Le méchant est outrageusement beau 16

Chapitre 16 :

Rêver d'être sur une plate-forme haute

C'est un signe d'anxiété.
(1)


… Putain.

Meng Chongguang ne pouvait pas avoir conscience de l'agitation qui régnait actuellement dans le cœur de Xu Xingzhi. Il fit seulement, comme pour lui-même :

« Je me demande si c'est vrai... Grand frère martial, tu crois que le maître du Mont Scellé a menti ? »

Xu Xingzhi ne put qu'assumer ses responsabilités et songer en lui-même : Cette information est correcte, parce que ce boss Laozi : une façon arrogante de se référer à soi-même. (2) l'a écrite dans son roman.

Xu Xingzhi eut un sourire crispé.

« Dis-moi, tu as exaucé son souhait ?

– Pourquoi ? répondit Meng Chongguang en riant. J'ai juste dit ça comme ça. J'ai encore besoin de lui en vie. »

… Xu Xingzhi se jura alors que si un jour son identité venait malheureusement à être révélée, il préférerait encore se trancher immédiatement la gorge avec sa dague plutôt que de se faire torturer par ce petit diable de Meng Chongguang et rester en vie tout en regrettant de ne pas être mort.


Bientôt, ce petit diable qui était plutôt un chat s'endormit sous ses caresses. Il se blottit contre lui et passa ses bras autour de ses genoux, profondément endormi comme un chaton. Le nuage soyeux de cheveux tomba sur les genoux de Xu Xingzhi. C'était vraiment agréable.

La main droite en bois de rose caressa les cheveux tandis que la gauche saisissait de nouveau la poignée de la dague pour la retirer lentement de son fourreau.

Meng Chongguang sait déjà où se trouve le second fragment de la clef. Est-ce le moment de le tuer ?

La pointe acérée de la dague visait le centre du front de Meng Chongguang.

Quand ce dernier s'était agité tout à l'heure, une marque rouge démoniaque était apparue juste là. Du coup, Xu Xingzhi pouvait facilement trouver sa localisation.


Meng Chongguang dormait sans la moindre méfiance. Caché sous le voile noir de ses cheveux, il arborait un air serein et inoffensif, comme si l'endroit où il était en train de dormir était le lieu le plus sûr au monde.

Xu Xingzhi lui tapota le front de son doigt mais l'autre ne se réveilla pas. Il marmonna simplement :

« Grand frère martial, grand frère martial. »

En disant ça, il se mit à rire bêtement, comme si rien que le fait de prononcer ce nom lui procurait une joie sans fin et surgie de nulle part.

… Finalement, Xu Xingzhi rangea sa dague, se pencha en arrière et posa le dos de sa main sur son front.

Bordel. Laisse tomber.


Il n'était pas un homme d'honneur mais jamais il ne pourrait blesser un Meng Chongguang sans défense et qui avait une telle expression.

S'il faisait une chose pareille, même s'il revenait dans son monde, le visage de Meng Chongguang hanterait souvent ses rêves.

Au lieu de faire ça, il avait autant prendre la dague et se trancher la gorge tout de suite.

Mais bien entendu, Xu Xingzhi avait toujours adhéré pleinement au concept de "tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir". Alors il n'allait pas se tuer aussi facilement.


Après avoir rangé sa dague, il allongea avec beaucoup de mal Meng Chongguang sur le lit.

Vu qu'il avait affronté leurs ennemis aujourd'hui, il avait sûrement dépensé pas mal d'énergie.

En le voyant dormir si sereinement, Xu Xingzhi en fut même un peu jaloux alors il gratta son magnifique nez un peu pointu :

« … C'est vraiment sauver la vie de son ennemi. »

Après ça, il comptait marcher pour se détendre un peu. Qui aurait cru qu'au moment où il se relevait et s'éloignait de deux pas du lit, Meng Chongguang allait émettre un Mmm grave. Sa voix était rauque et séductrice. Le cœur de Xu Xingzhi s'affola et il regarda par dessus son épaule.


— Les sourcils de Meng Chongguang étaient froncés et ses lèvres rosées étaient à présent pincées en une ligne plate.

Xu Xingzhi tenta de masser ses sourcils.

Dès que ses doigts touchèrent le jeune homme, son expression se détendit étrangement.

Xu Xingzhi eut un sourire démuni. Il renonça à son idée de sortir et s'allongea sur le lit à côté de lui. Il ferma les yeux à son tour.

… Meng Chongguang semblait vraiment très fatigué et en plus, il ne pouvait apparemment dormir en paix que si Xu Xingzhi était à ses côtés.

En parlant de ça, le vrai Xu Xingzhi avait recueilli Meng Chongguang quand il était petit. Son attachement pour le vrai propriétaire de ce corps n'avait rien à envier à celui pour un père ou un grand frère. Ce n'était donc pas bien difficile à comprendre.


N'ayant rien de mieux à faire, Xu Xingzhi passa sa main droite sous sa tête et regarda le ciel du lit. Il se rappela des insultes que l'homme à la peau de loup avait proférées à son égard tout à l'heure :

« Tiens donc, qui voilà ? C'est ce traître de Xu Xingzhi qui a tué son propre maître !

« Un sournois ambitieux, un vaurien qui fait fi de toute vertu. Pour commencer, tu as assassiné ton maître... »

Le monde entier était persuadé que c'était Xu Xingzhi qui avait tué son maître, pourtant dans les souvenirs du vrai Xu Xingzhi, c'était Meng Chongguang qui avait trahi et tué leur maître afin de s'emparer de l'artefact et finalement de lui laisser porter le chapeau.

Cependant, l'impression que Xu Xingzhi avait actuellement de Meng Chongguang était étonnamment amicale. Il n'avait pas l'air du genre à comploter en douce pour s'emparer d'un bien.


Xu Xingzhi se demanda si c'était parce que les artefacts étaient si précieux que cela lui avait fait perdre la raison ?

Il se tourna et s'allongea sur le côté dans le lit, mais se sentit soudain comme étouffé.

… Le nom du maître du vrai Xu Xingzhi était apparemment Qing Jing.

Ce nom tourna sans fin dans l'esprit de Xu Xingzhi, à tel point qu'il en fut mal à l'aise et devint nauséeux pendant un moment.

Il se redressa sur un coude et se pencha vers le bord du lit, mais rien ne sortit.

Xu Xingzhi se tapota deux fois le torse avant de se rallonger. La douleur et l'étouffement dans sa poitrine semblaient avoir un peu disparu.

Il n'aurait su dire d'où venaient ces sentiments alors il se rassura en se disant que puisqu'il occupait actuellement le corps du vrai Xu Xingzhi, il se pouvait que ce dernier éprouvait une profonde affection pour son maître et qu'il avait donc réagi aussi vivement au souvenir de la mort de son maître.

Adhérant au principe qu'une nuit de sommeil pouvait soulager mille chagrins, Xu Xingzhi s'employa à dormir.


Dès que sa respiration se fit régulière, Meng Chongguang rouvrit les yeux. Il se tourna de l'autre côté et serra gentiment Xu Xingzhi dans ses bras. Il tendit une main pour caresser son torse.

Le battement de cœur à l'intérieur était profond et puissant, très agréable à entendre.

Meng Chongguang avait enlacé l'autre jeune homme par derrière et il lui murmura à l'oreille :

« Grand frère martial, ne te tourmente pas autant. Même si tu veux me tuer, je ne résisterai pas. Du moment que tu es heureux... »

Après ça, il renifla un moment l'oreille de Xu Xingzhi comme un chiot. Puis il ouvrit la bouche pour sucer le lobe et le mordiller.

Xu Xingzhi fronça les sourcils et grommela un peu, mais il ne se réveilla pas.


* * *


Cette nuit, Xu Xingzhi fit encore un rêve étrange.

Cette fois, quand il ouvrit les yeux, il se trouvait sur une tribune au sommet d'un bâtiment. Il tenait un rouleau de bambou à la main et était habillé en tenue de cérémonie, comme s'il se préparait à prêcher le taoïsme.

Sous la haute tribune, les disciples s'étaient tous rassemblés. Il vit une ou deux têtes familières. Meng Chongguang et Jiu Zhideng n'avaient plus leur apparence d'enfant. Ils étaient devenus de beaux adolescents et étaient agenouillés sur un coussin de méditation, attendant son discours. Cependant, leurs regards ne le quittaient pas un seul instant des yeux.

Meng Chongguang fit même signe de la main à Xu Xingzhi qui se trouvait sur la tribune pendant que les disciples se tenaient là à observer.

Il y eut une voix calme et affable derrière lui :

« Xingzhi, tu peux commencer. »


À cette voix, le corps de Xu Xingzhi se figea.

La scène sous ses yeux était complètement différente de la Terrasse du Cerf Prestigieux : ici, les tenues des disciples étaient toutes les mêmes, une tunique blanche de taoïste et un ruban vert dans les cheveux.

… Apparemment, cet endroit était la Montagne de la Tombe du Vent.

Et celui qui avait à Xu Xingzhi, le disciple aîné, de commencer le sermon, ce serait donc ce fameux Qing Jing ?

Xu Xingzhi voulut tourner la tête mais son corps refusa d'obéir. Il déroula le parchemin et commença à prêcher, lisant et expliquant les textes sacrés.


Xu Xingzhi avait tout d'abord cru qu'il s'agissait forcément d'un souvenir du vrai propriétaire de ce corps, tant la scène était réaliste. Et puis une liane collante et épaisse vint se glisser silencieusement sous sa tunique épaisse.

Il sentit un souffle doux et léger sur son bas-ventre pendant un moment. Avant qu'il ne réagisse, ses doigts s'étaient déjà crispés sur le parchemin de bambou. Une exclamation monta à ses lèvres mais il serra fermement les dents et la ravala.

La liane vit que Xu Xingzhi résistait à l'envie d'appeler à l'aide alors elle se montra plus audacieuse et plus déchaînée. Elle s'enroula autour des jambes de Xu Xingzhi comme un daim assoiffé ou comme un poisson dans l'eau.


Xu Xingzhi leva des yeux paniqués mais heureusement, personne d'autre n'avait remarqué sa réaction anormale.

Les disciples plus bas continuaient de le fixer avec respect et admiration, y compris Meng Chongguang : il le fixait d'un regard étincelant et ardent.

Xu Xingzhi endura jusqu'à ce que ses veines ressortent. Ses doigts se crispèrent et se relâchèrent. À force de prendre péniblement sur lui, il y avait déjà une couche luisante de sueur sur son front.

« … le Ciel est Yang, la terre est Yin. Le printemps est Yang, l'automne est Yin. L'été est Yang, l'hiver est Yin. Le jour est Yang, la nuit est Yin... Mmm !!! »

… Dedans... c'était vraiment rentré dedans...

… À cet endroit...


La clochette à son poignet se mit à tinter à cause de la tension de son corps. Pendant un moment, Xu Xingzhi fut complètement pétrifié, effrayé et furieux. Les mots sacrés moururent dans sa bouche et il ne pouvait plus respirer.

Quelques disciples en bas remarquèrent enfin qu'il y avait un problème. Ils levèrent la tête pour le fixer.

Une voix interrogatrice parvint de derrière lui :

« Xingzhi, tu ne te sens pas bien ?

– En réponse au maître, ce... n'est rien. »

Xu Xingzhi était couvert de sueur et il fit appel à toute sa volonté pour continuer à parler, d'une voix cependant tremblante :

« Le haut... le haut est Yang, le bas est Yin. L'homme est Yang, la femme est Yin. Le père est Yang, le fils est Yin. Le grand frère est Yang, le petit frère est Yin. Le vieux est Yang, le jeune est Yin... »


Il aurait voulu hurler de s'arrêter mais il ne savait pas à qui s'adresser. Il devait pourtant réciter les très sérieux mots sacrés du Dao. Avec une telle stimulation, son corps devint de plus en plus brûlant et il secréta une soie douce et chaude comme une araignée. La liane en profita pour s'agiter de plus belle et vider son corps de toute son énergie.

Il s'agenouilla, à bout de forces. Des étoiles lumineuses apparurent dans son champ de vision et tout s'illumina d'un coup avant de s'obscurcir. Il ne put finalement tenir davantage et s'affaissa doucement sur le côté.


* * *


Quelques heures plus tard.

Meng Chongguang chantonnait un petit air en sortant de la chambre, l'air de très bonne humeur. Il se lava le visage et les mains avec l'eau du petit ruisseau qui traversait la tour.

Il se trouvait que Zhou Wang sortait à ce moment de la chambre de Lu Yujiu. En voyant ça, elle l'accueillit :

« Grand frère Meng, tu es réveillé ?

– Oui, » répondit-il en souriant.

Après ça, il secoua les mains pour en retirer l'eau et retourna dans la chambre.


Zhou Wang resta un moment abasourdie devant son air souriant. Quand Zhou Beinan flotta derrière elle, elle soupira.

« Mon oncle, je n'ai encore jamais vu grand frère Meng sourire comme ça après tout ce temps dans les Terres Sauvages. »

Zhou Beinan jeta un regard à la porte close.

« C'est parce que tu ne l'as pas vu avant. Il était tout le temps collé à son grand frère martial toute la journée, refusant de le quitter même pour un quart d'heure, et il lui souriait comme un tournesol qui sent le soleil. »

Cela intrigua Zhou Wang.

« Depuis que grand frère martial Xu est venu dans les Terres Sauvages, ces deux-là passent toutes leurs journées dans la chambre. Ils font quoi ? J'ai bien envie d'entrer pour voir.

Tss, fit son oncle en se renfrognant. Les filles ne devraient pas se soucier de ce genre de choses. »

Zhou Wang lui répliqua :

« Quand tu m'as appris à manier une épée, tu te fichais bien que je sois une fille. »


Zhou Beinan fit apparaître sa lance fantôme pour en frapper la tête de sa nièce mais à sa grande surprise, les jambes agiles de la jeune fille lui permirent d'éviter ses attaques.

« Mon oncle, comment tu justifies ces deux arguments totalement contradictoires ? Grand frère martial Xu m'a dit que les filles devaient ressembler à des filles. »

Zhou Beina roula des yeux en entendant les mots grand frère martial Xu.

« Si Xu Xingzhi était capable d'éduquer un enfant, comment se fait-il que les deux petits frères martiaux qu'il a élevés ont fini en manche coupée... »

Au beau milieu de sa phrase, il se rendit compte de sa gaffe et se tut tout de suite.

Zhou Wang fut bien évidemment prise de curiosité.

« Mon oncle, c'est quoi une manche coupée ? »

Zhou Beinan rougit un peu, s'éloigna et fit comme s'il n'avait rien entendu.


* * *


Xu Xingzhi avait été gravement affecté par ce rêve cette fois. Il dormit presque toute la journée. À son réveil, il n'arrivait quasiment pas à tenir debout. Il garda les jambes faibles pendant deux jours avant de pouvoir marcher de nouveau.

Durant ces jours-ci, Meng Chongguang n'avait pas parlé une seule fois d'aller au Ruisseau du Tigre Bondissant pour récupérer le fragment de la clef. Du coup, Xu Xingzhi ne savait pas comment s'occuper. Il passa donc simplement du temps à se mélanger aux autres gens des Terres Sauvages, discutant et buvant, et à lancer des flèches dans un pot C'est un jeu ancien : le perdant doit boire. On peut appeler ça l'ancêtre du beer pong ? 😃 (3) pour s'amuser. C'était comme sa vie dans son monde.


Pendant qu'il se divertissait, il apprit quelque chose qui le scotcha.

… Il apprit enfin les origines peu ordinaires de Tao Xian.

C'était en fait un mortel qui n'avait aucun pouvoir spirituel.

Tao Xian n'était pas du genre bavard et il ne trouvait pas déplaisant de passer toute la journée en compagnie qu'une personne un peu dérangée comme Qu Chi. S'il parlait de trop, il se mettait à rougir et à bafouiller. Il traînait donc rarement avec eux. C'était en fait Zhou Wang qui révéla à Xu Xingzhi qu'il était un simple mortel.

À l'époque, Zhou Beinan, jeté dans les Terres Sauvages, venait de mourir tragiquement dans des circonstances mystérieuses. La mère de Zhou Wang avait fait une métrorragie Des saignements vaginaux en dehors des règles. (4) une semaine après l'accouchement et était morte aussitôt. Zhou Wang s’était donc retrouvée abandonnée dans les Terres Sauvages. Par ses pleurs, elle avait attiré l'attention de Qu Chi et Tao Xian qui avaient été eux aussi envoyés dans les Terres Sauvages. Les deux hommes enterrèrent la mère du bébé avant de la prendre avec eux et de partir.


Si Lu Yujiu n'était pas passé par là et avait vu l'âme de Zhou Beinan qui était perdue et sur le point de se dissiper, s'il n'avait pas absorbé son noyau d'âme dans son talisman, Zhou Beinan se serait transformé en fumée solitaire dans les Terres Sauvages.

Depuis ce jour, Zhou Wang considérait Qu Chi et Tao Xian comme son parrain et sa marraine.

D'après elle, Tao Xian, sa marraine, était à la base un mortel qui était même incapable de ligoter un poulet. S'il avait pu survivre treize ans dans les Terres Sauvages, c'était parce que Qu Chi l'avait protégé de tout cœur.


Xu Xingzhi fut assez surpris d'entendre ça. Quand il croisa ensuite Tao Xian dans la tour, il en profita pour lui en toucher quelques mots.

Tao Xian tritura nerveusement le bas de sa tenue.

« … C'est vrai. Je-je suis entré dans les Terres Sauvages pour prendre soin de grand frère martial Qu Chi à la base mais c'est plutôt lui qui s'est occupé de moi... »

Xu Xingzhi ne put s'empêcher de demander :

« Et tu faisais quoi avant ?

– Grand frère martial Xu, tu ne te souviens pas ? fit Tao Xian à voix basse. Je-je chantais à l'opéra avant. »

Il ajouta :

« … Des rôles de femme. »


La parole à l'auteuse :

Grand frère martial (déprimé) : C'est comme ça que tu traites ton père, ton grand frère ?

Chongguang : Papa, je veux un câlin !

Grand frère martial : … Dégage.


Note de Karura : Bon, ce rêve était un peu plus explicite que les autres, non ? Ah, Chongguang a de quoi être de bonne humeur !

Le chapitre se termine sur une note un peu plus triste puisqu'on en apprend plus sur les conditions de la naissance de Zhou Wang. Ce n'est pas fini, préparez vos mouchoirs pour quand les révélations viendront !


Notes du chapitre :
(1) C'est un signe d'anxiété.
(2) Laozi : une façon arrogante de se référer à soi-même.
(3) C'est un jeu ancien : le perdant doit boire. On peut appeler ça l'ancêtre du beer pong ? 😃
(4) Des saignements vaginaux en dehors des règles.






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