Cent façons de tuer un prince charmant 319

Chapitre 319


Tenant le doux petit corps dans ses bras, même Shen Jue sentit son cœur s’émouvoir. C’était l’enfant qu’il avait engendré dans un monde où avait eu lieu l’apocalypse, un enfant à qui il avait dû donner naissance afin de survivre. Il avait toujours eu des sentiments mitigés pour ce garçon.

Il s’était dit que le Mandat du Ciel faisait vraiment tout pour l’humilier alors en ces temps de fin du monde, son corps avait été transformé pour faire de lui un homme capable de tomber enceint. Le pire était qu’il était carrément obligé de tomber enceint pour rester en vie ! Alors afin de ne pas mourir, il avait pris l’initiative de séduire le maître du monde et avait porté son enfant. La naissance avait failli lui coûter la moitié de sa vie.

Pendant sa grossesse, il avait haï ce bout de chair dans son ventre car le fait d’être enceint le privait totalement de sa dignité d’homme. Mais quand il avait vu le nourrisson dormir paisiblement dans ses bras, le dégoût qu’il ressentait s’était peu à peu atténué et avait reculé telle la marée basse.

Vu que le bébé adorait pleurer en permanence, il lui avait donné le surnom de Momo. Il n’avait pas eu l’occasion de le voir grandir et parler, mais à présent qu’il le voyait de nouveau, le petit pouvait marcher et l’appeler ‘papa’.


Shen Jue tourna la tête sur le côté et regarda le petit ravioli dans ses bras. Le garçon souffrait du froid : son corps ne pouvait s’empêcher de trembler légèrement, surtout quand le vent froid de la rivière soufflait sur lui.

« Ah Jue, et si on retournait d’abord sur la rive ? Momo et toi avez les vêtements tout trempés. Tu n’aimerais pas te changer ? » demanda Shu Hejun à côté de lui.

Il parlait d’un ton doux et prudent, comme s’il craignait que Shen Jue refuse.

Ce dernier se mordit les lèvres sans réponse, mais se tourna vers la rive. Une fois hors de l’eau, il tenta de poser l’enfant dans ses bras. Mais dès qu’il bougea un peu, les deux bras autour de son cou se resserrèrent. Il entendit même la voix plaintive du garçon :

« Papa, garde Momo dans tes bras. Momo refuse d’être séparé de Papa ! »


C’étaient exactement les mêmes mots que ce qu’avait dit le souverain céleste tout à l’heure. Shen Jue ne put s’empêcher de jeter un regard à l’homme derrière lui. Shu Hejun était lui aussi sur la rive. Sa tunique en brocart rouge était gorgée d’eau et lui collait à la peau, révélant sa silhouette des plus avantageuses. Ses longs cheveux noirs étaient décoiffés et plaqués contre sa nuque, son dos et son torse. Quand il vit le regard de Shen Jue, il parut étonné un moment, puis ses lèvres pâles s’entrouvrirent légèrement :

« Ah Jue, il y a un problème ? »

Shen Jue détourna le regard, se sentant un peu irrité. Quant à la raison de son agacement, il n’aurait su le dire.


Shu Hejun vit Shen Jue détourner à nouveau la tête. Après un moment de silence, il sortit quelque chose de son anneau de stockage : c’était un pavillon de la taille de sa paume. Il lança l’objet dans les airs et le pavillon se mit automatiquement à grandir, reprenant sa taille réelle avant d’atterrir devant les trois personnes présentes.

« Ah Jue, change-toi d’abord, hein ? » fit ensuite Shu Hejun.

En entendant sa proposition, Shen Jue entra directement. Il y avait trois chambres dans ce pavillon. Il choisit celle le plus à gauche. Quand il entra, il vit qu’il y avait déjà de l’eau chaude et des vêtements propres à l’intérieur.

Une fois dans la chambre, Momo fit d’un ton raisonnable :

« Papa, tu peux reposer Momo. Tu dois avoir mal aux bras. Momo va prendre son bain dans la chambre d’à côté. »

Traduction faite par Karura Oh. Lisez sur mon site http://karuraoh.free.fr ou sur Scan Manga. Si vous la voyez sur un autre site, c'est qu'ils ont volé cette traduction !

Shen Jue le fixa, un peu surpris :

« Tu sais te laver tout seul ? »

Momo acquiesça.

« Père laisse toujours Momo se baigner tout seul. Il dit que les grands garçons oiseaux doivent pouvoir se laver eux-mêmes. »

Après que l’enfant ait dit ça, Shen Jue fut bien obligé de le reposer. Il lui fit :

« Tu peux te baigner dans cette chambre, je sortirai pendant. »

Mais il n’eut pas le temps de partir que Momo le retint par la main.

« Papa va se laver dans cette chambre et Momo ira juste à côté. Momo reviendra voir papa après son bain. Si papa n’a pas encore terminé, Momo vérifiera que papa se lave bien ! »

Après ça, il courut hors de la chambre avant que Shen Jue n’eut le temps de le rappeler.

Après le départ du garçon, il ne resta plus que Shen Jue dans la chambre. Il regarda autour et s’assit à table. Ses vêtements trempés collaient à son corps et les gouttelettes d’eau tombaient de ses longs cheveux jusqu’au sol. Il regarda par terre et alors que de plus en plus de gouttes s’accumulaient, il leva lentement les mains pour se recouvrir le visage.


* * *


Après un bâton d’encens.

Portant des vêtements propres, Momo tendit sa petite main rondelette et toqua gentiment à la porte.

« Papa, tu as fini de te laver ? »

Il y eut des bruits de pas de l’autre côté de la porte et au bout d’un moment, elle s’ouvrit. Dès que Momo vit l’ouverture, il entra et saisit rapidement la jambe de celui qui venait d’ouvrir. Après ça, il renifla profondément, puis ses deux gros yeux devinrent pratiquement des fentes tant il sourit.

« Papa sent drôlement bon ! »

Shen Jue ne sut comment réagir à ces mots. Il baissa les yeux sur le garçon et demanda plutôt :

« Tu as fini de vérifier ? »

Momo leva la tête pour le regarder et cligna des yeux.

« La vérification est terminée alors maintenant, papa va dormir avec Momo.

– Dormir ? »


Shen Jue en resta étonné. Il regarda automatiquement à l’extérieur. Il ne faisait pas encore nuit.

« En, Momo a sommeil. »

En disant ça, le petit ravioli qui s’accrochait à sa jambe bâilla un peu et des larmes de fatigue apparurent dans ses grands yeux.

« Papa, porte-moi ! »

Shen Jue ouvrit la bouche, puis la referma et finit par le soulever. Après ça, il regarda de nouveau dans le couloir, mais il n’y avait aucune trace de cet homme.

« Papa, tu cherches où est Père ? » demanda subitement le petit ravioli dans ses bras.

À cette question, le visage de Shen Jue prit un air bien plus glacial. Il referma la porte et déclara :

« Je ne le cherchais pas.

– Oh. Mais même si papa cherchait Père, Père ne peut pas tenir compagnie à papa pour le moment. »

La voix de Momo était aussi douce que son apparence.


Shen Jue porta l’enfant jusqu’au lit en répétant de nouveau :

« Je ne le cherchais pas. »

Il déposa le petit ravioli sur le lit et lui retira ses bottes.

« Tu n’as pas besoin de me parler de lui. »

Momo étudia la tête que faisait Shen Jue. Il hésita un moment avant de hocher la tête. Une fois ses bottes retirées, il se plaça tout seul sous la couverture, n’oubliant pas de soulever un coin pour que Shen Jue le rejoigne.

« Je ne… »

Shen Jue n’avait pas sommeil, mais il n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’il vit la bouche de Momo former une ligne. En voyant son allure, il était clair que le garçon allait de nouveau pleurer. Shen Jue n’eut pas d’autre choix que de se taire et de s’allonger à côté de lui.

Il ne supportait vraiment pas de voir pleurer un enfant.

Traduction faite par Karura Oh. Lisez sur mon site http://karuraoh.free.fr ou sur Scan Manga. Si vous la voyez sur un autre site, c'est qu'ils ont volé cette traduction !

Dès qu’il se mit au lit, le petit ravioli à côté prit l’initiative de se rapprocher et de grimper sur lui, le fixant de ses grands yeux.

Shen Jue lui rendit son regard et demanda :

« Qu’y a-t’il ? »

Le petit ravioli pencha la tête sur le côté, puis se rapprocha encore plus et embrassa Shen Jue sur les deux joues. Après ça, il se rallongea sur lui et fit d’un ton très satisfait :

« Papa est si beau et sent tellement bon. Je n’ai vraiment plus envie d’aider Père à récupérer papa. Ce serait bien si papa était ma femme. »

La dernière phrase était tellement marmonnée que Shen Jue ne put l’entendre clairement, bien qu’il se trouvait juste à côté.

« De quoi ? demanda-t’il.

– Je n’ai rien dit du tout ! » s’écria aussitôt Momo.

Il leva sa petite main potelée pour se couvrir la bouche, ses yeux regardant tout autour d’un air mal à l’aise. Pourquoi avait-il dit à voix haute ce qu’il gardait dans son cœur ? Si son père l’avait entendu, Momo n’aurait pas pu garder les plumes de ses fesses.


* * *


L’énergie du garçon partit aussitôt vite qu’elle était venue. Allongé tranquillement sur Shen Jue, Momo s’endormit au but d’un moment. Au contraire, Shen Jue n’avait aucune envie de dormir. Il rouvrit les yeux et contempla le ciel du lit au-dessus de lui. Des milliers de pensées tournoyaient dans sa tête, comme une pelote de laine ou plutôt comme un sac de nœuds qu’il ne pouvait pas défaire en dépit de ses efforts.

Shen Jue n’aurait su dire combien de temps s’était écoulé mais tout à coup, il sentit le poids sur ses bras se soulever. Il n’y avait plus d’enfant allongé sur lui, mais un oiseau blanc comme la neige.

Shen Jue leva la tête à moitié et regarda bêtement le volatile dans ses bras. Très vite, ses sourcils se froncèrent : la posture de cet oiseau n’était-elle pas très étrange ?

Shen Jue avait déjà vu des oiseaux dormir, mais c’était debout avec les serres autour d’une branche, ou bien pelotonné dans leur nid. Il n’avait donc encore jamais vu un oiseau qui dormait avec les ailes écartées, la tête en arrière et les pattes vers le ciel.


Il est mort ?

Shen Jue tenta de sentir si l’autre respirait ou pas. Il ne savait pas s’il s’y prenait mal ou si c’était autre chose, mais il ne parvint pas à percevoir le souffle de l’oiseau. Il secoua gentiment le petit oiseau blanc sur son torse et appela :

« Momo ? Momo ? »

Il eut beau appeler une dizaine de fois, l’oiseau ne réagit pas du tout.

Le pli soucieux du front de Shen Jue s’accentua. Il réfléchit un moment, puis prit l’oiseau dans ses bras et se leva du lit d’un bond. Il se précipita hors de sa chambre sans même enfiler ses bottes.

« Votre majesté, où êtes-vous ? »

Il n’y avait que trois chambres dans le pavillon. Shen Jue ouvrit la porte du milieu, mais il n’y avait personne à l’intérieur. Il ouvrit ensuite la porte la plus à droite et vit enfin celui qu’il cherchait.


L’autre homme était assis sur le lit. Quand il l’entendit arriver, il prit son manteau sur le tabouret à côté et l’enfila tout en demandant :

« Ah Jue ? »

Shen Jue accourut vers lui et lui tendit le petit oiseau blanc.

« Regardez-le, est-ce qu’il… est mort ? »

Shu Hejun baissa les yeux et regarda le volatile dans les bras de Shen Jue. Après un bref examen, un léger sourire apparut sur son visage anormalement rougi.

« Il n’est pas mort, il est juste en train de dormir. »

Du coin de l’œil, il aperçut les pieds nus de Shen Jue et son sourire retomba aussitôt.

Il tendit la main pour faire asseoir Shen Jue sur le lit.

« Pourquoi tu ne portes pas de bottes ? »

Tout en disant cela, il prit ses propres bottes, voulant en chausser les pieds de Shen Jue. Mais dès qu’il toucha à ses pieds, Shen Jue fit d’un ton glacial :

« Je refuse de porter vos bottes. »

Traduction faite par Karura Oh. Lisez sur mon site http://karuraoh.free.fr ou sur Scan Manga. Si vous la voyez sur un autre site, c'est qu'ils ont volé cette traduction !

Le pied dans une main, Shu Hejun se figea. Il reposa sa botte et jeta un regard en coin à Shen Jue. Son ton était calme et gentil :

« Mais tu ne peux pas marcher pieds nus. Je vais chercher tes bottes, tu veux bien ? »

Avant même que Shen Jue ne puisse dire un mot, il ajouta :

« Les enfants aiment le plus imiter leurs parents. Même si Momo dort, il a tout à fait conscience de ce qui se passe autour de lui. »

Dès que Shen Jue entendit ces mots, il sut que l’autre faisait ça exprès. Mais il ne put que garder le silence.

Voyant ça, Shu Hejun enfila ses bottes et sortit. Shen Jue baissa les yeux sur le petit oiseau dans ses bras et eut un soupir démuni. Quel genre d’oiseau pouvait dormir dans cette position ? Les enfants adoraient imiter leurs parents, avait dit l’autre homme. Était-ce donc ainsi que dormait son père ?


À présent qu’ils étaient tous dans la chambre de Shu Hejun, Shen Jue déposa simplement le petit oiseau blanc sur l’oreiller. Après ça, il voulut tirer sur la couverture pour recouvrir le ventre du petit.

Dès qu’il tira sur la couverture, un pan de vêtement ensanglanté apparut au pied du lit. Shen Jue se souvenait que les vêtements avaient clairement été blancs mais là, ils étaient gorgés de sang. Une lueur défila dans son regard et il souleva carrément la couverture.

Les draps étaient également tachés et il y avait plusieurs bandes de gaze souillées sur le lit.

À ce moment, il y eut un mouvement près de la porte.

Shen Jue relâcha lentement sa prise sur la couverture et se mordit légèrement les lèvres. Il se tourna vers la personne qui entra. Ce n’était pas son imagination qui lui jouait des tours : Shu Hejun avait une mine vraiment affreuse. Hormis la rougeur anormale sur ses joues, tout son corps était très pâle, presque translucide. Même ses lèvres avaient perdu leur couleur.


Naturellement, Shu Hejun vit que la couverture du lit avait été soulevée. Il s’arrêta un moment, puis s’approcha de Shen Jue et s’accroupit devant lui. Il employa d’abord un sort de purification pour nettoyer ses pieds, puis ressuya gentiment les gouttes d’eau restantes avec un mouchoir.

Observant les gestes de l’autre homme, Shen Jue tendit subitement la main pour écarter son col.

Dès qu’il tira sur le vêtement, ses pupilles ne purent que se contracter. Il y avait un épais bandage blanc autour du torse de l’autre homme sous le col. On pouvait voir du sang à travers la gaze blanche.

La blessure était en train de saigner.

Shen Jue vit en outre plusieurs autres blessures un peu moins graves, sauf que ces blessures se trouvaient exactement aux mêmes endroits que lorsqu’il avait été blessé en se battant contre l’Empereur de Jade.


Au moment où il voulut regarder de plus près, l’homme accroupi releva ses mains pour refermer son col.

« Maintenant que tu as tes bottes, tu peux ramener Momo pour qu’il dorme. »

Quand il entendit ça, Shen Jue dressa une petite barrière autour de l’oiseau blanc qui dormait sur l’oreiller. Puis il regarda de nouveau l’autre homme.

« D’où viennent vos blessures ? »

Shu Hejun releva la tête. Sous ses longs cils, ses pupilles luisaient d’une lumière bleu foncé. Il se pinça les lèvres et répondit doucement :

« Ce n’est rien, je me suis simplement un peu blessé. Inutile de t’en faire pour moi.

– Je ne m’en fais pas pour vous ! répliqua Shen Jue en réprimant sa colère. Les plumes que vous m’avez données, ce n’est pas si simple que ça, n’est-ce pas ? À quoi servent ces trois plumes ? L’une vient de Momo, les deux autres de vous, pas vrai ? Qu’est-ce que vous avez fait ? »


Quand il eut fini de parler, il devint encore plus furieux en voyant que l’autre ne répondait toujours pas. La colère finit par prendre le dessus et il saisit le col de Shu Hejun.

« L’une de vos deux plumes sert à transférer les blessures ? Quant à l’autre… ça vous permet de me localiser, pas vrai ? »

Shu Hejun baissa les yeux sur la main qui serrait son col, puis les releva sur Shen Jue, qui avait le visage rouge de colère. Il se mordit aussitôt les lèvres mais au bout du compte, il ne put réprimer un rire qui éclata.

Shen Jue ne s’attendait pas à ce que l’autre rit en le voyant se fâcher. Il en resta stupéfait un moment, puis se fâcha encore plus. Mais avant qu’il ne puisse parler, l’autre homme l’avait déjà pris de force dans ses bras.

« Je vais bien, vraiment. Ne t’inquiète pas pour moi. Qui suis-je après tout, ah, sinon un souverain céleste ? Ah Jue, n’aie pas peur. »

Traduction faite par Karura Oh. Lisez sur mon site http://karuraoh.free.fr ou sur Scan Manga. Si vous la voyez sur un autre site, c'est qu'ils ont volé cette traduction !

En entendant ça, Shen Jue fronça froidement les sourcils et voulut repousser l’autre home. Mais ce faisant, il l’entendit haleter contre son oreille. En même temps, il vit du sang apparaître à l’endroit où il l’avait poussé, alors il ne put que perdre tout élan.

« Toi… » fit-il à travers ses dents serrées.

Shu Hejun resta calme et le serra encore plus fort, tout en ajoutant une couche de barrière autour de l’oiseau endormi.

« En ?

– Espèce de salaud ! » jura enfin Shen Jue.

Il n’aimait pas être redevable envers quelqu’un, mais cet homme insistait absolument.

Shen Jue avait cru au départ que quelles qu’avaient pu être les rancœurs entre cet homme et lui dans le monde des réincarnations, ce serait annulé une fois qu’ils auraient quitté ce monde-là, sauf que maintenant…

Quel sale enfoiré !

Mais quand cet enfoiré se fit ainsi insulter, ses yeux se remplirent d’amusement et il lui répondit :

« Ah Jue, quelle autre insulte tu as ? Dis tout ce que tu as sur le cœur, j’ai très envie de les entendre. »


Note de Karura : Vous aviez déjà remarqué que le gong a des tendances maso. En tout cas, Shen Jue retrouve du poil de la bête et sort de son état dépressif !







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