Chapitre 109
Confus, Shen Jue fixa cette main.
Après que la main lui ait fait ce signe du doigt, elle se retira et ne se montra plus, comme si ce que Shen Jue venait de voir n’avait été qu’une illusion.
En voyant ça, Shen Jue cessa de regarder en l’air et retourna directement au dortoir.
Les deux frères Wang étaient revenus de leur mission à treize heures. Voyant que Shen Jue était dans la chambre, Wang Jingming hésita. Il sortit ensuite une boîte de gâteaux à moitié entamée et une bouteille d’eau de son sac à dos pour les tendre au jeune homme.
« Tu n’as pas eu de tâche ce matin, alors mange ça. »
Shen Jue ne pouvait pas faire de manière avec lui, alors il prit le tout et le remercia. À part les lits, cette chambre n’avait même pas de table. On ne pouvait que manger assis sur son lit.
Comme il avait très faim depuis des heures, Shen Jue mangea avec précipitation et termina rapidement les gâteaux. Quand il eut fini de manger, il remarqua que Wang Jingming était resté debout à côté de son lit, alors il leva la tête pour le regarder attentivement.
Quand Wang Jingming croisa le regard interrogateur du jeune homme, il toussota et s’éloigna. Dans l’après-midi, les frères Wang partirent de nouveau car ils avaient pris en même temps un travail pour le matin et un pour l’après-midi.
C’était ce que faisaient les gens de cette base.
Maintenant qu’il avait des gâteaux dans l’estomac, Shen Jue n’avait plus autant faim. Cependant, cela ne l’avancerait à rien de rester assis ici. Il voulait voir le chef de la base, toutefois il ignorait où il se trouvait.
Il s’était déjà renseigné sur la situation auprès de Wang Jingming.
Dans les six premiers étages de ce bâtiment vivaient les gens ordinaires de la base, tout comme eux qui vivaient au premier étage. Du huitième au treizième étages se trouvaient les gens dotés de super pouvoirs. Wang Jingming n’y avait jamais été mais il avait entendu dire que ces étages comportaient tous des chambres individuelles qui n’étaient pas aussi petites que celle où ils vivaient à quatre.
« Et le septième étage ? » ne put s’empêcher de demander Shen Jue en notant que Wang Jingming n’en avait pas parlé.
Quand il mentionna cet étage, le visage de Wang Jingming devint bizarrement tout rouge. Il baissa les yeux et révéla :
« C’est là que vivent les princesses et les jeunes maîtres. Les princesses logent du côté gauche et les jeunes maîtres du côté droit. »
Shen Jue comprit alors que la femme qu’il avait vue aujourd’hui était probablement une de ces princesses.
Wang Jingming releva les yeux vers Shen Jue et ajouta :
« C’est très cher d’aller là-bas. Bien que nous soyons tous égaux ici, nous ne sommes pas tous logés à la même enseigne. Par exemple, si tu as pour tâche de trouver des articles pour le quotidien et que tu dois pour ça trouver cinq boîtes de mouchoirs en papier, imaginons que tu trouves vingt boîtes. Cela veut donc dire que tu as dépassé le quota pour finir ta tâche. Du coup, tu peux recevoir des tickets repas pour le troisième étage et des noyaux de cristal en plus. Les princesses et jeunes maîtres du septième n’acceptent que ce genre de choses. »
La voix du jeune homme baissa :
« En général, c’est un ticket repas et un noyau de cristal de haute qualité pour une nuit. »
Traduction faite par Karura Oh. Lisez sur mon site http://karuraoh.free.fr ou sur Scan Manga. Si vous la voyez sur un autre site, c'est qu'ils ont volé cette traduction !
À ces mots, Shen Jue fut soudain intéressé. Avec sa constitution physique, il ne pourrait pas tenir le coup bien longtemps. Il devait donc sortir pour accomplir des tâches mais une fois dehors, il allait attirer les zombies. Tandis que s’il se trouvait un jeune maître pour le mettre enceint, son attirance pour les zombies retomberait à zéro et il n’aurait plus à craindre de se faire attaquer par eux.
Comme ça, il pourrait prendre la tâche de chercher des denrées et affaires tous les jours. Il n’aurait qu’à sortir avec la voiture, rentrer avec la voiture, et la journée ne serait pas trop dure.
Il était un homme, après tout. Une grossesse ne serait pas aussi difficile que pour une femme. En tout cas, dans les vies précédentes, il était sorti pour des tâches pendant ses neuf mois de grossesse, malgré l’épuisement.
Mieux valait être fatigué que de mourir aux mains des zombies. De plus, si les autres en mission découvraient qu’il attirait les zombies, il serait fort possible qu’il se fasse abandonner. Telle était la nature humaine.
Il devait donc trouver le moyen de se protéger, alors le plus facile semblait être de trouver un jeune maître. Il payait en échange du service, personne ne devait rien à personne, et il pouvait demander à l’autre de faire uniquement ce qu’il fallait et le temps qu’il fallait.
À cette idée, Shen Jue ne put que hocher la tête, se sentant d’excellente humeur.
Wang Jingming ne l’avait pas quitté du regard. En le voyant si songeur, il demanda soudain :
« Tu… Tu veux devenir un jeune maître ? »
Shen Jue sortit de ses réflexions et secoua la tête.
« Non, je veux aller au septième pour dépenser. »
À côté de lui, Wang Jingyi recracha directement l’eau qu’il venait de boire et éclata de rire.
Il se ressuya rapidement la bouche et regarda Shen Jue avec amusement.
« Toi, tu veux aller au septième pour dépenser ?
– Oui, il y a un problème avec ça ? » lui demanda Shen Jue.
Wang Jingyi avait toujours un sourire sur les lèvres et ne put le retenir.
« Ce n’est rien, je suis juste un peu surpris. Les prix là-haut sont très chers, les gens ordinaires ne peuvent pas se le permettre. Seuls les gens avec des pouvoirs peuvent y aller. »
Après ça, il regarda son frère à côté.
« En général, les gens ordinaires comme nous ont aussi un moyen de soulager leurs désirs. Nous devons juste trouver la bonne personne. Nos supérieurs se moquent bien de l’amour libre. »
À ces mots, Shen Jue secoua de nouveau la tête.
« Je ne suis pas intéressé par l’amour libre. »
Le regard de Wang Jingyi sur Shen Jue devint aussitôt déférent.
« Patron, patron, je m’avoue vaincu ! »
Quant à Wang Jingming, il avait un air indescriptible.
« Tu veux vraiment aller dépenser ton argent là-haut, ah ? C’est vraiment très cher, mais ce n’est pas pour rien. Même avant la fin du monde, je n’avais encore jamais vu des femmes aussi belles. »
Ce n’était pas une femme que voulait voir Shen Jue, mais un homme. Cependant, il s’abstint d’en parler aux frères Wang afin de ne pas les effrayer.
Puisqu’il comptait bien se payer un jeune maître, Shen Jue se dit qu’il devait s’investir à fond dans les tâches. Alors le lendemain matin, il se réveilla encore plus tôt que Lao Song. Quand l’autre homme sortit du lit, Shen Jue était déjà en train de quitter la chambre.
Lao Song lui jeta un regard surpris mais ne dit rien. Par contre, il accéléra ses mouvements.
Quand Shen Jue arriva dans le hall du premier étage, il y avait déjà plein de gens qui faisaient la queue, alors il se dépêcha de prendre sa place au bout. À huit heures tapantes, la queue commença à s’avancer lentement. L’homme qui attribuait les missions aujourd’hui était le même qu’hier. Il devait se souvenir de Shen Jue car il fit :
« Tu t’es levé tôt cette fois. Quelle tâche tu souhaites ?
– Quelles sont les tâches proposées ? » demanda Shen Jue.
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L’homme consulta sa liste et fit :
« Il nous faut quarante hommes ici pour chercher du matériel en ville, vingt du côté est et vingt du côté ouest. »
Il leva les yeux vers Shen Jue.
« Tu es nouveau ici, pas vrai ? Le plus facile est de chercher des vêtements, il suffit que ce soit des tailles adultes. Ça te convient ?
– Je prends, fit Shen Jue. Je voudrais aussi une tâche pour cet après-midi.
– L’après-midi... »
L’homme consulta sa liste un moment.
« Il n’y a pas de recherche de vêtements dans l’après-midi, ça ira ? Tu peux aller récolter du blé dans les champs en banlieue. C’est un peu fatigant, le trajet est long et tu peux croiser des zombies. Mais c’était beaucoup plus facile que d’intégrer directement le groupe qui traque les zombies pour extraire leur noyaux de cristal. »
Shen Jue savait qu’il n’était pas encore capable d’affronter des zombies, alors il n’hésita pas et prit directement les deux missions.
Après avoir obtenu sa carte de mission, il avait encore une demi-heure pour prendre son petit-déjeuner — pour avoir le droit de manger le matin, il suffisait d’obtenir une carte de mission.
Shen Jue se rendit donc à la cafétéria du second étage. Tout le monde avait droit au même repas : deux pains vapeurs fourrés et du lait de soja. Après avoir pris son plateau-repas, il se trouva un coin à l’écart et s’assit. Pendant qu’il mâchonnait son pain vapeur, il y eut soudain de l’agitation à l’entrée.
Toutefois, cela n’intéressa pas du tout Shen Jue. Il n’avait mangé qu’une moitié de boite de gâteaux hier, alors il dévora littéralement les pains vapeur ce matin. Le temps qu’il finisse de manger les pains vapeurs et de boire le lait de soja, le bruit s’était déjà calmé, alors il ne sut pas ce qui venait de se passer.
À neuf heures, le convoi partit à l’heure.
En plus du chauffeur et du chef de l’équipe dans le siège passager, il y avait dix personnes à l’arrière du pick-up.
Quand Shen Jue monta à l’arrière, les neuf autres étaient déjà arrivés et leurs yeux se posèrent aussitôt sur son visage. Après que quelqu’un ait vu clairement le visage de Shen Jue, il ricana :
« On dirait une star, hein ?
– Oh que oui, il ressemble vraiment à une star, ah. Mais pourquoi il va en mission avec notre équipe, ah ?
– Un type pareil devrait rester au septième étage, pas vrai ? »
Shen Jue se trouva une place et s’assit en ignorant ces paroles. Le chef d’équipe arriva juste après, compta les membres et vérifia les cartes de mission. Il avait un pouvoir surnaturel qui était une excellente ouïe : même si les zombies étaient loin, il pouvait entendre leur pas et même leur respiration.
Du coup, beaucoup de gens préféraient partir en mission avec lui, car il n’y avait que très peu de risques. Ils pouvaient rapidement partir avant même que les zombies n’arrivent, ce qui évitait le danger de manière très efficace.
Le véhicule s’arrêta après une heure. Shen Jue était assis près du bord, alors il fut le premier à descendre. Le chef d’équipe les partagea en binômes pour fouiller par zone.
Shen Jue fut assigné avec un homme tout petit et mince. Ils devaient fouiller le quatrième étage du centre commercial qui se trouvait devant eux. Comme il n’y avait plus de courant, le seul moyen de monter et de descendre, c’étaient les escaliers. Après avoir monté quelques étages, Shen Jue sentait déjà son dos trempé de sueur et ses pas se ralentirent.
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En voyant Shen Jue dans cet état, le petit homme ne put s’empêcher de renifler.
« Tu n’as pas la moindre endurance et pourtant, tu sors pour des tâches. Tu ferais mieux d’aller au septième étage, c’est bien plus confortable.
– Si c’est si confortable, pourquoi tu n’y vas pas, toi ? » rétorqua Shen Jue en lui lançant un regard noir.
Contre toute attente, l’homme ne se fâcha pas mais répondit avec force et justice :
« Je voudrais bien, ah, mais mon visage n’est pas assez beau, alors je ne peux pas y aller. »
En cette période de fin du monde, certains choisissaient de vivre par leurs propres efforts, tandis que d’autres ne voulaient pas d’une vie si rude. Pour certains, se servir de son apparence pour avoir à manger était aussi une compétence. Au moins, ils n’avaient pas à prendre de gros risques ou à s’éreinter complètement. Ils n’avaient qu’à rester à la base tous les jours, sourire et écarter les jambes, et ils pouvaient vivre en paix et même vivre très confortablement.
Shen Jue ne donna pas son avis sur la question. Il n’était ni pour, ni contre, mais quoi qu’il en soit, il ne voulait pas devenir un jeune maître.
« Je ne peux pas y aller non plus, » fit-il.
L’homme menu le toisa de la tête aux pieds et trouva ça bizarre.
« Tu ne peux pas y aller avec ton apparence ? Impossible ! Alors à quoi ressemblent les gens du septième? »
Effectivement, il n’avait jamais vu quelqu’un du septième étage. Les princesse et les jeunes maîtres étaient dans une certaine mesure les trésors de la base. Tout le monde ne pouvait pas les voir. Les princesses en particulier étaient extrêmement précieuses. Il avait entendu raconter qu’une fois, un homme avec des pouvoirs surnaturels s’était montré très violent avec une princesse pendant leurs ébats. La base avait directement aboli les pouvoirs de cet homme pour le jeter ensuite en pâture aux zombies.
« J’ai un sale caractère, expliqua Shen Jue. Si quelqu’un me regarde un peu trop longtemps, je le mords. Ma mère disait que j’avais été mordu par un chien étant petit. »
Comme pour confirmer ses dires, Shen Jue tourna vivement la tête et aboya contre le petit homme, montrant les dents.
À ces mots, l’autre s’éloigna en silence de lui. En ces temps apocalyptiques, les gens craignaient le plus de se faire ‘mordre’. Quand on entendait ce mot, on pensait automatiquement aux zombies.
« Okay, alors si tu ne peux vraiment pas te débarrasser de ton caractère de chien, tu n’as plus qu’à t’entraîner plus, » marmonna le petit homme.
Le temps qu’ils terminent de transporter les marchandises, il était déjà onze heures du matin et le convoi était prêt à rentrer. Sur le chemin du retour, même si Shen Jue était épuisé, il tenait encore le coup. Après tout, quand il était une star, il s’était souvent entraîné pour danser. Il avait donc une bonne endurance et force physique, par contre son corps supportait mal la chaleur. Après avoir monté et descendu plusieurs fois les escaliers, il était déjà trempé de sueur. Son front et son cou étaient couverts de transpiration.
Il s’adossa contre la paroi du véhicule pour se reposer un peu. Soudain, le chef d’équipe fit devant :
« Arrête, il y a des zombies droit devant. On prend une autre route. »
Cela n’avait rien de rare de tomber sur des zombies, alors les gens dans le véhicule ne s’affolèrent pas plus que ça. Comptant sur les capacités de leur chef Grandes Oreilles, ils arrivèrent sans encombre à la base.
Dès que Shen Jue rentra, il alla d’abord se prendre un plat chinois à la cafétéria, puis il revint dans sa chambre pour se doucher. Malheureusement, le problème était qu’il n’avait que deux tenues. Les vêtements qu’il avait lavés hier n’étaient pas encore secs, et ceux d’aujourd’hui étaient trempés de sueur.
Pendant que Shen Jue hésitait, les deux frères Wang revirent. Lao Song ne rentrait pas en général pour midi. Les convois qui ne revenaient pas à midi mangeaient sur la route, et les membres pouvaient déjà récupérer leur déjeuner le matin.
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Wang Jingyi fut le premier à entrer et aussitôt, il vit Shen Jue se tenir près de son lit avec juste une serviette autour de la taille. Ses pas s’arrêtèrent net. Derrière lui, Wang Jingming entra et vit Shen Jue à son tour. Il agit en synchro avec son grand frère.
Shen Jue les regarda tous les deux avant de détourner les yeux. Ils étaient tous des hommes, après tout. Du moment qu’ils ne faisaient rien d’étrange, cela ne posait pas de problème qu’ils soient presque nus.
« Tu sors de la douche, ah ? » finit par demander Wang Jingyi.
Shen Jue hocha la tête.
« Tu as si chaud que ça ? Pourquoi tu n’es pas habillé ? demanda-t’il encore.
– Je n’ai plus rien à me mettre, expliqua Shen Jue. J’ai déjà lavé ma première tenue et la seconde est sale. »
En entendant ça, Wang Jingming lui fit :
« J’ai encore une tenue propre. Si ça ne te gêne pas, je peux te la prêter. »
À ces mots, Wang Jingyi le regarda avec un sourire entendu. Ce dernier vit le regard de son grand frère et son visage devint un peu chaud. Malgré ça, il alla chercher ses vêtements pour les tendre à Shen Jue.
Après l’avoir remercié, Shen Jue prit les vêtements et alla se changer dans la salle de bain. Il en ressortit pour manger.
La nourriture était un peu froide, mais cela faisait des jours que Shen Jue n’avait pas mangé de riz, alors il ne fit pas le difficile. Les vêtements de Wang Jingming étaient un peu courts pour lui, surtout le pantalon. En tant que star, Shen Jue mesurait 1m82 et il avait des jambes particulièrement bien proportionnées. Quand il baissait les bras, ses poignets arrivaient au niveau de son aine, ce qui était une proportion standard pour les top models.
Bien que Wang Jingming n’était pas petit, il avait le haut de son corps plus grand, alors son pantalon était un peu trop petit pour Shen Jue. On voyait ses chevilles et ses poignets.
Quand Wang Jingyi vit ça, il ne put que claquer sa langue.
« Effectivement, les stars sont vraiment des stars. Il n’y a rien à redire sur leur physique. Quand je les voyais à la télé, je me disais toujours qu’il devait y avoir des filtres de beauté mais maintenant, je dois dire que je suis convaincu. »
Après avoir dit ça, il jeta un regard intrigué à Shen Jue.
« Tu as fait de la chirurgie plastique, ah ? J’ai entendu dire que de nombreux artistes y ont recours avant de débuter dans le métier. »
Shen Jue secoua la tête.
Wang Jingming tira le bras de son frère.
« Grand frère, pourquoi tu demandes ça ?
– Je suis curieux, c’est tout, » soupira le concerné.
Dans l’après-midi, Shen Jue suivit un autre convoi pour récolter le blé. Ce travail était encore moins facile que celui du matin. Il fallait toujours se pencher et Shen Jue eut l’impression que sa taille allait se briser en deux. Dans ces temps apocalyptiques, les humains semblaient avoir reculé de plusieurs siècles. Sans électricité, on ne pouvait pas utiliser les machines, alors ils ne pouvaient compter que sur le travail manuel.
Shen Jue termina ainsi sa journée de travail et, tandis qu’il était allongé dans son lit, il se rendit soudain compte que même après avoir travaillé toute la journée, il avait gagné à peine de quoi survivre. Il n’avait pas assez pour dépenser au septième étage.
Il se tourna et se retourna dans le lit, écoutant les ronflements consécutifs de Lao Song. Il décida alors de choisir des tâches plus difficiles le lendemain.
Alors le matin suivant, Shen Jue se réveilla encore plus tôt. Cette fois, quand Lao Song se leva, il était déjà parti. La plupart des gens, après une journée de travail, avaient bien du mal à se réveiller le lendemain. C’était donc très difficile et douloureux de se lever tôt. Toutefois, Shen Jue avait l’habitude de pratiquer le taoïsme. Du moment que son corps tenait le coup, il pouvait se lever tôt.
Il n’y avait que quelques gens dehors quand il sortit du bâtiment. Shen Jue était juste entre les deux bâtiments quand quelque chose lui tomba soudain sur la tête.
Il en resta un moment stupéfait puis retira la… la culotte en dentelle rose qui était tombée du ciel.
Note de Karura : Dans le prochain chapitre, Shen Jue va atteindre son objectif d’aller au septième étage !
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