Chapitre 22
Maintenant que Nigel y repensait, Inas avait changé petit à petit. Bien qu’il s’agissait à chaque fois de sa première relation sexuelle, Inas était devenu de plus en plus compétent et affectueux. Comparé à leur première expérience, dont Nigel ne se rappelait pratiquement plus, c’était le jour et la nuit. C’était juste que Nigel n’avait pas remarqué ces petits changements car il était convaincu qu’il était impossible pour Inas de changer.
Nigel se pressa contre Inas, qui était encore paniqué. Si proches que leur lèvres pouvaient presque se toucher, Nigel regarda avec extase Inas dont les yeux exprimaient toute son affection.
« Ne t’excuse pas, c’est inutile.
– Comment ? »
La main d’albâtre de Nigel vint se poser sur la joue d’Inas et caressa gentiment la peau. Bien qu’elle paraissait très lisse au regard, Nigel connaissait sa texture : vu qu’Inas était toujours sur les routes ou au front, sa peau n’était pas très douce. Mais il trouvait ça encore plus irrésistible qu’avant.
« Inas.
– … Oui ?
– Je t’aime aussi.
– …
– Tu as juste envie de m’embrasser ? »
Il n’eut pas besoin de plus pour le tenter. Un simple mot suffit à cet homme qui débordait d’un amour impossible pour son maître.
Inas jeta toute raison aux orties et se rua droit vers Nigel. Son étreinte fut incroyablement rude, ce qui avait fait pâlir Nigel la toute première fois. Sur son visage rempli de culpabilité brûlait un désir ardent qui ne pouvait plus être réprimé.
Nigel ne se gêna pas non plus pour l’encourager. Peu importait que ce foutu monde soit détruit ou modifié, tout revenait dans son état d’origine à chaque réinitialisation. Le Nigel de la session 1 341 était pratiquement capable d’accomplir tout ce qu’il voulait si l’envie lui en prenait. Il pouvait s’emparer de force du trône dès le lendemain et même se faire appeler un dieu.
Mais en même temps, il était terriblement impuissant. Quoi qu’il modifie ou quel que soit le degré de modification, cela revenait toujours à son état initial.
Malgré ça, Inas était le seul à avoir changé. Ce simple fait remplit le vide qu’abritait Nigel, lui qui avait lutté seul pendant si longtemps.
Il s’accrocha donc à Inas toute la nuit, mais cela ne suffisait toujours pas. Cela le remplit et déborda à la fois. Nigel était heureux et assoiffé de l’amour d’Inas, comme s’il avait enfin trouvé une oasis après un long périple dans le désert. Peu importait à quel point il s’en repaissait, ce n’était jamais assez.
« Inas… »
Fatigué et sans force, Nigel serra Inas contre lui et se mit à pleurer. La chaleur de son corps permit de soutenir Nigel, qui avait longtemps erré seul, et lui apporta un sentiment de réalité. C’était la seule et unique personne au monde à avoir changé, la personne que Nigel avait changé.
De son côté, Inas regarda avec inquiétude Nigel qui pleurait.
« Ne pleure pas, Nigel. Tu n’as pas apprécié ?
– Non… Non, ce n’est pas ça. C’est impossible que je n’apprécie pas. Ce n’est pas ça, c’est juste que… Je n’arrive pas à croire que tu m’aimes…
– Je t’aime, Nigel. »
Comme pour le réconforter tendrement, Inas lui répéta ce qu’il lui avait déjà dit des milliers de fois durant la nuit. Un baiser affectueux se posa sur la joue et les lèvres de Nigel.
Depuis tout ce temps, Nigel avait entendu des milliards de fois quelqu’un lui dire “je t’aime”. Il était beau, avec un noble statut et une belle fortune, alors il avait eu son lot de prétendantes. Malgré ça, Inas chamboula totalement ses sentiments avec ces mots qui le laissaient d’ordinaire de marbre.
Nigel fut tellement heureux de cet unique changement que dans cette session, il se concentra uniquement sur sa relation avec Inas.
Il voulait que cela dure le plus longtemps possible, alors il ne toucha pas à l’histoire principale. Il prit juste soin de ne pas laisser Kei et son groupe périr. Après s’être contenté de ça, il parcourut avec Inas tout le continent de Belfir. Il n’y avait qu’eux deux, sans le moindre serviteur.
Le moindre moment était extrêmement précieux. En regardant le visage souriant d’Inas tandis que les paysages défilaient autour d’eux, Nigel se sentait parfois pris de vertige. C’était la première fois qu’il aimait tellement quelqu’un qu’il se disait qu’il aurait pu mourir en cet instant. S’il pouvait mourir avec le cœur empli de ce sentiment, il n’aurait pas le moindre regret.
Inas.
Mon Inas.
Mon bien-aimé Inas.
Je veux être avec toi le 28 Mars 284.
Nigel pria désespérément. Il espérait qu’un autre miracle pourrait se produire encore une fois. Qu’il ne revienne plus en arrière dans le temps.
Traduction faite par Karura Oh. Lisez sur mon site http://karuraoh.free.fr ou sur Scan Manga. Si vous la voyez sur un autre site, c'est qu'ils ont volé cette traduction !
Mais il n’eut pas droit à un second miracle. Le temps ne passa pas au 28 Mars 284 et Nigel fut renvoyé au 14 Avril 283.
Dès qu’il eut confirmé qu’une session avait redémarré, Nigel se rendit aussitôt auprès d’Inas. Le chevalier, qui avait pourtant vu Nigel se téléporter par magie plusieurs fois dans la session précédente, prit un air très surpris.
« Nigel ? Comment diable avez-vous pu… ? »
Ce fut un moment de désespoir absolu, comme si le monde entier s’effondrait autour de lui.
Bien entendu, malgré la réinitialisation de cette session, Inas était toujours amoureux de Nigel. Ce changement était resté, mais…
L’Inas de Nigel, qui avait marché pieds nus avec lui au bord d’un lac, qui avait joué avec lui dans l’eau, qui avait partagé avec lui de la nourriture de rue à un festival et qui s’était allongé avec lui dans une clairière au-dessous d’un ciel rempli d’étoiles avait disparu. Son amant avait disparu dans les profondeurs de ce jeu.
Ce ne fut qu’à ce moment que Nigel prit pleinement conscience d’un fait. C’était comme s’il avait aimé un fantôme qui disparaîtrait après une simple session.
Il avait cru avoir trouvé une oasis en plein désert, mais c’était en fait de l’eau de mer qu’il avait bue. Nigel, frappé par cette horrible trahison, enlaça de nouveau son amant étranger.
Il était toujours amoureux d’Inas. Et vu qu’il s’était rendu compte qu’il s’agissait d’un fantôme qui allait disparaître pour toujours à la fin de la session, il était impossible qu’il puisse faire comme avant : le traiter impitoyablement de personnage de jeu vidéo et se débarrasser négligemment de lui.
Tout en luttant contre sa solitude et en s’accrochant à Inas, Nigel réfléchit de nouveau sur son but premier. Mon but est de sortir de ce jeu pour retourner dans mon monde d’origine. Et si je ne peux pas rentrer, je veux au moins que cette putain de répétition se termine.
Le seul changement dans ce monde qui se répétait indéfiniment.
Le plus important était la raison de ce changement.
Il n’y avait qu’une seule hypothèse possible. Inas avait été influencé par l’accumulation de faire toujours la même chose de manière identique.
Nigel tenta donc la même chose avec d’autres personnages qu’Inas. De la même manière, durant des centaines et des milliers de fois.
Toutefois comme toujours, Inas fut bien le seul dont l’attitude envers Nigel resta invariable à tout moment. Quand la situation ou l’attitude changeait, ou bien que Nigel était déchu de son titre, les gens changeaient forcément de comportement avec lui.
Il y avait eu des fois où sans crier gare, Kei avait étranglé Nigel, les yeux rouges de fureur. Il y avait eu aussi des fois où Georg, son fidèle majordome, lui avait enfoncé une hache dans la tête pour le tuer. Il y avait eu même des fois où Essian, ce roi arrogant, présenta des excuses sincères à Nigel. Et même Schumach, le boss de fin, avait parfois accepté de mettre son épée au service de Nigel.
Dans tout cela, il n’y avait qu’une seule chose qui ne variait jamais : la loyauté et l’amour d’Inas.
Le seul à ne pas changer…
Mais aussi le seul à avoir changé.
Une variable dans un monde supposé être constant.
Mais cette description grandiose ne servait guère à Inas dans les répétitions. Malgré ça, Nigel répéta la même année des milliers de fois et à chaque fois qu’Inas revenait et voyait Nigel pour la première fois, son regard était à la fois aimant et inconnu.
Des milliers de tentatives pour reproduire ce changement suffirent à transformer l’espoir en haine.
« Pourquoi est-ce rien d’autre ne change ? Pourquoi es-tu le seul dans ce putain de monde ?! »
À partir d’un moment, Nigel se mit à ressentir de la colère envers Inas, qui était incapable de clairement comprendre la situation.
Un homme aussi loyal et qui aimait Nigel malgré tout aurait bien voulu l’aider. Mais rien dans son code prédéfini n’était prévu pour ça. Dans un premier temps, il ne comprenait pas ce dont Nigel avait besoin et ensuite, quand ce dernier se mettait à parler du système, il se figeait.
« Ne souris pas quand je te parle des données ! Ne fais pas semblant de comprendre ! Et arrête de m’aimer. Quelqu’un comme toi n’a pas le droit d’en aimer un autre ! »
Qu’est-ce que tu y comprends ? Arrête de faire semblant de me comprendre et de m’aimer. Tu ne sais même pas ce dont j’ai vraiment besoin ! pleurait Nigel intérieurement.
Traduction faite par Karura Oh. Lisez sur mon site http://karuraoh.free.fr ou sur Scan Manga. Si vous la voyez sur un autre site, c'est qu'ils ont volé cette traduction !
Néanmoins, il aimait toujours Inas. Sauf que l’homme que Nigel avait aimé était mort depuis longtemps. C’était un fantôme en face de lui. Mais c’était également Inas, et pas véritablement un revenant.
Parfois, Nigel voulait seulement aimer Inas de tout son être en renonçant à tout le reste. Il y eut quelques sessions où il le fit vraiment.
Mais à chaque fois, sans la moindre exception, Inas revenait à son état d’origine. Il était amoureux de Nigel à chaque fois, mais ses souvenirs de leurs moments ensemble avaient complètement disparu. Il avouait son amour à Nigel qui le suppliait désespérément de se rappeler, sauf qu’aucun souvenir ne revenait jamais.
En fait, c’était Nigel qui était anormal dans ce monde. Il aurait tant aimé pouvoir tout oublier comme les autres. Nigel devint donc de plus en plus déprimé et las.
« Je veux rentrer chez moi maintenant… fit-il un soir.
– Mais vous êtes chez vous, fit remarquer Inas.
– Non, je veux parler de là où se trouve ma grande sœur… Pas ici…
– Le seigneur Nigel n’a jamais eu de sœur. Vous avez eu un grand frère, mais il est décédé.
– Je n’ai pas de grand frère ! Ma, ma grande sœur qui est… »
Sa grande sœur.
Nigel, qui essayait de parler naturellement, marqua soudain une pause.
Le nom de ma grande sœur, il me semble que c’est ■■■…
« …
– Nigel ? » l’appela Inas d’un ton inquiet.
Il devait se dire que Nigel avait perdu l’esprit, recherchant subitement une grande sœur qui n’existait pas. Et quand Nigel se pencha sur la question, il eut l’impression de perdre vraiment l’esprit.
Il ne se rappelait pas du nom de sa sœur.
« Ridicule. »
C’était quoi encore son nom ? Je devrais le savoir…
■■■, ■■■, ■■■, ■■■, ■■■, ■■■, ■■■, ■■■, ■■■, ■■■, ■■■, ■■■, ■■■, ■■■, ■■■, ■■■, ■■■, ■■■, ■■■, ■■■…
Quel était son nom ? Le nom de ma grande sœur. Le nom de mon père. Le nom de ma mère. Et aussi…
Quel était mon nom ?
Cela faisait bien des milliers d’années que Nigel n’avait plus repensé à son nom d’origine. C’était une information superflue puisque personne ne l’appelait ainsi et même personne ne le connaissait. Comme en plus, le monde se réinitialisait sans cesse, Nigel ne pouvait même pas l’écrire pour le conserver.
Voilà pourquoi il avait oublié. Ce ne fut qu’en cet instant qu’il prit conscience de tout ce qu’il avait oublié. À propos de lui-même, à propos de la personne la plus importante à ses yeux, à propos de son monde d’origine…
Il manqua de suffoquer. Il était à présent simplement Nigel.
À quand cela remontait ? L’étiquette, qu’il avait eu au départ tellement de mal à retenir, il arrivait à présent à l’appliquer plus parfaitement que n’importe qui sans même avoir à y penser. Il s’était habitué à des choses comme l’unité d’argent ou de mesures dans ce monde, contrairement aux unités de son monde d’origine. Sa façon même de penser avait été modifiée pour correspondre à Nigel Grau Montstein, un noble du royaume de Belfir, et non le simple et ordinaire ■■■.
Ce n’était pas juste Inas que Nigel avait perdu. Il avait tout perdu de son identité d’origine et aussi de ses souvenirs. Et il allait encore perdre plus de choses à l’avenir. Il était piégé dans ce monde infini. Piégé dans cette année répétitive et tournant au même endroit telle une toupie, il ne pouvait même pas mourir pour de bon. Il revenait simplement à la vie, encore et encore…
Il n’en pouvait absolument plus.
Traduction faite par Karura Oh. Lisez sur mon site http://karuraoh.free.fr ou sur Scan Manga. Si vous la voyez sur un autre site, c'est qu'ils ont volé cette traduction !
Il se trouvait qu’un banquet se tenait en ce jour pour célébrer la paix revenue sur tout le continent. Nigel, qui s’était retiré en douce sous prétexte d’une migraine, repoussa les tentatives d’Inas pour l’en dissuader et revint dans la grande salle en titubant.
La scène familière de la salle Orchidée s’offrit à ses yeux. D’épaisses tapisseries accrochées sur chaque mur, un sol de marbre, des visages de gens heureux qui souriaient.
Il avait vu ces choses là tant de fois que ça le rendait malade, malade, malade, malade, malade, malade, malade, malade au point de vouloir tous les tuer.
« Ils me rongent.
– Comment ?
– Tout est la faute d-de ce monde où ils existent sans le moindre sens à leur vie. J-j’ai été entraîné là-dedans… »
Nigel était si furieux qu’il n’arrivait plus à se retenir.
Ce putain de monde m’a anéanti.
Nigel dégaina son épée, puis il s’en servit pour tuer la personne la plus proche de lui. Des hurlement s’élevèrent dans la salle de banquet, mais Nigel n’y prêta aucune attention et se mit à les tuer un par un.
« Inutile de crier autant… De toute manière, vous ne vous en rappellerez même pas dans la prochaine session ! »
Nigel tua tout le monde sans faire la moindre différence. Les gens tentèrent de s’enfuir loin du duc qui était subitement devenu fou, mais Nigel avait scellé toute la salle Orchidée pour les empêcher de s’échapper. Il massacra ainsi brutalement tous les gens présents, à l’exception d’une seule personne.
« … »
Après avoir tué la dernière personne, Nigel cligna lentement des yeux. Inas avait eu beau le voir taillader et faire exploser de nombreuses personnes pour les tuer, il ne s’en soucia guère et s’approcha de son seigneur.
Contrairement à Nigel, qui était resté immaculé en bloquant les éclaboussures de sang grâce à la magie, Inas, qui n’était qu’un chevalier ordinaire, était recouvert de sang parce qu’il n’avait eu aucun moyen de s’en protéger. N’importe qui voyant ça aurait eu l’impression que c’était Inas, et non Nigel, qui venait de massacrer tous ces gens.
Nigel put lire une légère crainte dans le regard de son chevalier qui se tenait devant lui. Toutefois en dépit de sa peur, Inas ne s’enfuit pas. Nigel pouvait même savoir à l’avance ce que l’autre allait dire.
« Je vais dire que c’est moi le coupable.
– …
– Seigneur Nigel, enfuyez-vous en prenant un passage secret ici et laissez-moi m’occuper du reste. »
Sans surprise, Inas se proposait pour endosser la responsabilité de ce crime. Ce n’était pas la première fois qu’il faisait un tel sacrifice. En fait, Nigel avait souvent accepté son offre dans le but d’augmenter ses Réussites et il avait regardé Inas se fait faussement accuser, torturer et finalement exécuter.
Un faible rire s’échappa des lèvres de Nigel. Pourquoi Inas ne pouvait-il pas se rappeler de lui alors qu’il affirmait être prêt à tout faire pour lui ? C’était ce que Nigel désirait le plus désespérément.
Nigel lâcha un rire sans joie, puis son visage se teinta peu à peu de terreur. Il venait de tuer un tas de gens alors que pour l’ancien Nigel, cela aurait été douloureux de tuer ne serait-ce qu’un simple animal. Ces jours-là lui semblaient si lointains.
Comment avait-il pu devenir ainsi ? Il ne voulait plus vivre comme ça. Mais Nigel ne savait pas comment faire pour mourir pour de bon. Il avait essayé bien des fois de se tirer une balle en pleine tête, de se pendre, de sauter d’un endroit en hauteur et même de se jeter dans des flammes, mais il était revenu à la vie à chaque fois. Nigel en avait vraiment assez de vivre.
« S-sauve-moi… »
Pourtant en même temps, il voulait vivre.
Il voulait vivre comme un humain ordinaire. Au lieu de voir le temps se répéter, il voulait juste le laisser filer, considérer le moment à venir comme une opportunité unique et redouter la mort comme n’importe qui d’autre. Nigel voulait vivre, et pas se faire étouffer par la vie.
« Nigel. »
Inas s’approcha rapidement. Toutefois, il ne tendit pas la main vers lui, craignant sans doute de le salir avec le sang qui le recouvrait. Ce fut Nigel qui se jeta dans ses bras et s’accrocha à lui.
« Aide-moi, Inas, sauve-moi. Je t’en supplie, sauve-moi ! Je ne veux plus continuer, je ne veux plus ! Je hais ça, je hais ça !!!
– Nigel ! »
Quand Inas cria ainsi très fort, Nigel tressaillit. Ses yeux posés sur Inas devinrent vagues et une larme solitaire en coula.
Inas serra contre lui de ses deux bras un Nigel qui gémissait faiblement. Mais Nigel baissa la tête vers le sol, le visage aussi pâle que celui d’une poupée. L’inquiétude céda place à la terreur qui le rendit livide.
« Personne ne vous fera du mal.
– Non… » gémit Nigel, réfutant les paroles d’Inas.
Tout dans ce monde faisait du mal et rongeait Nigel. Il ne voulait plus être là. Il voulait rentrer chez lui. Il se débattit faiblement, mais fut aisément restreint dans les bras d’Inas.
Note de Karura : Nigel souffre vraiment énormément.
Grosse révélation dans le prochain chapitre ! Et oui, encore une !
Commentaires :