Child of the Night 15

Partie Quinze : Domination


L'an de grâce 1460
Château Varga, Roumanie
Plus tard, le jour du contrat de mariage



Elizabeta s'assit à côté du Prince Draculea au souper ce soir-là, à sa droite comme il convenait à sa fiancée. Beta avait toujours eu le rang le plus élevé pour une femme à la table de son père, mais à présent les invités rassemblés semblaient la regarder avec encore plus de respect et d'admiration. Du moins elle en avait l'impression et elle était parfaitement contente d'accepter cette attention supplémentaire. Elle le méritait, après tout. Elle allait devenir une princesse.

Mais même avec son nouvel état, Elizabeta n'oubliait pas ses obligations et ses promesses. Elle se pencha vers le prince et lui fit sur un ton de confidence :

« Le contrat de mariage est-il signé ? Mon père vous a-t-il accordé tout ce que vous demandiez, toute ma dot ? Et ma servante attitrée va m'accompagner, de même que mes dames de compagnie ? »


Vlad remarqua qu'elle ne s'enquit pas du sort de Nicolae et s'interrogea sur la haute importance que la jeune femme semblait accorder à une seule servante, celle qui n'avait pas été avec elle depuis l'enfance comme les deux autres femmes. Il nota qu'elle s'inquiétait de ses biens personnels et d'une servante attitrée avant de mentionner ses compagnes quotidiennes, ces dames de compagnie, ou bien son demi-frère qui serait perdu sans sa présence et plus vulnérable face aux attaques vicieuses de leur père s'il restait en arrière. Cela lui fit se demander quel sorte de pouvoir ou d'attirance avait au juste cette dame de compagnie qui ne servait cette fille égoïste que depuis moins d'une décade. Il prit note de surveiller attentivement cette personne, cette Lena Abdul.

Il acquiesça.

« Cet après-midi, j'y ai apposé mon sceau et il a déjà été envoyé aux archives de mon château. Votre père en détient une copie ici. »


Avec du retard, elle songea à s'enquérir de Nicolae :

« Lui avez-vous demandé de laisser Nicolae venir avec moi ?

Le sourire de Draculea lui parut un peu étrange. »

« Le garçon viendra au Château Draculea.

– Oh bien ! Je suis si contente. Maintenant, il me faut juste encore une chose pour que je sois complètement heureuse.

– Et de quoi s'agit-il, Elizabeta ? »

Vlad ne voyait aucun inconvénient à garder la fille heureuse, du moment que cela n'interférait pas trop avec ses propres intérêts.

« Si jamais vous me dites que ma chère Lena est incluse dans le contrat de mariage. Si elle vient avec moi, je serais entièrement heureuse.

– Lena... Ah oui, Abdul, votre bonne. Oui, Beta, elle a été incluse. Du moment qu'elle est d'accord, elle sera avec vous.

– Oh, elle est d'accord, mon seigneur ! Elle m'a pratiquement élevée. C'est ma meilleure amie et ma confidente. Je n'aurais pas pu m'épanouir sans elle. Et elle profitera à votre maison. C'est une femme très intelligente. »


Des plus dangereuses. Draculea se renfrogna alors que cette pensée fila dans son esprit. Il la rejeta comme étant indigne.

« Où est-elle ? »

Il était un peu curieux de voir la personne que sa future épouse jugeait indispensable.

« Là, juste plus bas sur la droite. »

Beta lui indiqua une femme mince avec des cheveux noir de jais.

Toutes les demoiselles de l'aristocratie essayaient d'avoir un teint pâle mais cette femme était si blanche qu'elle en paraissait presque fantomatique. En contraste, ses lèvres étaient rouges sang. Je pense que cette femme se maquille. Je me demande comment Varga a pu laisser une catin qui se farde près de sa précieuse enfant. Vlad laissa passer cette pensée. Lena Abdul ne le concernait que très peu.


Par contre, il attendait avec impatience de revoir Nicu dans quelques heures. Le jeune homme était toujours dans la chambre de Simion et Vlad avait l'intention de passer à nouveau la nuit là-bas avec lui, blottis l'un contre l'autre dans le lit. Ils devaient partir tôt dans la matinée et ce serait trop indiscret de garder le garçon près de lui lorsqu'ils dresseraient le camp pour la nuit durant le voyage. Cela voulait dire qu'à moins qu'ils ne s'unissent encore cette nuit, Vlad devrait rester célibataire jusqu'à après son mariage, parce que la cérémonie aurait lieu le jour même de leur arrivée.


« Vous avez terminé de préparer vos bagages ? demanda-t-il à Beta, pas vraiment curieux.

– Oh oui ! Lena est vraiment inestimable pour ça. Elle connaît mes possessions encore mieux que moi.

– Vraiment ? »

Ce n'est pas une chose pour laquelle je ferais trop confiance à un serviteur. Enfin, excepté Simion.


« Dans le château, Maria Ta, comment vivrai-je ? Vous me voulez à vos côtés tout le temps ? Je dois avouer que je suis habituée à être seule de temps en temps et ça me manquerait.

– Vous aurez votre propre chambre. Il y a un petit couloir qui la relie à la mienne donc je pourrai faire des allées et venues sans que tout le château ne le sache.

– Et ma servante ?

– Il y a dans vos appartements un cabinet de toilettes qu'elle pourra occuper. Ou bien il y a une paillasse sous votre lit et elle pourra y dormir quand je ne vous rendrai pas visite. C'est à vous de choisir.

– Oh bien. Je ne pense pas pouvoir dormir si elle n'est pas avec moi. »

Il me semble que Abdul vous tiendra occupée. Tant mieux. Ce ne serait pas bon pour vous de vous sentir négligée et je crains de n'avoir que peu de temps à vous consacrer. Je suppose que je suis assez égoïste de vous épouser quand vous pourriez avoir un jeune homme qui vous aimerait pour de vrai. Mais vous n'avez pas été obligée d'accepter. J'espère juste que vous ne regretterez pas d'avoir choisi le rang plutôt que la passion. Vlad ne pouvait pas savoir qu'Elizabeta n'avait pas du tout abandonné sa passion pour son rang.

Elle fut contente lorsque le prince quitta la table assez tôt, expliquant que ce serait mieux pour eux tous s'ils se retiraient afin d'être frais et dispos pour leur voyage le lendemain matin. Comme d'habitude, ses dames de compagnies l'accompagnèrent jusqu'à ses appartements en chuchotant et en gloussant de manière excitée. Elizabeta n'avait pas autant de serviteurs que la plupart des femmes de son rang, donc les trois bonnes qu'elle avait le droit d'emmener, sans compter ses quelques dames de compagnie et Nicu, composaient tout sa coterie.


Dans la chambre, Lena se tourna vers les autres femmes plus jeunes.

« Allez au lit. Je vous connais, toutes les deux. Vous allez jacasser toute la nuit si je vous laisse faire, et nous avons besoin de dormir. Je vais m'occuper de ma dame. »

Cela ne dérangea pas les autres filles. Elles partageaient une chambre et avaient l'intention de discuter un bon moment avant de dormir, quoi qu'en dise leur aînée. Elles quittèrent la pièce dans un bruissement de brocard et de souliers de satin.

Lena se tourna en souriant vers la jeune file dont elle s'était occupée pendant les six dernières années.

« Bien Beta. Tout est en marche. Bientôt ce sera accompli et tu seras princesse. »

Beta lui sourit avec fausse modestie.

« Nicu dit que je suis déjà une princesse. »


Le sourire de Lena se figea en entendant parler du bibliothécaire.

« Nicu est parfois idiot. »

Elle n'aimait pas Nicolae. En fait, elle n'aimait pas quiconque obtenait l'intérêt ou l'affection de Beta. Quand elle vit que Beta commençait à faire la moue, elle ajouta rapidement :

« Je veux seulement dire qu'il ne voit pas le côté pratique des choses, Beta. Tu sais très bien qu'il vit dans son propre monde. »

Beta soupira.

« Oui, Lena, je sais. Mais parfois je lui envie son monde. C'est un monde plein de bonté et d'espoir. Il veut tellement croire que les gens sont bons. »

Comme je l'ai dit, ma chère, un idiot. Mais Lena ne le dit pas à voix haute. Elle ne voulait pas s'aliéner Beta à ce point des choses. Il faudrait s'occuper plus tard et en douceur de l'affection malavisée de la jeune fille pour le bibliothécaire.


Lena se tint derrière Beta et commença à défaire les nombreux boutons qui fermaient la robe dans le dos.

« Je présume qu'on ne peut pas vivre sans rêveurs, mais certains d'entre nous doivent voir l'aspect pratique de la vie. Toi, ma Beta, tu dois penser à ton avenir. Certes, le prince Draculea t'a choisie mais l'attention des hommes peut faner. Nous devons nous montrer intelligentes pour assurer ta nouvelle position. »

Lena ôta la robe de brocard, laissant la jeune fille dans sa chemise de soie tandis que Lena entreposait la robe dans une malle préparée pour le voyage au Château Draculea. Elizabeta s'assit sur le bord du lit pendant ce temps, retirant ses chaussons et les poussant avec un coup de pied.

« Beta ! gronda Lena tandis qu'elle posait délicatement les chaussures dans la malle. Tu agis encore comme une enfant par moment. »


Beta retira ses porte-jarretelles et elle roula ses bas de laine. Sa chemise était soulevée assez haut et Lena pouvait bien voir ses jambes pâles et bien proportionnées alors qu'elle retirait les bas.

« Mais je ne suis pas une enfant, Lena. Tu le sais bien, » fit-elle d'un ton séducteur.

Lena se lécha les lèvres.

« En effet, Beta. Tu es une femme. »

Lena Abdul avait dans les trente ans et elle ne s'était jamais mariée. La plupart des gens la considérait comme une irrémédiable vieille fille. Elle était assez jolie mais de bas rang et pauvre. Même avec ces handicaps, elle aurait pu réaliser une bonne union, si ce n'était pour le fait qu'elle était une femme intelligente et ambitieuse et incapable de cacher l'une de ces caractéristiques bien longtemps. Lena avait très tôt décidé qu'elle ne pourrait pas améliorer son sort en se mariant comme tout le monde. Bon, dans ce cas, si elle ne pouvait pas s'élever grâce à un homme, pourquoi pas grâce à une femme ?


Cela convenait très bien à Lena car elle n'avait jamais désiré d'homme. Les femmes lui plaisaient plus : plus elles étaient douces et féminines, mieux c'était. En effet, les femmes admiraient sa force de caractère et son intelligence, et elles ne la considéraient pas comme une menace.

Quand Ernestu Varga avait cherché une femme de bonne naissance pour apprendre à sa fille à devenir une dame, Lena s'était présentée. Ernestu n'était pas tenté par les attributs physiques de Lena et il savait qu'elle ne traînait pas avec les hommes. Par conséquent, il y vit peu de scandale potentiel et il l'engagea pour sa fille cadette. Cela ne lui était jamais venu à l'esprit qu'il puisse y avoir des femmes qui préféraient les autres femmes, bien que lui-même ait parfois couché avec un jeune garçon. Sur beaucoup de points, Ernestu était très stupide.


Lena prit Elizabeta en charge lorsqu'elle avait douze ans. C'était déjà une enfant charmante et mignonne mais Lena fut scrupuleusement correcte dans son comportement pendant les premières années. Elle s'assura que Beta l'aime. C'était une amie, une alliée et une confidente, plus proche encore que ses compagnons d'enfance, les servantes qui s'étaient occupées d'elle depuis son plus jeune âge et, plus tard, ses dames de compagnie.

Pendant tout ce temps, elle imprégna l'esprit de la jeune fille avec l'idée que les mâles étaient légèrement ridicules et affreux physiquement. Les hommes étaient par nature vulgaires, non raffinés et simplement indignes de l'attention qu'on leur portait. C'est vrai, on devait les satisfaire, au moins en public, mais une femme rusée pouvait obtenir d'eux ce qu'elle voulait sans dépenser trop d'énergie.


Elle avait appris à Elizabeta les choses de la vie lorsque la jeune fille le lui avait demandé, une chose incorrecte et choquante à faire. Elle avait fait promettre à la jeune fille de ne rien dire à personne : son père, son confesseur, ses dames de compagnie, ou qui que ce soit. Comme elle l'avait décrit, l'acte paraissait sale et inconfortable, si ce n'était douloureux en fait. Elle avait fourni à Elizabeta des images de l'anatomie mâle, en repos ou érigée par le désir.

« Je ne veux pas que tu deviennes hystérique durant ta nuit de noces, mon enfant, avait-elle dit à l'époque. »


Lena veilla à ce que Beta ait peu de chance de satisfaire sa curiosité naturelle. Elle s'assura que la fille soit encore plus chaperonnée que les autres filles de son rang. Le seul homme avec qui elle s'était retrouvée seule était son père. Dieu merci, le porc n'avait jamais désiré sa propre fille. Lena n'aurait pas pu s'opposer à lui. Il était assez évident qu'il désirait son bâtard, Nicolae. Peut-être que cela pouvait être encouragé pour s'assurer que le jeune homme reste au Château Varga au lieu de venir avec eux au Château Draculea. Lena ne faisait même pas confiance au Père Mircea. Elle s'asseyait dans la nef lorsque Beta se confessait, observant soigneusement le côté du prêtre dans le confessionnal.

Son attention et sa diligence avaient fini par payer, Lena était la personne la plus importante dans la vie d'Elizabeta. Il était donc normal que la fille se tourne vers elle lorsque ses désirs physiques commenceraient à se manifester.

Cela avait commencé lorsque Beta avait tout juste quinze ans. Lena s'était arrangée pour se faire surprendre en train de badiner avec l'une des plus jeunes bonnes. Un matin, Beta s'était ruée dans la chambre de Lena pour la trouver avec les mains sous la jupe de l'une des plus jeunes dames d'honneur, une fille d'à peine deux ans de plus que Beta. Le haut de la jeune fille était ouvert, les petits points roses de ses seins apparaissant sur sa chemise qui semblait avoir était baissée pour procurer un meilleur accès. Beta s'était rendue compte avec étonnement que ces petits boutons étaient humides et brillants. Puisque Lena venait juste de lever sa tête de la poitrine de la fille, c'était évident qu'elle venait de les lécher ou de les sucer.

Les deux femmes respiraient lourdement. La jeune servante était déjà cramoisie, mais à présent une vague de rouge surgit de sa nuque jusqu'à ses cheveux tandis qu'elle tirait frénétiquement sur ses vêtements. Lena retira ses mains de dessous la jupe de la fille et Beta vit que ses doigts étaient aussi glissants et brillants.


Lena avait nonchalamment ressuyé ses mains sur la chemise de la fille, tapoté la joue de la servante, lui murmurant des paroles rassurantes, puis elle avait fait partir la fille. Ensuite elle s'était tranquillement assise sur le lit en regardant Beta, et elle avait fait :

« Tu as des questions ? »

Beta était venue s'asseoir à côté d'elle.

« Qu'est-ce que tu faisais avec Élise ? »

Lena avait souri.

« Je m'amusais juste un peu avec elle. Lui donnant du plaisir. Me donnant du plaisir.

– Mais qu'est-ce que tu faisais ? »

Lena avait levé la main pour toucher la gorge de la jeune fille.

« Tu voudrais voir ? Je pense que tu es assez grande maintenant, Beta. Tu as eu tes règles de femme, ta poitrine s'est arrondie et tes poils pubiens ont poussé. Tu es prête à apprendre le plaisir. J'aimerais te l'enseigner. »

Se sentant à bout de souffle, Beta avait dit :

« Oui, s'il te plaît. »


Lena avait fermé la porte de sa chambre puis elle avait lentement déshabillé Elizabeta et ensuite elle-même. Là, sur son lit étroit, elle avait exploré le corps vierge de la jeune fille avec ses mains et sa bouche jusqu'à ce qu'Elizabeta se tortille et gémisse, son sexe jutant de plaisir. Puis Lena s'était agenouillée entre ses jambes, ouvrant les lèvres de son sexe, et elle avait trouvé le petit bourgeon de chair qui était devenu dur et enflé. Elle l'avait léché et mordillé jusqu'à ce que Beta s'arc-boute et pousse des cris, puis elle avait enfoncé sa langue dans la fissure humide et parfumée et l'avait bougée vigoureusement jusqu'à ce qu'elle sente le corps de la fille se tendre et trembler pour son premier orgasme. À partir de ce moment, Beta avait appartenu à Lena.

Beta devint une ravissante jeune femme en grandissant. Lena et elle passaient de nombreuses nuits blotties l'une contre l'autre dans le lit de Beta, murmurant et riant. Peu à peu, Lena lui apprit toutes les choses que les femmes pouvaient faire pour se donner mutuellement du plaisir. À présent que la fille était une amante presque aussi experte que Lena, Lena songea qu'elle devrait lui dire de paraître maladroite et timide durant sa nuit de noces, pour ne pas dire effrayée. Cela ne serait pas trop difficile.


Malgré leurs ébats amoureux, Beta était toujours vierge physiquement. Lena s'en était assurée. À chaque fois qu'elle utilisait ses doigts, Lena faisait attention à ne pénétrer dans la fente de la jeune femme que partiellement, malgré les nombreuses fois où Beta l'avait suppliée d'y aller plus vite et plus loin.

« Non, mon enfant. Tu dois conserver ta virginité. Si tu ne saignes pas la nuit de tes noces, cela causera un scandale. Ton mari aura suffisamment de raison pour annuler le mariage et tu tomberas en disgrâce. Tu sais très bien que ton père t'enverra alors moisir dans un couvent si ça arrive. Et j'ai beau t'aimer beaucoup, ma biche, je ne pourrais pas m'emmurer pour être à tes côtés. »

Beta boudait encore de temps en temps mais elle était d'accord. Elle connaissait suffisamment le monde pour savoir que son amante disait la vérité.

À présent Lena s'assit sur le lit près de Beta, levant les mains derrière elle, et elle retira les épingles qui maintenait le lourd chignon en place. Les cheveux cascadèrent le long du dos de la jeune fille en des vagues d'un noir bleuté. C'était là sa seule ressemblance avec son demi-frère bâtard. Ils avaient les mêmes teintes et les mêmes yeux bruns étirés. Lena songea que s'il lui était possible de désirer un homme, ce serait uniquement Nicolae Calugarul puisqu'il ressemblait à Beta.

Lena l'embrassa gentiment au début, mordillant les lèvres tendres et boudeuses. Beta ouvrit facilement ses lèvres, invitant silencieusement Lena. La femme accepta, glissant sa langue à l'intérieur pour explorer la cavité douce et humide de la bouche de la jeune femme, tout en tirant sur la chemise pour découvrir ses seins.


Beta soupira dans sa bouche, ses mamelons se raidissant alors que Lena jouait avec eux. Elle adorait tellement ça et Lena ne manquait jamais de la satisfaire, mais elle en voulait plus. Se reculant un peu, elle murmura :

« On peut utiliser le Membre ce soir, mon amour ?

– Bien sûr, ma chère. »

Lena se déshabilla tandis que Beta retira sa chemise et s'allongea sur le lit. Lena sortit le Membre d'une poche cachée de sa jupe. C'était un cadeau de la concubine d'un vizir oriental qui avait une fois visité la cour dans sa jeunesse. Les barbares de l'est avaient des idées remarquablement nouvelles sur la sexualité. Puisque leurs femmes étaient enfermées loin de leurs maris ou consorts et puisque les hommes voulaient que les femmes soit assez satisfaites pour ne pas chercher ailleurs, on leur autorisait les jouets ingénieux.


Le Membre était un cylindre de bois fuselé d'à peu près neuf pouces de long. Il mesurait trois pouces d'épaisseur à la base et se réduisait à deux pouces au sommet, et il était rangé dans une gaine de cuir doux.

Beta le dévora des yeux alors que Lena grimpait sur le lit, le tenant dans sa main. Beta n'avait pas le droit d'utiliser le Membre sur elle-même, sa virginité devait être préservée. Lena avait promis que cela changerait une fois qu'elle serait mariée.

« Quand tu seras dépucelée, mon amour, alors... Alors je ravagerai tes profondeurs. J'ai même une ceinture et un harnais assortis pour que je puisse te prendre comme un homme. Mais je ferai plus attention à ton plaisir qu'aucun d'entre eux. »

Jusque là, Beta pouvait voir Lena utiliser le Membre ou bien elle pouvait elle-même l'insérer dans le trou doux et avide de la femme, mais c'était tout.


Beta caressa les seins de Lena, se penchant pour les sucer et mordiller les mamelons sombres qui se durcirent sous ses caresses.

« Laisse-moi te prendre ce soir, Lena.

– Oui, Beta. Mais d'abord, gentille fille, goûte-moi. »

Elle écarta les jambes et Beta se plaça avec empressement entre. Elle écarta les boucles sombres et épaisses qui couvraient la fente du sexe de Lena. Gardant la fente ouverte, elle commença à lécher et à sucer. Lena s'allongea avec un soupir. Elle adorait ça, elle adorait que cette belle jeune femme, qui était sa supérieure en rang et en classe, la serve comme une catin ordinaire.


Elizabeta fit courir sa langue sur les replis roses de chair, léchant diligemment jusqu'à ce que la fente commence à produire un liquide clair. Puis elle pressa sa bouche dans le flot, donnant un coup de langue contre la petite ouverture jusqu'à ce qu'elle la pénètre. Lena grogna alors que Beta enfonça sa langue dans son sexe, aussi profondément qu'elle le pouvait. Enfin elle fit :

« Maintenant, Beta.

– Dommage qu'on n'ait pas la ceinture. J'aimerais te monter.

– Moi aussi, » mentit-elle.

Elle ne voulait pas que Beta la prenne de cette façon. Lena aimait avoir le contrôle mais il n'y avait pas de mal à feindre l'intérêt. Elle était certaine qu'une fois Le Membre enfoncé dans Beta, la fille serait contente de rester soumise dans leur relation.

« Allonge-toi. Je vais me placer pour qu'on puisse se donner toutes les deux du plaisir. »

Beta s'allongea et Lena se tourna vers le pied du lit puis se mit à quatre pattes sur elle, son visage au-dessus de l'aine de la fille. L'odeur de musc était déjà lourde et elle pouvait voir le chatoiement du jus sur le sexe à peine poilu de la jeune femme.

« Maintenant, Beta. Remplis-moi, mais doucement au début. »

Beta pressa le bout du Membre contre l'ouverture de Lena et poussa gentiment. Son amante gémit lorsque le faux sexe s'empala doucement dans son sexe bouillant. Beta regarda avec fascination le cuir noir disparaître entre les lèvres roses et dans la chair rouge. C'était incroyable comme Lena pouvait prendre le Membre en elle-même. Beta était sûre qu'elle-même serait déchirée en deux si elle s'y essayait. Mais l'idée était intrigante.


Lorsqu'il ne resta plus qu'un petit bout du Membre hors du corps de Lena, juste assez pour que Beta le tienne, Lena baissa la tête et commença à lécher délicatement les parties génitales de Beta. Elle utilisa ses pouces pour écarter les coussins de chair et arriver au merveilleux petit bouton qui donnait tant de plaisir, puis elle tâcha de rendre la jeune femme folle de désir.

Beta commença à bouger Le Membre, le sortant presque complètement puis l'enfonçant à nouveau, profondément. Tandis que Lena la tourmentait avec ses lèvres douces, elle augmenta la vitesse et la force de son geste, jusqu'à ce qu'elle pousse le godemiché en Lena avec des petits coups durs. Lena appréciait le sexe rude en dépit de ses louanges sur la gentillesse des femmes, et elle respirait si fort qu'elle devait se concentrer pour continuer à dévorer son amante.


En récompense pour sa diligence, Lena enfonça profondément sa langue dans la fente de Beta, la léchant le plus loin possible. Beta gémit le nom de Lena, pressant son sexe ruisselant contre la bouche de la femme.

« Tes doigts, Lena ! S'il te plaît ! Je me sens si vide, j'ai besoin d'eux !

– Alors prends-moi plus fort, ma biche, et je te donnerai ce dont tu as besoin. »

Tandis que Beta plongeait le Membre de plus en plus fortement, faisant sursauter la femme au-dessus d'elle, Lena plongea deux doigts dans le sexe humide de Beta et commença à pomper. Mais elle ignora les cris de la jeune femme qui lui demandait d'aller plus vite et plus loin. Elle ne voulait pas endommager la précieuse virginité, même dans les affres de la passion. Elle utilisa plutôt son autre main pour pincer durement le clitoris de Beta tandis qu'elle la prenait avec ses doigts. Elle sentit la fille se tendre contre ses doigts inquisiteurs alors qu'elle gémissait son orgasme.


Et Lena atteignit son propre orgasme, frémissant autour du Membre tandis qu'il plongeait dans son corps. Ah, aucun homme ne pouvait autant satisfaire et le Membre était déjà prêt pour une autre séance de plaisir. Il n'essayait pas de commander, il ne raillait pas les rêves ou les ambitions, et il ne pouvait pas implanter un marmot dans votre corps. Quoi de plus parfait ?

Quand elles eurent terminé, Lena déplaça la fille docile et se coucha à côté d'elle, le godemiché toujours dans son corps. Elle aimait bien le garder en elle pendant un moment après qu'elles aient fait l'amour. De temps en temps, Beta ou elle le prenait et le secouait un peu, histoire de garder les braises de la passion encore chaudes pour un long moment. Elle l'enlèverait plus tard, le nettoierait et le remettrait dans sa poche secrète. Ce ne serait pas bien de le laisser traîner. La plupart des habitants du château n'auraient jamais deviné à quoi ça servait. Mais Ernestu avait une petite collection de littérature indécente et il pouvait très bien savoir ce dont il s'agissait. Elle ne voulait pas prendre ce risque.


Beta se blottit contre elle mais elle continua à se plaindre de ne pas pouvoir utiliser le Membre sur elle-même. Lena finit par se fatiguer de ses gémissements et songea à un moyen amusant de la calmer tout en resserrant son emprise sur elle. Plus la jeune femme accepterait d'être humiliée pour Lena, plus elles deviendraient proches.

Lena fit d'un ton songeur :

« Bon, si tu dois vraiment essayer le Membre, il y a un moyen de le faire sans perdre ta virginité.

– Comment ? »

Beta avait l'air empressé.

« Tu veux essayer ?

– Oui, s'il te plaît !

– Je te préviens, ce sera inconfortable, peut-être encore plus que ton vrai dépucelage par Draculea. »

Elle ne manquait jamais une occasion de dénigrer les relations 'normales'.



« Je m'en moque ! De toute façon, je ne vois pas comment ce serait possible.

– Très bien, tu t'y es engagée de ton plein gré. Je ne te laisserai pas faire marche arrière. Retourne-toi sur le ventre. »

Elizabeta obéit. Elle regarda Lena bouger un moment le godemiché dans son sexe ruisselant puis le retirer. Il scintilla avec le jus de Lena.

« Comment peux-tu le mettre dans mon sexe et ne pas briser ma virginité ? demanda-t-elle curieusement.

– Enfant stupide. Ne sais-tu pas que Dieu t'a donné plus d'un trou ? »

Tout en parlant, elle avait écarté les globes blancs des fesses de Beta. Avant que la jeune femme ne comprenne ce qui se passait, Lena avait placé sa main sur sa bouche. De l'autre, elle enfonça le Membre dans le rectum de la fille.


Beta sentit une douleur fulgurante et brûlante. C'était comme si elle était déchirée en deux. Elle essaya de crier mais la main de son amante était pressée contre sa bouche. Lena ne s'arrêta pas. Elle fit tourner le Membre, le glissant encore plus profondément dans les intestins de la fille tremblante. Le seul lubrifiant qu'elle avait utilisé était les huiles de sont propre corps et elle n'avait pas pris le temps de détendre gentiment Beta, comme Vlad l'avait fait avec Nicu. Mais là, Lena n'était pas en train de faire l'amour à Beta. Elle renforçait sa domination.

« Du calme, Beta. Je sais que ça fait mal mais c'est toi qui l'as voulu. Ce sera plus facile dans un moment. Après plusieurs fois, tu vas même l'apprécier. »

Beta gémit lorsque Lena enfonça encore une fois le godemiché en elle. Ce n'était pas facile, étant donné la sécheresse et l'étroitesse du passage vierge. Lena songea que c'était une bonne chose qu'il y aurait une charrette ou une voiturette pour les femmes demain, parce que sa dame ne voudrait PAS montrer à cheval.


Quant Lena s'arrêta, il y avait environ six pouces du Membre empalés dans l'anus de sa jeune amante. Elle ne voulait pas enfoncer le tout ce soir. Cela pourrait causer des dommages. Elle enleva finalement sa main et écouta les gémissement de la jeune femme, son propre sexe s'humidifiant encore plus.

« Enlève-le, s'il te plaît, Lena. »

Il y avait des larmes sur les douces joues de Beta.

« Non, mon enfant. Maintenant que tu l'as, tu vas t'y habituer. Tu vas le garder en toi toute la nuit et je l'enlèverai au matin.

– Lena, s'il te plaît, ça fait mal.

– Je t'avais prévenue, pas vrai ? Peut-être que tu m'écouteras la prochaine fois. Maintenant, tais-toi et dors. »

Elle se rallongea, écoutant les gémissements de la fille.

Chaque qu'Elizabeta essayait de trouver une position confortable, le faux sexe bougeait dans son derrière, ravivant la douleur. Elle essaya de dormir mais, de temps en temps, Lena prenait la base du Membre et l'enfonçait un peu, la prenant par derrière. Peu à peu, cela fit moins mal mais cela n'apporta aucun plaisir comme Lena l'avait dit.


Enfin, Beta fit :

« Ce n'était pas ce que je voulais, Lena.

– Je sais. Tu voulais que je te prennes. Très bien, si ça peut te faire taire. »

Lena se mit à genoux, passant une jambe au-dessus de Beta. Beta se rendit compte qu'elle était accroupie juste au-dessus du bout sortant du Membre.

« Lena ! Non !

– Tais-toi, Beta. »

Lena s'abaissa jusqu'à ce que le bout épais et émoussé du Membre butte contre sa vulve. Puis elle poussa en bas, prenant le bout exposé dans son propre sexe et trouvant un endroit étroit où l'agripper avec son pouce et son index entre leurs corps. Tenant le Membre, elle commença à bouger ses hanches.


Cela conduisit le bout émoussé dans et hors de son propre sexe. Elle continua à pomper de haut en bas et bientôt elle plongeait le godemiché dans le derrière de Beta alors que la jeune femme gémissait de douleur mais aussi de plaisir naissant. Lena poursuivit jusqu'à ce qu'elle atteigne à nouveau son orgasme, plongeant complètement cette fois le bâton dans la chair craintive de Beta.

Le laissant enfoncé, Lena introduisit rapidement deux doigts dans la fente de la fille et frotta durement son clitoris jusqu'à ce qu'elle jouisse, étouffant son cri en mordant l'oreiller. Finalement, Lena se rallongea à nouveau.

« Là, Beta. C'est un peu près ce qu'un homme peut te faire s'il en a l'occasion. J'étais cruelle uniquement pour te préparer, tu le sais. »

Beta l'embrassa, laissant des traces mouillées sur le visage de Lena à cause de ses larmes.

« Je sais. Merci, Lena. Tu prends toujours soin de moi. »

Tandis que la fille essayait de dormir malgré l'agonie qui pulsait dans son derrière, Lena pensa d'un air suffisant : Et tu va prendre soin de moi, Beta, peu importe à qui je dois avoir affaire.






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