Chapitre 29 : Aujourd’hui, je t’offre deux mille mots gratuitement
La première réaction de Zhou Hui ne fut pas une plaisante surprise, mais de l’horreur.
Les gens se pressaient de plus en plus et les conversations se faisaient plus fortes. Ce n’étaient plus des murmures, mais des commentaires à voix haute. Bien que Chu He soit grand, avait une belle silhouette et que sa chemise serrée montrait bien qu’il n’avait pas de seins, son visage ne permettait pas de dire s’il était un homme ou une femme. Ses longs cheveux brillants et soyeux étaient retenus en queue de cheval basse qui retombait sur son épaule, légèrement recourbée au bout. Zhou Hui entendit plusieurs hommes se disputer avec leurs amis en disant :
« C’est une femme ! C’est forcément une femme ! »
De plus en plus de gens sortirent leurs portables avec excitation pour prendre des photos et les mettre en ligne. On put entendre plusieurs notifications.
Zhou Hui n’y tint plus. Il se fraya un chemin dans la foule compacte et tapota Chu He sur l’épaule.
« Vieux Quatre ! »
Chu He se retourna et lui sourit.
— Ce sourire fut si mortel que Zhou Hui entendit clairement plusieurs personnes derrière lui manquer de défaillir avec un léger cri.
« Qu’est-ce que tu fais ici ? ajouta-t’il. Et pourquoi cette apparence…
– Je vais te préparer un cocktail, répondit Chu He d’un ton animé. Je voulais te faire une surprise. »
Zhou Hui n’eut pas d’autre choix que de toquer sur le comptoir et de lancer un regard féroce au barman pour lui dire de lui laisser la place. Le pauvre barman était déjà un peu confus, à tel point qu’il oublia de prendre les billets sur le comptoir. Il regardait le visage de Chu He sans ciller et se décala docilement sur le côté.
Chu He se plaça derrière le comptoir et prit de la vodka, du brandy et du Bacardi 151.
« L’eau dans le monde des mortels n’est pas aussi délicieuse que la source glacée du Royaume du Ciel. »
Il prit la bouteille d’un geste négligent, l’ouvrit et versa une petite quantité dans un shaker. Il ajouta avec un sourire :
« On dit que les femmes Ashura sont les plus belles qui soient et que l’Empire du Ciel produit la meilleure liqueur, tout ça parce qu’ils ont l’accès exclusif à cette source glacée. Quand je suis allé voir le Seigneur Démon, j’ai pris un peu d’eau de cette source glacée sur la Montagne de l’Éléphant Blanc à Six Défenses qui coule du Royaume du Ciel au Royaume des Ashura. La liqueur faite à partir de cette eau est pure et douce, presque comparable à la liqueur de l’Empereur du Ciel. Depuis ce jour, la source glacée dans le Royaume des Ashuras est appelée l’Œil des Quatre Dao du Mal. »
Ses doigts fins étaient posés sur le bord du verre. Zhou Hui s’adossa contre le comptoir et l’observa. Après un moment, il demanda :
« Alors comme ça, avant que tu décides de me quitter, tu es d’abord allé dans le Royaume des Ashura pour voir le Seigneur Démon, hein ?
– Inutile de remuer cette histoire ancienne, » répliqua Chu He avec un sourire.
Il prit un mouchoir pour le poser contre le goulot de la bouteille de liqueur. Il imbiba le tissu avec, puis sortit un briquet pour l’enflammer. Les trois bouteilles dessinèrent des arcs dans l’air comme une roue de feu, puis Chu He les saisit entre quatre doigts. En même temps, il prit la bouteille de Bacardi 151 de son autre main et en but une gorgée, avant d’expirer et de projeter des flammes à trois mètres devant lui !
Traduction faite par Karura Oh. Lisez sur mon site http://karuraoh.free.fr ou sur Scan Manga. Si vous la voyez sur un autre site, c'est qu'ils ont volé cette traduction !
Les pupilles de Zhou Hui se dilatèrent subitement en voyant Chu He mélanger les trois alcools, ajouter de la glace, puis prendre un citron vert dans sa paume. Il prit un couteau suisse accroché à sa ceinture et s’en servit pour couper nettement et finement le citron en quatre morceaux parfaitement égaux. Il pressa le jus de deux quartiers et le versa dans le verre. Il sortit alors une très petite flasque givrée de la poche de son pantalon.
La flasque n’était pas plus grande qu’un briquet, complètement scellée sans bouchon, et aussi claire que du cristal, reflétant la lumière étincelante. Zhou Hui fut légèrement ébahi en reconnaissant qu’il s’agissait de l’eau de source glacée directement puisée dans le Royaume des Ashura. Afin de préserver le plus possible sa fraîcheur, même la bouteille était faite d’eau directement gelée. Il n’y avait qu’une simple gorgée à l’intérieur.
Chu He brisa la bouteille sur le bar et l’eau scintillante dessina un arc pour retomber dans le verre. Le cocktail s’illumina aussitôt d’une lueur argentée comme par magie, aussi brillante que des millions de petits diamants.
Il prit le verre et le tendit à Zhou Hui. Il claqua des doigts et aussitôt, une fleur étrange d’un rouge vif apparut dans sa main, comme un tour de prestidigitation. Les pétales se déplièrent sous le contact de ses doigts. Il tint gentiment la fleur et la déposa contre le rebord du verre.
« … Une fleur Ashura, murmura Zhou Hui.
– Monsieur, fit poliment Chu He en s’inclinant légèrement, puis-je vous offrir un verre ? »
Pendant quelques secondes, l’esprit de Zhou Hui connut un moment de blanc total. Il prit le verre par automatisme et en but une grosse gorgée en penchant la tête en arrière. Puis il attira Chu He par-dessus le comptoir et l’embrassa afin de lui faire goûter la boisson.
Le cocktail pur, fruité et légèrement enivrant passa dans la gorge des deux hommes alors que leurs lèvres et leurs langues s’entremêlaient. Des flashs apparurent autour d’eux et plusieurs personnes poussèrent des cris et des exclamations, brisant l’ambiance.
« Putain ! » jura Zhou Hui à voix basse.
Il tendit les bras pour saisir les épaules et la taille de Chu He, puis le souleva par-dessus le comptoir en exerçant une force soudaine !
L’ambiance dans la boîte de nuit était endiablée. Les lumières étaient éblouissantes et beaucoup de gens dansaient sur le rythme de la musique très forte. Zhou Hui se fraya un chemin en usant de sa force brute, renversant plusieurs tables, chaises et bouteilles. Il traversa le couloir et ouvrit d’un coup de pied la porte de service. Il reposa alors Chu He et colla un talisman de confinement sur la porte afin d’empêcher les gens de continuer à les suivre.
De l’autre côté de la porte de service se trouvait une allée déserte dans une ruelle perpendiculaire au bar. La musique et les lumières venaient de l’autre côté, ce qui rendait ce côté-ci particulièrement sombre et isolé. Chu He se mit à courir dès qu’il toucha terre, mais il se fit rattraper par Zhou Hui après seulement deux pas et pressé contre le mur en ciment. L’autre homme haleta et rit :
« Tu crois que tu peux t’enfuir ? Hein ? »
Il saisit la chemise de Chu He et tira dessus. Les boutons tombèrent rapidement par terre. Craignant que quelqu’un n’arrive et le voie, Chu He saisit le sol de sa chemise et lutta en silence. Par conséquent, Zhou Hui s’attaqua au bouton de son jeans. Il l’arracha en quelques secondes, puis tendit sa longue main depuis la taille en passant par le renflement des fesses pour arriver à l’orifice recherché. Il inséra avec force un doigt dans l’endroit chaud et humide.
« — Ah ! »
Chu He émit un gémissement très bref, puis il fit d’un ton empressé :
« Sois plus doux… »
Traduction faite par Karura Oh. Lisez sur mon site http://karuraoh.free.fr ou sur Scan Manga. Si vous la voyez sur un autre site, c'est qu'ils ont volé cette traduction !
Zhou Hui lui attrapa le menton et l’obligea à tourner le visage pour l’embrasser. Cette position engendra pas mal de pression sur la nuque de Chu He. Il émit un son profond venant de sa gorge, mais ce fut alors qu’il se raidit en sentant un autre doigt s’insérer dans son anus.
« Tu es mouillé, fit Zhou Hui avec un rire mauvais. Tu es si mouillé… »
La friction fit naître du plaisir dans son corps et comme il y avait bien trop d’humidité, ça faisait un son très clair de succion. Les yeux de Chu He devinrent rapidement rouges et ses lèvres, assez humides dans la pénombre, s’entrouvrirent légèrement en un geste inconscient. Zhou Hui lécha la salive au coin de la bouche que Chu He n’avait pas eu le temps d’avaler. L’homme baissa ensuite la tête et demanda :
« C’est si bon que ça, hein ?
– … Espèce d’étalon…
– C’est toi qui es affamé de sexe mais qui refuse de l’admettre, répliqua Zhou Hui avant de se pencher pour lui murmurer à l’oreille : Je parie que je peux te faire jouir rien qu’avec mes doigts. Tu me crois ou pas ? »
Avant même d’avoir fini sa phrase, le mouvement de ses doigts s’accéléra brusquement, se courbant et frottant avec adresse le conduit intérieur. Chu He fut stimulé au point que ses jambes devinrent faibles. Le plaisir électrique qui le parcourait le rendit incapable d’émettre le moindre son. Du liquide coula encore plus entre ses cuisses.
Quelques mèches s’échappèrent de sa queue de cheval, ses tempes étaient trempées de sueur et son visage était rouge alors que le plaisir l’envahissait. Cela faisait un moment que son pénis était dur et il voulut le prendre dans sa main afin de se faire jouir. Cependant, Zhou Hui s’empara aussitôt de son poignet et lui tordit le bras dans le dos. En même temps, il le punit en insérant ses doigts plus profondément et en frottant la chair extrêmement sensible à l’intérieur du bout de ses doigts calleux.
« Ah… Ah ! »
Chu He finit par lâcher un gémissement, n’en pouvant plus.
« Trop… c’est trop… ah ! »
Son intérieur se contractait de manière spasmodique, émettant des bruits humides, mais Chu He n’était pas en mesure d’entendre quoi que ce soit. Le plaisir était si intense que son esprit était vide. Il arqua la taille et Zhou Hui le tira en arrière férocement. Tout le corps de Chu He s’appuya soudain sur l’arrière.
À cause de ça, les doigts qui n’avaient cessé de le tourmenter pénétrèrent encore plus profondément, grattant et s’enfonçant presque de manière sadique, se frayant à chaque fois un chemin dans le passage intérieur qui était resserré à cause du plaisir excessif.
Dans cette passion tyrannique et effrayante, Chu He ne put s’empêcher de jouir. Il éjacula vraiment sans même que son devant n’ait été touché. Son anus se pressa misérablement, comme pour mordre les doigts envahisseurs. Il faillit s’effondrer avec un gémissement. Sa taille était si molle qu’il ne put rien faire. Même les doigts invasifs avaient l’impression de tremper dans du beurre.
L’instant d’après, Zhou Hui retira ses doigts humides.
Chu He n’avait aucune idée de ce qui se passait. Tout à coup, une sensation de vide douloureuse et insupportable surgit dans son corps. Mais cette fois, il n’eut pas à souffrir longtemps : quelque chose de plus chaud et de plus épais s’inséra en lui, le poussant fortement contre le mur.
« Zhou… Zhou Hui ! »
Le pauvre passage tendre s’était vivement convulsé durant l’orgasme. Malgré ça, Zhou Hui s’enfonça en lui jusqu’au bout, puis se retira presque totalement avant de s’enfoncer de nouveau au maximum. Le passage fut de nouveau contraint de s’élargir le plus possible. Chu He put sentir de manière extrêmement claire et distincte chaque veine pulsante sur le pénis long et épais. Encore secoué par son orgasme, ce plaisir plus violent fut comme un coup de jus, parcourant entièrement son corps.
Traduction faite par Karura Oh. Lisez sur mon site http://karuraoh.free.fr ou sur Scan Manga. Si vous la voyez sur un autre site, c'est qu'ils ont volé cette traduction !
Chu He était totalement incapable de tenir debout. Zhou Hui le soutint complètement. Il saisit ses cheveux à l’arrière de son crâne et l’obligea à redresser la tête, exposant sa nuque vulnérable et couverte de sueur.
« C’est bon, hein ? »
Chu He était hébété et confus. Zhou Hui dut répéter sa question trois ou quatre fois avant qu’il n’ouvre la bouche en tremblant. Cependant avant même de pouvoir émettre le moindre son, il se fit secouer par un coup de rein encore plus féroce.
« Tu es venu avec ton vrai visage, ce n’était pas pour demander à te faire baiser ? »
Haletant, Zhou Hui l’embrassa, ses yeux un peu rougis à cause de l’excitation. Il ajouta d’une voix rauque :
« Ça te démangeait, hein ? Je te manquais, pas vrai ? Tu avais envie que je te baise une seconde fois, hein ? »
Le visage de Chu He était complètement ruisselant et des gouttes s’accrochaient à ses longs cils. C’était difficile de dire s’il s’agissait de sueur ou de larmes causées par le plaisir intense. Sous le faible éclairage, tout le corps de Chu He luisait comme s’il était trempé et sa peau était blanche et presque translucide. Il était imprégné et entouré de l’aura du désir, à l’intérieur comme à l’extérieur. La moindre de ses respirations était remplie de désir, donnant envie aux gens de le baiser à mort.
Zhou Hui était tellement excité qu’il en devenait fou. Dans la pénombre, ses yeux étaient injectés de sang. Il haletait comme un diable et poussait fort, encore et encore. À cause des mouvements intenses, la chemise de Chu He retomba jusqu’à ses coudes, dévoilant une grosse portion de son dos pâle et fin. Entre la colonne vertébrale et les lombaires, la moitié d’un anneau noir ressortait de l’os, collant au muscle.
— C’était en réalité un anneau d’une chaîne qui passait à travers un certain os entre la colonne vertébrale et les vertèbres lombaires, transperçant la chair et les muscles pour se verrouiller à la surface de la peau. L’anneau était densément gravé avec d’innombrables incantations de restriction en Sanskrit.
La pierre noire était translucide sous la lumière et on pouvait vaguement voir une autre couche à l’intérieur de l’anneau, avec un phénix en plein vol gravé dedans.
Zhou Hui se pencha pour embrasser le dos à cet endroit. Il sentit Chu He se raidir, puis lutter désespérément à cause de sa sensibilité. Puis il se fit aussitôt presser contre le mur en ciment dans l’allée déserte. C’était le moment le plus excitant pour Zhou Hui. Il libéra une de ses mains pour pincer et tordre la chair autour de l’anneau. Avec cette action extrêmement sadique, il sentit que toute la colonne vertébrale dans ce corps fin se durcissait sous sa main. Le point le plus fatal était verrouillé avec un sort de restriction que lui seul pouvait défaire.
« Tu vas encore t’enfuir la prochaine fois ? »
Il mordit l’oreille de Chu He tout en enfonçant son membre avec une force impitoyable. Il continua à demander d’une voix rauque :
« Tu vas oser t’enfuir à nouveau avec un autre homme, hein ? »
Chu He ne pouvait pas du tout entendre ce qu’il disait. Le plaisir dans son corps s’était finalement accumulé jusqu’au point d’exploser, comme si un courant électrique crépitait directement au plus profond de lui, dévorant férocement le dernier brin de raison qu’il lui restait.
Il éjacula de nouveau, son corps épuisé à l’extrême. En cet instant, il faillit perdre connaissance.
Il lui fallut plus de dix secondes pour émerger de cette hébétude. Son esprit était engourdi et son corps mou et ankylosé à cause de la stimulation trop longue et intense. Il ne pouvait même plus se rappeler où il se trouvait.
Traduction faite par Karura Oh. Lisez sur mon site http://karuraoh.free.fr ou sur Scan Manga. Si vous la voyez sur un autre site, c'est qu'ils ont volé cette traduction !
Zhou Hui lui demanda de se retourner pour lui faire face, puis il le souleva par la taille et le plaqua contre le mur. Dans cette position, il put facilement pénétrer à nouveau l’orifice déjà humide, chaud et prêt.
« Comment ça se fait que tu te sois déjà resserré alors que je viens à peine de te quitter ? »
Zhou Hui ramena derrière l’oreille de Chu He des cheveux trempés de sueur. Il eut un léger rire.
« Tu es si gêné que ça ? »
Chu He répondit en haletant par intermittence :
« Je n’en peux vraiment plus…
– Tu ne peux plus ? Mais c’est encore trop tôt. »
Zhou Hui déposa un baiser au coin de ses lèvres. Malgré son sourire, ses yeux manifestaient une cruauté et une intimité non déguisées.
« C’est de ta faute pour être si sensible que tu ne supportes pas la moindre caresse. Et en plus, c’est toi qui es venu comme ça, te pavanant devant tous ces gens… »
Chu He haleta désespérément. Zhou Hui lui saisit le menton et l’embrassa avec avidité.
« — Toi, petit phénix, tu as bien mérité de te faire capturer, déshabiller et complètement dévorer. »
Commentaires :