Cent façons de tuer un prince charmant 283

Chapitre 283


Xie Zhi n’avait aucune idée que les fantômes pouvaient être brûlants sur tout le corps et il savait encore moins comment soigner un fantôme malade. Il regarda Shen Jue qui était allongé sur le lit et sa première pensée fut : si Shen Jue ne se réveillait pas et disparaissait en cendres, est-ce que Lin Chuyan reviendrait vers lui ou pas ?

La réponse n’était pas certaine. Il se pouvait même que Lin Chuyan le haïsse s’il apprenait ce qui s’était passé.

Après avoir réfléchi à tout ça, il se leva et sortit prendre une bassine d’eau. Il humecta un linge et le posa sur le front de Shen Jue. Ses connaissances se limitaient au fait que les gens pouvaient utiliser une serviette humide pour faire baisser la fièvre. Quant à savoir si cela fonctionnait aussi sur un fantôme, il ne pouvait qu’essayer en espérant que cela fasse effet.


À sa grande surprise, la serviette sécha dès qu’il la posa sur le front de Shen Jue. Confus et perplexe, il reprit le linge, le mouilla de nouveau et le posa sur le front. Une fois encore, la serviette sécha rapidement.

Il lui fallait de l’eau ?

Un moment stupéfait, Xie Zhi se leva aussitôt pour aller chercher quelques seaux d’eau afin de remplir la baignoire. Il souleva ensuite Shen Jue pour le déposer dans l’eau. Même si Xie Zhi était entré dans la prêtrise, les meubles et autres fournitures dans sa chambre provenaient tous du manoir Xie, y compris la baignoire. Le bassin était assez grand pour accueillir trois personnes.

Comme il était inconscient, Shen Jue glissa dans l’eau après que Xie Zhi l’ait mis dans la baignoire. Voyant ça, l’autre homme fut bien obligé de le remonter à la surface, puis il tenta de l’adosser contre la paroi du bassin. Cela ne fonctionna pas : à peine l’avait-il lâché que Shen Jue glissa de nouveau. Après plusieurs essais, Shen Jue était trempé et ses longs cheveux noirs étaient plaqués contre ses joues et sa nuque. Quant à Xie Zhi, il avait pratiquement les manches trempées.


Au bout du compte, Xie Zhi n’eut pas d’autre choix que d’aller dans l’eau avec lui, serrant Shen Jue par derrière et le laissant s’adosser contre lui. Peu de temps après s’être installé dans la baignoire, il se rendit compte de son erreur : Shen Jue était un fantôme, alors pourquoi craignait-il que l’autre se noie ?

Dès qu’il eut cette pensée, Xie Zhi voulut le lâcher et sortir de l’eau. Mais dès qu’il eut fait ça, Shen Jue glissa de nouveau et l’eau recouvrit son visage. Il avait l’air encore plus pitoyable sous l’eau. Xie Zhi contempla son visage un moment, puis le tira de nouveau hors de l’eau. Cette fois, il servit bien sagement de coussin humain pour Shen Jue et repoussa même ses longs cheveux de son visage.

« Laisse tomber, fit-il en expirant légèrement. C’est pour accumuler des mérites. »


Cette accumulation de mérites dura plusieurs shichen. Le ciel était devenu sombre dehors et l’eau était déjà froide. Bien que Xie Zhi pratiquait les arts martiaux, on était déjà en automne. Après avoir trempé plusieurs heures dans de l’eau gelée, ses lèvres étaient devenues bleuâtres et il ne pouvait pas s’empêcher de trembler. Sa peau était devenue blanche et fripée à force de rester dans l’eau, tandis que la peau du fantôme qu’il tenait restait fraîche et pas du tout affectée. Cependant, la chaleur de son corps diminua peu à peu. Juste au moment où Xie Zhi se dit qu’il allait perdre connaissance à cause de l’eau glacée, Shen Jue se réveilla enfin.

Après avoir ouvert les yeux, il regarda d’abord autour de lui d’un air confus, puis baissa les yeux vers lui-même.

Xie Zhi remarqua qu’il bougeait. Il allait le lâcher quand il vit Shen Jue tourner la tête vers lui.


Le fantôme avait ses longs cheveux collés à ses vêtements, des sourcils noirs et des lèvres rouges. Les gouttes d’eau sur son visage avaient séché depuis longtemps. Quand il vit Xie Zhi, la confusion dans son regard se dissipa très vite et son corps se mit aussitôt à reculer. Xie Zhi avait eu l’intention de le lâcher, mais quand il vit que Shen Jue voulait l’éviter comme un serpent, il se vexa subitement un peu. Il saisit la main de Shen Jue et l’obligea à retourner dans ses bras.

« Tu te réveilles enfin. J’ai cru que tu étais mort comme ça, fit-il en baissant la tête vers lui. Je savais qu’il y avait des gens incapables de supporter le sexe, mais je ne m’attendais pas à ce qu’un fantôme comme toi soit dans le même cas ! »

Ces paroles étaient vraiment insultantes. Pourtant, Shen Jue se mordit les lèvres sans répliquer. Même si Xie Zhi continuait à dire des choses excessives, il se contentait d’écouter.

Traduction faite par Karura Oh. Lisez sur mon site http://karuraoh.free.fr ou sur Scan Manga. Si vous la voyez sur un autre site, c'est qu'ils ont volé cette traduction !

Étant donné que l’autre ne répondait pas, Xie Zhi n’était pas intéressé par un monologue. Il arrêta de se moquer de Shen Jue, mais le souleva hors de la baignoire pour l’attirer vers l’armoire. Il sortit deux tenues du meuble. Il en donna une à Shen Jue et se changea avec l’autre. Après ça, il ne put que froncer les sourcils en voyant Shen Jue rester planté avec la tenue en main.

Les vêtements trempés que portait Shen Jue avaient pratiquement déjà mouillé la nouvelle tenue. Xie Zhi le fixa un moment, puis reprit les vêtements secs pour les laisser tomber. Il prit une nouvelle tenue et cette fois, il changea Shen Jue lui-même. Ce dernier resta bien tranquille durant le processus. Il tendait les mains quand Xie Zhi le lui demandait et même quand ce dernier le tapa exprès avec la serviette utilisée pour lui sécher les cheveux, Shen Jue se contenta de fermer les yeux. Il ne dit rien, ne se fâcha pas et endura simplement la situation. Ce n’était pas du tout comme son comportement d’avant.


Xie Zhi eut un sentiment de bizarrerie en voyant Shen Jue se comporter ainsi. Plus tard, il l’emmena au lit et fit même exprès de vouloir continuer leurs actes de la nuit. Shen Jue ne réagit pas du tout et se contenta de fixer la porte de ses grands yeux.

« Qu’est-ce que tu regardes ? » demanda Xie Zhi en ramenant son visage vers lui.

Les yeux du fantôme reflétaient son visage, mais Xie Zhi eut pourtant l’impression que l’autre ne le voyait pas vraiment.

Shen Jue ne dit qu’un mot alors qu’il adressait la parole à Xie Zhi pour la première fois de la soirée :

« Mal.

– Quoi ? » demanda Xie Zhi, qui n’ait pas bien entendu.

Le regard de Shen Jue dériva de nouveau, comme une plume qui n’avait nulle part où aller. Xie Zhi ne sut pas sur quoi ses yeux se posèrent à la fin. Peut-être rien.


« J’ai mal, fit doucement Shen Jue. Tu pourrais apaiser ma douleur ? »

Xie Zhi l’entendit clairement cette fois et il en resta un moment interloqué. Après ça, il voulut aussitôt se moquer de Shen Jue. Pour qui le prenait ce fantôme ? C’était déjà bien généreux de sa part de ne pas l’avoir dénoncé à cette tête d’œuf de Liao Chen !

Mais avant de pouvoir lancer ces paroles sarcastiques, Xie Zhi se retrouva dans une étreinte. Ces bras blancs s’enroulèrent autour de son cou et même la tête du fantôme se posa sur son épaule.

« Tu… tu n’as vraiment honte de rien ! »

Xie Zhi le repoussa aussitôt. Shen Jue ne fit pas d’histoire en se faisant repousser. Il se retourna simplement en silence et passa ses bras autour de son corps.

Xie Zhi contempla un moment le dos de Shen Jue, ses yeux se faisant de plus en plus compliqués. Au bout d’un certain temps, il attira Shen Jue vers lui. Ce faisant, il le prit directement dans ses bras.


* * *


Pour la première fois de sa vie, Xie Zhi dormit toute la nuit avec quelqu’un dans les bras. Quand il se réveilla le lendemain matin, il sentit que ses bras étaient engourdis. Il allait les bouger quand il se rappela soudain de Shen Jue. Il baissa la tête et vit que le fantôme à la peau peinte était encore en train de dormir à côté de lui, il semblait même dormir profondément.

Il contempla longuement le visage de Shen Jue. Finalement, quand ce fut l’heure de se lever pour l’office du matin, il tendit l’autre main pour secouer Shen Jue afin de le réveiller.

« Allez, réveille-toi. Je dois me lever. »

Quand Shen Jue se réveilla à cause du mouvement, ses yeux étaient encore ensommeillés. Il regarda Xie Zhi d’un air très confus, comme s’il ne comprenait pas ce que disait l’autre. En voyant ça, Xie Zhi récupéra son bras. Il le massa et se mit assis, avant de faire d’un ton sec :

« Je ne reviendrai pas avant midi. »

L’autre ne lui répondit pas, mais Xie Zhi avait déjà l’habitude.


Il se leva et sortit du lit. Il venait juste de mettre ses bottes quand il entendit la voix de l’autre occupant du lit :

« Il y a des bâtons d’encens et des bougies dans le temple, tu pourrais m’en apporter un ? »

Xie Zhi prit le manteau posé à côté et l’enfila tout en répondant :

« Si je t’apporte de l’encens et des bougies, qu’est-ce que tu me donneras en échange ?

– Je ne possède rien. »

La voix de Shen Jue était très douce, comme s’il suffisait d’un coup de vent pour l’emporter.

Xie Zhi avait déjà fini de se préparer. Il se tourna et regarda Shen Jue qui s’était mis assis dans le lit. Ses lèvres rouges frémirent et il répliqua :

« Alors tu n’auras pas d’encens. »

Sur ce, il partit.

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Vers midi, il revint sans encens ou bougie. Quand Shen Jue s’en rendit compte, il se rallongea. Il resta au lit sans rien faire. Une fois que Xie Zhi eut terminé son déjeuner, il sortit avec toutes les tenues qu’ils avaient mises la veille. Quand il revint, Shen Jue n’avait toujours pas bougé.

Xie Zhi s’approcha du lit d’un air renfrogné et le fixa.

« Pourquoi tu ne bouges pas ?

– Je veux de l’encens et des bougies. »

Shen Jue ne répondit pas à sa question, mais continua à demander de l’encens. Xie Zhi ricana froidement à ces mots.

« Non, je t’ai dit que tu devais me donner quelque chose en échange si tu les voulais. »


Quand Shen Jue entendit ça, il garda le silence un moment. Puis il se redressa et se mit à retirer ses vêtements. Xie Zhi fut ébahi en voyant ça.

« Qu’est-ce que tu fiches ?!

– En échange pour l’encens, répondit Shen Jue en baissant la tête. Je n’ai rien d’autre.

– Je ne veux pas… »

Xie Zhi ne put terminer sa phrase car Shen Jue s’était déjà redressé. Il attira Xie Zhi vers le lit et les paroles non dites disparurent dans les airs.


* * *


Le soir, Xie Zhi ramena une bougie d’encens à Shen Jue.

Le fantôme s’assit à table, ses cheveux défaits. Il inhala lentement la fumée de la bougie et le souffle invisible flotta jusqu’à ses narines. Xie Zhi observa tout cela, ses sourcils se fronçant au fur et à mesure. En effet, il s’aperçut que plus la bougie d’encens brûlait, plus le visage de Shen Jue devenait resplendissant, comme une fleur sur le point de faner qui était de nouveau arrosée par la pluie et qui fleurissait de nouveau, montrant son aspect exquis et radieux.

L’encens termina rapidement de brûler. Shen Jue leva les yeux vers Xie Zhi et fit :

« Xie Zhi, j’en veux un autre demain. »

Les lèvres de l’homme s’agitèrent mais au bout du compte, il ne dit rien et acquiesça en silence.


Cette nuit-là, Xie Zhi ne trouva pas le sommeil, au contraire du fantôme qui s’était vite endormi dans ses bras. Il s’était rendu compte que Shen Jue passait la plupart de son temps à dormir à présent. S’il ne le réveillait pas, Shen Jue resterait définitivement endormi. C’était comme s’il ne pouvait pas avoir son content de sommeil.

Xie Zhi ne put s’empêcher de jeter un regard noir au fantôme dans ses bras. Voyant que l’autre dormait comme un bienheureux, il fut pris de mauvaises pensées et lui pinça la joue. Il la pinça si fort qu’il tira l’autre de son sommeil à cause de la douleur.

Shen Jue se réveilla mais après ça, il ne se fâcha pas. Il se couvrit juste la joue et regarda Xie Zhi.


Quand ce dernier vit ces yeux remplis de confusion, il ressentit une légère culpabilité. Cela ne suffit toutefois pas à ce qu’il présente ses excuses. Il fit même d’un ton féroce :

« Dire que moi, je n’arrive pas à dormir tandis que toi, tu dors sur tes deux oreilles ! »

Pour toute réponse, Shen Jue tendit la main et tapota le dos de l’autre homme. Il lui caressa et tapota gentiment le dos, comme pour le calmer et le faire dormir. Xie Zhi prit un air interloqué, puis il repoussa la main du fantôme.

« Pourquoi tu fais ça ? Je ne suis pas un gamin ! »

Après ça, il tourna le dos à Shen Jue.

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Mais peu de temps après, il sentit de nouveau une main sur son dos qui le caressait doucement. Xie Zhi voulait au départ continuer à se fâcher mais après réflexion, il n’avait vraiment pas envie de s’énerver contre Shen Jue. Il se dit que l’autre s’arrêterait quand il en aurait assez. À sa grande surprise, cela continua toute la nuit. À un moment donné, Xie Zhi s’endormit et à son réveil, Shen Jue était toujours en train de lui tapoter le dos.

« C’est bon, c’est bon, arrête ça ou tu vas finir par décrocher mes poumons ! »

Xie Zhi se mit assis sans regard Shen Jue. Il sortit du lit, prit son manteau et quitta la chambre. Il se lava et s’habilla dans la cour.


Ce jour-là, il ramena deux bâtons d’encens à Shen Jue.

Pendant qu’il prit son déjeuner, Shen Jue inhala la fumée des bougies.

Xie Zhi mangea un peu, puis regarda Shen Jue à la dérobée. Il fut de nouveau surpris de voir le visage du fantôme devenir plus vivant grâce à la fumée d’encens. Il ressentit à la fois de la stupéfaction et de la crainte. Ce fantôme était effectivement très séduisant. C’était peut-être pour ça que Chuyan avait été si fasciné. Xie Zhi ne pouvait plus le laisser continuer à faire ça. Même si Chuyan le haïssait pour ça, il devait éliminer ce fantôme.

En songeant à cela, il leva les yeux sur le talisman collé à la porte.

Ce talisman avait été dessiné par la tête d’œuf qui lui servait de maître de pacotille, Liao Chen. Ce vieux devait avoir un moyen d’exorciser ce fantôme.

Il aurait dû aller voir Liao Chen dès le début et il aurait également dû aller le voir tout de suite, mais quand le jour toucha à sa fin, Xie Zhi n’était toujours pas parti voir son maître. Il continua même à dormir avec le fantôme dans ses bras toute la nuit.


* * *


Durant les six ou sept jours qui s’ensuivirent, Xie Zhi apporta deux bâtons d’encens à Shen Jue tous les jours. Shen Jue en consommait un à midi et l’autre le soir. Xie Zhi ne savait pas si c’était son imagination ou pas, mais il trouvait que le visage de Shen Jue devenait de plus en plus splendide, si magnifique qu’on ne pouvait en détacher le regard. En même temps, il remarqua aussi que la couleur des yeux de Shen Jue fonçait de plus en plus et que ses yeux étaient pratiquement devenus noirs.

Avec sa peau de plus en plus blanche, ses yeux de plus en plus noirs et ses lèvres de plus en plus rouges, Shen Jue en était arrivé au point où quiconque le voyait irait penser qu’il était soit un fantôme, soit un démon car il n’avait plus rien d’un être humain.


Le matin du neuvième jour, quand Xie Zhi était en train de ramener des bougies d’encens à Shen Jue, Liao Chen vint le trouver.

«  Jue Yu Je n’ai pas trouvé ce que cela voulait dire, alors je pense que c’est le nom de moine de Xie Zhi. (1), il semble y avoir quelques perturbations dans le temple ces temps-ci. Tu devrais faire bien attention. »

Xie Zhi se figea.

« Que se passe-t’il ? »

Les yeux de Liao Chen semblaient avoir déjà tout vu et compris.

« Un étranger est arrivé dans le temple, ce qui provoque les perturbations. Tu n’as rien à dire à ton maître ? »

Cette fois, Xie Zhi garda le silence un bon moment avant de faire :

« Il y a un fantôme dans ma chambre. Maître, s’il vous plaît, aidez-le à entrer dans le cycle des réincarnations au plus vite. »


À ces mots, Liao Chen secoua la tête.

« Laisse-le simplement partir. Ce n’est pas un esprit malicieux mais si tu continues à le garder prisonnier de force, cela pourra provoquer un grand malheur. »

Non, Xie Zhi ne pouvait pas laisser partir ce fantôme à la peau peinte. S’il faisait ça, l’autre irait certainement rejoindre Lin Chuyan.

« Maître, je refuse de le laisser s’en aller. Soit il se réincarnera, soit je le garderai emprisonné pour le restant de ma vie. Ce n’est que lorsque je mourrai qu’il sera libre, » déclara Xie Zhi d’un ton très sérieux.

Il vit Liao Chen sur le point de dire quelque chose, mais il se tourna et ajouta :

« Maître, inutile d’en parler davantage. Si vous craignez des ennuis, alors je quitterai la montagne pour l’emmener dans le manoir Xie et l’y garder enfermé. »

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C’était juste que Xie Zhi n’aurait jamais pensé que les paroles de mise en garde de son maître allaient s’avérer vraies si vite. Non, on ne pouvait pas dire que cela s’était réalisé. Après tout, il ne fut que gravement blessé, et pas tué.

Cette nuit-là, Shen Jue profita de son sommeil pour enfoncer les bâtons d’encens brûlés dans sa chair un par un.

Le premier fut enfoncé dans son torse.

Dès que Xie Zhi se réveilla, il voulut aussitôt repousser Shen Jue, mais se rendit compte qu’il était comme paralysé. Shen Jue continuait à lui infliger des blessures avec un visage impassible. En même temps, Xie Zhi s’aperçut que l’œil gauche de Shen Jue s’était mis à saigner.


Quand le dernier bâton fut planté dans le corps de Xie Zhi, le saignement de l’œil gauche de Shen Jue s’arrêta. Le fantôme ressuya le sang d’un geste négligent. Après ça, le sang s’étala sur son visage, le rendant encore plus effrayant.

Shen Jue contempla le sang sur ses mains, puis adressa soudain un sourire à Xie Zhi.

Le jeune homme fut réellement terrifié en voyant ce sourire. À la base, il avait pensé que l’autre était faible et très facile à martyriser. Il ne l’avait pas du tout considéré comme un fantôme. Il se rendait compte à présent que cette personne était bel et bien un fantôme qui pouvait lui prendre la vie.

« C’est toi qui m’y as forcé, » entendit-il l’autre faire doucement.


Note de Karura : Shen Jue en pleine vengeance !


Notes du chapitre :
(1) Je n’ai pas trouvé ce que cela voulait dire, alors je pense que c’est le nom de moine de Xie Zhi.






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