Chapitre 103 : Se réveiller de son ignorance
Personne ne savait pourquoi cette fièvre fulgurante avait réveillé Qu Chi de son long rêve de treize ans. Tout le monde savait qu’après avoir eu la fièvre pendant une demi-journée, il avait ouvert les yeux et avait tout de suite appelé ‘Tao Xian’. Quand il n’avait pas eu de réponse, il avait ensuite appelé Zhou Beinan qui se trouvait à côté du lit.
Zhou Beinan s’était simplement dit que sa fièvre avait baissé, alors il en remercia le Ciel et lui apporta une tasse d’eau.
Qu Chi avait pris la tasse mais l’avait simplement gardée en main. Il avait demandé à son ami :
« Tao Xian… Vous l’avez retrouvé ?
– Bois, bois, fit Zhou Beinan avant de mentir : Reste allongé bien tranquillement. Xingzhi est parti le chercher et il ne va pas tarder à te le ramener intact, ah. »
Écoutant le beau rêve que Zhou Beinan était en train de lui tisser, Qu Chi avait baissé la tête. Il s’était retenu un bon moment puis avait fini par lâcher un léger rire.
Il avait fait d’un ton doux :
« … Beinan, ces années ont dû être très épuisantes pour toi. »
Une fois que Qu Chi avait repris ses esprits, il s’était rappelé de tout ce qui s’était passé, y compris Wen Xuechen et aussi Tao Xian.
Mais au bout du compte, il ne sombra pas dans l’hystérie. Il fit simplement partir tout le monde et s’enferma dans la chambre. Il resta seul un long moment.
Allongé sur le lit doux, Qu Chi se rappela du lit qui appartenait à Tao Xian et lui dans les Terres Sauvages.
Afin de protéger son petit trésor, il avait partagé la même chambre que Tao Xian. Cependant, le lit n’était pas assez grand une fois fabriqué. Au milieu de la nuit, Qu Chi avait eu peur de trop presser Tao Xian vu qu’il était très grand. Alors il avait pris sa couverture en peau d’animal autour de lui et avait quitté le lit en silence pour se faire un petit nid au pied du lit et protéger avec dévouement l’autre jeune homme.
Cependant, environ une heure plus tard, le jeune home qui dormait se leva au beau milieu de la nuit. Comme il ne se rendit pas compte que l’autre personne ne se trouvait plus dans le lit, il marcha sur Qu Chi en sortant du lit.
Il poussa un cri et perdit l’équilibre. Au moment où il allait tomber en arrière, il se retrouva dans une chaude étreinte.
Qu Chi le rattrapa par la couverture et ses bras minces et mous, puis il l’entoura de ses bras et l’aida à se redresser. Il lui demanda à voix basse :
« … Où est-ce que tu vas ? »
Tao Xian s’appuya contre le torse de Qu Chi. Ses yeux étaient grands ouverts à cause de sa panique et sa nervosité. Il répondit vaguement :
« Je, je… veux aller dehors. »
Qu Chi serra Tao Xian et s’assit avec vigueur. Il posa son menton sur les cheveux doux et propres de l’autre. De sa longue main, tout en maintenant sa position, il put facilement toucher la cheville de Tao Xian. L’os de la cheville était aussi lisse que du marbre froid.
Qu Chi fit d’un ton inquiet :
« … Tu dois porter des chaussettes. »
Tout en disant ça, il fit pivoter Tao Xian pour l’enlacer par derrière et prit les chaussettes épaisses du jeune homme dans les bottes placées au pied du lit. Il les enfila soigneusement aux pieds de Tao Xian, puis lissa le talon, qui était l’endroit le plus plissé des chaussettes.
Il garda Tao Xian dans ses bras ainsi et le cœur de l’autre jeune homme battit et s’affola comme un pendule entre ses côtes et ses vertèbres dans un bruit étouffé.
… C’était la première fois que Qu Chi se rendit compte qu’une personne pouvait être aussi maigre.
Il accompagna Tao Xian dehors et revint avec lui. Tao Xian souleva et secoua la couverture par terre pour lui, puis la remit sur le lit.
Puisque Tao Xian insistait autant, Qu Chi s’installa sagement dans le lit et se recroquevilla de manière presque comique afin de laisser le plus de place possible à l’autre jeune homme.
Une faible lumière entrait dans la pièce par la fenêtre, illuminant un peu le sommet de ses sourcils. Qu Chi ne s’en rendit pas compte, mais il vit que Tao Xian contemplait son visage d’un air fasciné, comme s’il regardait le plus précieux joyau sous le soleil.
Il demanda d’une toute petite voix :
« Grand frère martial Qu, pourquoi vous êtes si bon envers moi ? »
Qu Chi réfléchit un moment, puis répondit honnêtement :
« … Je n’en sais rien. »
Après ça, il plia de nouveau ses bras et ses jambes bien sagement.
« Ça va comme ça ? Sinon, je peux être encore plus gentil avec toi ; »
Traduction faite par Karura Oh. Lisez sur mon site http://karuraoh.free.fr ou sur Scan Manga. Si vous la voyez sur un autre site, c'est qu'ils ont volé cette traduction !
… À présent, Qu Chi connaissait toute la vérité.
Il s’était extirpé avec du mal de l’ignorance mais sentait à présent que le lit sur lequel il était allongé s’étirait à l’infini et que même s’il tendait les bras, il ne toucherait jamais celui avec qui il avait dormi pendant treize ans. Qu Chi ferma les yeux et conserva son calme.
Il était le plus âgé du groupe mais pendant treize ans, il n’avait rien pu faire à part protéger Tao Xian.
Et même à présent, il n’avait ni le droit ni le temps de ressentir de la douleur et du chagrin face à la perte de Tao Xian.
Qu Chi devait plutôt venir en aide aux vivants, alors il ne se laissa qu’un petit quart d’heure pour se remémorer le jeune homme qu’il avait considéré comme un trésor pendant treize années.
Après qu’un quart d’heure se soit écoulé, quand Lin Haoxin fut de nouveau rappelé dans la chambre, Qu Chi était redevenu l’élégant et affable Qu Chi.
Par politesse, Qu Chi s’était faite une toilette rapide. Il était adossé contre la tête du lit et demanda de manière claire ce qui s’était passé au Pic du Yang Vermillon après son exil dans les Terres Sauvages.
Mais Lin Haoxin avait beau le regarder dans tous les sens, il avait l’impression que le jeune homme alité vêtu de rouge était extrêmement maigre. La brise nocturne qui entrait par la fenêtre faisait gonfler sa tunique simplement posée sur ses épaules. Cela le faisait paraître encore plus émacié, comme s’il avait perdu la moitié de son poids.
Quand Xu Xingzhi entra,, Qu Chi hocha la tête en direction de Lin Haoxin :
« … Fais d’abord ce que je t’ai dit. »
Lin Haoxin répondit par un ‘bien’ avant de partir en refermant la porte derrière lui.
Qu Chi accueillit son nouveau visiteur avec un sourire.
« Assieds-toi. »
Xu Xingzhi ne bougea pas et lui demanda directement :
« Qui suis-je ? »
Qu Chi en fut surpris un moment, puis il détourna le visage, se pinça les lèvres et sourit.
« … Xu Xingzhi.
– Et qui est Xu Xingzhi ?
– C’est le disciple en chef de la Montagne de la Tombe du Vent, répondit le jeune homme, le premier du classement de la Compétition Céleste, ainsi que l’ami Daoïste que Qu Chi compte conserver toute sa vie. »
Sans dire un mot, Xu Xingzhi s’avança rapidement et passa ses bras autour des épaules de Qu Chi. Il le serra très fort dans ses bras, tandis que Qu Chi lui tapotait le dos de sa main avec une force que Xu Xingzhi connaissait très bien. C’était comme si rien n’avait changé, comme si Xu Xingzhi était simplement parti au beau milieu d’un banquet pour aller acheter de la liqueur au pied de la montagne puis qu’à son retour, la fête n’était pas finie, les gens étaient encore là et la liqueur était encore chaude.
Mais Xu Xingzhi avait parfaitement conscience que treize années s’étaient écoulées et qu’ils n’étaient plus les jeunes gens qui chantaient, buvaient de l’alcool, récitaient de la poésie ou faisaient du boucan.
Xu Xingzhi n’avait pas ressenti quelque chose de très fort en revenant dans ce monde. Mais en voyant Qu Chi, il ne put se retenir plus longtemps et ses émotions surgirent. Des milliers de mots se pressèrent sur le bout de sa langue mais il ne parvint pas à en prononcer un seul.
Il serra Qu Chi très fort dans ses bras et lui demanda confirmation d’un ton un peu enfantin :
« … Tu es revenu ?
– Je suis là, répondit Qu Chi.
– Tu ne t’en iras plus ? »
Qu Chi eut un léger rire et caressa les cheveux de Xu Xingzhi. Il promit :
« … Seule la mort pourra nous séparer, pas la vie. »
Après avoir dit ça, Qu Chi marqua une pause en songeant à celui que la mort avait séparé de lui il y avait peu de temps. Une lumière défila dans ses grands yeux, puis il les baissa doucement, dissimulant tout son chagrin sans en laisser la moindre trace.
Traduction faite par Karura Oh. Lisez sur mon site http://karuraoh.free.fr ou sur Scan Manga. Si vous la voyez sur un autre site, c'est qu'ils ont volé cette traduction !
Zhou Beinan était arrivé à un moment ou à un autre et il se tenait à la porte comme une ombre, regardant avec envie les deux jeunes gens qui s’enlaçaient.
Ce n’était plus possible pour lui de prendre quelqu’un dans ses bras.
Il leva la main pour contempler sa paume transparente. Il la tint en l’air un moment, puis croisa les bras et éclata de rire.
« Regardez-vous un peu, à vous embrasser et vous étreindre. C’est dégoûtant à mort. »
Il y aurait dû y avoir de l’alcool pour fêter leurs retrouvailles mais au vu des circonstances, cela aurait posé problème de boire. Du coup, le thé leur suffit amplement.
Très vite, les trois jeunes gens s’assirent autour de la table et trois tasses remplies de thé noir s’entrechoquèrent dans un toast, faisant déborder trois gouttes lumineuses.
Le moment n’était pas venu de parler du passé. Qu Chi alla droit au but et déclara :
« Quand le Dao Démoniaque a attaqué, le Pic du Yang Vermillon et la Montagne de la Tombe du Vent ont ouvert leurs portes et laissé partir un très grand nombre de disciples. Je veux à présent essayer de rappeler ces disciples. Qu’en pensez-vous ? »
Xu Xingzhi et Zhou Beinan échangèrent un regard.
Zhou Beinan n’avait que peu d’espoir à ce sujet, alors il fit :
« Treize années sont passées depuis et ils n’avaient personne pour les diriger. J’ai bien peur qu’ils se soient découragés depuis longtemps et qu’ils soient chacun partis de leur côté. Comment pourrions-nous facilement les rappeler ? »
De son côté, Xu Xingzhi était nettement moins pessimiste.
« On peut toujours tenter le coup. »
Certaines haines ne pouvaient pas s’effacer juste en treize ans.
Il parla également des deux milliers de soldats fantômes que Lu Yujiu avait ramenés de la Vallée de la Pure Fraîcheur, mais Zhou Beinan ne semblait toujours pas motivé.
« Ils n’ont simplement nulle part où aller, alors ils n’ont pas eu d’autre choix que de rester là où ils étaient. »
Zhou Beinan avait toujours été du genre à exprimer clairement ses amours et ses haines, ainsi qu’à se montrer audacieux. Sa haine envers Jiu Zhideng et le Dao Démoniaque n’avait rien à envier à celle de tous les autres présents. Xu Xingzhi et Qu Chi purent tous les deux en déduire de son anxiété d’aujourd’hui que quelque chose le tracassait.
Xu Xingzhi remplit d’une main la tasse de son ami.
« Beinan, qu’est-ce qui ne va pas ? »
Le jeune homme baissa les yeux et réfléchit un moment. Puis il fit d’une voix rauque :
« Nous… nous allons vraiment renverser Jiu Zhideng ? Rebâtir les quatre grandes sectes ? »
Cette question était posée de manière étrange. Xu Xingzhi haussa les sourcils et répondit par une autre question :
« … Que pourrions-nous faire d’autre ?
– J’ai demandé à certains de mes condisciples d’interroger les passants. »
Zhou Beinan joua un bon moment avec sa tasse et son expression se fit âgée et désolée.
« Après que Jiu Zhideng ait pris la tête des quatre grandes sectes, il a utilisé des tactiques douces pour réprimer le Dao Démoniaque et a peu à peu éliminé toutes sortes de techniques horribles des cultivateurs démoniaques. C’est presque comme si… comme s’il avait éliminé tout le mal que pouvait faire le Dao Démoniaque. Depuis ces treize dernières années, la paix règne aux quatre coins du monde, le vent souffle paisiblement partout, les gens continuent de vivre en paix et travaillent joyeusement. Tout va pour le mieux. »
Traduction faite par Karura Oh. Lisez sur mon site http://karuraoh.free.fr ou sur Scan Manga. Si vous la voyez sur un autre site, c'est qu'ils ont volé cette traduction !
Zhou Beinan, qui était à la base férocement déterminé à tuer Jiu Zhideng au plus vite dans son fort désir de vengeance, s’était subitement mis à douter après avoir entendu toutes ces rumeurs.
… Si les quatre grandes sectes qui avaient peu à peu disparu reprenaient la tête du Daoïsme, pourraient-elles faire aussi bien que Jiu Zhideng ?
Ils appartenaient au passé, comme les survivants d’une dynastie renversées qui continuaient à subsister. Avaient-ils vraiment le droit de déclencher de nouvelles batailles au vu de la situation ?
Après avoir entendu les inquiétudes de son ami, Xu Xingzhi ne réagit pas outre-mesure.
« Nous n’arriverons peut-être pas à faire mieux, mais cela ne doit pas nous empêcher d’essayer pour autant. Nous n’avons pas besoin du Dao Démoniaque pour prendre notre place, répondit-il. Beinan, tu peux te dire ça. Après tout, même si on tue Jiu Zhideng, cela ne ramènera pas Xiao Xian’Er à la vie, pas plus que mon maître, toi, Xuechen ou bien les deux mille disciples de la Vallée de la Pure Fraîcheur. C’est comme après une inondation, nous ne retrouverons plus jamais une époque de paix et de prospérité comme autrefois. Mais si tu crois que je vais oublier toutes les tragédies passées, tu ferais mieux de me transpercer d’une épée. Je me moque bien de cette histoire d’apporter la vertu au monde entier. Je me soucie juste de faire œil pour œil et vie pour vie. »
Zhou Beinan se rendit compte qu’il avait réfléchi un peu de travers. Après avoir entendu le discours de Xu Xingzhi, le brouillard qui l’avait taraudé pendant un bon moment se dissipa enfin.
Au bout d’un moment, il poussa un soupir de soulagement et fit :
« Je vais tâcher de retourner à l’Île du Fleuve Céleste ce soir. Mon père… cela fait très longtemps que je ne l’ai pas vu. »
Qu Chi hocha la tête.
« J’ai demandé à Lin Haoxin de fabriquer des feux d’artifice de perle vermeille. C’était autrefois un symbole du Pic du Yang Vermillon. Tous les disciples de ma secte seront capables de le reconnaître. Si nous marquons un lieu de rencontre grâce à ça, nous pourrons toujours récupérer des disciples. En plus, j’avais prévu avec maître Guang Fu à l’époque que les disciples qui quittaient les montagnes se réunissent au mont de Qiemo. J’irai là-bas demain, je pourrai peut-être obtenir des informations utiles. »
Xu Xingzhi lui tapota le bras.
« Qu Chi, tu viens à peine de guérir. Ne cours pas dans tous les sens, repose-toi plutôt.
– Non. »
Qu Chi jeta un regard au lit vide et infini.
« … Je me suis assez reposé pendant treize ans. »
Zhou Beinan et Qu Chi partirent donc séparément, tandis que Xu Xingzhi fut chargé de rester dans la maison de thé afin de s’occuper des urgences qui pouvaient se présenter à tout moment.
Après le départ de ses deux amis, Xu Xingzhi rangea les tasses sur la table une par une.
Trois tasses vides étaient rassemblées ensemble mais il y avait une quatrième tasse de thé sur la table encore fumante, comme si elle attendait que quelqu’un vienne la boire.
Xu Xingzhi resta assis seul un long moment et réfléchit à ce que Zhou Beinan avait dit. Il finit par étirer ses lèvres en un sourire amer, puis se leva.
En ce qui concernait tout ce qu’avait accompli Jiu Zhideng, il ne savait pas s’il devait ressentir de la haine ou bien de la consolation. Après avoir réfléchi un long moment, il lâcha finalement un soupir.
Il ouvrit la porte, prêt à voir ce que cela avait donné avec Meng Chongguang.
Cependant, à peine avait-il ouvert la porte qu’il vit Zhou Wang assise sur les marches, tournant le dos à la porte, en compagnie de son ombre.
En entendant le bruit de la porte, la jeune fille se tourna et adressa un faible sourire à Xu Xingzhi.
« Grand frère martial Xu. »
Xu Xingzhi lui demanda :
« Pourquoi tu n’es pas en train de dormir ?
– Je n’arrive pas à dormir. »
Zhou Wang posa son menton sur ses mains, les bras passés autour de ses deux sabres. Elle fit d’un air perdu :
« C’est juste qu’en à peine une jour et une nuit, j’ai perdu ma marraine et aussi mon parrain. »
Xu Xingzhi en resta coi.
Zhou Wang avait grandi sous le vent des Terres Sauvages depuis toute petite. Dans ce monde extérieur, le vent qui soufflait n’était pas le vent dont elle avait l’habitude. Pour Xu Xingzhi et les autres, chaque objet et chaque scène de rue étaient comme des retrouvailles après une longue absence mais pour la jeune fille, il s’agissait d’objets et de scènes d’un pays totalement étranger.
Elle dépendait uniquement de ces gens qu’elle connaissaient, mais l’un de ceux qui avaient été avec elle depuis sa naissance avait disparu, et l’autre avait complètement changé pour devenir quelqu’un d’autre.
Traduction faite par Karura Oh. Lisez sur mon site http://karuraoh.free.fr ou sur Scan Manga. Si vous la voyez sur un autre site, c'est qu'ils ont volé cette traduction !
Avant que Xu Xingzhi ne puisse trouver des paroles de réconfort, Zhou Wang eut un léger rire avec une faible lueur dans ses yeux contenant de la douleur.
« Grand frère martial Xu, ne t’en fais pas pour moi. Je ne fais qu’y réfléchir toute seule. »
Cela faisait encore plus de peine de voir une enfant raisonnable. Xu Xingzhi voulut dire quelque chose mais il entendit à ce moment le bruit de vaisselle qu’on renversait dans la pièce d’à côté.
Aussitôt, un disciple de la Montagne de la Tombe du Vent se rua hors de la chambre, sa voix extrêmement paniquée :
« Grand frère martial Xu, viens vite voir ! On dirait que grand frère martial Meng a fait un cauchemar, il… »
Note de Karura : Ce que j’aime énormément dans cette histoire, c’est que l’auteuse réussit à développer chacun des personnes de manière efficace et ne se concentre pas uniquement sur le couple principal.
Bon, la contre-offensive se prépare !
Commentaires :