Child of the Night 6

Notes : Vlad passe un peu de temps au Château Varga pour décider si oui ou non il souhaite épouser Elizabeta Varga. La royauté à cette époque n'avait pas ce luxe car les mariages étaient souvent des arrangements politiques, réglés sans que les deux personnes ne se soient jamais rencontrées.

Attention :La manière dont Vlad règle le sort de quelques ennemis n'est pas aussi graphique qu'elle le pourrait mais elle est sûrement perturbante et révèle son côté cruel.


Partie Six : Cour

L'an de grâce 1460
Château Varga, Valachie



Vlad était un lève-tôt, l'avait toujours été. En tant que prince, il aurait pu rester dans son lit autant qu'il le voulait. Étant un homme pragmatique, il savait que ce n'était pas sage. Si les gens trouvaient leur dirigeant paresseux, cela pourrait donner des idées dangereuses à certaines factions. Vlad cultivait l'impression qu'il ne dormait que très peu, pour ne pas dire jamais.

Comme à son habitude, il se leva alors que la lumière grise indiquait seulement l'aube prochaine. Aussi lève-tôt qu'il soit, Simion était debout avant lui. Son serviteur remuait les charbons endormis du feu de la veille pour les ramener à la vie, nourrissant le feu avec prudence. Il lança un regard par-dessus son épaule tandis que Vlad déplaçait ses longues jambes sur le côté du lit pour s'asseoir..

« Bonjour, Maria Ta Draculea. »

À la lumière du jour, il s'adressait à nouveau à lui sur un ton formel.

« Vous avez bien dormi ?

– Plutôt bien, Simion. Ç'aurait été plus satisfaisant si j'avais eu quelqu'un de chaud et doux contre moi. »


Simion hocha la tête.

« Bientôt, maître, j'en suis sûr.

– Je l'espère, Simion. Le garçon a été élevé dans un monastère. Qui sait ce que ces asexués ont pu faire à son esprit ? »

Le sourire de Simion était un arc.

« Ils ne sont pas tous asexués, m'seigneur. Je pense que vous en avez fait l'expérience. Je me souviens d'un certain jeune abbé... »

Vlad eut un léger rire à ce souvenir.

« Hé bien, c'était une exception. Il n'y avait pas un enfant de chœur dans la région qu'il n'avait pas débauché, et la moitié des prêtres aussi. »

Ses yeux s'assombrirent.

« Dommage que ce soit un traître. J'ai vraiment détesté avoir à planter dans ces délicieuses fesses un bâton de bois dur au lieu d'un bon et solide sexe. »


Le clerc en question avait été assez stupide pour traiter avec les Turcs, en cachant même quelques-uns dans son monastère. Il devait mourir pour ça, peu importait sa relation passée avec le Prince. Si Vlad lui avait permis de vivre après une trahison aussi flagrante, cela aurait sérieusement sapé son autorité aux yeux de son peuple.

Ainsi le jeune abbé, avec plusieurs de ses amis Turcs, s'était tortillé sur un grand épieu aussi large que le bras d'un homme solide, devant le Château Draculea, jusqu'à ce que mort s'en suive. Il s'était débattu, nu, alors que son poids le faisait lentement descendre sur le pieu aiguisé planté dans son anus, tandis que l'homme qui l'avait baisé avec tant de passion à peine un mois avant dînait tranquillement sur une table dressée afin d'assister à l'exécution devant lui. Il ne pouvait pas savoir que Vlad avait fait preuve de bonté, à sa façon et autant qu'il le pouvait. Le pieu avait été aiguisé pour qu'il puisse percer le corps plus rapidement. Les Turcs avaient été empalés sur des pieux non aiguisés. Il leur fallut beaucoup plus longtemps pour mourir.


Simion vit qu'il avait conduit Vlad vers un souvenir qui assombrissait son humeur, exactement ce qu'il aurait voulu éviter. Il posa une bouilloire sur une grille au-dessus des flammes pour réchauffer de l'eau et il se leva.

« Prendrez-vous votre petit-déjeuner avant votre chevauchée du matin, Domn ? J'ai apporté de quoi manger, si vous le souhaitez. »

Vlad se leva et s'étira, distrait de son déplaisant souvenir par la perspective de nourriture. Il n'avait pas mangé autant qu'il aurait dû la veille. Il avait été bien trop occupé à observer Nicolae.

« Oui, Simion. Je vais manger. »

Il revêtit le peignoir simple que Simion lui tendit et se mit à table. Il y avait du pain, du fromage, du saucisson et des pommes. Il mâchonna pensivement le simple repas alors que Simion s'affairait dans la chambre, faisant le lit et préparant ses vêtements pour la journée.


Quand il eut fini, Simion apporta une cuve d'eau brûlante, du savon, un linge et un rasoir. Disposant le linge sur les épaules de Vlad, il étala le fin savon parfumé sur le visage de son prince, obtenant une copieuse mousse, et commença à le raser.

La plupart des hommes de son âge, exceptés les clercs, préféraient se laisser pousser la barbe ou au moins les moustaches, plutôt que d'avoir tous les jours la difficile corvée de se raser à une époque où seuls les riches pouvaient se permettre d'avoir des rasoirs bien aiguisés. Simion soupçonnait les religieux de se raser en pénitence, utilisant des lames émoussées pour arracher le duvet de leur visage et de leur tête.


Se raser n'était pas une épreuve pour le Prince Vlad. Simion s'assurait que le rasoir restait affûté et il utilisait un savon spécial, conçu par un apothicaire pour adoucir la peau de son prince, empêcher les irritations et accélérer la guérison des coupures. Mais il n'y avait jamais de coupure. Simion était un expert avec les instruments tranchants. Il pouvait dorloter ou bien détruire. Avec son prince, il était méticuleusement prudent.

Vlad remarquait probablement l'expérience et le soin mais il considérait que c'était uniquement son dû. Il attendit que Simion ressuie la mousse et les poils avec le linge pour dire :

« Je me demande s'il se rase déjà. »

Simion n'avait pas besoin de demander de qui Draculea parlait.

« Je pense que oui, bien que sa peau de bébé soit trompeuse. En tout cas, cela ne doit pas être plus de deux ou trois fois par semaine. »


Simion reprit sa tâche, travaillant avec soin le long de la joue.

« Je me suis un peu renseigné aux cuisines puisque je savais cette fois après qui demander. »

Il ne dit pas un mot de plus en rasant un endroit sur la joue de Vlad, osant taquiner son prince.

Quand Simion rinça à nouveau le rasoir, Vlad lança :

« Alors ? Qu'est-ce que tu as appris ? Dis-moi ! »

Simion le calma à nouveau en plaçant son rasoir sur son visage. Il sourit en lui-même. C'était la seule façon dont il pouvait faire taire Draculea et il n'osait pas en abuser de trop. Le tempérament de Vlad était volatile et incertain, et il était très, très concentré sur le garçon en ce moment.


« Il n'y a pas grand-chose à dire. Je suis sûr que vous en avez glané la plus grande partie pendant la conversation à table la nuit dernière. Il s'appelle Nicolae Calugarul, surnommé Nicolae le Moine par les autres, bien qu'il n'ait pas prononcé ses vœux... pas encore. C'est le seul fils illégitime de Varga et de l'une des dames de compagnie de son ancienne épouse. Elle devait avoir un certain ascendant sur lui parce qu'il a attendu des années avant de trouver un autre foyer pour le garçon. Nicolae a vécu ici et même passé un peu de temps avec les enfants légitimes de Varga, y compris dame Elizabeta, jusqu'à ses dix ans. Puis il a été envoyé en apprentissage chez ces moines et ne revenait au château que lors que dame Elizabeta, alors enfant, suppliait son père de le laisser rentrer à la maison en visite durant les jours saints. Il est resté au monastère jusqu'au moment où ils lui ont demandé de l'argent afin qu'il prononce ses vœux, et alors le seigneur Varga lui a ordonné de rentrer. »


Il y eut plus de mousse déposée sur le linge et Vlad en profita pour parler.

« Il a envoyé le garçon vivre chez ces asexués ? Criminel. »

Simion leva le menton de Vlad, découvrant sa gorge. C'était un gage monumental de confiance pour le membre de la royauté de l'autoriser à glisser cette lame scintillante le long des veines qui vibraient doucement dans sa gorge.

« Vous devez vous rappeler, Domn, que Varga ne voit pas ce jeune homme à travers vos yeux. Tant mieux pour le garçon, je dirais. Il aurait très bien pu le mettre dans son lit dans le plus pur des incestes. Ce ne serait pas la première fois qu'un noble séduirait l'un de ses enfants moins bien nés. »

Vlad grimaça, songeant à son propre père. Dracul senior avait plus que sûrement culbuté quelques unes de ses filles parmi les paysans. Étonnemment, cette idée était perturbante. Simion faillit égratigner son menton.

« Je vous en prie, Domn ! gronda-t-il doucement.

– Pardon, Simion, » murmura Vlad d'un ton absent.

Quiconque en dehors de son entourage en serait resté sidéré. Un prince s'excusant devant un serviteur ? Cela n'arrivait pas souvent mais cela arrivait.


« Le garçon est plus âgé que vous ne le pensez. Il était prêt à prononcer ses vœux et à entrer dans le monastère en tant que frère. Mais Varga apprit qu'il devrait donner de l'argent en offrande et le rappela à la maison. Le garçon était très bouleversé. Il voulait vraiment devenir frère.

– Mais pourquoi ? »

Vlad se saisit d'un autre linge et ressuya avec impatience les derniers vestiges de savon. Il laissa Simion ressuyer son visage avec un linge humide et appliquer une huile apaisante.

« Pourquoi quelqu'un ayant du sang dans ses veines choisirait une telle vie ?

– Je pense, Domn, que c'était préférable à ce qu'il avait ici. Il n'était pas bien aimé chez lui. Parmi les frères, il a reçu de l'attention et même de l'affection et des louanges. À ce qu'on dit, c'est un jeune homme très intelligent. Il pourrait se montrer brillant, si quelqu'un prenait soin d'encourager et de favoriser son intelligence. Hélas, cela demande des efforts et des dépenses, et personne ne veut offrir l'un ou l'autre, surtout pas son père. »


Il commença à aider Draculea à mettre ses vêtements.

« Varga a promis sur le lit de mort de sa maîtresse de prendre soin du garçon. Quand il apparut qu'il aurait à dépenser un peu d'or pour garder le garçon au monastère, il le ramena ici et l'installa comme bibliothécaire. Ainsi il a quelqu'un pour s'occuper de ses livres et papiers sans avoir à payer, et il respecte sa promesse en ne laissant pas le garçon mourir de faim. »

Vlad tira sur sa chemise avec soin, songeur.

« Je dirais que c'est une vie plutôt froide, Simion. »

Simion s'inclina.

« Je ne peux qu'être d'accord, mon prince.

– Une vie qu'on pourrait peut-être le convaincre d'échanger pour une autre plus chaleureuse ?

– C'est très possible. »


Simion aplanit un pli des braies en cuir d'agneau doux de Vlad, caressant une solide cuisse, et il choisit ses mots et son intonation avec soin.

« Si celui qui le convainc est patient et gentil.

– Simion. »

Il y avait une touche de menace voilée dans la voix de Draculea.

« M'accuses-tu d'être un homme impatient ?

– Mon prince est en de rares occasions impulsif. »

Draculea rit.

« Si tu avais été bien né, Simion, je ne doute pas que tu aurais excellé en politique. Tu peux dire les choses les plus impolies de façon civile et subtile. »

Sans attendre son serviteur, Draculea passa rapidement un peigne en ivoire sculpté dans ses longs cheveux noirs et indisciplinés, les arrangeant comme il le pouvait.


Il s'examina dans le miroir, un luxe possible seulement pour la noblesse et la royauté. Penchant la tête, il s'étudia, notant les traits forts et volontaires, les yeux clairs et le corps large et dur.

« Qu'en penses-tu, Simion ? Vais-je l'attirer ou bien l'effrayer ?

– Seules l'ignorance et la peur, ou l'innocence, pourraient l'éloigner de vous, Maria Ta. »

Vlad haussa les épaules.

« De toute façon, je dois d'abord faire faire de l'exercice à Lucifer avant d'aller chasser mon petit agneau. Je ne peux pas laisser mon meilleur cheval de guerre devenir gros et paresseux, tout comme je ne peux pas me le permettre. »

Nicolae s'était servi son maigre petit-déjeuner dans la cuisine et l'avait amené à la bibliothèque au second étage, comme il en avait l'habitude. Il passait le plus de temps possible dans cette pièce. On ne le dérangeait pas là et la présence des livres et des parchemins autour de lui le calmait comme la compagnie des gens ne le pourrait jamais. De plus, les chandelles de la bibliothèque était de bien meilleure qualité, lui permettant de lire même les jours gris. Grâce au talent de Dame Elizabeta pour gérer une maison et son affection pour son frère, elles étaient faites à partir d'une cire de qualité et délicatement parfumées aux essences florales. Nicolae était assez honnête pour reconnaître qu'elles lui manqueraient aussi, tout comme ses sous-vêtements, quand le moment viendrait pour sa sœur de partir et de ne plus être chatelaine en la demeure de son père.


Il ouvrit la lourde fenêtre et grimpa sur le large rebord de pierre, s'installant confortablement avec le dos contre l'un des côtés, les genoux levés pour que ses longues jambes aient de la place dans l'encadrement de la fenêtre. Il posa son pain et son fromage sur ses genoux et commença son repas, regardant la lumière qui s'assemblait lentement. La fenêtre était côté Est et il pouvait ainsi voir l'aurore.

L'horizon s'illumina peu à peu, passant du bleu foncé au rose, au lavande puis au doré. Les branches noires des arbres contrastaient avec les couleurs changeantes comme de la dentelle noire sur la robe en satin d'une dame. Il pouvait entendre le pépiement occasionnel et endormi d'un oiseau dans les jardins du palais, tout à côté du bâtiment, ainsi que le trépignement et le hennissement des chevaux impatients et affamés dans les écuries de l'autre côté de la cour qu'il surplombait.


Nicolae aimait ce moment de la journée. C'était en ce moment qu'il se sentait à la fois le plus seul et le plus uni avec le monde et Dieu. C'était étrange mais vrai. Il lui était plus facile en ce moment de diriger son esprit vers Dieu et les Mystères Divins. Bien que, songea-t-il avec culpabilité, je le fasse rarement. Comme aujourd'hui quand mon esprit est concentré sur notre visiteur.

Tandis qu'il mâchait le pain légèrement dur, son esprit dériva vers le banquet de la veille. Quel festin cela avait été ! D'ordinaire, on ne lui rationnait pas ses vivres, mais on lui faisait bien comprendre que chaque bouchée était charitablement offerte par son géniteur réticent. Il y avait une sauce amère à chaque plat.


La veille au soir, il avait pu manger sans retenir son appétit naturel et il avait été un peu gourmand. Il rougit à présent, se rappelant l'enthousiasme avec lequel il avait dévoré le poisson, la volaille, la viande, le pain et les pâtisseries.

Oh, les pâtisseries ! Il ferma les yeux un moment, son visage s'éclairant à ce souvenir. Comme il les adorait. Pouvait-il vraiment se considérer comme un homme alors qu'il avait gardé son amour d'enfant pour les bonbons ? Il savait que le seigneur Varga le méprisait pour cela, lui demandant parfois qu'il ne voulait pas une tétine sucrée, comme ce qu'on donnait pour calmer les enfants qui faisaient leurs dents ou quand ils étaient sevrés. Nicolae rougit de honte en se rappelant de la dernière fois que son maître l'avait fait à haute voix alors qu'ils avaient des invités à dîner, et il avait espéré qu'il ne recommence pas durant la visite de cet important invité.

Avec un soupir, Nicu prit un morceau de pain, ouvrit les yeux et baissa son regard sur la cour d'un air pensif et se trouva à regarder des yeux bleus clairs acérés.

Le Prince Vlad Draculea se tenait dans la cour, vêtu de braies de cuir pour monter à cheval, des bottes hautes et une large chemise noire, recouverte par une cape en laine noire. Un garçon d'écurie lui amenait le grand étalon noir du seigneur, la bête magnifique piaffant d'impatience, sa respiration formant de la buée dans l'air frais. Vlad était en train d'enfiler un gant mais il s'arrêta, levant les yeux vers Nicolae.

Le jeune homme était perché sur la fenêtre du second étage comme un prince insouciant de conte de fée, s'amusant à observer le monde mortel du haut de son perchoir. Son dos était contre l'encadrement en pierre de la fenêtre, ses longues jambes repliées sous lui. La bure qu'il portait était relevée, montrant des mollets forts, bien formés et des chevilles d'une délicatesse surprenante.


Nicolae avait un morceau de pain à mi-chemin de sa bouche lorsqu'ils se remarquèrent mutuellement, et il se figea. Vlad laissa son regard courir sur le jeune homme sans se retenir, ne prenant plus la peine de cacher son intérêt à présent qu'il n'y avait personne dans les environs pour le remarquer. Son regard revint aux yeux d'un brun velours et il sourit lentement.

Quand le jeune homme s'humecta les lèvres nerveusement, le sourire de Vlad disparut, son expression gagnant en intensité. Ne sachant pas quoi faire d'autre, Nicolae finit d'amener le pain à sa bouche et le mordit maladroitement.


Il vit Draculea fermer les yeux et un frisson sembla parcourir le long corps du prince. Puis Nicolae le vit arracher les reines de son cheval des mains du garçon d'écurie et bondir sur la selle. Alors qu'il atterrit sur la selle, il posa ses éperons de chaque côté de la puissante monture et tira sur les reines.

L'étalon caractériel en prit tout de suite offense, se cabrant avec un cri de rage. Nicolae en resta bouche bée alors que la bête immense balayait l'air de ses sabots devant. Le garçon d'écurie recula en sécurité, manquant de peu de se faire exploser le crâne. La bête noire comme la nuit plongea et bondit, et Nicolae s'attendait à tout moment à voir le Prince têtu se faire projeter sur les pavés qui étincelaient comme l'éclair sous les sabots d'acier de son cheval indompté.


Mais cela n'arriva pas. Vlad maintint son assise alors que l'animal se contorsionnait, faisant tout son possible pour faire tomber son cavalier, jusqu'à ce que la bête se calme lentement. Enfin elle se tint tranquille, tremblant, ses côtes humides et lourdes d'écume, et fumant comme un démon à peine apprivoisé dans l'air frais du matin. Draculea se pencha pour murmurer dans l'oreille agitée, caressant le cou couvert de sueur et leva à nouveau la tête pour regarder Nicolae. Il sourit à nouveau au jeune homme. Tu vois ? semblaient dire ses yeux. Je suis le maître. Rien ne me tient tête bien longtemps. Tout peut être brisé, mais je préfère un peu de caractère chez mes montures.


Il tourna la bête et galopa hors de la cour, sa longue cape flottant derrière lui. Nicolae le regarda partir, les yeux ronds, et serra ses genoux contre lui.

« Oh, Beta, murmura-t-il. Es-tu sûre qu'il est celui que tu veux ? »

Nous avons beaucoup de choses en commun mais j'ai mené une vie humble, ma chère sœur. Je connais l'humilité. Je ne pense pas qu'il soit dans ta nature de te soumettre comme cet homme le demandera.






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