Chapitre 162
Quelques jours plus tard, Shen Jue se réveilla brusquement au beau milieu de la nuit. Dès qu’il remua, Wen Yurong à côté de lui se réveilla à son tour.
Sa voix contenait encore des traces de sommeil :
« Hein ? Tu es réveillé ? »
Shen Jue ne dit rien et regarda la tenture du lit au-dessus de sa tête. Après un moment, il se redressa et voulut sortir du lit en passant par-dessus Wen Yurong, mais il se fit enlacer.
« Qu’y a-t’il ? »
Wen Yurong se mit également assis et enlaça Shen Jue par derrière. Sa voix était rauque et profonde.
Shen Jue fronça les sourcils. Après un long moment, il se tourna pour regarder Wen Yurong à côté de lui. Ces yeux de phénix étaient actuellement remplis de confusion.
« Je… Je… »
Il répéta ‘je’ plusieurs fois sans parvenir à poursuivre sa phrase.
En voyant ça, Wen Yurong lissa le pli entre ses sourcils.
« N’aie pas peur, parle lentement. »
Shen Jue ne savait pas quoi dire, il avait seulement l’impression d’avoir oublié une tonne de choses. Il ne savait pas lui-même ce qu’il avait oublié, alors il ne savait pas quoi dire.
Il ne put que regarder bêtement le jeune homme en face de lui.
La chambre n’était pas très éclairée, il n’y avait qu’une bougie rouge qui brûlait non loin. Le visage de ce jeune homme devenait de plus en plus tendre sous la lumière de la bougie et ses yeux étaient comme une source de printemps, n’envoyant aux gens que de la chaleur.
Wen Yurong parut percevoir la gêne de Shen Jue. Il se pinça les lèvres et eut un léger sourire. Il le serra de plus en plus fort contre lui, caressa ses longs cheveux puis lui tapota finalement le dos.
« Cela n’a aucune importance. Si tu n’arrives pas à trouver les mots, alors arrêtons de parler. Retournons plutôt nous coucher. »
Shen Jue posa sa tête contre l’épaule de Wen Yurong. Il sentit vaguement que quelque chose n’allait pas, mais il ne pouvait trouver ce que c’était. Il ferma les yeux, puis les rouvrit de nouveau et repoussa le jeune homme. Il se mit assis sur le lit.
« Qui es-tu ? »
C’était une question bien étrange, mais Wen Yurong ne parut pas surpris outre-mesure en l’entendant. Il lui répondit comme si cela allait de soi :
« Je suis Yueze. »
Wen Yurong répondit en donnant son nom de courtoisie Dans le système féodal en Chine, les jeunes hommes avaient un nouveau nom à l’âge adulte, le nom de courtoisie. Seuls les proches utilisaient encore le nom d’enfant. Dans cette histoire, on dirait que c’est plutôt le contraire ! (1).
Quand Shen Jue entendit le nom ‘Yueze’, ses yeux se remplirent de confusion. Il regarda Wen Yurong en agitant les lèvres, mais ne dit pas un mot. En voyant ça, Wen Yurong le prit de nouveau dans ses bras et fit d’un ton rassurant :
« Tout va bien, prends ton temps. »
Prends ton temps ?
Qu’est-ce que ça veut dire ?
Shen Jue sentit alors un léger parfum floral, comme de l’osmanthe ou des fleurs d’acacia. Dès qu’il sentit cette odeur, il retira toutes ses défenses et se laissa simplement aller dans l’étreinte de Wen Yurong. Au bout d’un long moment, il répéta doucement le nom qu’il venait d’entendre —
« Yueze.
– Je suis là, » répondit Wen Yurong.
Le lendemain, le serviteur trouva que Shen Jue se comportait de manière un peu étrange car ce dernier ne renversa plus le bol de médicament. Pourtant, le serviteur s’était préparé à voir le bol être renversé, il avait même déjà prévu plusieurs autres bols dans la cuisine. Mais cette fois, il n’eut qu’à poser le bol sur la table pour que Shen Jue le prenne et le boive. L’homme se renfrogna juste un peu en buvant le liquide.
Comme le serviteur était muet, il ne pouvait pas demander à Shen Jue pourquoi il n’avait pas renversé le bol et ne put que sortir avec le bol vide. Plus tard, quand il alla couper du bois dans la cour, il vit Shen Jue sortir de la maison principale.
Le jeune homme s’approcha de la balançoire dans la cour et s’assit dessus. Le lapin avait déjà quitté sa cage. Il semblait beaucoup aimer Shen Jue car dès que l’homme sortit, il se précipita à ses pieds.
Quand le serviteur vit ça, il s’apprêta à venir rattraper le lapin pour l’éloigner. Cependant, il n’avait fait que deux pas qu’il vit Shen Jue, qui n’avait pourtant jamais prêté la moindre attention au lapin, se pencher pour le soulever.
Il posa le lapin sur ses genoux et lui lissa la fourrure un bon moment, tout en contemplant un immense sophora du Japon en dehors de la cour. Le lapin parut très heureux de se faire ainsi caresser : il resta sur les genoux de Shen Jue sans bouger et laissa l’homme le toucher.
Bien que le serviteur trouvait ça très bizarre, il se dit ensuite que Shen Jue était dérangé alors peut-être qu’aujourd’hui, il se comportait enfin normalement, pour une fois.
En fin de journée, Wen Yurong revint et il avait rapporté un poisson aujourd’hui. Comme il était rentré plus tôt que d’habitude, il fit lui-même la cuisine.
La nourriture que préparait le serviteur était plutôt bonne, mais Shen Jue n’aimait pas trop ça. Du coup, Wen Yurong lui cuisinait du bouillon de riz le matin avant de partir, rappelant bien au serviteur de ne pas oublier de redescendre le bol. Il ne pouvait pas s’occuper du repas de midi mais s’il rentrait tôt le soir, il préparait lui-même le dîner.
Le serviteur ne mangeait pas avec eux. Il mangeait seul dans sa petite chambre. Après avoir fini son repas, il se rendait dans la pièce principale pour voir si Wen Yurong et son grand frère avaient fini de manger. Si tel était le cas, il débarrassait les plats pour faire la vaisselle.
Mais ce soir-là, quand il s’approcha de la porte de la pièce principale, il vit que les deux hommes se trouvaient toujours à l’intérieur. Il jeta un coup d’œil par la porte et en resta stupéfait. Shen Jue était assis en ce moment sur les genoux de Wen Yurong. Il avait le visage enfoui dans le creux de son cou et ses longs cheveux retombaient comme une cascade. Wen Yurong avait la tête légèrement penchée et semblait lui parler doucement. Il remarqua aussitôt le serviteur à la porte et leva les yeux pour regarder dans sa direction.
Quand le serviteur croisa son regard, il en trembla subitement sans la moindre raison. Il n’osa plus regarder et se sauva rapidement. Une fois bien à l’abri dans sa petite chambre, il se rendit compte que le regard de Wen Yurong n’avait pas été comme d’habitude.
D’ordinaire, quand Wen Yurong regardait les gens, il avait toujours une expression souriante, ce qui le rendait aimable aux yeux des gens. Mais ce regard-là n’avait rien de souriant, ses yeux avaient été aussi profonds qu’un puits ancien et nul ne savait ce qui se cachait au fond de ces yeux.
Quelques jours plus tard, Wen Yurong resta à la maison la journée pour la première fois depuis leur arrivée. Il prépara d’abord le petit-déjeuner puis alla réveiller Shen Jue. Ce dernier ne redoutait plus le froid en été et sa santé s’était grandement améliorée. Wen Yurong le réveilla, l’aida à se laver et s’habiller, puis le conduisit dans la pièce principale pour le petit-déjeuner.
Après ce repas, Wen Yurong informa le serviteur :
« J’ai pris congé aujourd’hui et je vais l’emmener se promener. Tu n’as donc pas besoin d’aller faire les courses pour le repas, je vais m’en occuper. »
Cela surprit un peu le serviteur car il n’avait encore jamais vu Wen Yurong faire sortir Shen Jue. Il jeta un coup d’œil au concerné. Shen Jue avait l’air un peu fatigué et il se tenait à côté de Wen Yurong, le regard un peu vacillant.
Wen Yurong donna des instructions au serviteur puis emmena Shen Jue dehors. Une fois dans la rue, il ne lui lâcha pas la main et murmura :
« Il y a plein de gens dehors, tu dois me suivre de près. »
Shen Jue répondit par un En et suivit docilement Wen Yurong. C’était la première fois qu’il se promenait dans les rues de Jinling. En chemin, ses yeux étaient attirés de tous les côtés mais il ne put regarder bien longtemps.
En passant devant une maison de thé, Shen Jue s’arrêta soudain et contempla un attroupement à l’intérieur. Il tourna la tête pour demander au jeune homme :
« Yueze, on peut aller voir ?
– Si tu veux, ah. »
Wen Yurong l’emmena donc dans la maison de thé.
Ils s’étaient tenus la main durant tout le trajet, attirant beaucoup de regards. Bien que les mœurs à Jinling soit assez ouvertes et que les homosexuels ne manquaient pas là-bas, il y avait peu d’hommes qui se tenaient la main en public. Sans parler du fait que ces deux-là avaient une allure exceptionnelle, rien à voir avec les gens du commun.
Wen Yurong ignora ces regards et entra dans la maison de thé. Il s’assit à une table dans un coin. Shen Jue s’assit à côté de lui, regarda tout autour et posa finalement les yeux sur la table voisine : plusieurs hommes étaient rassemblés pour écouter un conteur d’histoires, tout en grignotant des graines de courge.
En voyant ça, Wen Yurong appela le serveur pour commander du thé et des graines de courge.
Une fois servis, il tourna la tête vers Shen Jue et fit d’un ton doux :
« Tu peux en manger un peu, mais pas trop.
– En. »
Shen Jue hocha la tête puis ramena son attention sur la table voisine. Il les imita et prit une poignée de graines de courge avant de commencer à les mâchouiller.
À la base, Wen Yurong aurait préféré s’asseoir dans un box privé mais cette maison de thé marchait très bien : tous les box du premier étage étaient occupés, il ne restait plus que le salon particulier du rez-de-chaussée, alors Wen Yurong s’installa simplement en terrasse.
Ils n’étaient pas assis très longtemps qu’ils attirèrent l’attention des autres. La plupart des gens se focalisèrent sur Wen Yurong, tandis que très peu remarquèrent Shen Jue qui mangeait des graines de courge à côté de lui.
C’était parce que Shen Jue était bien trop bizarre.
Il n’était visiblement plus tout jeune, mais son visage était bien trop pur. On pouvait même dire qu’il était ignorant et immature. Il y avait donc fort à parier que cet homme ne soit pas aussi pur que ses yeux.
Shen Jue ne remarqua pas qu’on le fixait. Il écouta simplement le conteur raconter une histoire tout en mangeant les graines de courge. Le conteur était en train de relater un récit datant de la dynastie précédente, l’histoire de Murong Xiu, le fameux empereur à la beauté extraordinaire. On racontait qu’il était aussi beau qu’une femme et qu’il avait usé de ses charmes pour obtenir le titre d’empereur. Mais au final, il s’était retourné contre le régent du palais.
« On raconte que si Murong Xiu s’est retourné contre le régent, c’est à cause d’une personne. Il a même tout fait pour tuer le régent, quel qu’en soit le prix. »
Quand le conteur dit cela, il secoua la tête.
« Ai, c’est vraiment incroyable, ah.
– Vieil homme, ne secoue pas simplement la tête, ah. Qui était cette personne, ah ? Dis-nous ! C’était un homme ou une femme ? »
Les gens dans le public se mirent à protester, mécontents de ce conteur qui faisait exprès de les tenir en haleine.
« Ne craignez rien, ce vieil homme va tout vous dire tout de suite. Cette personne était de bas rang et ce n’était ni un homme, ni une femme, mais un eunuque. »
Dès qu’il eut révéla ça, cela créa une vive agitation dans la salle.
En entendant ça, Shen Jue marqua une pause, puis posa les graines de courge qu’il n’avait pas finies. Cela n’intéressait pas du tout Wen Yurong d’écouter ces histoires car la plupart avaient été remaniées par les générations suivantes. On ne pouvait donc pas les prendre au sérieux.
Constatant que Shen Jue avait cessé de manger, il prit un mouchoir et lui ressuya les mains.
« Tu ne veux plus manger ?
– Non, » répondit Shen Jue.
À présent, le conteur d’histoires continuait à narrer d’un air triomphant l’histoire de l’ancien empereur Murong Xi et de son eunuque. Il raconta ça de manière très vivante et expressive, et les gens étaient pendus à ses lèvres. Quand ils apprirent que l’empereur et son eunuque étaient morts ensemble au nom de l’amour, ils soupirèrent longuement.
Une fois cette histoire terminé, le conteur passa à une autre. C’était cette fois l’histoire d’un marchand de l’est qui était devenu prospère. Après l’avoir écoutée, les gens se dirent qu’elle n’était pas aussi plaisante que l’autre histoire d’amour, alors ils se levèrent et s’en allèrent l’un après l’autre.
Shen Jue termina d’écouter cette histoire avant de partir avec Wen Yurong. Le jeune homme l’emmena au marché pour acheter de la nourriture. Ces camelots qui vendaient des légumes semblaient bien connaître Wen Yurong et ils le saluèrent.
Wen Yurong leur répondit un par En, puis se rendit chez le poissonnier. Il avait découvert que Shen Jue appréciait la soupe de poisson alors il comptait en refaire aujourd’hui. Il lui lâcha la main à un moment pour prendre un poisson. Shen Jue resta à côté de lui et l’observa pendant un moment, puis il tourna la tête pour regarder ailleurs.
C’était une très longue rue et on y vendait de tout. Shen Jue vit des lapins à vendre et songea soudain au lapin à la maison. Il réfléchit un moment, puis s’approcha de l’étal.
Une fois que Wen Yurong eut fini de payer, il se rendit compte que Shen Jue avait disparu. Il se tourna de tous les côtés pour le chercher du regard, et finit par le trouver près d’un étal qui vendait des lapins. Mais avant de s’y rendre, son regard s’assombrit d’abord car il y avait un jeune homme portant un vêtement de brocart qui se tenait à côté de Shen Jue.
Il se trouvait que ce jeune homme les avait suivis depuis la maison de thé. Il avait vu Wen Yurong et Shen Jue depuis le premier étage. Au début, il avait été captivé par Wen Yurong mais ensuite, pour une raison ou une autre, il avait eu le regard attiré par Shen Jue.
Quand Shen Jue était parti, il n’avait pas pu s’empêcher de le suivre. Il ne voulait rien faire de mal, juste échanger quelques mots avec lui.
« Bonjour, tu veux t’acheter un lapin ? »
Le jeune homme en brocart avait enfin trouvé comment entamer la conversation mais quand il posa cette question, l’autre ne fit pas du tout attention à lui.
Il sourit d’un air embarrassé et allait dire autre chose quand quelqu’un s’interposa devant lui.
« Excusez-moi, je peux savoir ce que vous faites ? »
Quand le jeune homme le regarda, il se rendit compte qu’il s’agissait de l’autre personne dans le salon de thé tout à l’heure, alors il se hâta d’expliquer :
« Je voulais rien faire de mal, je voulais juste faire un peu connaissance. »
Le regard de Wen Yurong devint glacial.
« Pas la peine. »
Après ça, il attrapa le poignet de Shen Jue et partit. Cependant, Shen Jue garda les yeux sur les lapins. Quand il se fit éloigner en tirant, il ne put s’empêcher de dire :
« Yueze, je veux un autre lapin. »
Quand Wen Yurong entendit ça, il n’eut pas d’autre choix que de faire demi-tour à nouveau. Après avoir acheté un lapin, il emmena Shen Jue loin de là. Le jeune homme en brocart les regarda s’éloigner de dos et poussa un soupir.
De retour au manoir, il se rendit directement au terrain d’entraînement dans la cour et y vit son jeune cousin.
« Cousin, pourquoi tu continues à pratiquer les arts martiaux, ah ? fit-il en allant s’asseoir sous l’auvent d’un pavillon. S’entraîner alors qu’il fait si chaud, tu dois vraiment aimer avoir un coup de chaud. »
Quand l’autre jeune homme sur le terrain entendit ça, il rit et se tourna vers lui :
« Quel est le problème ? Tu ne veux pas que je reste, ah ? Alors je rentre chez moi.
– Laisse tomber, tu ferais mieux de rester ici, sinon ma tante va encore te pousser à te marier. »
Le premier jeune homme remplit deux tasses d’infusion et invita l’autre sur le terrain à venir boire.
Ce dernier ne se fit pas prier avec lui. Il prit la tunique supérieure des mains d’un jeune serviteur et la mit sur ses épaules nonchalamment, puis il s’avança vers son cousin.
Le jeune homme lui tendit la tasse et songea soudain à cet homme qu’il avait rencontré tout à l’heure. Il ne put retenir un soupir.
Quand son cousin l’entendit, il haussa un sourcil.
« Cousin, qu’est-ce qui te fait soupirer comme ça ? »
Le jeune homme lâcha un Ai puis lui raconta toute l’histoire. Pour finir, il ajouta :
« Depuis toutes ces années que j’ai vécu, je n’ai encore jamais vu quelqu’un d’aussi contradictoire. Il a clairement une allure imposante, comme un fonctionnaire, et il parle avec l’accent de Beijing, mais il a l’air et se comporte comme un adolescent. C’est tellement bizarre. »
Son cousin secoua la tête à ses mots.
« Cousin, tu t’es encore arrêté net en voyant une beauté, hein ?
– Pas du tout ! Mais c’est vrai que les yeux de cet homme étaient vraiment magnifiques. Pour le reste, il est plutôt banal mais ces yeux de phénix sont vraiment peu communs et splendides. »
Le jeune homme leva les yeux et émit soudain une exclamation.
« Pourquoi est-ce que je trouve que vous vous ressemblez tous les deux ? Vous avez des traits de visage en commun, et aussi un peu les yeux. »
L’autre jeune homme avait commencé à rire avec amusement mais il se figea soudain au beau milieu de son rire, un sourire crispé aux lèvres.
« Tu dis que cet homme a des yeux de phénix, environ la trentaine, avec l’accent de Beijing et qu’il me ressemble un peu ?
– Oui, ah, » acquiesça le jeune homme.
Après ça, il vit une lueur passer dans les yeux de son cousin. Ce dernier posa la tasse, puis partit sans rien dire. Le jeune homme en resta bouche bée un moment, puis il se leva et le héla :
« Cousin, où tu vas ?
– Je retourne au palais. »
La parole à l’auteur :
Murong Xiu : ?
Note de Karura : Petite visite surprise d’un ancien personnage ! Vous n’avez pas oublié Murong Xiu, le charmant empereur de la première partie ?
Wen Yurong n’a vraiment pas de bol : pour une fois qu’il sort avec Shen Jue, ce dernier se fait repérer aussitôt !
Notes du chapitre :
(1) Dans le système féodal en Chine, les jeunes hommes avaient un nouveau nom à l’âge adulte, le nom de courtoisie. Seuls les proches utilisaient encore le nom d’enfant. Dans cette histoire, on dirait que c’est plutôt le contraire !
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