Le méchant est outrageusement beau 60

Chapitre 60 : Exécuter la peine capitale


Une fois que Tao Xian eut fini d’éteindre le feu, il piétina bien toutes les étincelles qui s’en étaient échappées avant de sortir de la grotte.

Tout le monde l’attendait dehors depuis un bon moment. En voyant ça, l’homme ne put s’empêcher de se sentir un peu gêné et il s’expliqua en bafouillant :

« Ici le ciel… le ciel et tout le reste est sec. Si on n’éteint pas totalement le feu et qu’il y a un retour de pouvoir spirituel, ça peut facile… facilement prendre feu. »

Personne ne se souciait de ça. Tao Xian se sentit stupide après avoir donné son explication, alors il eut un sourire d’excuse.

« … On y va ? »

Qu Chi lui prit la main.

« On y va. »


En un clin d’œil, cela faisait déjà plus de dix jours que le groupe vivait dans la grotte. À la base, Zhou Beinan en avait eu assez au bout de trois jours et avait suggéré de s’en aller. Cependant, Meng Chongguang avait dit qu’il valait mieux rester encore trois jours de plus. S’ils rencontraient un géant qui n’avait pas mangé à sa faim pendant qu’ils se dirigeait vers le Territoire Hors du Monde, voulait-il qu’ils risquent encore leurs vies en se battant contre le monstre ?

Zhou Beinan avait perdu patience et marmonné :

« Mais comment tu sais qu’il y a un fragment de la clef dans le Territoire Hors du Monde ? »

Le visage glacial, Meng Chongguang avait fait porter la responsabilité à un autre :

« C’est ce qu’a dit le maître du Mont Scellé. »


Xu Xingzhi n’avait pas voulu le confronter publiquement. Ce ne fut que lorsque Meng Chongguang et lui sortirent pour ramasser du bois pour le feu qu’il lui saisit le bras une fois loin des autres. Il étira le coin de sa bouche.

« … Tu mens comme tu respires. »

Le dos de Meng Chongguang se raidit.

Quand il avait menti tout à l’heure, il avait ensuite regardé derrière lui et vu que Xu Xingzhi ne se trouvait pas loin. Il en avait été paniqué un moment.

Il avait très peur que Xu Xingzhi soit en colère contre lui. À cet instant, il avait observé attentivement Xu Xingzhi du coin de l’œil afin de voir son changement d’expression. Ce fut alors que Xu Xingzhi avait ouvert la bouche. Après un bref moment de raideur, le corps de Meng Chongguang s’avachit aussitôt. Il se tourna et posa la tête sur l’épaule droite de Xu Xingzhi. Il battit plusieurs fois des cils.

« Grand frère martial… »


Xu Xingzhi posa un doigt sur ses lèvres afin de l’empêcher de continuer à jouer les enfants gâtés.

« Comme Zhou Beinan, j’aimerais bien savoir comment tu es au courant qu’il y a un fragment de la clef dans le Territoire Hors du Monde. »

Meng Chongguang se pinça les lèvres sans rien dire.

Xu Xingzhi comprit.

« … Tu ne peux toujours rien me dire ? »

La dernière fois qu’ils s’étaient disputés à ce sujet, Xu Xingzhi n’avait pas encore de doutes sur sa véritable identité alors il y avait une certaine distance entre Meng Chongguang et lui. Du coup, le fait que Meng Chongguang ne lui dise pas la vérité avait été excusable.

Mais après tant de temps, il avait cru que Meng Chongguang allait se montrer honnête avec lui.

Apparemment, ça ne marche toujours pas, ah.


Il lâcha Meng Chongguang mais l’autre jeune homme saisit son poignet droit du revers de la main.

Meng Chongguang resserra sa prise. Son visage s’illumina d’un air très dévoué et il fit en détachant bien chaque mot :

« Grand frère martial, il y a effectivement certaines choses que je ne peux pas te dire maintenant. Mais sache que je ne suis pas Jiu Zhideng : jamais je ne te ferai le moindre mal. »

Xu Xingzhi eut un léger rire.

« Je sais. »

Le fait que l’autre ne puisse pas se montrer honnête à ce sujet, cela l’énervait et l’amusait à la fois.

Traduction faite par Karura Oh. Lisez sur mon site http://karuraoh.free.fr ou sur Scan Manga. Si vous la voyez sur un autre site, c'est qu'ils ont volé cette traduction !

… Où qu’il aille, il y avait toujours quelqu’un qui lui cachait des choses.

C’était le cas avec Jiu Zhideng, et c’était aussi le cas avec Meng Chongguang.

Mais pendant qu’il pensait à ça, Xu Xingzhi se rappela soudain du chagrin assez immense pour détruire le monde entier qu’il avait ressenti dans les souvenirs de Meng Chongguang, quand il avait pénétré dans son rêve. Il ne put que s’adoucir.

… Il était réticent à aborder ce sujet de lui-même. Même s’il gardait des secrets, était-ce vraiment un problème ? N’était-ce pas dans la nature humaine ?

Alors pourquoi le forcer à parler ?


Meng Chongguang remarqua une trace de mélancolie dans l’expression de Xu Xingzhi et il se sentit très mal. Il baissa la tête, angoissé.

« Grand frère martial, ne sois pas fâché… Je ne suis pas heureux de devoir te cacher quelque chose… Si possible, je souhaiterais tout faire pour te faire plaisir en permanence…

– Et qu’est-ce que tu ferais pour me faire plaisir ? »

Xu Xingzhi n’était pas vraiment fâché, il voulait juste taquiner ce petit diable qui paniquait à chaque fois qu’il avait le moindre changement d’humeur, comme si le ciel allait lui tomber sur la tête.

« Il y a une foule de gens qui t’aiment et grand frère martial a des meilleurs amis et confidents partout dans le monde, fit doucement Meng Chongguang. … Mais moi, sans grand frère martial, je n’ai rien. »

Xu Xingzhi sentit seulement son cœur se remplir d’amertume, puis il s’adoucit et se détendit. Mais en y regardant de plus près, il se rendit compte que les battements de son cœur étaient encore violents.


Meng Chongguang frotta lentement le sol du bout de ses pieds.

« Grand frère martial m’a séduit depuis le début, puis m’a dit de lui courir après. Cela m’a pris tant d’années pour finir par te rattraper. J’avais peur que si je ralentissais un peu, mon grand frère martial disparaîtrait pour de bon. »

Bien que bouleversé, Xu Xingzhi ne put s’empêcher de rire.

« Quand est-ce que tu m’as couru derrière ? »

Cela stupéfia Meng Chongguang un bon moment, puis un éclair parcourut ses yeux.

« Grand frère martial n’a vraiment pas de cœur pour dire une chose pareille ! Lors de notre première rencontre, je t’ai demandé de rester avec moi mais tu as refusé, alors je t’ai suivi à la Montagne de la Tombe du Vent. Quand je t’ai embrassé sous le prunier, tu étais si furieux que tu as refusé de m’accepter de nouveau dans tes appartements. Chongguang a dû pleurer très longtemps avant que tu ne me laisses entrer de nouveau… Ensuite, j’ai couru derrière grand frère martial tous les jours et après l’avoir pourchassé pendant très longtemps, grand frère martial a enfin promis de devenir mon compagnon de Dao… »


Meng Chongguang renifla, les yeux rouges de doléances.

« Si j’avais su plus tôt, j’aurais emprisonné mon grand frère martial dans les montagnes à notre première rencontre. Cela t’aurait empêché de dire une chose pareille ! »

… Cette pauvre petit chose semblait bien malheureuse avec ses yeux embués de larmes, mais ce qu’il disait était très éhonté.

Xu Xingzhi lâcha un rire joyeux. Il tendit la main pour lui caresser la nuque, puis passa à son menton. Il saisit le menton entre son pouce et son index, et serra un peu.

« Tu as vraiment toutes sortes de vilains tours. Ce serait formidable si tu t’en servais pour suivre le droit chemin. »


Meng Chongguang ne put résister à la provocation de Xu Xingzhi. Il gronda en se faisant toucher ainsi et il y avait une faible lueur d’excitation dans son regard.

« Grand frère martial est en train de me séduire…

– Et alors ? Tu n’aimes pas ça ? »

Meng Chongguang hocha la tête.

« J’aime ça, à la folie.

– Menteur. »

Meng Chongguang semblait incapable d’accepter que Xu Xingzhi plaisante sur ce sujet. Il éleva la voix.

« Ce n’est pas vrai.

– N’es-tu pas très doué pour mentir ? fit Xu Xingzhi avec un sourire. Tout à l’heure, quand tu as menti à Zhou Beinan, tu n’as pas rougi et ton cœur n’a même pas manqué un battement. »

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Meng Chongguang se sentit un peu coupable.

« Tu es toujours aussi rancunier, grand frère martial ?

– Si tu ne changes pas tes travers, il est normal que je te le rappelle, fit Xu Xingzhi d’un ton sévère. Comment je t’ai appelé tout à l’heure ? »

Malheureux, Meng Chongguang répondit vaguement et rapidement :

« … Je mens comme je respire. »

Xu Xingzhi releva un peu son menton :

« Est-ce que tu sais comment bien respirer ? »

Avant que Meng Chongguang ne puisse comprendre son regard significatif, Xu Xingzhi l’avait déjà embrassé. Il tira un peu sa langue, explora et caressa lentement la bouche. Ses mouvements étaient très doux, comme s’il usait le bout de sa langue pour pétrir doucement et taquiner le morceau de chair palpitant dans le torse de Meng Chongguang.


Cependant, au moment où Meng Chongguang commençait à y prendre du plaisir et voulait approfondir ce baiser, Xu Xingzhi se retira et recula de quelques pas. Il posa de nouveau son index sur ses lèvres.

« Puisque tu as menti, je monterai la garde cette nuit avec Zhou Beinan. »

Meng Chongguang ne renonça pas pour autant. Il s’avança, ouvrit la bouche et suça le bout du doigt qui se trouvait sur ses lèvres. Il mordit doucement les cals que Xu Xingzhi avait attrapé à force d’écrire autant.

Sans doute parce que la langue de Meng Chongguang était particulière, Xu Xingzhi sentit que chaque parcelle de sa peau, les creux et les bosses de son doigt avaient été soigneusement et scrupuleusement léchés par Meng Chongguang dans le moindre détail.


Pendant que Xu Xingzhi était étourdi, Meng Chongguang enroula étroitement ses bras autour de lui. Il écarta les dents et relâcha naturellement le doigt de sa bouche.

Il se pencha pour embrasser Xu Xingzhi dans le cou, l’obligeant ainsi à pencher la tête en arrière comme s’il était à l’agonie. Profitant du fait que Xu Xingzhi soit encore confus, il l’entraîna avec lui.


* * *


Trois jours plus tard, le groupe éteignit le feu et partit en direction du Territoire Hors du Monde.

Cet endroit était une vaste étendue de marécages. La raison pour laquelle on l’appelait le Territoire Hors du Monde était parce qu’il était désert, abandonné et glacial. Il n’y avait que les larges marécages turquoises dont de la brume surgissait tout au long de l’année et les petits serpents argentés qui rampaient en sifflant hors et dans les marais, laissant des fines traces dans tous les sens dans la boue sur la terre ferme.

Le Territoire Hors du Monde était un endroit désolé et inhabité. Cependant, dans les eaux des marais, qui pouvait savoir quelles scènes splendides de bêtes qui marchaient ou de poissons qui nageaient on pouvait voir ?


En cours de route, ils croisèrent à nouveau un ou deux Géants des Origines. Par chance, ces géants avaient déjà l’estomac rempli de toutes sortes de cadavres récupérés dans les Terres Sauvages, alors ils ne relâchèrent pas le sable fou. Ils ne prirent même pas la peine de courir à la poursuite du petit groupe qu’ils croisèrent. Ils se contentèrent de marcher lentement, à la recherche d’un endroit où ils pourraient hiberner pour les cinq prochaines années.

Comme d’habitude, Tao Xian se faisait porter par Qu Chi. À cause de sa santé fragile, les autres ne volaient sur leurs épées que la moitié de la journée, et à très petite vitesse. Ensuite, ils atterrissaient pour continuer à pied le restant de la journée. On pouvait imaginer la lenteur de leur progression.


Mais même Zhou Beinan, pourtant le plus irritable d’entre eux, avait retenu un peu la leçon après le choc de leur rencontre avec les Géants des Origines. Il cessa de se précipiter tête baissée. Il n’y avait que de temps en temps où il poussait des soupirs irrités quand il calculait la distance qu’ils avaient parcourue.

Le groupe marchait pratiquement du matin jusqu’au soir, s’arrêtant à peine, sans se soucier d’avoir des horaires précis. Il leur fallut ainsi plus de dix jours pour parcourir mille li.

D’après Meng Chongguang, ils n’avaient fait que la moitié du chemin pour se rendre au Territoire Hors du Monde.

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Afin de conserver leur énergie, Meng Chongguang et Xu Xingzhi n’avaient plus eu de nuit d’amour depuis la dernière fois dans les Terres Sauvages. C’était à la limite de l’endurance de Meng Chongguang. À chaque fois que Xu Xingzhi croisait son regard qui contenait des lamentations, il riait en cachette.

Heureusement, cela permettait à Xu Xingzhi de souffler la nuit sans cet enfant ours pour créer des ennuis et l’exciter. Il en profitait également le soir pour faire le tri parmi toutes les choses étranges qu’il avait rencontrées depuis son arrivée dans les Terres Sauvages.

Parfois, tandis qu’il était allongé à côté du feu crépitant, il avait l’impression que tout cela s’était produit il y avait une éternité et que ses pensées de l’est à l’ouest, du nord au sud, du ciel à la terre, étaient complètement désorganisées.


Pour une raison mystérieuse, alors qu’ils faisaient une pause durant la journée, Xu Xingzhi repensa tout à coup à ce que Meng Chongguang lui avait dit la dernière fois qu’ils avaient couché ensemble.

— « Je ne suis pas Jiu Zhideng : jamais je ne te ferai le moindre mal. »

Qu’est-ce que cela voulait dire ?

Le Jiu Zhideng qu’il avait vu dans ses souvenirs ne semblait pas capable de faire du mal à qui que ce soit, et encore moins à celui qui l’avait élevé depuis tout petit.

Pendant qu’il approfondissait sa réflexion, Xu Xingzhi sentit peu à peu le vertige le gagner.

Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas ressenti ce genre de vertige. Croyant qu’il s’agissait d’un simple étourdissement, il massa ses tempes deux fois mais il vit le plafond en pierre de la grotte devant lui tourner dans tous les sens, comme un kaléidoscope.

Avant de pouvoir jurer, il perdit connaissance et s’enfonça dans sa mer de connaissances.


* * *


Au même moment.

Dans le vrai monde, on était au crépuscule.

Jiu Zhideng se trouvait dans la Salle des Préceptes de la Montagne de la Tombe du Vent. Le soleil couchant tombait obliquement dans la salle juste en une fine ligne. Les lanternes dans la grande salle avaient pris la relève, projetant de grandes ombres sur les murs.

La salle semblait déserte mais en réalité, six ou sept personnes s’étaient rassemblées.

Un groupe de disciples de la Montagne de la Tombe du Vent escortaient un cultivateur démoniaque menotté et qui était agenouillé en silence.

Ce cultivateur démoniaque avait les yeux rouges et les cheveux tous décoiffés. Il ne portait pas une tenue classique. Il s’agissait manifestement d’un cultivateur démoniaque errant. Il fixa Jiu Zhideng qui se trouvait sur l’estrade en hauteur d’un air nonchalant, les lèvres barrées d’un sourire, comme s’il regardait un chien.


Jiu Zhideng ne se souciait guère de la manière dont l’autre le regardait. Il tapa d’un rouleau de bambou dans son autre main et la referma sur le parchemin. Sa voix froide et noble comme celle d’un monarque s’éleva :

« Quel est son crime ? »

L’un des disciples qui escortaient le cultivateur démoniaque sentit ses genoux faiblir involontairement. Il se hâta de répondre :

« Ce cultivateur démoniaque a extrait le sang de plus de cent mortels et s’en est servi pour cultiver…

– Reste-t’il un seul survivant parmi ces mortels pour attester de sa culpabilité ?

– Non… répondit le disciple. Mais il a extrait le sang d’un homme juste sous les yeux de sa petite fille, et elle l’a clairement vu. D’après son témoignage et son identification, son père est mort à cause de ce cultivateur démoniaque. »


Contre toute attente, l’accusé ne nia pas et eut un sourire provocateur. Il agita ses poignets enchaînés

« Oui, c’est moi. Qu’est-ce que ce jeune seigneur a l’intention de me faire ? »

Jiu Zhideng baissa la tête et déroula de nouveau le parchemin en bambou, comme si ce qui était écrit dessus était bien plus agréable à regarder que le visage de l’autre homme.

Il fouilla sur la table d’une main et en sortit deux jetons simples mais élégants d’un tube en bambou. Il en garda un pour jouer avec entre ses doigts et jeta l’autre au sol.

Sans lever les yeux, il fit brièvement :

« Tu es condamné à mort. »

Le cultivateur démoniaque en resta figé un instant, pétrifié, puis il s’énerva aussitôt :

« … Tu veux me faire exécuter ?! Mais de quel droit ?! Tu vois bien que je suis un cultivateur démoniaque !! Je suis du même Dao que toi ! »


Jiu Zhideng lut patiemment le parchemin pendant ses exclamations, puis fit lentement :

« J’ai clairement donné l’ordre après être devenu le seigneur des quatre sectes que les gens du Dao démoniaque n’avaient plus le droit de suivre les anciennes pratiques usuelles et de tuer des gens afin d’extraire leur sang ou leur âme pour progresser. Si vous trouvez que votre cultivation progresse trop lentement, vous pouvez pratiquer la double cultivation, la méditation, l’abstinence, ce que vous voulez. Mais la cultivation de sang que tu suis a été bannie depuis longtemps. Tu as commis des actes aussi maléfiques en dépit de mon ordre précédent, alors je ne peux t’en excuser. »

Le visage du cultivateur oscilla entre le bleu et le jaune. Il se débattit et voulut bondir, mais les disciples le frappèrent et le pressèrent au sol. Le cultivateur continua à rugir :

« Parce que tu as les mains propres maintenant, ah ? Tu oses traiter les tiens comme ça ? Putain, tu as grandi dans les quatre sectes, jouant sur les deux tableaux, tâchant de trouver un terrain d’entente tout en gardant les différences. Comment un bâtard égoïste et ingrat comme toi a pu voir le jour dans le Dao démoniaque ?! »

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Il continua d’injurier copieusement Jiu Zhideng.

Cependant, ses insultes ne mirent pas l’autre jeune homme en colère. Son ton ne fluctua pas le moins du monde quand il fit :

« Élever la voix dans la Salle des Préceptes est un crime grave. Qu’il soit jeté en prison et qu’on l’exécute demain. »

Le cultivateur démoniaque comprit alors qu’il allait vraiment mourir des mains empoisonnées de Jiu Zhideng et que son sort était fixé. Du coup, il partit d’un rire furieux et fit d’une voix rauque :

« C’est vrai, c’est vrai, tu as grandi sous la tutelle de ce Xu Xingzhi. Il n’a manifesté que bienveillance et gentillesse à ton égard, tout le monde le sait, ah, mais pourtant, tu as quand même osé — »


À ces mots, les sourcils de Jiu Zhideng se froncèrent et il agita rapidement les doigts. Le jeton avec lequel il avait joué entre ses cinq doigts s’envola et la surface émoussée s’enfonça précisément dans l’œil droit du cultivateur démoniaque. En laissant une traînée derrière lui, le jeton s’enfonça ensuite dans l’œil gauche.

Jiu Zhideng cessa d’agiter son poignet et baissa la tête, ignorant les cris tragiques comme si on égorgeait un cochon. Il se concentra de nouveau sur le parchemin qu’il tenait.

« … Enlevez-moi ça. »

Même si les disciples ne voyaient aucune trace de colère sur le visage de Jiu Zhideng, ils savaient pour autant qu’elle était là. Ils s’empressèrent de tirer le cultivateur démoniaque hors de la salle et le serviteur referma précipitamment les portes.


Quand ce disciple referma les portes, Jiu Zhideng lui demanda brusquement du haut de l’estrade :

« Wen Xuechen est rentré ?

– Pas encore, » répondit vite le disciple.

Jiu Zhideng agita alors la main pour lui faire signe de se retirer.

Il ne resta plus que lui dans la salle.

Il posa le rouleau sur la table, se mit assis sur ses talons et pencha la tête en arrière pour détendre sa nuque douloureuse. Les ombres légères recouvrirent son visage.

Grand frère martial, j’ai déjà lavé ton âme pour toi, alors pourquoi tu ne veux toujours pas revenir après avoir revu Meng Chongguang ?

Le monde entier te veut du mal, même ce Meng Chongguang. Mais moi, comment pourrais-je vouloir te faire le moindre mal ?


La parole à l’auteuse :

Grand frère martial : Allez, ouvre la bouche. Je vais t’apprendre à mentir sans respirer.

Sœur Guang : Aaaah —

Sœur Jiu : (*/ω*)

Dans le prochain chapitre, vous aurez droit à un nouveau flash-back mais ce sera très court ~ Pas plus de trois chapitres.


Note de Karura :

Xu Xingzhi : Peace and Love, mes adorables petits frères martiaux. Aimez-vous les uns les autres !

Meng Chongguang brise les vertèbres du maître du Mont Scellé et lie sa vie à la sienne pour le garder cruellement en vie.

Jiu Zhideng enfonce un jeton dans les deux yeux d’un cultivateur démoniaque.

Xu Xingzhi : … Où est-ce que je me suis trompé dans mon enseignement ? QAQ







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