Le méchant est outrageusement beau 130

Extra 1 partie 9


Xu Xingzhi n’avait encore jamais été gravement blessé. Même quand Wen Xuechen avait capturé le cultivateur Revenant qui avait massacré ses propres parents, Xu Xingzhi avait failli se faire trancher la tête par cet enfoiré mais il avait suffi d’appliquer quelques herbes coagulantes pour qu’il gambade de nouveau partout.

Selon les propres mots de Zhou Beinan, tout était solide chez ce type, de ses os à sa peau, en passant par sa carapace contre la honte.

Du coup, toutes les quatre grandes sectes s’inquiétèrent suite à la blessure grave du jeune homme. Les maîtres des autres trois sectes demandèrent tous des nouvelles et maître Fu Yao se rendit même en personne sur la Montagne de la Tombe du Vent pour apporter plusieurs élixirs pour tonifier le corps. Xu Xingzhi fut très surpris de recevoir de telles faveurs pendant un bon moment.


Très vite, Wen Xuechen, Qu Chi et Zhou Beinan convinrent de venir le voir ensemble.

Les maîtres des trois autres sectes savaient très bien que leurs disciples en chef étaient très proches du disciple en chef de la Montagne de la Tombe du Vent, alors ils les autorisèrent naturellement à rendre visite au malade. Après tout, sauf incident plus tard, ces quatre-là allaient devenir les nouveaux maîtres des quatre grandes sectes. C’était donc forcément une très bonne chose qu’ils soient déjà amis à cet âge.

Xu Xingzhi redoutait le plus la solitude, alors il fut transporté de joie en voyant autant de gens venir d’un coup. Si Meng Chongguang ne l’avait pas forcé à rester allongé, il se serait levé pour préparer une table de jeu et de quoi boire.


Drapé dans son manteau et adossé contre le montant du lit, Xu Xingzhi accueillit ses amis avec enthousiasme :

« Venez, venez, venez, asseyez-vous, asseyez-vous, asseyez-vous. »

Bien entendu, Zhou Beinan n’allait pas faire des manières avec lui. Il s’assit carrément sur le lit et saisit le poignet de son ami pour le sonder avec son pouvoir spirituel.

Tout ce qu’il toucha était d’un froid glacial. Il fit une vilaine tête.

Wen Xuechen poussa son fauteuil roulant plus près et demanda :

« Qu’y a-t’il ? »

Zhou Beinan lâcha le poignet puis sans se gêner, il souleva la couverture et écarta les vêtements de Xu Xingzhi. La cicatrice ardente de la marque du serpent annelé argenté qui lui sauta aux yeux parut lui brûler les rétines.

Qu Chi s’approcha du lit et se pencha.

« … En y regardant bien, ça va laisser une cicatrice. »


Tout joyeux, Xu Xingzhi était allongé dans le lit.

« J’ai déjà regardé dans le miroir et la cicatrice n’est pas trop moche. C’est normal pour un homme d’avoir quelques cicatrices, ça donne l’air héroïque.

– Conneries ! fit Zhou Beinan en le regardant, puis il demanda : Où est le cultivateur Revenant qui t’a fait ça ?

– Il a été tué d’un coup d’épée. »

Tout en racontant ça, Xu Xingzhi compta trois abricots d’une assiette qui se trouvait au bord du lit et les distribua un à un à ses trois amis.

Zhou Beinan se renfrogna.

« Il a eu une mort trop douce. »


Les abricots jaunes étaient très frais et il y avait encore des gouttes d’eau dessus, signe qu’ils avaient été fraîchement lavés. Wen Xuechen prit un mouchoir pour essuyer son abricot, puis il mordit dedans. Ses sourcils tressautèrent subitement et ses paupières tiquèrent deux fois.

Mais il maîtrisa aussitôt son expression et prit sa bouchée calmement. Il ressuya ensuite le jus de sa bouche avec son mouchoir.

« Tu as tout de même agi avec beaucoup trop d’imprudence. J’espère que tu as bien retenu la leçon et que tu feras plus attention la prochaine fois. »

Sur le côté, Qu Chi imita Wen Xuechen en prenant une bouchée de l’abricot jaune. La moitié de sa joue s’engourdit dès que ses dents percèrent la peau.

Heureusement, il était bien éduqué et connaissait le principe que l’invité devait se plier aux goût de son hôte. Il prit donc une simple bouchée de l’abricot, puis cacha le reste du fruit dans son dos.

Traduction faite par Karura Oh. Lisez sur mon site http://karuraoh.free.fr ou sur Scan Manga. Si vous la voyez sur un autre site, c'est qu'ils ont volé cette traduction !

« Xuechen, inutile de le sermonner. »

Fait rare, Zhou Beinan prit ainsi la défense de son ami. Il ajouta :

« Cette leçon est bien trop dure. Touche un peu sa main, tu as vu comme elle est gelée ? »

Qu Chi se sentit un peu bouleversé.

« Pourquoi tu ne nous as rien dit quand tu as été blessé ?

– J’ai eu peur que vous vous moquiez de moi, » avoua franchement Xu Xingzhi.

Zhou Beinan n’en revint pas :

« Tu as toujours été immunisé contre la honte, ne viens pas me dire que ça te dérange maintenant ?!

– Quand ton bateau a chaviré dans le caniveau Cela veut dire ‘rencontrer un incident imprévu’ ou ‘ne pas avoir de chance.’ (1) après une violente tempête, tu n’as franchement pas envie que les autres le sachent.

– S’il a chaviré, qu’est-ce tu peux y faire ? répliqua Zhou Beinan d’un ton anxieux. Cacher ça à tout le monde, tu crois que c’est une preuve de capacité ? »


En voyant Xu Xingzhi baisser la tête et garder le silence, le cœur de Zhou Beinan s’adoucit de nouveau.

Dès qu’il cessa de parler, il eut soif.

Après avoir obtenu la permission de son père de venir ici, il s’était précipité tout le long du chemin sans boire même une goutte d’eau. Une fois arrivé sur la Montagne de la Tombe du Vent, il avait d’abord salué le maître Qing Jing, puis avait beaucoup parlé à Xu Xingzhi. Il avait à présent la gorge sèche, alors il prit simplement son abricot et mordit un bon coup dedans.

Les yeux du jeune homme s’écarquillèrent aussitôt et il toussa deux fois, des larmes coulant de ses yeux sans qu’il ne puisse s’en empêcher.

Xu Xingzhi se mit à rire en tapant sur la couverture. Même Wen Xuechen étira les lèvres en un sourire amusé.


Toutes sa bienveillance et sa bonté n’avaient fait que nourrir ce chien maudit aux longues jambes, cruel et sans scrupules. Zhou Beinan en fut énervé et il jeta le fruit à cause duquel il venait de passer pour un imbécile. Ensuite, il retroussa ses manches et sauta sur Xu Xingzhi, les larmes encore aux yeux.

Bien entendu, il n’allait pas frapper le jeune homme qui semblait pâle et affaibli, alors il le pressa simplement contre le matelas. Cela n’empêcha pas Xu Xingzhi de jouer la comédie en exagérant, si bien qu’un Meng Chongguang bouleversé vint le libérer de la prise de Zhou Beinan. Ensuite, Xu Xingzhi s’appuya contre l’épaule de Meng Chongguang et fit avec un sourire :

« Ne me frappe pas, ne me frappe pas, je suis faible et malade. »


Cette simple bouchée avait été si puissante que Zhou Beinan en avait encore la salive toute acide.

« C’est quoi, ce truc ?!

– Mon goûter, ah, répondit Xu Xingzhi.

– … Comment tu oses mettre ce genre de truc pourri dans ta bouche ?! »

Xu Xingzhi prit un fruit et mordit dedans sans changer d’expression ou que son cœur ne batte plus vite.

« C’est de la nourriture pas chère et bon marché. »


Si Zhou Beinan avait vécu dans le village de la famille Xu, où Xu Xingzhi avait passé son enfance, il aurait su qu’il n’y avait eu que deux arbres de kakis : un au début du village et l’autre à la fin. Les enfants gourmands couraient dans tout le village car si l’un d’eux se montrait trop lent, il n’aurait même pas droit à une seule bouchée des kakis verts et ne pourrait que regarder en salivant les autres se régaler.

Xu Xingzhi avait de bons yeux et il était intelligent. Il arrivait à compter sur ses doigts le temps que les kaki deviennent mûrs. Il pouvait aussi grimper rapidement et très bien aux arbres alors chaque année, il arrivait à cueillir six gros kakis et les ramener chez lui. Quand ils étaient mûrs, il en donnait trois à sa mère, deux à son grand frère et s’en gardait un pas encore mûr pour lui. Il préférait le manger avant sa maturité totale, même si c’était très âpre et qu’il zozotait encore deux jours après, c’était très amusant.

Avec le temps, il avait développé un goût particulier et étrange pour tout ce qui était acide. Il ne pouvait pas le changer et n’avait pas l’intention de le changer.

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Zhou Beinan ne pouvait comprendre ses goûts, alors il renonça simplement et retira l’assiette remplie d’abricots.

Xu Xingzhi protesta aussitôt :

« … Ai ai ai.

– Ne mange pas ça, tu vas te faire mal à l’estomac, fit son ami de manière un peu arbitraire. Je vais aller te chercher quelque chose de vraiment comestible. »

Après ça, il fila dehors tel un courant d’air.

Après son départ, Wen Xuechen et Qu Chi posèrent en même temps le fruit qu’ils avaient caché dans leur main.

Wen Xuechen fit :

« Repose-toi pour le moment. Qu Chi et moi allons nous installer dans le pavillon des invités. »


Les yeux de Xu Xingzhi s’illuminèrent.

« Vous ne partez donc pas aujourd’hui, ah ?

– J’ai dit à mon maître que je resterai deux jours, lui apprit Wen Xuechen.

– … Et moi, je vais rester trois jours, » renchérit Qu Chi.

Ces quelques mots suffirent à réchauffer le cœur de Xu Xingzhi. Il serra la couverture entre ses doigts et les pressa :

« Alors allez-y, mais revenez vite. Je vais vous apprendre ce soir à jouer au mah-jong et au pai gow. »

Cela fit rire Qu Chi qui pressa sur ses épaules.

« Tu ferais mieux de rester allonger. Nous en reparlerons une fois que tu seras guéri. »


Wen Xuechen fit avancer son fauteuil roulant, puis parut se rappeler de quelque chose. Il appela en direction de la porte.

« … Tu peux entrer. »

Xu Xingzhi suivit son regard et aperçut le jeune et petit Lu Yujiu qui entra dans sa chambre et s’agenouilla pour le saluer respectueusement :

« Ce disciple salue grand frère martial Xu. »

Les règles avaient toujours été très strictes dans la Vallée de la Pure Fraîcheur. Il y avait même une règle stipulant combien de couches de vêtements devaient être pliées quand on saluait un supérieur, alors ne parlons même pas de sourire. Du coup, Lu Yujiu n’osa pas relever les yeux et arborer un sourire timide tant que Xu Xingzhi ne lui demanda pas de se relever.

Xu Xingzhi gardait un excellent souvenir de ce petit cultivateur Revenant.

« Xiao Lu est là aussi ?

– Il m’a supplié de toutes les manières possibles de le laisser venir, expliqua Wen Xuechen en jouant avec le bracelet Yin Yang à son poignet. Depuis quand tu es tellement ami avec lui ? »


Xu Xingzhi répondit sans se démonter :

« Ça fait six ans. Durant la cérémonie d'offrandes pour l'Empereur Oriental, ce petit gars s’est montré très loyal : il était resté en arrière pour couvrir la fuite de ses condisciples. Je lui ai sauvé la vie et c’est depuis ce jour qu’on se connaît. »

Wen Xuechen hocha la tête mentalement. C’était en gros ce que Lu Yujiu lui avait aussi raconté.

Avec sa fierté, Wen Xuechen ne comprenait pas bien pourquoi Xu Xingzhi, pourtant un disciple en chef, voulait bien devenir ami avec un disciple de rang inférieur. Pourtant, puisque cela rendait Xu Xingzhi heureux, il voulait bien fermer les yeux là-dessus.

« Lu Yujiu, reste ici avec lui. Grand frère martial Qu et moi allons revenir très vite. »


* * *


Tandis que Lu Yujiu restait, Xu Xingzhi vit que l’autre semblait avoir quelque chose à lui dire. Alors il fit à Meng Chongguang, qui était resté à ses côtés :

« Chongguang, va chercher d’autres fruits. »

Ce dernier n’avait pas très envie de partir, surtout en voyant que Lu Yujiu était joli garçon et bien élevé. Il ne put se décider à lever les pieds, alors il réutilisa simplement l’argument de Zhou Beinan :

« Grand frère martial, ce n’est pas bon pour ton estomac de manger des fruits acides. »

Xu Xingzhi fit claquer sa langue et lui tapota les fesses.

« Tu n’as pas compris ce que je viens de dire, ah ? File vite. »

Meng Chongguang n’eut pas d’autre choix que de partir, saisissant la partie de son corps qui était encore un peu endolorie à cause des tapes. Très réticent, il ne referma pas correctement la porte avant de sortir.

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Lu Yujiu s’approcha du bord du lit avec circonspection. Ses longs et doux cils retombaient légèrement, recouvrant ses grands yeux en amande.

Il était clairement un jeune homme, pourtant il n’avait atteint que la taille d’un adolescent qui n’avait pas fini sa croissance. Sa voix fut très douce :

« … Grand frère martial Xu. »

Xu Xingzhi agita la main dans sa direction.

« Qu’est-ce qu’il y a ? Dis-moi vite, Xuechen et les autres ne vont pas tarder à revenir. »

Lu Yujiu ne voulut donc pas perdre de temps.

« Grand frère martial Xu, je suis un cultivateur Revenant. Je connais un moyen de réprimer le poison de la marque du serpent annelé argenté. Après ça, le poison glacial se réveillera juste de temps en temps et ton corps ne sera plus aussi gelé. Tu sais aussi que la Vallée de la Pure Fraîcheur a des règles très strictes : je ne pouvais pas venir voir grand frère martial Xu comme je voulais, alors je n’ai pu que profiter de cette occasion… »


Quand il apprit que c’était possible de le soulager de ce poison glacial, Xu Xingzhi s’en réjouit énormément. Il souleva sa couverture et fit sans la moindre hésitation :

« Alors viens vite. »

Lu Yujiu vit que l’autre n’avait aucun doute quant au fait qu’il était capable de faire ça et il en fut ému intérieurement. Mais il n’osait pas perdre plus de temps, alors il ajusta mentalement sa respiration et fit sortir ses méridiens de cultivateur Revenant qu’il avait toujours soigneusement dissimulés. Il posa ses doigts sur la cicatrice de la marque de serpent dans le dos de Xu Xingzhi et dessina un symbole magique complexe qui se mit à luire légèrement.

Un Qi fantomatique s’éleva dans la pièce. Les yeux noirs et blancs de Lu Yujiu devinrent bleu turquoise comme les yeux d’un renardeau. Il ouvrit légèrement la bouche, prenant un air à la fois sérieux et un peu simplet.


Quand le symbole magique se fondit dans son corps, Xu Xingzhi sentit seulement que de la force circulait de nouveau dans ses membres et ses os engourdis et que la sensation de froid pesant se dissipait peu à peu.

Quand Lu Yujiu retira sa main de son dos, Xu Xingzhi poussa un soupir d’aise et s’étira longuement. À cause de ça, il ne réagit pas à temps quand il entendit des bruits de pas pressés en provenance des portes de son palais.

Stupéfait, Xu Xingzhi mobilisa aussitôt son pouvoir spirituel pour tenter de recouvrir le Qi fantomatique laissé quand Lu Yujiu avait lancé son sort. Mais celui qui entra avait toujours été du genre à se passer de formalités, alors il poussa la porte avec insouciance :

« Xingzhi, je t’ai cueilli quelques — »

Son expression changea dès qu’il sentit le Qi fantomatique rémanent dans la pièce. Une paire d’yeux turquoise spécifique au clan des Revenants le fixa soudain d’un air paniqué.

Xu Xingzhi sentit que les choses allaient mal tourner.

« Beinan, tu… »


De son côté, Lu Yujiu était si terrifié qu’il en avait oublié de respirer. Une sensation glacée s’empara de son corps en partant de la plante de ses pieds. Il oublia complètement les règles et n’avait plus qu’une seule pensée en tête :

J’ai été découvert !

M’enfuir ! Je dois m’enfuir !

La porte était bloquée par l’imposant Zhou Beinan, alors Lu Yujiu dut lui tourner le dos pour courir vers la fenêtre ouverte.

Mais comment Zhou Beinan aurait-il pu le laisser faire sans réagir ?

Un souffle de vent vint de par derrière Lu Yujiu et un rayon de lumière glacial effleura sa nuque avant de le dépasser. Les genoux de Lu Yujiu faiblirent un peu. Après qu’il ait encore fait deux pas chancelants, Zhou Beinan le souleva par le col.

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C’était la résidence de Xu Xingzhi. Zhou Beinan n’allait donc pas le jeter par terre pour le démolir. En plus, ce petit cultivateur Revenant ne faisait pas mine de vouloir résister jusqu’à la mort. Du coup, il souleva un Lu Yujiu tremblant et le jeta sur la petite table en bois de santal où s’était trouvée l’assiette de fruits de tout à l’heure.

Quand il se fit projeter sur la table, Lu Yujiu se fit mal au coccyx. Il ressentait à la fois de la terreur et de la douleur. Alors que ses larmes allaient couler, Zhou Beinan le saisit par la nuque et envoya un brin de pouvoir spirituel dans son corps.

Au bout d’un moment, il pâlit.

« Tu es vraiment — »


Note de Karura : Ben oui, on n’allait pas renoncer à notre couple secondaire adorable. Cela dit, cela commence un peu mal entre eux deux.


Notes du chapitre :
(1) Cela veut dire ‘rencontrer un incident imprévu’ ou ‘ne pas avoir de chance.’






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