Child of the Night 8

Partie Huit : Plus


L'an de grâce 1460
Plus tard le même jour
Château Varga, Valachie



« Simion, est-il possible de devenir fou en si peu de temps ? »

Simion était en train de nettoyer la poussière et la sueur du corps de Vlad Draculea, cette dernière accumulée lors de la séance torride qu'il venait juste de connaître aussi bien que pendant la chevauchée matinale du prince. Vlad se tenait dans la large bassine de cuivre tandis que Simion versait de l'eau sur son dos, rinçant le savon. Le serviteur apprécia la vue de la mousse glissant sur les fesses rondes et fermes de Draculea pour couler le long de ses longues jambes. Il choisit ses mots avec soin.

« Il y a seulement deux types de folie que je connais et qui peuvent apparaître aussi rapidement à la première rencontre, m'seigneur.

– Et quelles sont ces deux folies ?

– La première est la plus commune, et c'est la folie du désir. On veut le nouvel objet de son affection si intensément qu'une fièvre vous chauffe le sang et fait fuir tout bon sens pendant une courte période.

– Cela me semble assez familier. Et la seconde folie ?

– Celle-là, Maria Ta, est plus rare et bien plus dangereuse. Elle peut voler le bon sens d'un homme ainsi que ses sens. Elle peut voler son âme tout comme son cœur.

– La sorcellerie ?

– En un sens, Domn, mais rien à voir avec Satan. C'est simplement l'amour. »


Draculea renifla.

« L'amour ? J'en ai connu des tonnes et je ne me suis jamais senti aussi perdu.

– Pardonnez mon audace, mon seigneur, mais non.

– Non ? Qu'est-ce que tu veux dire par non, Simion ? »

Vlad sortit de la baignoire et Simion enroula une épaisse serviette autour de lui, commençant à le sécher.

« Non, mon prince, vous n'avez pas connu l'amour. Vous avez eu du désir, de l'engouement et même un peu d'amitié et d'affection. Mais vous n'avez jamais connu l'amour.

– Tu parles comme une femme, Simion, marmonna Vlad en le repoussant, irrité.

– Il y a certaines vérités que peut-être les femmes comprennent plus facilement que nous autres hommes, mon prince. »

Vlad fronça les sourcils, prenant impatiemment des braies propres et les tendit à son serviteur pour qu'il les tienne pendant qu'il les enfilait.

« Au cas où tu ne l'aurais pas remarqué, Simion, je ne suis pas une femme. »

La voix de Simion se réchauffa.

« Un fait dont je suis bien conscient et pour lequel j'ai souvent remercié Dieu, mon prince. »


Vlad resta un moment silencieux pendant que son vassal continuait à l'habiller. Enfin il fit :

« Ce doit être la première sorte de folie, Simion. Je doute d'être sensible à la seconde. »

Simion haussa les épaules, arrangeant une épingle dorée pour refermer le col de la chemise de son maître.

« Tu mets en doute la façon dont je me vois, Simion ?

– Ferais-je ça, Domn ?

– Pas à voix haute, non. »

La voix de Draculea était sèche.

« Je suis sûr que vous avez raison, mon seigneur. Sans aucun doute cette attirance que vous avez pour le bibliothécaire n'est que purement charnelle. Satisfaites-la rapidement et soyez-en débarrassé. La prochaine fois que vous croisez le jeune homme, entraînez-le dans un endroit privé et chevauchez-le vite et durement. »

Vlad fronça les sourcils.

« Mais je suis sûr qu'il est encore intact. Ce serait dur pour lui. »

Simion pencha la tête sur le côté, les mains sur les hanches.

« Et cela compte parce que ? »

Les lèvres de Vlad se pincèrent.


« Vous voyez, Maria Ta ? Jamais auparavant je ne vous ai vu vous inquiéter si l'étalon que vous aviez choisi était habitué à la selle ou non. Qu'est-ce qui est différent cette fois ?

– Je ne sais pas, Simion, confessa-t-il. Mais c'est différent. »

Il soupira.

« Il semble que je vais devoir courtiser le jeune homme plus que la jeune fille. Elle me semble assez consentante, et son père est plus que pressé de nous unir.

– Allez-vous l'épouser, Domn ?

– Oui, je pense, fit-il nonchalamment. Elle est jeune, en bonne santé, d'une bonne lignée et elle n'offense pas la vue. Le seul mauvais point que je vois, c'est son père et je n'aurai plus à le voir trop souvent une fois le mariage consommé. Elle fera l'affaire. Je devrais être en mesure de lui faire un enfant très vite, puis mon devoir sera rempli et nous pourrons suivre chacun notre propre voie. Je vais lui faire ma demande aujourd'hui, lui donner un jour ou deux pour se préparer, puis je la ramènerai au Château Draculea pour le mariage. Après avoir parlé à la fille, j'enverrai un cavalier au château et ils pourront commencer les préparatifs. Tout sera quasiment prêt à notre retour.

– Un peu hâtif pour un mariage d'état, mon seigneur.

– Je me marierai comme je l'entends, pas comme ils le veulent, alors je ne vais céder à leur envie de spectacle en me paradant comme un taureau de concours. Si les gens veulent avoir une fête de gala, ils pourront en préparer une pour le première anniversaire. On devrait avoir aussi un héritier à fêter à ce moment. »


Vlad s'examina à nouveau dans le miroir. Simion le rassura.

« Vous êtes de taille à conquérir le cœur de n'importe quelle jeune fille, mon seigneur. »

Il eut un rire cynique.

« Je n'ai pas besoin de son cœur, Simion — juste ses entrailles. Et ce n'est pas le cœur d'une jeune fille que je veux piéger. »

Sur son chemin pour aller au rez-de-chaussée, il vérifia la bibliothèque mais elle était vide. La manuscrit que Nicolae avait recopié avec tant de soin était toujours étendu en plein soleil, l'encre presque sèche. Draculea parcourut d'un doigt les lignes sans les toucher, traçant pensivement les courbes gracieuses.

Comme cela avait été le cas pour Nicolae durant la matinée, les sons du monde extérieurs entrèrent par la fenêtre ouverte. Draculea entendit deux voix dans le jardin qui était hors de vue au coin du château : un mâle et une femelle, tous deux jeunes. Alors, Nicolae. C'est donc là que tu t'es caché, hein ? La beauté de la nature au lieu de la misérable cellule que cette larve de Varga t'a sûrement allouée. Oui, c'est bon pour toi, mon garçon. Tu appartiens au jour. Tu es bien trop pâle.


Il descendit les escaliers et Varga le rejoingit à leur pied. Il ressemblait à un chien qui venait de se faire battre, méfiant mais toujours prêt à lécher la botte qui l'avait blessé. Draculea s'inclina rigidement devant lui.

« Monsieur, je demande la permission d'offrir ma main à votre fille, Elizabeta. »

Et je devrais peut-être vous tuer à cause du regard triomphant que vous arborez à présent, espèce de fou.

« Mon cher prince, bien sûr. Je vous en suis humblement reconnaissant. Vous avez répondu à mon plus grand souhait pour mon enfant avec votre...

– Oui, oui, fit soudain Vlad, interrompant l'autre homme. Elle est dans le jardin ?

– Je pense que oui.

– Je vais lui parler. »

Il s'inclina à nouveau, si brièvement que c'était plus une insulte qu'une courtoisie, et il partit.


Le jardin était large et bien entretenu. La plupart des lits de fleurs étaient en jachère à cette époque de l'année mais il y avait çà et là des taches de couleurs et un parfum qui s'épanouissait encore. Vlad suivit le murmure des voix jusqu'à un grand massif fleuri, trois fois plus grand qu'un large carrosse. Un creux avait été taillé dans les branches, assez large pour contenir un petit banc et ceux qui avaient choisi de se cacher dans le renfoncement.

Il approcha silencieusement sur le côté, et les deux personnes assises là ne le remarquèrent pas.

« Voilà, Nicu ! Comme tu as l'air beau. »

La voix d'Elizabeta était légère.

« Ma sœur, pourquoi gâcher ces jolies fleurs sur moi ? Elles sont un meilleur ornement pour toi. »

Le ton de Nicolae était affectueux et Vlad grinça des dents.


« Non, n'essaie pas de les enlever ! Ça me fait plaisir de te voir les porter.

– Alors si ça te fait plaisir, je m'y soumets

– Tu te sens mieux maintenant, Nicu ?

– Oui, Beta.

– Le prince a dit que tu étais bien malade. D'où ça venait, à ton avis ?

– Je... Je ne sais pas, Beta. Ça m'a pris tout à coup. Je pense... J'espère que c'est fini maintenant.

– Le prince Draculea a forcé père à m'autoriser à prendre soin de toi. Ce doit être un homme bon, bien qu'on raconte certaines histoires à son sujet. »


C'était fascinant. Vlad se pencha prudemment.

« Je suis sûr que c'est quelqu'un de bien, Beta. Bien que tu doives comprendre que la royauté n'agit pas selon le même code que toi et moi. Parfois leurs actes sont durs à expliquer ou à comprendre. »

Sa voix était étonnée.

« Vas-tu l'épouser s'il le demande ?

– Bien sûr, Nicolae. Pourquoi pas ? Je deviendrai une princesse !

– Tu es déjà une princesse, ma chère sœur. » fit Nicolae d'un ton chaleureux.

Draculea entendit le rire insouciant de la jeune fille. Dire qu'elle a tant de dévotion et qu'elle la considère aussi cavalièrement...

Il se racla la gorge et il y eut un silence soudain dans la petite alcôve. Il se dirigea vers l'entrée et regarda les deux jeunes gens.


Elizabeta et Nicolae étaient assis côte à côte, très proches à cause du banc étroit. Sur son front, Nicolae portait une couronne de feuilles et de fleurs blanches. Avec son air d'un autre monde et ses humbles vêtements bruns, Vlad trouva qu'il ressemblait à l'un de ces esprits des bois de l'ancien mythe.

« Cela réjouit mon cœur de voir la jeunesse et la beauté exprimer tant de joie. »

Il leur sourit à tous les deux mais ses yeux restèrent plus longtemps sur Nicolae.

« Bienvenue, prince. »

Elizabeta lui sourit.

« Êtes-vous rafraîchi de votre chevauchée ?

– Oui, je vous remercie, ma dame. J'étais un peu tendu après mon exercice matinal mais un peu d'eau froide a réglé les choses. »

Nicolae rougit sous son regard insistant, baissant les yeux.

« Dame Elizabeta, je dois y aller.

– Oui, oui, Nicu. Je te verrai au repas ce soir. »


Nicolae se leva, glissant hors de l'alcôve, près de Vlad, et se dirigea vers le château.

« Mon garçon ? »

La voix était douce mais il y avait une pointe d'acier dedans.

Nicolae se retourna avec réticence.

« Oui, Maria Ta Draculea ?

– Ne vas pas trop loin. Mon affaire avec la dame sera bientôt finie et je voudrais te parler un peu plus de ton talent. »

Le jeune homme pâlit mais inclina humblement la tête et alla attendre à la porte qui conduisait du château.


Vlad s'assit à côté d'Elizabeta.

« Elizabeta, vous savez pourquoi je suis venu chez vous. »

C'était une affirmation, pas une question.

« Oui, prince. »

Elle regardait ses mains posées sur ses genoux avec minauderie, mais elle souriait.

« L'union serait-elle agréable pour vous ? Je ne veux pas d'une épouse réticente.

– Oui, Prince Draculea, cela serait très agréable pour moi. »

Draculea tapota son genou d'un air pensif, étudiant la jeune fille. Enfin, plutôt curieux, il fit :

« Cela ne vous gêne pas, ma dame, que je ne parle pas d'amour ?

– Non, prince. L'amour est d'ordinaire un luxe dans les unions de votre rang et souvent aussi pour ceux de mon statut. L'amour serait... bien. Et peut-être cela viendra-t-il avec le temps.

– Tu es une fille très raisonnable et pratique, Elizabeta Varga. Qu'attendrais-tu d'un mariage avec moi ? »


Elizabeta n'hésita pas. C'était apparemment une chose à laquelle elle avait longtemps songé.

« Le titre de princesse, bien sûr. Être logée, vêtue et nourrie comme il siérait à votre épouse. Que l'on m'accorde le respect dû à mon rang. Si vous prenez une maîtresse, alors un peu de discrétion... »

Les yeux de Vlad s'écarquillèrent. La fille avait l'esprit pratique et une vue très réaliste.

« Et un enfant. Au moins un pour continuer ma lignée et m'établir aux yeux des gens, de l'église et des autres cours du pays.

– Est-ce tout ?

– Hé bien... »

Elle pencha la tête.

« Des serviteurs personnels que j'aurais moi-même choisis, ainsi que des divertissements. Je ne voudrais pas vivre comme une nonne, Prince Draculea, même si mon rang est élevé. »

Il sourit.

« Je pense que nous pouvons nous accorder pour toutes ces choses.

– Alors c'est entendu ?

– Oui, c'est entendu.

– Bien. Assurez-vous bien de recevoir toute ma dot de la part de mon père. Il souhaite ce mariage, mais c'est un misérable et il vous dupera s'il le peut.

– Je n'ai pas l'intention de laisser cela arriver. Je vais envoyer un mot au Château Draculea aujourd'hui même pour qu'ils commencent les préparatifs. Commencez à rassembler vos affaires et décidez qui vous voulez emmener avec vous. Votre père a dit que je pouvais prendre n'importe quel serviteur que j'estimerais profitable à notre demeure. »


Beta s'illumina soudain, comme si elle venait d'avoir une idée.

« Oh, Maria ta, s'il-vous-plaît !

– Oui ?

– Pourriez-vous... Pourriez-vous envisager de prendre Nicolae ? »

Elle parla rapidement.

« Vous avez dit que vous aviez une bibliothèque et il est si bon dans son travail. Il est très malheureux ici, et Père ne le laissera pas retourner au monastère.

– Cela vous ferait-il plaisir, Elizabeta ?

– Oh oui, s'il-vous-plaît !

– Je vais... y songer.

– Merci, mon seigneur. C'est tout ce que je demande. »


Draculea contempla le port altier de la jeune fille. C'est peut-être tout ce que tu demandes maintenant, Elizabeta, mais je sens que tu pourrais insister plus si les choses ne se passaient pas comme tu le souhaitais. Ce n'est pas nécessairement une mauvaise chose. Tu apporteras sans doute de la force aux enfants que nous produirons.

Elizabeta interpréta de travers le regard intéressé et elle sourit avec fausse modestie.

« Nous sommes fiancés à présent, mon seigneur. Vous pouvez m'embrasser si vous le souhaitez. »

Draculea haussa les sourcils. Alors comme ça, elle lui donnait son autorisation ? C'était une nouveauté. Il se demanda si la fille se rendait compte qu'il pourrait la prendre là, sur le banc, s'il en avait la moindre envie, sans avoir à s'inquiéter des conséquences. Laissons-la garder ses illusions. Ça ne fait pas de mal.


Il toucha son menton de ses doigts, le soulevant légèrement, souhaitant sentir l'âpreté d'une peau fraîchement rasée sur le visage d'un certain jeune homme au lieu de la peau douce de la jeune fille qui lui faisait face. Puis il se pencha en avant et déposa un baiser sur ses lèvres. Elle ferma les yeux alors qu'il l'embrassait. Une dame ne regardait pas effrontément son amant dans les yeux à un moment comme celui-ci. Ainsi elle ne remarqua pas que les yeux de Vlad se détachaient d'elle pour chercher son demi-frère là où il se tenait devant le château.

Nicolae vit le prince embrasser sa demi-sœur, sachant que cela signalait que leur pacte de mariage était scellé. Ses émotions étaient un tourbillon. Il était content pour Elizabeta. C'était ce qu'elle voulait plus que tout au monde, un mariage puissant. Que Dieu te bénisse et te pardonne, petite sœur. Tu es une femme ambitieuse. Sois heureuse avec le pacte que tu as fait, car je crains fort que tu n'aies traité avec un démon.

Mais même en pensant cela, les sentiments de Nicolae envers le prince valaque étaient si confus que sa tête lui faisait mal. Draculea était un grand homme, c'était indiscutable. L'Histoire se souviendrait de lui comme d'un grand dirigeant, de son loyal service envers la Sainte Église et de la façon rude dont il éliminait les forces païennes qui menaçaient son pays.


Nicolae savait à présent de première main qu'il était en effet un homme et non pas un pur idéal. C'était un homme avec des appétits forts et vraiment terrestres, et il semblait déterminé à satisfaire l'un d'eux avec la chair même de Nicolae. Cela ne devait pas être permis. On ne tolérait guère toute complaisance charnelle même dans un mariage, qui n'avait pas pour but de produire plus d'âmes pour honorer et servir Dieu mais ce sentiment... Cela ne pouvaitre être que du pur désir.

Comment Draculea pouvait-il lui faire de telles avances tout en courtisant Elizabeta ? Elizabeta qui était si bonne, si pure et si belle. Et désirable, je suppose.


Cette dernière pensée était un peu douteuse. Nicolae pouvait reconnaître et apprécier la beauté en toute chose. Le Prince Vlad Draculea, par exemple. Cet homme ne pouvait pas être seulement qualifié de beau ; le mot était bien trop faible pour lui rendre justice. Non, il était magnifique d'un façon dure et masculine qui faisait inexplicablement frissonner Nicolae jusqu'aux tréfonds de son être quand il y pensait trop longtemps. Mais Elizabeta... ? Nicolae n'avait jamais compris l'attirance physique des femmes. Il supposait que c'était un don du Seigneur afin qu'il accepte mieux la vie qu'il s'était choisie. À présent, à la lumière de son attirance confuse envers le prince, il n'en était plus aussi sûr.


Nicolae regarda et se rappela clairement le contact de ces mêmes lèvres sur les siennes. Elles avaient été chaudes et fermes, et elles avaient bougé. Elizabeta l'avait déjà embrassé avant, des gages enfantins d'affection qu'il n'avait jamais osé retourner, mais cela n'avait rien à voir avec son baiser avec le prince. Et il y avait eu le contact chaud et humide de sa langue, courant le long des lèvres de Nicolae. Comme c'était étrange. Pourquoi le prince avait-il fait ça... ? Les yeux de Nicolae s'écarquillèrent alors qu'il comprit ce que le Prince Draculea avait voulu faire, et il sentit sa bouche se remplir de salive à cette idée. Il sentit une bouffée de chaleur se rassembler dans son aine, et il faillit en gémir de désespoir.

Draculea s'écarta d'Elizabeta. Ses yeux toujours clos, elle souriait d'un air suffisant. Oh, tu es très contente de toi, pas vrai, ma fille ? Il caressa gentiment sa joue avec le revers de sa main, amusé que le lapin s'imagine avoir piégé le renard. Crois ça, si c'est ce que tu veux. Tu en seras plus simple à contrôler.

Il se leva.

« Je vais parler à votre père et officialiser notre accord. Mon régisseur, Stefan, devra discuter avec son notaire pour dresser le contrat de mariage. Quant à vous... »

Il posa une main sur sa tête de la façon dont on caresserait distraitement un animal de compagnie en passant.

« Vous aurez beaucoup à faire dans les prochains jours. Ce sera votre premier test pour connaître votre habileté à gérer une maison, Elizabeta.

– Je ne vous décevrai pas, mon seigneur.

– J'espère bien que non. »

Sur ces mots, il se retourna et se dirigea vers le château et vers le jeune homme qui l'y attendait.






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