Traduction faite par Karura Oh. Lisez sur mon site http://karuraoh.free.fr ou sur Scan Manga. Si vous la voyez sur un autre site, c'est qu'ils ont volé cette traduction !
Chapitre 121 :
Le futur est long
Cela signifie qu’il y a encore tout le temps d’accomplir des choses. C’est un message de prospérité. (1)
Les fleurs de montagnes que Xu Pingsheng avait cueillies avec la racine et la terre furent plantées par Xu Xingzhi dans la cour. Ces quelques fleurs furent réchauffées par le vent et des fleurs de printemps toutes fraîches se mirent à éclore au début du troisième mois de la dix-septième année de la dynastie Tianding.
Bien des années auparavant, le Royaume du Cri du Corbeau, le fief des cultivateurs Revenants, avait massacré des gens sans retenue afin de créer des milliers de fantômes et Revenants. Il avait été rejeté par le monde, attaqué par les quatre grandes sectes et avait été totalement anéanti au final.
À présent, les sectes de cultivateurs de cadavres et les sectes de sang du Dao Démoniaque avaient commis les mêmes erreurs que leur prédécesseur.
Au début du second mois, Sun Yuanzhou, qui dirigeait toute la secte du Serpent Rouge, envoya une lettre à chacune des quatre grandes sectes. Dedans, il exprimait son intention de suivre la voie honorable mais en fait, il s’agissait de se rendre.
Après avoir reçu ces lettres, Xu Xingzhi, Qu Chi et les autres allèrent spécialement rencontrer Sun Yuanzhou. Cet homme vêtu de gris avait une paire d’yeux gris qui étaient très calmes. Il ne se montra ni trop humble, ni trop arrogant, et avait une certaine notion de quand avancer et quand reculer. C’était vraiment quelqu’un de fiable.
D’après leur accord, une zone de trois cents li autour de la capitale du royaume des Démoniaques serait provisoirement considérée comme une zone de sécurité. Les disciples Démoniaques auraient toute autorité à l’intérieur et les quatre sectes n’interviendraient pas.
Si des disciples Démoniaques souhaitaient se rendre, ils pouvaient se rendre seuls à la capitale du royaume des Démoniaques. Une fois installés là-bas, ils n’auraient plus le droit à des pratiques comme le raffinage de cadavres et la conversion des gens, créer des poisons et élever des Gu. Sun Yuanzhou, en tant que nouveau seigneur du Dao Démoniaque, devait gérer tout ce qui pouvait se passer dans son royaume. Si des troubles étaient de nouveau suscités, les quatre sectes pouvaient mettre fin à cet accord à tout moment.
Sun Yuanzhou accepta ces conditions une par une, mais en refusa d’autres. Il affirma qu’il refusait de leur envoyer des otages comme son précédent seigneur. Par contre, il se rendrait régulièrement dans les sectes en personne pour les assurer de ses bonnes intentions.
En réalité, Xu Xingzhi et les autres n’appréciaient pas plus cette idée d’otage, alors ils acceptèrent volontiers la proposition de Sun Yuanzhou.
Quant tout fut décidé, Xu Xingzhi demanda sur le ton de la conversation :
« … Au fait, pourquoi tu as choisi l’ancienne capitale ? »
Quand Sun Yuanzhou entendit ça, ses cils retombèrent légèrement.
Il n’était clairement pas trop âgé, pourtant sa façon de parler et son comportement contenaient toute la compassion d’une personne âgée.
Il répondit doucement :
« Le maître n’a aucune famille dans ce monde. Quelqu’un doit veiller sur sa demeure et protéger sa tombe. »
Voyant que cet homme avait le cœur sincère, Xu Xingzhi n’ajouta pas un mot et le laissa partir.
À présent qu’un maître de secte s’était rendu, le reste des cultivateurs Démoniaques éparpillés un peu partout dehors prirent leur décision par petits groupes. Certains se rendirent discrètement à la capitale, d’autres abandonnèrent carrément le royaume des Démoniaques, déclarant que le Dao Démoniaque était la voie orthodoxe et qu’ils ne suivraient pas l’exemple servile de la secte du Serpent Rouge. Ils affirmèrent aussi qu’ils ne se soumettraient jamais aux quatre grandes sectes et firent tout leur possible pour attirer d’autres fidèles et ainsi accroître leur influence.
À présent que ces cibles avaient été clairement identifiées, il n’y avait plus qu’à les éliminer.
Après que Xu Xingzhi et Meng Chongguang affrontèrent ces disciples imprudents au sommet de plusieurs montagnes, de plus en plus de gens optèrent tranquillement pour se rendre dans la capitale du royaume des Démoniaques.
L’ancien règne était terminé, un nouveau arrivait. Tout comme la destruction des quatre grandes sectes autrefois, personne ne pouvait arrêter l’ascension fulgurante des quatre nouvelles sectes.
Le troisième jour du troisième mois, la cérémonie d’inauguration des quatre nouvelles sectes allait se tenir
Avant ça, il fallut éliminer les disciples dissidents, rédiger les listes de membres des quatre sectes, rétablir les formations de protection, diriger les reconstructions et remaniements, ainsi que toutes sortes d’autres tâches. Tout le monde était si occupé qu’ils pouvaient se frapper l’arrière de la tête avec leur pied.
La lampe de clairvoyance placée dans le palais de Xu Xingzhi brûla de nouveau, libérant le parfum de la corne de rhinocéros nuit et jour. Les fantômes de Xu Chi, Xu Xingzhi et Zhou Beinan se retrouvèrent au même endroit, chacun bien occupé, discutant des affaires de leurs sectes et communiquant entre eux par moment. On aurait dit que tout le monde avait oublié qu’il y avait en fait une quatrième lampe de clairvoyance.
Un jour cependant, au milieu du deuxième mois, alors que les trois amis étaient en train de discuter des affaires des sectes, un tourbillon d’air transparent surgit du néant, comme un soleil blanc qui illuminait le ciel bleu à l’aube.
Xu Xingzhi, Qu Chi et Zhou Beinan levèrent les yeux en même temps, mais personne ne dit rien. Ils avaient tous clairement conscience que leurs attentes étaient absurdes.
Le soleil blanc disparut peu à peu à cause du courant d’air et une légère silhouette se dessina.
La personne qui apparut portait un tunique vert cigale et un bracelet Yin Yang en bois de jujube au poignet. Il portait un masque de fantôme et tenait une lanterne dans sa main. C’était Lu Yujiu qui portait à présent la tunique de supérieur de la Vallée de la Pure Fraîcheur.
Sa silhouette fantomatique se tint dans la pièce, regardant tout autour avec ébahissement.
Il avait entendu dire qu’avant, les quatre disciples en chef pouvaient communiquer au moyen de lampes. Mais comme son rang était bien trop bas pour être autorisé à entrer dans le palais de Wen Xuechen, il ne savait pas à quoi ressemblait cette lampe.
À l’époque, quand le Dao Démoniaque avait fait irruption dans la Vallée de la Pure Fraîcheur pour massacrer tout le monde, l’ancienne résidence de Wen Xuechen avait été mise à sac. La lampe avait été renversée par terre, mais sans doute que cette lampe sculptée des mains mêmes de Xu Xingzhi était vraiment trop laide et qu’elle n’avait pas du tout l’air d’un trésor ou d’un objet spirituel. Du coup, les disciples Démoniaques ignorants la traitèrent comme un objet ordinaire et la remisèrent dans une réserve du palais annexe. Les disciples internes qui venaient de faire du rangement dans les lieux aujourd’hui avaient trouvé la lampe et l’avaient rapportée à Lu Yujiu.
En voyant que l’espoir caché dans le regard des trois autres personnes avait été anéanti, le visage de Lu Yujiu sous le masque devint aussitôt brûlant. Il s’inclina solennellement et avec un léger sentiment de honte.
« Le nouveau maître de la Vallée de la Pure Fraîcheur, Lu Yujiu, salue ses trois grands frères martiaux. »
Xu Xingzhi sourit et fit :
« Hai hai hai, pourquoi tu te montres aussi poli envers nous ? Relève-toi. Comment ça se passe dans la Vallée de la Pure Fraîcheur ? »
En à peine quelques mots, il avait tiré l’atmosphère hors de cette dépression inexplicable. Grâce à son ton détendu et taquin, Lu Yujiu se remit aussi rapidement de sa gêne. Il déposa la lampe de clairvoyance sur la table et s’avança vers le bureau que Wen Xuechen utilisait autrefois. Il se mit à moudre de la nouvelle encre avec la vieille pierre à encre.
Xu Xingzhi baissa la tête avec un sourire, mais son pinceau cinabre arrêta d’annoter les rapports.
Il lui semblait entendre le craquement d’un fauteuil roulant qui venait du lointain passé pour arriver dans le présent et il crut même voir du coin de l’œil une mèche de cheveux blancs voler près de la porte.
Son cœur se mit à trembler et il leva les yeux involontairement. Mais il ne vit qu’une ligne de saules verts agités par le vent, comme des rubans de soie verte flottant dans le ciel clair de printemps.
Xu Xingzhi tourna la tête pour regarder ses compagnons et Zhou Beinan semblait aussi confus que lui.
Il regardait la grande jarre placée sur le bureau de Wen Xuechen et se demandait avec hébétude si le poème d’amour que l’autre homme avait autrefois écrit à Xiao Xian’Er s’y trouvait encore.
Des trois, seul Qu Chi gardait la tête baissée sur les documents, son expression aussi calme que d’habitude.
Il avait quatre ans de plus que Xu Xingzhi et deux ans de plus que Zhou Beinan. Ces quelques années de plus lui conféraient un éclat extrêmement calme et stable, qu’on pouvait qualifier de tempéré ou bien d’insensible.
Le temps fila tranquillement et en un rien de temps, on était déjà au troisième jour du troisième mois, le moment où les pêchers étaient en pleine floraison.
La cérémonie d’inauguration des quatre nouvelles sectes allait se tenir sur la Montagne de la Tombe du Vent. Qu Chi avait toujours agi de manière fiable et ne prenait jamais de retard, alors il allait encore moins négliger un événement aussi important.
Déjà trois jours avant la date fixée, il avait choisi les gens qui resteraient au Pic du Yang Vermillon et fait tous les préparatifs pour ceux qui l’accompagneraient pour assister à la cérémonie. Il avait également demandé à Lu Yujiu de venir inspecter la nouvelle formation de protection du pic afin de s’assurer que même si des cultivateurs Démoniaques persistants venaient chercher des ennuis quand il aurait quitté le pic, les disciples restants sur le Pic du Yang Vermillon auraient toutes les chances de les éliminer.
Après avoir mis en ordre toutes les affaires du pic, Qu Chi se leva tôt le matin du départ et fit sa toilette avec soin. Il attacha ses cheveux en portant un guan et se changea pour la tunique vermeille épaisse qu’il ne portait que pour les grandes cérémonies formelles. Une simple ceinture en jade fut nouée autour de sa taille. Dans le miroir de bronze, il avait vraiment l’air digne et respectable d’un homme d’honneur.
Après s’être habillé, il se souvint qu’il n’avait pas encore fait quelque chose d’important.
Il prit le petit arrosoir et sortit dehors. Tout en arrosant son petit pêcher, il songea aux détails de la cérémonie qui aurait lieu dans quelques heures.
Après avoir fini d’arroser, il n’y fit pas plus attention que ça et se tourna pour partir, songeant encore à ce qu’il allait dire durant la cérémonie.
Tout à coup, il sentit qu’on tirait sur sa ceinture par derrière.
En sentant la prise délicate, Qu Chi ne réfléchit pas plus que ça et un léger sourire se dessina sur ses lèvres.
« Tao… »
Sa voix mourut aussitôt.
Il n’y avait personne derrière lui. Ce qui avait accroché sa ceinture, c’était une tige qui avait poussé récemment en bas de l’arbre, en forme d’un doigt très fin.
Qu Chi, qui avait eu l’esprit focalisé sur la cérémonie jusqu’à maintenant, regarda attentivement et découvrit que sur le petit pêcher, des feuilles bien vertes avaient déjà poussé sur les branches et qu’il y avait même quelques petites fleurs délicates rose et blanches qui avaient éclos sur cette branche-ci.
Comparé aux pêchers qui étaient déjà en pleine floraison sur toute la montages, ces deux, trois fleurs avaient l’air extrêmement solitaire et frêle, tout à fait comme Tao Xian.
Cet homme avait toujours été comme ça, il n’avait jamais osé toucher la main de Qu Chi. Quand il voulait l’appeler, il faisait soit “grand frère martial Qu” d’une toute petite voix, ou bien il attrapait sa ceinture ou sa manche et les agitait doucement, de peur de l’offenser.
… Il a fleuri.
Qu Chi songea avec hébétude : Quand est-ce qu’il a fleuri ?
Il se tourna et tendit la main pour saisir la branche portant les fleurs rouges. Il contempla l’une des fleurs en la prenant entre ses doigts et la fleur semblait aussi s’accrocher de toutes ses forces à la paume de Qu Chi. Allez savoir si c’était le vent, la fleur ou le désir de son cœur.
Au bout d’un moment, une larme coula des yeux de Qu Chi, suivie par d’autres.
En regardant cette petite fleur fragile, il repensa à Tao Xian, aux pêchers en fleurs sur le pic treize ans plus tôt, mais aussi au sang des disciples des quatre grandes sectes et à son vieil ami enterré dans le sable des Terres Sauvages.
Le réservé, fiable, gentil et tolérant Qu Chi qui s’était toujours considéré comme un roc se mit à verser des larmes devant une petite fleur comme il n’avait encore jamais pleuré devant personne.
Un quart d’heure après, la silhouette de Lin Haoxin apparut à l’extérieur du palais.
Il salua Qu Chi qui lui tournait le dos près d’un arbre en fleurs.
« Grand frère martial, il est temps de se mettre en route. »
Qu Chi garda le dos tourné et ne se tourna pas avers lui.
Lin Haoxin trouva ça un peu bizarre.
« … Grand frère martial ? »
Qu Chi resta dos tourné mais sa voix avait retrouvé sa maîtrise habituelle :
« … J’arrive. »
Il se tourna enfin et déposa l’arrosoir. Puis il prit son fouet avec un manche en jade sur le rebord de la fenêtre. La queue du fouet s’agita un peu alors qu’il le posait sur son bras.
« Allons-y. »
Hormis une légère rougeur au coin de ses yeux, il n’y avait plus la moindre trace de tristesse sur le visage de Qu Chi. Il avait repris son air affable et un peu insensible.
La cérémonie débuta en début d’après-midi. Les disciples de la Vallée de la Pure Fraîcheur qui participaient, ainsi que Zhou Beinan, se tenaient sur la tribune en hauteur. Chacun avait un nuage lavande brillant gravé sur le front afin de s’assurer qu’ils puissent se déplacer librement sous le soleil.
Devant le Palais de Bambou Vert de la Montagne de la Tombe du Vent, les disciples étaient divisés en quatre rangées, chacune strictement respectée.
Zhou Wang avait retiré ses sabres et se tenait devant le groupe de la Vallée de la Pure Fraîcheur, vêtue d’une tunique vert cigale. Meng Chongguang avait repris la tunique de disciple de la Montagne de la Tombe du Vent, tandis que Yuan Ruzhou portait sa cape noire à capuche. Le premier se tenait en tête de la rangée de la Montagne de la Tombe du Vent, la seconde en queue.
Xu Xingzhi, Zhou Beinan, Qu Chi et Lu Yujiu se trouvaient sur la tribune en hauteur. Qu Chi prit la parole en premier et annonça l’établissement des quatre nouvelles sectes, chacune partagée en quatre. Les règles étaient les mêmes qu’autrefois sans trop de changements.
Rien ne semblait avoir changé, mais il y eut pourtant un soupir inévitable dans tous les cœurs.
… Quatorze ans.
Cela faisait quatorze années entières que Xihe La déesse chinoise du soleil. (2) conduisait le char solaire.
Fort heureusement, les quatre sectes étaient enfin réunies. Fort heureusement, les jeunes étaient encore jeunes et leur vigueur était toujours présente.
Alors que la cérémonie touchait à sa fin, Qu Chi fit d’une voix forte et claire :
« Je demande à Xu Xingzhi, le nouveau maître de la Montagne de la Tombe du Vent, de venir écrire l’épigraphe des quatre grandes sectes. »
Cela aurait normalement dû être à Qu Chi d’écrire l’épigraphe, puisqu’il était le plus âgé et avait un statut plus élevé. Cependant, le monde entier savait que Xu Xingzhi portait en lui un Artefact Divin, le Livre du Monde. Alors cela aurait plus d’impact si c’était lui qui écrivait l’épigraphe plutôt que n’importe qui d’autre.
À cette invite, Xu Xingzhi s’avança. Sa manche droite se souleva légèrement, révélant une partie du poignet blanc. La main en bois attachée d’ordinaire au membre amputé avait disparu et était remplacée par une main droite faite de chair et de sang, capable de bouger. Un ruban de soie vert était noué autour du poignet, cachant la cicatrice de jonction.
Certains disciples des autres sectes poussèrent quelques cris étouffés, mais tous ceux qui connaissaient bien Xu Xingzhi eurent un sourire entendu.
Meng Chongguang s’était donné énormément de mal pour récupérer la main de Xu Xingzhi. Une fois la main remise en place, bien que ce n’était plus possible de manier une épée ou tenir un couteau, il n’y avait absolument aucun problème pour tenir un pinceau et écrire.
Xu Xingzhi prit le Pinceau Libre accroché à sa ceinture et Meng Chongguang, qui se trouvait au pied de la tribune, comprit le signal. Il lança bien haut dans les airs le rouleau de soie blanche comme de la neige et l’accrocha à un poteau en jade bleu.
Tandis que la bande de soie fine voletait en s’enroulant dans les airs, Xu Xingzhi s’éleva sur le vent astral et le Pinceau Libre se transforma en pinceau trempé dans de l’encre bambou. Il laissa une ligne d’écriture cursive élégante sur la soie.
Xu Xingzhi tourna son poignet pour cesser d’écrire et tint le pinceau à l’horizontale dans sa bouche. Quand il atterrit de nouveau sur la tribune en hauteur, ses cheveux voletèrent gracieusement contre le vent, tel un dieu.
Meng Chongguang avait dévoré du regard tous les gestes de Xu Xingzhi de manière presque obsessive.
Et à côté du jeune homme, la bannière en soie volait au gré du vent.
Le Livre du Monde contenait toute l’Histoire et le passé. Il servait également d’annale historique.
Les annales étaient souvent écrites en script avec des coups de pinceaux méticuleux, mais Xu Xingzhi préférait bien mieux l’écriture cursive. Alors sous son pinceau, huit grands caractères à l’encre encore fraîche avaient fleuri :
Le futur est long, le monde sans limites
La parole à l’auteuse : Cette citation en huit caractères est tirée du poème de Liang Qichao : La parole à la jeunesse chinoise.
Même après avoir bu de la glace pendant dix ans, il est difficile de refroidir le sang. Cette phrase dans le résumé vient aussi de M. Liang.
Le méchant est outrageusement beau est officiellement terminé ~
Il y a une tonne de choses que j’aimerais encore dire, mais je préfère attendre d’avoir publié le dernier extra pour en parler en toute tranquillité ~
Ce qui suit sont donc les extras. Il va y avoir deux parties : l’une est un retour en arrière, l’autre se passe à la suite de l’histoire principale.
Le personne principal du premier extra est Qing Jing. Il a conservé tous ses souvenirs et est revenu dans le passé à la veille de la grande guerre entre les Immortels et les Démoniaques. Il va faire de son mieux pour défier le Ciel et changer son destin. Il n’y a pas vraiment de raison logique, je voulais juste écrire sur la vie quotidienne sur la Montagne de la Tombe du Vent qwq
Mais je vous préviens — Sa Luo va également apparaître avec un rôle important.
Mots-clé : une seule flèche, BE (bad ending), tu
n’auras pas ce que tu veux.
Le maître ne va pas se laisser attendrir et n’éprouvera
rien pour Sa Luo.
On peut aussi dire que ce sera une histoire sadique (?).
Inutile de cliquer pour insulter l’auteur si vous ne sentez pas cet extra. Vous pouvez l’insulter simplement à la fin de ce chapitre qwq
Note de Karura : J’ai préféré mettre des spoilers pour ne pas vous gâcher la fin de l’extra. Auteuse, il faut parfois laisser un peu de suspense, surtout que l’extra va être long.
Bon, à mon tour de vous faire part de mes impressions à la fin de l’histoire principale.
Comme je l’ai déjà dit au début de la traduction, j’avais déjà lu les trente premiers chapitres traduits en anglais, puis le reste en MTL. Certaines MTL sont lisibles, celle-ci… pas forcément. Malgré ça, j’ai été séduite par la complexité de l’histoire et les passages bouleversants.
Après avoir fait une traduction bien plus claire, j’ai encore plus savouré le scénario complexe et j’ai encore plus pleuré pour les passages bouleversants. Sérieusement, cette histoire est trop triste !
Mais ça y est, les 121 chapitres de l’histoire principale sont bouclés ! Ça a été du gros boulot, sûrement un de mes projets les plus compliqués. L’auteuse raffole des poèmes et certains n’ont jamais été traduits en français ou en anglais, alors j’ai dû les massacrer sans aucun doute 😅
J’espère que l’histoire vous a plu et que les aventures de cette bande d’amis vous ont captivés. Si vous en voulez encore plus, le deuxième extra devrait vous satisfaire ~
Merci d’avoir suivi ce projet !
Notes du chapitre :
(1) Cela signifie qu’il y a encore tout le temps d’accomplir des choses. C’est un message de prospérité.
(2) La déesse chinoise du soleil.
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