé d’emmener son Zhu’Er loin de cet endroit et de ne plus jamais revenir dans cette forêt maudite. Je sais ce qu’il compte faire, c’est pour ça que je ne vous ai pas empêché de venir dans la Grande Formation Scelle Démon. »

Le cœur de Qing Zhu trembla aussitôt.

« Qu’est-ce qu’il compte faire ?

– Mengchen est obsédé par cette formation. Il veut probablement la sceller pour toujours, afin que le démon qui l’a entraîné ici de force par le passé n’ait plus jamais l’occasion de semer le trouble et de faire du mal à qui que ce soit. »

Traduction faite par Karura Oh. Lisez sur mon site http://karuraoh.free.fr ou sur Scan Manga. Si vous la voyez sur un autre site, c'est qu'ils ont volé cette traduction !

Qing Zhu se mordit les lèvres.

« Et alors… que lui arrivera-t’il ?

– Il y a de fortes chances pour qu’il ne survive pas, fit Xiao Linfeng. Et même s’il survit, ses chances de quitter la formation sont très minces. Pour la refermer, il faut sacrifier une vie. »

Toute couleur disparut alors du visage de Qing Zhu.

Il n’avait jamais souhaité que Liu Mengchen meure.

« Ce maître Liu est vraiment imprévisible, commenta Ji Yunwei.

– Il a sa propre idée fixe après tout, » renchérit Lin Xuanzhi.

Yuan Tianwen inspira profondément avant de faire :

« Bon, alors nous sommes vraiment coincés ici sans pouvoir en sortir ? »

Très bien, cette importante question revenait sur le tapis.


Tout le monde ne put s’empêcher de s’inquiéter un peu.

Il y avait quelques pilules d’inédie dans le flacon de Yan Tianhen alors en fait, ils ne risquaient pas de mourir de faim. Le problème, c’était qu’ils ignoraient quand ils pourraient quitter ce recoin très sombre et déprimant. Ils n’allaient quand même pas perdre du temps ici, non ?

Qing Zhu réfléchit à la situation et proposa :

« Sinon, je peux saigner tout mon sang et vous laisser partir en premier, qu’en dites-vous ?

– N’y pense même pas ! » répondirent Lin Xuanzhi et les autres en chœur.

Xiao Linfeng sentit la migraine poindre et il expliqua :

« Petit frère, si j’ai fait ce choix à l’époque, c’était parce que nous n’avions pas d’autre moyen pour nous en sortir et que nous n’étions que deux. Mengchen était déjà à bout. S’il continuait, il serait soit devenu fou et m’aurait tué, ou bien j’aurais dû le tuer quand il aurait perdu l’esprit. C’était une situation où nous n’avions absolument pas le choix. Mais aujourd’hui, avec autant de personnes, pourquoi devrions-nous avoir recours à ça ? »


Yan Tianhen était tout à fait d’accord et opina du chef.

« C’est vrai, ah ! Nous sommes beaucoup plus forts à plusieurs. On arrivera peut-être à briser cette barrière. »

Leng Jixue leva les yeux vers le sommet et fronça les sourcils.

« Que dites-vous de ça ? Si quelqu’un laisse tomber une liane ou une corde d’en haut, on pourrait grimper à mains nues sans utiliser notre Qi interne, non ? »

C’était comme quand ils avaient traversé le lac : il y avait une barrière au-dessus du lac, alors ils avaient dû employer une méthode qui ne faisait pas réagir la barrière.

« C’est possible, fit Ji Yunwei dont les yeux s’illuminèrent.

– Mais… intervint Yan Tianhen. Qui lancerait la corde ? »

Tout le monde : « … »

Putain, pourquoi avait-il fallu que Qing Zhu tombe aussi, ah ?!

Qing Zhu essaya malgré tout mais lorsqu’il lança le sort, la liane fut bloquée par quelque chose.

Il secoua la tête de déception.

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À cet instant, ils entendirent un bruissement venant du ciel. Tout le monde brandit son épée en même temps et se préparèrent au combat.

Cependant après un craquement, un jeune homme vêtu d’une tunique aux couleurs vives tomba au milieu du groupe.

« Aiya, ma pauvre taille, ah ! Ce grand frère est tombé et en est mort, fit une voix très familière pour beaucoup d’entre eux. Ai, putain, pourquoi vous pointez tous votre épée sur moi ? C’est valable pour toi aussi, Yuan Tianwen. Éloigne ton épée de ce grand-père ou bien je ne me montrerai pas poli, ah ! »

Les yeux de Yan Tianhen s’écarquillèrent alors qu’il reconnut le jeune homme sous la lumière. Il s’écria d’un ton incrédule :

« Grand frère martial Wan ? Qu’est-ce que tu fais ici ? »

Wan Yitong inspira en se redressant, les mains sur la taille. Avec un sourire, il répondit :

« Je passais simplement dans le coin, je ne faisais que passer. »


Du corps tout entier de Bei Shitian émanait déjà un froid polaire. La main qui tenait la poignée de son épée tremblait de manière incontrôlable.

« Wan Yitong ! fit-il d’un ton furieux entre ses dents. Tu as perdu l’esprit ou quoi ?! Qu’est-ce qui t’a pris de sauter ? Et pourquoi tu m’as suivi ? Pourquoi faut-il toujours que tu n’en fasses qu’à ta tête sans écouter personne ?! »

Wan Yitong lui tira la langue avant de se cacher derrière Lin Xuanzhi. Il pointa uniquement la tête et répliqua :

« Je suis venu aider mon petit frère martial, je ne t’ai pas du tout suivi. En plus, cette Forêt des Dix Mille Bêtes Démoniaques n’appartient pas à ta famille, alors de quel droit tu pourrais m’en interdire l’accès ?

– N’est-ce pas parce que je suis ton grand frère martial ? »

Bei Shitian était si furieux contre Wan Yitong qu’il en avait mal au foie.


Il ne voulait pas se montrer gentil avec lui, mais il voulait pas non plus que l’autre souffre à cause de lui. C’était la seule et ultime gentillesse qu’il pouvait offrir à Wan Yitong, mais ce type n’avait pas du tout compris ses intentions. Ou alors, il avait très bien compris, mais il s’en était moqué totalement et en avait quand même fait à sa tête !

Bei Shitian avait vraiment cru que cette fois, il s’était enfin débarrassé de Wan Yitong et qu’il pourrait cultiver tranquillement en paix. Qui aurait cru que l’autre jeune homme l’aurait suivi de nouveau ?!

Wan Yitong se renfrogna et répliqua en redressant la tête :

« Qui est le plus important, le maître ou toi ?

– Ça n’a rien à voir avec le maître ! cria Bei Shitian. Mes paroles n’avaient pas été assez claires ? Je ne veux plus que tu me suives. Je hais le fait de te voir. Quand est-ce que tu vas enfin avoir une juste idée de toi-même ?! »

C’était un peu rude à dire.


Wan Yitong souffrit intérieurement, mais ça ne l’empêcha pas de continuer à chercher la mort :

« Qui a dit que je te suivais ? C’est clairement petit frère martial que j’ai suivi ! »

Bei Shitian fut pris par l’envie de l’attraper et de le frapper un bon coup.

Sans doute parce que sa fureur débordante était bien trop visible, Lin Xuanzhi n’eut pas d’autre choix que de plaider en faveur de Wan Yitong —

« Grand frère martial Bei, il est ici à présent. C’est trop tard pour revenir sur ce qui a déjà été fait. Mieux vaut laisser tomber pour le moment, vous réglerez vos comptes plus tard. »

Yan Tianhen trouvait également que Wan Yitong avait été grondé un peu trop méchamment, alors il intervint :

« Mon grand frère a raison, ah. Maintenant que nous sommes en bas, on devrait d’abord réfléchir au moyen de remonter ou à ce qu’on va faire ensuite. »

Bei Shitian fit claquer ses manches, son torse se soulevant et retombant violemment. Il essayait clairement de calmer sa fureur.

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Voyant que la situation semblait réglée, Wan Yitong se gratta le nez et fit :

« Je ne suis pas complètement inutile. Je sais au moins où sont partis Ren Fuyao et son groupe ! »

Aussitôt, plusieurs regards furent braqués sur lui.

Sursautant, le jeune homme s’écria :

« Pourquoi vous me regardez tous comme ça ? »

Bei Shitian reprit d’un ton furieux :

« Comment as-tu osé suivre ces gens ? Ton courage a poussé d’un coup ou quoi ? »

Wan Yitong étira les lèvres en un sourire impudent.

« Je possède un outil magique pour dissimuler ma présence. Ils ne m’ont pas repéré.

– Vieux Bei, ah, n’en parlons plus pour le moment, intervint Ji Yunwei en toussotant. Alors, où sont-ils allés ? »


Wan Yitong expliqua :

« Après avoir contourné une montagne, ils sont allés droit vers un renfoncement dans la paroi, puis ils ont disparu un par un. Je suis allé voir et ce rocher était probablement une illusion. En fait, ce doit être une entrée. »

Xiao Linfeng parut frappé par l’illumination :

« C’est donc ça !

– C’est fantastique ! réagit Yuan Tianwen.

– Alors on peut aussi passer par là ! » s’écria Qing Zhu, très excité.

Huangfu Jin les regarda et leur rappela :

« Mais il faut d’abord qu’on remonte. »

Yan Tianhen, qui était sur le point de s’exclamer de joie à son tour : « … »

Oui, ah, c’était leur plus gros problème actuellement.


Alors que tout le monde déprimait de nouveau, Wan Yitong fit d’un ton hésitant :

« Mais… on devrait pouvoir remonter, non ? »

Ji Yunwei lui expliqua avec un sourire amer :

« Il y a un sceau dans cet endroit et cette mousse est étrange : elle glisse beaucoup, alors on ne peut pas grimper. Les lames ne s’enfoncent pas dans la roche. Alors, à moins d’avoir une corde jetée d’en haut, il nous est impossible de sortir.

– Mais quand je suis descendu, j’ai justement utilisé une corde. »

Confus, Wan Yitong désigna la paroi rocheuse derrière eux. Ils purent voir une épaisse corde noire tomber jusqu’au sol, les attendant tranquillement.

Tout le monde : « … »

Putain, il avait vraiment fait ça ?

Tout le monde regarda Wan Yitong d’un œil nouveau.






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