Chapitre 118
À ces mots, le visage de Ji Yao devint complètement indéchiffrable. Il lança un regard bizarre à Shen Jue avant de faire :
« Okay. »
Il tendit la main pour toucher de nouveau le ventre du jeune homme.
« Alors dorénavant, le petit dans ton ventre devra bien gentiment m’appeler papa. »
Pour un lunatique comme Ji Yao, la meilleure façon de rivaliser avec lui était peut-être d’agir à l’opposé du bon sens. Le pari de Ji Yao, les choix qu’il proposait, Shen Jue sentit que quelque que soit celui qu’il aurait choisi, il aurait fini par perdre quoi qu’il arrive. Pire encore, l’autre aurait été encore plus ravi à cause du plaisir à jouer avec le cœur des gens.
Alors Shen Jue avait préféré cessé de parier avec cet homme. Si Ji Yao le laissait vraiment vivre avec lui, il pourrait toujours trouver la bonne occasion pour le tuer. Une fois Ji Yao mort, son envoûtement disparaîtrait naturellement. Mais si Shao Ge tombait vraiment amoureux de Ji Yao avant que Shen Jue ne le tue, il n’aurait alors plus qu’à tuer Shao Ge et tout recommencer.
Shen Jue n’avait pas beaucoup d’affaires, alors il emménagea rapidement au quatorzième étage.
L’étage tout entier avait été aménagé en appartement, l’espace était donc terriblement vaste. Quant au lit à l’entrée sur lequel s’était trouvé Ji Yao, il avait été déplacé avant que Shen Jue ne revienne et il ne réapparut plus jamais.
Ce qui satisfit un peu Shen Jue, c’était que l’appartement jouissait de l’électricité et de l’eau 24h / 24. Sa chambre se trouvait le plus loin de l’entrée.
Bien que Ji Yao était excentrique au point d’aimer porter des vêtements de femme, son intérieur était plutôt froid, avec peu de décorations et de meubles. Les couleurs dominantes étaient le noir, le blanc et le gris. On ne pouvait trouver que peu d’autres couleurs dans les lieux.
Après que Shen Jue ait fini de faire le tour du propriétaire, il ouvrit le réfrigérateur pour en examiner le contenu. Il se rendit compte qu’il n’y avait que de l’eau dedans, même pas de soda.
« Tu n’aurais pas du lait ? J’aime toujours boire du lait avant de me coucher le soir, » fit Shen Jue en se tournant vers Ji Yao.
Ce dernier venait de prendre une douche et portait à présent un peignoir noir. En entendant la question de Shen Jue, son visage prit un air un peu morose.
« Tu ne manges pas au restaurant d’habitude ? Descends simplement te prendre du lait là-bas.
– Impossible, je n’ai plus de ticket repas. Shao Ge ne va certainement plus subvenir à mes besoins, alors je dois m’en remettre à toi. En plus, il fait de plus en plus chaud. Tu laisserais un homme enceint sortir pour manger avec son gros ventre ? »
Shen Jue jeta un regard à la cuisine.
« Tu as bien une cuisine, non ? Alors fais-moi à manger. »
Il venait d’examiner la cuisine et tous les ustensiles étaient flambant neufs. Au premier regard, il avait su qu’ils n’avaient jamais servi.
« Je ne sais pas cuisiner. Si tu veux te faire à manger, débrouille-toi tout seul, rétorqua Ji Yao.
– Et je fais comment pour les ingrédients ? »
Ji Yao fronça les sourcils. Avant qu’il ne puisse répondre, il entendit Shen Jue poursuivre :
« Quand j’étais avec Shao Ge, il me faisait toujours la cuisine. Maintenant que je dois cuisiner tout seul, tu ne voudrais pas en plus que je me procure les ingrédients, hein ? »
Traduction faite par Karura Oh. Lisez sur mon site http://karuraoh.free.fr ou sur Scan Manga. Si vous la voyez sur un autre site, c'est qu'ils ont volé cette traduction !
En d’autres termes plus ou moins explicites, cela voulait dire que Ji Yao n’était pas aussi bon que Shao Ge. Ji Yao fut pris de l’envie passagère de foutre à la porte ce petit gars ignorant, mais il se retint.
Le décor était planté, les acteurs étaient en place et un bon spectacle allait débuter. Il ne voulait donc pas renoncer en si bon chemin.
« Entendu, je vais charger quelqu’un de te livrer les ingrédients plus tard. Souviens-toi simplement que dans cet appartement, tu n’as absolument pas le droit d’entrer dans le bureau. J’ai fait installer des caméras de surveillance dedans, alors si jamais je découvre que tu as osé entrer... »
Ji Yao eut un sourire sombre, dévoilant des dents blanches et bien alignées. Il fit mine de mordre de manière exagérée et fit d’un ton aimable :
« … je livrerai ce petit mioche dans ton estomac en pâture aux zombies ! »
Shen Jue ne sembla pas du tout effrayé à ces mots. Il se contenta de hocher la tête.
Shen Jue commença donc à vivre ainsi dans l’appartement de Ji Yao. Shao Ge n’était pas là quand il vint pour récupérer ses affaires. Par la suite, les premiers jours où il vécut dans l’appartement, il ne croisa jamais Shao Ge.
Ces derniers jours d’ailleurs, il cuisinait et mangeait tout seul. Ji Yao ne passait pas trop de temps chez lui. Shen Jue avait beau vivre là, il n’eut pas trop d’occasion de le voir. Souvent quand il se réveillait, il était tout seul dans l’appartement. Et quand il allait se coucher le soir, Ji Yao n’était toujours pas revenu.
S’il n’avait pas remarqué que les vêtements mis à sécher sur le balcon changeaient, il aurait pensé que Ji Yao ne vivait pas du tout ici.
Shen Jue allait tous les soirs sur le terrain de sports pour marcher, mais il ne croisa jamais Shao Ge. Il se rendit même à la chambre de l’autre homme en plein jour, mais la porte était fermée de l’extérieur et il n’y avait personne à l’intérieur.
Shao Ge semblait avoir disparu de son monde.
Un soir, alors qu’il terminait sa balade quotidienne, il remontait pour se baigner. L’ascenseur venait juste d’atteindre le quatorzième étage qu’il vit Ji Yao.
Quand l’autre homme le vit dans l’ascenseur, ses yeux de renard se plissèrent légèrement.
« Où est-ce que tu es allé ?
– Je me suis promené après le dîner, répondit Shen Jue en sortant de l’ascenseur. Tu t’en vas ? »
Ji Yao le dévisagea un moment et se rendit compte que, durant les quelques jours que l’autre avait vécu chez lui, non seulement il n’avait pas maigri mais il avait pris un peu de poids. En plus, son teint était de plus en plus resplendissant. Ji Yao ne put s’empêcher de froncer les sourcils.
« Qu’est-ce que tu as mangé ce soir ? »
Shen Jue marqua une pause.
« Tu en veux aussi ? Il y a encore un reste en cuisine. Si tu veux manger, je peux aussi te préparer des nouilles avec. »
Lui donner des restes ?
Ji Yao n’avait encore jamais vu quelqu’un de si culotté, alors il ne put s’empêcher de renifler de mépris. Mais comme il voulait vraiment voir à quel point l’autre était éhonté, il le suivit dans la cuisine.
Shen Jue alla d’abord se laver les mains, puis rinça la casserole. Il la remplit d’un peu plus de la moitié d’eau et alluma la plaque.
Il avait subitement eu envie de quelque chose d’aigre ce soir-là, alors il s’était fait une soupe de poisson avec du chou mariné. Il y en avait trop pour lui, alors il avait posé le reste sur le plan de travail de la cuisine, sans le mettre au frigo.
Shen Jue le toucha, c’était encore chaud.
Quand l’eau fut bouillante dans la casserole, Shen Jue y versa les larges nouilles. Il attendit que l’eau bout de nouveau puis rajouta de l’eau froide.
Pendant qu’il faisait tout ça, Ji Yao se tenait à la porte de la cuisine. Il l’observait à distance, un sourire moqueur accroché au coin de ses lèvres. Quand il vit Shen Jue repêcher les nouilles rincées à l’eau froide et les mettre dans le bol contenant le poisson et le chou mariné, son sourire s’élargit.
Shen Jue prit une paire de baguettes propres et sortit de la cuisine avec le bol de nouilles dans une main. Il le posa sur la table basse du salon.
Il n’y avait pas de salle à manger dans cet appartement, pas même une table pour manger.
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« Voilà, tu peux t’asseoir et manger. Je vais d’abord me doucher. Au fait, n’oublie pas de faire la vaisselle une fois que tu auras fini. Pour la casserole, c’est plutôt facile, tu n’as qu’à la rincer. Pour le bol, utilise bien du liquide vaisselle et rince-le plusieurs fois. »
Shen Jue retourna dans sa chambre pour prendre des vêtements de rechange.
Ji Yao fronça les sourcils et lança un regard désapprobateur au dos du jeune homme qui s’éloignait. Après un moment, il ramena son attention sur le bol de nouilles sur la table basse.
Quand Shen Jue sortit pour pendre ses vêtements après s’être douché, il découvrit que le bol sur la table basse était vide, il ne restait même plus une goutte de soupe dedans. Il jeta un coup d’œil dans la cuisine mais ne vit personne. Alors il pendit son linge et retourna dans sa chambre pour se coucher.
Quand il se réveilla le lendemain matin, le bol sur la table basse n’était plus là. Il retourna de nouveau dans la cuisine et vit que la casserole avait aussi été lavée, mais qu’on l’avait laissée simplement dans l’évier sans la ranger.
Shen Jue était en train de la ranger quand Ji Yao apparut soudain derrière lui.
« Qu’est-ce que tu fais à manger ce matin ? »
Shen Jue ne le regarda pas.
« La prochaine fois, rappelle-toi de remettre la casserole en place après l’avoir lavée. N’oublie pas non plus de ressuyer les traces d’eau près de l’évier avec une serviette, sinon ça va faire très sale. »
Quant il vit que l’autre ne lui répondait pas, il tourna la tête et baissa légèrement les yeux pour croiser le regard de l’autre.
« Tu as compris ? Tu veux que je répète ? »
Ji Yao semblait venir juste de se réveiller lui aussi. Il portait une chemise de nuit rose avec ses épaules à moitié dénudées et ses longs cheveux noirs cascadant dans son dos. De si bonne heure le matin, il ressemblait davantage à une jeune fille, s’il n’y avait pas eu son air sombre.
« Tu veux encore que je fasse la vaisselle ? » fit-il d’une voix morose.
Shen Jue cligna des yeux.
« Je suis enceint et je dois pourtant cuisiner pour toi. Quel est le problème si tu te charges de la vaisselle ? Alors on n’a qu’à échanger : tu fais la cuisine et je fais la vaisselle. Ne t’inquiète pas, je ne suis pas aussi délicat que toi, je sais encore faire la vaisselle.
– Toi ! »
Ji Yao se rendit compte que Shen Jue était de plus en plus audacieux et qu’il osait même se moquer de lui. Au moment où il allait se mettre en colère, Shen Jue parla le premier :
« Je vais faire des pains garnis à la poêle avec des flocons d’avoine ce matin. Tu en veux ? » demanda Shen Jue avec une expression normale, comme s’ils ne venaient pas tout juste de se disputer.
Ji Yao se figea, puis hocha la tête.
« Alors va d’abord te laver. Je t’appellerai quand ce sera prêt. Au fait, c’est à toi de faire la vaisselle. Si tu ne veux pas, je ne préparerai qu’une part pour moi. »
Shen Jue fixa Ji Yao avec une lueur de méfiance dans le regard.
L’autre homme se pinça les lèvres et fit d’un ton irrité :
« Si je demande à quelqu’un de venir s’occuper de la vaisselle, ça ira ?
– Oui, » répondit Shen Jue.
Il avait déjà préparé les petits pains hier après-midi, il ne restait plus qu’à les sortir du congélateur. Quand l’huile fut chaude, il les mit dans la poêle, puis versa un peu d’eau froide et n’avait plus qu’à attendre qu’ils cuisent à la vapeur.
C’était encore plus facile de préparer les flocons d’avoine : il suffisait de verser de l’eau chaude sur les flocons. Puisque Ji Yao avait mangé toutes les nouilles avec le poisson et le chou mariné la veille, Shen Jue versa une double part dans le bol de Ji Yao.
Une fois les petits pains cuits, il les saupoudra de sésame noir et de ciboule hachée, et disposa le tout sur deux assiettes. Une fois les assiettes prêtes, Shen Jue appela Ji Yao :
« Ji Yao, viens prendre ta part, je ne peux pas porter les deux ! »
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Il appela une fois, mais personne ne lui répondit. Alors il éleva la voix pour l’appeler de nouveau, et vit alors Ji Yao entrer avec réticence et mauvaise grâce dans la cuisine.
Shen Jue l’ignora, prit sa part et se rendit dans le salon. Il n’attendit pas que Ji Yao arrive et entama son repas.
Cependant, il termina quand même après l’autre homme. Ji Yao finit de manger avant lui mais après, il garda les yeux fixés sur les pains grillés de l’assiette de Shen Jue.
Shen Jue s’arrêta, posa ses baguettes puis poussa l’assiette vers lui.
« J’ai assez mangé. Et si tu m’aidais à finir le reste ? »
L’expression de Ji Yao se modifia légèrement.
« Tu veux encore me donner tes restes à manger ?! »
Shen Jue ne broncha pas.
« Tu n’en veux pas ? Alors je les garde pour mon déjeuner. »
Ji Yao renifla.
« Tu crois vraiment que tu es si bon que ça en cuisine ?
– Pour midi, je compte préparer des côtes de porcs braisées et de la carpe sautée. »
Le regard de Ji Ya vacilla un peu. Shen Jue s’était déjà levé pour aller dans sa chambre. Quand il en ressortir pour préparer le repas de midi, les pains grillés avaient disparu mais n’avaient pas été jetés à la poubelle. Les bols et la poêle étaient lavés, et même les traces d’eau près de l’évier avaient été bien essuyées cette fois.
Shen Jue se pinça les lèvres et sourit.
Cela faisait quelques jours qu’il vivait ici et il avait cherché quel pourrait bien être le point faible de Ji Yao. Il s’était alors rappelé que lorsqu’il avait croisé l’autre plusieurs fois au restaurant du troisième, Ji Yan n’avait jamais semblé beaucoup toucher à la nourriture dans son assiette. Et quand Ji Yao lui avait demandé à manger la première fois, il n’avait fait qu’en parler, le désir de nourriture ne s’était pas lu dans son regard.
Des gens comme ça étaient soient peu intéressés par la nourriture ou bien extrêmement difficiles. Shen Jue avait vécu mille ans de réincarnations et cela faisait longtemps qu’il savait bien cuisiner. Il connaissait les huit cuisines régionales majeures et savait même préparer à la perfection les spécialités de chaque cuisine.
La veille au soir, il avait juste tenté le coup comme ça. Il n’aurait jamais cru que Ji Yao allait vraiment manger son plat. Voilà pourquoi il avait proposé ce matin de faire le petit-déjeuner pour l’autre, et Ji Yao avait bien gentiment mordu à l’hameçon.
Il semblerait donc que Ji Yao aimait manger, mais il n’aimait pas la nourriture du restaurant du troisième. Pourtant, Shen Jue y avait mangé un bon moment et il pouvait dire que ce n’était pas mauvais, c’était presque aussi meilleur que ce que Shao Ge avait fait.
À cette pensée, Shen Jue fronça soudain les sourcils.
Qu’est-ce que Ji Yao avait aimé chez Shao Ge dans les vies précédentes ? C’était sa cuisine ? Voilà pourquoi il n’avait pas hésité à utiliser son pouvoir pour garder cet homme à ses côtés et était même allé sur une autre planète à bord du vaisseau spatial avec lui.
En fait, d’après le caractère de Ji Yao, il aurait pu rester ici et vivre confortablement. Tandis que s’il se rendait sur une autre planète, il devrait respecter de nouveau les lois et la morale. En plus, il était comme un petit prince ici et il pouvait même contrôler les zombies, alors il n’avait pas à avoir peur de se faire mordre.
Alors Ji Yao devait vraiment beaucoup aimer Shao Ge pour partir avec lui.
Mais ce n’était qu’une hypothèse. Ce serait trop bizarre d’aimer quelqu’un juste parce qu’il savait cuisiner.
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Pendant que Shen Jue réfléchissait à tout ça, Ji Yao apparut de nouveau derrière lui de manière imprévisible.
« Tu vas commencer à faire à manger maintenant ? Prévois-en plus. »
Shen Jue marqua une pause.
« Je compte aussi préparer une entrée froide, tu en veux ? Si oui, j’en ferai plus. »
Comparé à ce matin, Ji Yao semblait avoir totalement renoncé au combat. Il répondit directement :
« Oui. »
Comme il avait vu le gros appétit de Ji Yao, Shen Jue cuisina plus au déjeuner, pour trois personnes. Cependant, Ji Yao termina quand même tout ce qu’il y avait sur la table, y compris le riz dans le cuiseur de riz.
Le bol de salade d’edamame Des fèves immatures de soja, souvent servies en apéritif ou en entrée. (1) que Shen Jue avait préparé était un peu épicé. Ji Yao eut la bouche enflée en le mangeant, mais il refusa pourtant de s’arrêter.
À la fin du repas, il avait complètement ruiné son image précédente : allongé sur la table en tirant la langue, ses yeux et son visage étaient rouges tant c’était épicé.
Shen Jue lui versa sans rien dire un verre d’eau et le posa devant lui.
« Pourquoi tu ne m’as pas dit que tu ne supportais pas de manger épicé ? »
À ces mots, Ji Yao fixa Shen Jue de ses yeux de renard — larmoyants pour le moment.
« Qui a dit que je ne pouvais pas manger épicé ? J’ai tout fini, après tout. »
Après ça, il demanda :
« Tu fais quoi pour pour le dîner ce soir ? »
Shen Jue ne lui répondit pas mais émit plutôt une demande :
« Il me faut une table à manger. À force de manger sur la table basse, j’ai mal au dos. »
Les lèvres de Ji Yao frémirent, mais il accepta.
Dès l’après-midi, une nouvelle table à manger fut livrée.
Shen Jue fut un peu surpris de voir qui apportait la table : c’étaient les frères Wang.
Ils virent Shen Jue mais n’osèrent pas lui adresser la parole. Ils baissèrent la tête, déposèrent la table et partirent sans demander leur reste.
Ji Yao qui se tenait derrière Shen Jue fit brusquement :
« Il me semble que vous avez partagé le même dortoir. Pourquoi tu ne leur as pas dit pas bonjour en les voyant ? »
La parole à l’auteur : Ce devait être très épicé !
Note de Karura : Shen Jue, dompteur de gongs depuis 118 chapitres.
Notes du chapitre :
(1) Des fèves immatures de soja, souvent servies en apéritif ou en entrée.
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