Chapitre 176
Il y avait des poulets dans la montagne derrière le pic Un Doigt. Jie Chen estima les besoins en nourriture du renard et finit par attraper trois poulets.
Il ligota les volatiles encore en vie avec une corde et les mit de côté dans la cour. Quand il revint de la cuisine où il avait été chercher un couteau, il découvrit que les trois poulets étaient déjà morts.
Et un renard blanc comme la neige était accroupi près d’eux.
La manière dont il mangeait n’avait clairement rien d’élégante. Il se comportait comme un animal en pleine chasse : ses deux pattes griffues pressaient un poulet au sol et il le mangeait morceau par morceau, le sang répandu partout.
Quand Jie Chen vit cela, il marqua une pause un moment, puis retourna remettre le couteau à sa place.
Il resta longtemps dans la cuisine avant de ressortir. Il n’y avait plus que des plumes et du sang de poulet par terre dans la cour.
Jie Chen nettoya la cour, puis prépara du thé pour l’apporter à Fu Jiuyin. Il se rendit alors compte que l’autre ne se trouvait pas dans la chambre. Il sortit et regarda dans toutes les directions, puis finit par le voir dans le lac devant la cour.
Fu Jiuyin trempait paresseusement dans l’eau et il y avait un écureuil des neiges à côté de lui.
L’écureuil semblait laver le renard…
Jie Chen s’approcha de la rive du lac et observa un moment la scène en silence. Puis il s’avança et fit d’un ton léger :
« Seigneur, désirez-vous du thé ? »
Fu Jiuyin ne bougea pas, mais l’écureuil qui se trouvait sur lui sauta dans l’eau et prit forme humaine.
La transformation de Shen Jue rata un peu cette fois. Bien qu’il n’avait plus ses oreilles animales, sa queue resta et ses vêtements ne pouvaient pas la dissimuler, surtout après avoir été trempé dans l’eau : le bout de sa queue dépassait du bord de sa tunique.
Il alla jusqu’au bord du lac et tendit la main vers Jie Chen.
Ce dernier lui tendit le plateau rouge laqué, puis vit que l’autre était retourné dans l’eau.
Comme il voulait boire du thé, Fu Jiuyin prit également forme humaine.
De base, l’apparence de Shen Jue était inspirée de celle de Fu Jiuyin et en cet instant, ils étaient l’un à côté de l’autre. Si Jie Chen ne connaissait pas leurs formes d’origine, il aurait sûrement pu croire qu’ils étaient jumeaux.
Surtout quand les deux visages le fixaient en même temps.
Les traits des deux visages étaient extrêmement similaires, mais l’un était très charmant et séduisant, splendide comme un lotus, et il pouvait aisément voler le cœur de n’importe qui. L’autre visage au contraire, bien que possédant les mêmes traits splendides, n’avait pas le même charme sulfureux et était plutôt comme le vent soufflant dans la montagne qui apportait son propre froid.
Quand Fu Jiuyin se rendit compte que Jie Chen avait l’air un peu bouche bée, une lueur passa dans son regard et ses yeux de renard se plissèrent. Il fit à Shen Jue :
« Devine qui le met dans cet état ? »
Ce sujet n’intéressait pas du tout Shen Jue. Il baissa la tête et tâta sa queue à présent complètement ébouriffée. Il voulait attendre que Fu Jiuyin retourne dans la maison pour dormir, comme ça il prendrait un autre bain, de préférence dans une bassine, et pourrait bien lisser sa queue.
Après que Fu Jiuyin ait lâché un grondement un peu mécontent, Shen Jue releva vivement la tête et répondit :
« Toi. »
Fu Jiuyin ne dit rien. Il reposa la tasse de thé et reprit sa forme d’origine.
« Ce thé n’est pas bon. »
En voyant ça, Shen Jue retourna de nouveau sur la rive. Il ne donna pas le plateau à Jie Chen mais le posa directement par terre sur la rive avant de retourner auprès de Fu Jiuyin pour le laver.
Traduction faite par Karura Oh. Lisez sur mon site http://karuraoh.free.fr ou sur Scan Manga. Si vous la voyez sur un autre site, c'est qu'ils ont volé cette traduction !
Fu Jiuyin logea donc chez Jie Chen. Il vécut une vie très oisive et confortable tous les jours, alors que Jie Chen s’était fait convoquer tous les jours depuis son retour dans la secte.
En moins de trois jours, tous les membres de la secte des Eaux Célestes avaient appris que Jie Chen avait signé un contrat avec une bête démoniaque très rare, un renard spirituel à neuf queues.
Jie Chen en lui-même était déjà un jeune prodige : en à peine huit ans, il était passé de mortel qui ne connaissait rien à la cultivation à cultivateur de rang Noyau Doré. Ce genre de talent suffisait déjà à susciter la jalousie et l’envie de tous. Et voilà que maintenant, il signait un contrat avec un renard spirituel. Il était tout bonnement l’enfant chéri du Ciel.
En moins de trois mois, la nouvelle que Jie Chen avait un renard à neuf queues avait fait le tour du monde.
Plusieurs personnes se rendirent même à la secte des Eaux Célestes afin de voir ce renard.
Mais quel était le tempérament de Fu Jiuyin ? Il n’aurait jamais accepté de laisser des gens le voir comme ça. Jie Chen sembla aussi bien comprendre son caractère car il n’amena pas ces gens le voir et déclina les demandes en multipliant les prétextes.
Plus cela se poursuivait, plus il y avait de gens mécontents de Jie Chen.
Une fois que son maître fut sorti de sa retraite spirituelle, il le fit venir le soir-même. Il interrogea Jie Chen sur ce qu’il avait vécu dans la Terre Interdite, puis lâcha un long soupir.
« En apparence, cela semble être de la chance mais en réalité, tu vas t’attirer plus d’ennemis par la suite. Ces gens n’avaient aucune raison de te haïr avant, cependant ils vont à présent te haïr à cause de ce renard à neuf queues, à tel point qu’ils pourraient même vouloir te tuer. Jie Chen, il faut pour le moment que tu améliores absolument ton niveau de cultivation.
– Ce disciple le sait, » acquiesça le jeune homme.
Le maître garda le silence un moment, puis fit à son disciple :
« Si tu pouvais signer un contrat d’âme avec ce renard, les gens risqueraient moins de vouloir s’en prendre à toi et en plus, il te protégerait forcément. »
Quand Jie Chen entendit ça, sa première pensée concerna une autre personne. Non, pour être exact, un écureuil. Il se rappela comment l’autre l’avait suivi pendant plusieurs jours dans la Terre Interdite et voulait obstinément signer un contrat d’âme avec lui.
Mais cette autre partie semblait avoir perdu tout intérêt à présent, peut-être parce qu’il avait quand même pu quitter la Terre Interdite et que Fu Jiuyin était avec lui, alors il n’avait besoin de personne d’autre pour le protéger Jie Chen regrette, il regrette pour de bon ! 😂 (1).
« Maître, oublions cette idée, refusa-t’il. En plus, cela va à l’encontre du principe d’origine de la cultivation. »
De plus, Fu Jiuyin n’était pas stupide. Peu de bêtes démoniaques seraient d’accord pour signer un contrat d’âme comme ça avec un cultivateur.
Comparé à l’emploi du temps chargé de Jie Chen, Fu Jiuyin s’était plutôt ennuyé ces temps-ci.
Cela ne manquait pas de gibier par ici. Certains étaient des poulets et canards ordinaires, mais il ne fallait pas dévorer les bêtes démoniaques qui avaient développé de l’intelligence car elles appartenaient forcément à d’autres disciples.
Une fois, Fu Jiuyin avait sauté sur un paon, mais Jie Chen intervint alors en urgence pour lui demander de le relâcher.
Ce paon était la bête démoniaque du maître de Jie Chen.
Le volatile échappa donc à la mort des griffes du renard. Il eut si peur qu’il s’envola précipitamment, laissant tomber deux plumes de sa longue queue.
Après plusieurs incidents de ce genre, l’humeur de Fu Jiuyin devint de plus en plus sombre et Shen Jue en fit les frais. Mais en fait, Shen Jue avait autre chose pour l’intéresser : en effet, le Pavillon des Livres de la secte des Eaux Célestes était ouvert à tous les disciples qui pouvaient entrer et lire les manuels à volonté. Du coup, dès que Fu Jiuyin s’endormait, Shen Jue en profitait pour se rendre au Pavillon des Livres.
Cependant, c’était bien trop lent de marcher avec ses pattes d’écureuil, alors il demandait parfois de l’aide, en général aux disciples masculins qui semblaient aimer les petits animaux. Une fois, une disciple vint proposer d’elle-même son aide à Shen Jue mais il n’osa pas du tout grimper sur les épaules de la jeune femme.
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Les aînés qui étaient en charge du Pavillon des Livres n’interdirent pas du tout l’accès à Shen Jue car le règlement stipulait seulement que le pavillon n’était pas ouvert à toute personne extérieure à la secte. Du moment que Shen Jue était une bête démoniaque, il ne comptait pas comme une personne.
Avant d’entrer, Shen Jue tamponna comme d’habitude le registre avec sa patte avant, puis il entra dans le pavillon.
Il n’y avait pas que Shen Jue, plusieurs autres bêtes démoniaques appartenant à des disciples venaient également lire. Toutefois, Shen Jue était le seul à venir régulièrement. Au bout de plusieurs fois, beaucoup de disciples le connaissaient à force.
Quelqu’un s’approcha de Shen Jue, mais il l’ignora pour rester concentré sur son livre.
Il y avait dix-neuf étages au Pavillon des Livres de la secte des Eaux Célestes. Il faudrait déjà plusieurs années rien que pour lire tous les livres du premier niveau.
Shen Jue ne trouva pas de livre sur la cultivation démoniaque avant des mois.
Ce livre décrivait en détail la cultivation démoniaque des plus grandes sectes, ainsi que la cultivation démoniaque plus commune, mais c’était tout. Il n’y avait absolument aucune méthode de cultivation démoniaque en ces lieux.
La secte à laquelle appartenait Xue Wenchun était la secte numéro un de la cultivation démoniaque — la secte des Âmes Ténébreuses. L’un des sorts les plus connus de cette secte était le sort d’exorcisme : cela servait à transformer un cultivateur mort en son propre esclave et même vu de l’extérieur, il était impossible de dire que cette personne était morte.
Et même mort, un cultivateur esclave pouvait utiliser les mêmes techniques que de son vivant.
En voyant la description de cette technique d’exorcisme, Shen Jue ne put s’empêcher de se souvenir de la période où il avait été capturé par Xue Wenchun dans les autres vies. Il n’avait pas remarqué d’autres personnes, mais il était plus que certain que le cultivateur démoniaque, en tant qu’Aîné de la secte des Âmes Ténébreuses, devait avoir plusieurs cultivateurs comme esclaves.
Le livre décrivait simplement les méthodes sans préciser leurs points faibles, alors il ne servait pas vraiment à Shen Jue. Étant donné qu’il n’avait pas pu trouver de bon livre sur la cultivation démoniaque, il alla se renseigner sur la troisième méthode pour augmenter son niveau de cultivation dont lui avait parlé Fu Jiuyin.
Malheureusement, aucun livre ne parlait de ça. Par contre, il trouva tout plein de livres sur la double cultivation.
Les livres sur la double cultivation étaient tous réunis dans un coin et les gens qui les lisaient en général étaient des couples de compagnons de Dao. Quand ils allèrent consulter les livres, ils s’aperçurent de la présence d’un écureuil près de l’étagère.
L’écureuil des neiges lisait le contenu d’un livre avec le plus grand sérieux, tournant de temps en temps les pages avec sa queue.
Les compagnons de Dao : « … »
Est-ce que toutes les bêtes démoniaques de cette époque avaient recours à la double cultivation pour augmenter leur niveau ?
Alors comment leurs cultivateurs pouvaient être paresseux ?!
Shen Jue avait passé beaucoup de temps à lire des livres dans le pavillon, pourtant il se retrouvait tout de même importuné par un individu pénible.
« Petit écureuil, qu’est-ce que tu es en train de lire ? Un livre sur la double cultivation, ah ? Tu as aussi une compagne de Dao ? Non, vous appelez plutôt ça une épouse, hein ? »
Celui qui venait de parler était un cultivateur de niveau Noyau Doré. D’après ses propres paroles, il se nommait Zhao Chengji, un disciple du Pic Trois Doigts, et il avait trente ans.
Ce n’était pas mal du tout d’avoir formé son Noyau Doré à trente ans. Après tout, la plupart des gens n’en étaient pas capables avant l’âge de cinquante ou soixante ans.
En voyant Zhao Chengji venir, Shen Jue voulut prendre le livre pour lire ailleurs, mais l’autre le suivit et insista pour s’asseoir à côté de lui. À force, Shen Jue se sentit irrité. Il rangea le livre et se prépara à retourner au pic Un Doigt.
Mais ce jour-là, Shen Jue venait à peine de se trouver un cultivateur qui voulait bien l’aider à retourner au pic que Zhao Chengji surgit de nulle part. Il fit au cultivateur :
« Il se trouve que j’ai justement quelque chose à faire au pic Un Doigt. Et si je me chargeais de l’emmener là-bas ? »
Il désigna du regard l’écureuil des neiges sur l’épaule du cultivateur.
Le cultivateur qui était prêt à aider Shen Jue inclina aussitôt la tête et fit :
« Bien, oncle martial. »
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Oncle martial ?
Shen Jue n’aurait pas cru que ce Zhao Chengji pouvait avoir une telle séniorité alors qu’il était encore jeune.
Il était réticent à l’idée de suivre Zhao Chengji alors il voulut chercher d’autres personnes, mais ces gens se firent tous empêchés par Zhao Chengji pour la même raison.
« Ne t’en fais, je vais simplement te raccompagner. Je n’ai pas l’intention de te faire quoi que ce soit d’autre, fit l’homme en souriant à Shen Jue. C’est la secte des Eaux Célestes, alors si je voulais vraiment te faire quelque chose, tu n’aurais aucun moyen d’y réchapper, n’est-ce pas ? Mais ne t’en fais pas, va, je ne suis pas quelqu’un de mauvais. »
Pendant que Shen Jue et Zhao Chengji s’affrontaient du regard, Shen Jue vit tout à coup Jie Chen.
Ce dernier passait devant le Pavillon des Livres. Aussitôt, les yeux de l’écureuil s’illuminèrent. Avec un shhh, il bondit vers lui et grimpa rapidement sur son épaule.
Jie Chen s’arrêta net et se tourna pour apercevoir l’écureuil des neiges sur son épaule. Une lueur passa dans son regard mais avant qu’il ne puisse dire un mot, il vit Zhao Chengji s’approcher.
« Voilà donc neveu martial Jie Chen, lui fit l’homme avant de jeter un nouveau coup d’œil à Shen Jue. C’est ton écureuil ?
– Non. »
Jie Chen parut comprendre la situation. Il fit d’un ton poli et distant à l’autre homme :
« Oncle martial Chengji, il se trouve que je dois aussi retourner voir mon maître, alors inutile qu’oncle martial se dérange. »
Le visage de l’autre homme se figea un moment, puis il hocha la tête.
« Alors va. »
Jie Chen inclina la tête avant de faire demi-tour et de s’en aller.
Le retour se fit dans le silence. Quand ils arrivèrent au pic Un Doigt, l’écureuil bondit de son épaule.
Jie Chen n’avait pas besoin de regarder pour savoir que Shen Jue s’était rendu dans la chambre de Fu Jiuyin. Vu l’heure, le renard devait bientôt se réveiller.
Dès que Shen Jue entra dans la chambre, il se fit aussitôt aspirer dans le lit.
Fu Jiuyin n’avait pas encore ouvert les yeux, pourtant une de ses queues avait déjà pressé Shen Jue.
« Tu es encore allé au Pavillon des Livres ? Tu as trouvé quelque chose d’intéressant ?
– Rien du tout. »
Shen Jue voulut se dégager de sous sa queue, mais il eut beau se tortiller plusieurs fois, rien n’y fit.
Le renard se retourna et de sa patte griffue, il tira Shen Jue de sous sa queue pour le tenir en face de lui.
« Comment se fait-il que j’ai entendu dire que tu lisais récemment des livres sur la double cultivation là-bas ? »
Shen Jue se figea.
« Comment tu es au courant ? »
Les yeux de renard se plissèrent en fente, comme pour se moquer de lui.
« Tu ne sais donc pas que chaque livre lu est automatiquement enregistré dans un registre ? Qu’est-ce qui te prend de lire plus d’une dizaine de livres sur la double cultivation ? Tu te cherches encore un écureuil femelle ?
– … »
Pas étonnant qu’il pouvait lire librement les livres du pavillon. Il s’était déjà demandé ce qui se passerait si un disciples volait des méthodes de trop haut niveau et que cela le conduisait à faire une déviation de Qi. Il comprit seulement là que tout était consigné depuis le début, alors aucun disciple n’irait faire quelque chose d’aussi stupide.
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Fu Jiuyin éclata d’un rire moqueur et jeta Shen Jue sous le lit. Puis il se leva paresseusement, prit forme humaine et alla trouver Jie Chen.
Le jeune homme allait bientôt quitter la montagne pour une mission, selon le désir de Fu Jiuyin. En effet, le renard s’ennuyait ferme dans la secte des Eaux Célestes, alors il avait demandé au jeune homme d’accepter une mission hors de la secte.
Jie Chen était tout juste revenu au pic Un Doigt après avoir reçu sa tâche. Fu Jiuyin alla donc voir ce qu’il avait reçu. Si la mission était trop simple, il lui en ferait vite changer.
Pendant ce temps, Shen Jue fouilla dans toute la maison et finit par trouver une liasse de lettres en-dessous du lit. Il y avait vraiment inscrit dessus tous les livres qu’il avait lu, et même la durée de lecture de chaque livre. Le destinataire de ces lettres était Jie Chen.
La parole à l’auteur : Les rongeurs n’ont aucun droit.
Note de Karura : Ce que Fu Jiuyin veut dire en fait, c’est :
Fu Jiuyin : Tu n’as donc pas encore compris qu’il y a un beau renard mâle qui n’attend qu’un signe de ta part ?!
Shen Jue : …
Jie Chen : Et un jeune cultivateur très gentil ?
Shen Jue : …
Zhao Chengji : Et un oncle martial très doué ?
Shen Jue : \(〇_o)/ C’est quoi ce monde ?!
Notes du chapitre :
(1) Jie Chen regrette, il regrette pour de bon ! 😂
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