Child of the Night 31

Partie Trente-et-une : Poison et passe-temps


L'an de grâce 1461
Château Draculea, Valachie



« Il ne t'aime pas.

– Oh Seigneur, Lena, je le sais ! Pourquoi faut-il que tu me le fasses remarquer à tout bout de champ ? Je me lève le matin, tu me le dis. Je mets ma robe, tu me le dis. Je romps le pain, tu me le dis !

– Je ne veux pas que tu ignores ce danger, mon amour. »

Cela faisait presque trois mois que le prince les avait surprises. Lena était parvenue à respecter les règles que Draculea avait imposées, principalement en évitant Nicolae encore plus rigoureusement qu'avant. Elle ne savait pas combien de temps encore elle pourrait tenir.


Beta tiqua. L'éternelle litanie de Lena sur ce thème lui portait sur les nerfs. Elle fit avec irritation :

« Je ne suis pas en danger !

– Quand une femme de ton rang a un mari qui en aime un autre, elle est en danger. »

Beta leva les mains.

« Lena, je t'en prie, ne recommence pas au sujet de Nicolae. Ce garçon préférerait mourir que de me voir souffrir.

– C'était autrefois, Beta, quand il n'était qu'un simple serviteur dans la maison de ton père. Il connaissait alors sa place, et son dévouement était presque... touchant. Mais à présent... Beta, je crains que l'attention de ton mari n'ait changé ce garçon. Oh, je ne crois pas qu'ils te voulaient du mal lorsqu'ils ont entamé leur relation. »

Elle haussa les épaules. Elle était en train de brosser les cheveux de Beta, passant l'élégante brosse en poils d'ours au manche d'ébène à travers la cascade brillante. Tous les soirs, elle passait deux cents coups de brosse dans les cheveux de Beta. Parfois aussi le dos de la brosse était utilisé pour donner une leçon sur les fesses nues de Beta.


« Il est ambitieux, Beta, et tu sais à quel point l'ambition peut être dangereuse. S'il ne l'était pas, il aurait sûrement mis à terme à cette histoire absurde de portrait avant que cela n'aille aussi loin. Quelques esquisses, ça se comprend. Un maître comme Vitelli se doit garder le coup de main, mais il passe au moins autant de temps sur le portrait du garçon que sur le tien. C'est un scandale.

– Vraiment ? »

Beta paraissait préoccupée.

« Je n'en ai pas entendu parler. La Cour en parle ? »

Pas autant que je le voudrais. Je ne comprends pas pourquoi ils semblent tellement vouloir ignorer ça. Je peux à peine faire courir des rumeurs.

« Bien sûr. Constamment. Cela n'arrange pas les choses que tu le rejoignes encore pour les dévotions, Beta.

– Mais Lena, c'est pratiquement les seuls moments que je passe avec lui maintenant, et il les apprécie tellement.

– C'est pour sa joie que tu écoutes des messes et dis des prières, Elizabeta ? »


Lena parla d'un ton sévère bien qu'elle savait très bien que les dévotions, avec ou sans Nicolae, ne voulaient pas dire grand-chose pour Beta à part une routine, suivie pour satisfaire les conventions.

« Ta contemplation serait certainement plus profonde et plus spirituelle sans lui pour te distraire.

– Je suppose que oui.

– Je vais dire au père Mircea que tu auras besoin d'une messe séparée chaque semaine, une à laquelle tu seras la seule à assister. »

Comme durant la plupart de sa vie, Beta refusa de penser par elle-même et laissa la décision à Lena.

« Si tu penses que c'est pour le mieux, Lena. »

Ce soir-là, Draculea alla chercher Nicolae à la bibliothèque, comme d'habitude. Il fut surpris de n'y trouver que Signore Vitelli en train de nettoyer ses pinceaux.

« Signore, vous avez fini si tôt ? »

L'artiste haussa les épaules.

« J'avais espéré une heure de plus, après que le jeune homme revienne de la chapelle, mais il s'est excusé. Il semblait bouleversé pour une raison ou une autre. »

Draculea fut aussitôt alerté. Il se rendit directement à la chapelle et trouva le père Mircea en train de se relever après avoir allumé une chandelle de dévotion. Il n'hésita pas et fit franchement :

« Qu'est-ce qui a bouleversé Nicolae ? »


Mircea soupira.

« Elizabeta a décidé de faire ses dévotions seule. Elle a envoyé un mot joliment écrit disant qu'elle éprouvait le besoin d'avoir moins de distractions, qu'elle se sentirait ainsi plus proche de Dieu. Nicolae l'attendait ici quand le mot est arrivé. Vous savez que c'est pratiquement le seul moment où ils se voient ? Quand je lui ai montré la note expliquant pourquoi elle ne viendrait pas... »

Mircea poussa un autre soupir profond.

« Il m'a offert le plus beau des sourires, disant qu'il était content que Beta souhaite rechercher Dieu avec plus de ferveur. Mais Prince, ses yeux... On aurait dit qu'il voulait pleurer. »

Le bon père fut étonné par un grognement court provenant du prince.

« Ce doit être l'idée d'Abdul. Bon sang ! Je ne vois pas comment rectifier ça. Si j'ordonne à Beta de le rejoindre, Abdul va s'assurer qu'il sache que ce n'était pas son choix. Nicolae m'a bien fait comprendre que c'était une partie de sa vie dans laquelle je ne devais pas interférer. »


Pendant un autre moment, Draculea se tint avec un regard noir et Mircea craignit que sa colère ne prenne le pas sur sa logique. Puis le grand homme haussa les épaules.

« Bien, il n'y a rien que je ne puisse faire à ce sujet, du moins pour l'instant. Je vais voir si je peux lui remonter le moral et lui faire oublier son abandon, du moins pour un moment.

– Ce serait le plus sage, mon prince. Comment comptez-vous faire ? »

Draculea sourit lentement.

« J'ai un cadeau de Noël en retard pour lui. Je le lui aurai bien donné le mois dernier, mais j'ai eu peur qu'il ne le juge pas approprié pour une période si sainte. Je dois quitter le château dans quelques jours pour aller inspecter mes troupes, et il peut en tirer du réconfort durant mon absence. »


Nicolae était recroquevillé sur une chaise devant le feu, regardant les flammes, ses genoux remontés sous son menton, dans la chambre qu'il partageait avec Draculea. Pour la première fois depuis qu'il était venu vivre au château avec son amant, il se sentait seul. Il savait que Beta s'éloignait lentement de lui, il l'avait su depuis un moment. Tant qu'il vivait au château Varga, elle lui avait accordé des petits moments de compagnie, mais à présent...

Il se pencha et posa son front sur ses genoux. Je ne comprends vraiment pas. Qu'ai-je fait ? Que n'ai-je pas fait ?


Il avait des amis à présent, les serviteurs du château et quelques hommes de Draculea. Ils avaient tous remarqué que leur maître était plus paisible et plus stable depuis que Nicolae était apparu dans sa vie, et ils savaient qu'un dirigeant plus calme et plus satisfait ne pouvait être qu'un meilleur dirigeant. Ils en étaient reconnaissants et ils appréciaient sincèrement le garçon. Mais ce n'était pas la même chose.

Beta était la seule famille que Nicolae avait, la seule famille qu'il avait jamais senti avoir, et maintenant elle le rejetait.


Il entendit la porte de la chambre s'ouvrir mais il ne bougea pas. Quand les bruits de pas s'approchèrent, il sut qui c'était et, sachant qui c'était, ne put retenir un petit sourire triste. Quand une main tomba sur son épaule, il tenta de rendre son sourire plus lumineux quand il leva les yeux vers Draculea.

« Mon seigneur.

– Tu es triste, mon Nicolae. »

Nicolae secoua la tête avec un léger désarroi.

« N'y a-t-il rien que je puisse vous cacher, Domn ?

– Rien, Nicolae, bien que j'avoue que l'on m'a dit ton secret avant que je ne te voie. Le père Mircea est inquiet pour toi.

– Je dois essayer de le rassurer. »


Nicolae déplia ses jambes, se préparant à se lever, mais Draculea le pressa contre la chaise.

« Du calme, Nicolae. Il sait que tu vas bien, il est juste attristé par ta tristesse. »

Il caressa l'épaule de Nicolae.

« Tu ne peux pas t'inquiéter pour le monde entier, même si tu essaies, mon garçon. »

Nicolae acquiesça :

« Je me le dis tout le temps, mon seigneur, mais ce besoin est toujours là.

– Ça n'est peut-être que temporaire avec Beta, Nicolae. Il se peut qu'elle reprenne bientôt ses habitudes, mais tu ne dois pas te faire de souci à cause de ça. Mais dis-moi... »


Il s'agenouilla à côté de la chaise de telle sorte qu'il doive lever les yeux pour regarder le visage du jeune homme.

« C'est tout ce qui te trouble ? »

Nicolae regarda à nouveau le feu.

« C'est à cause du voyage que je vais faire ? »

Nicolae ramena son regard sur Draculea et il y avait une lueur implorante dans ses yeux.

« Ne puis-je pas partir avec vous, Domn ? Je me rendrais utile. Je pourrais aider votre cuisinier ou m'occuper de Lucifer. Il — Il me tolère maintenant.

– Nicolae, nous en avons déjà parlé. Les camps et les forteresses que je vais visiter sont des lieux rudes, remplis d'hommes encore plus rudes. Il y a des bandits qui errent sur mes terres, et bien que nous partions bien armés, il peut quand même y avoir du danger. Je veux que tu sois en sécurité, là où je n'ai pas besoin de m'inquiéter pour ta santé physique. »

Et je vais laisser Simion pour veiller à ton bien être émotionnel. Je lui ai ordonné de se débarrasser de cette chienne Abdul si elle dépasse les bornes ou si elle te menace d'une quelconque façon, mais tu n'as pas besoin de le savoir.


« Je sais, mais Vlad, vous ne serez pas là pendant si longtemps.

– Pas plus de quinze jours.

– Vous pouvez aussi bien dire 'pour toujours'.

– Comme c'est mignon. »

Il se redressa tandis que Nicolae se penchait vers lui et ils s'embrassèrent.

« Tu vas aussi me manquer, mais j'ai quelque chose qui va t'aider à supporter ta solitude. »

Il posa un paquet enveloppé dans un linge sur les genoux de Nicolae. Nicolae le prit et le retourna avec curiosité.

« C'est un cadeau. Juste un jouet, mais j'espère que cela te consolera pendant que je serai parti. »


Nicolae ne savait pas de quoi Draculea parlait. L'objet était aussi long que son avant-bras, de la paume au coude, mais à en juger par son aspect, pas aussi gros que son poignet. Il le tâta avec soin et fit d'un ton rempli de doutes :

« Je suis un peu vieux pour des joujoux, Domn.

– Ceci, mon amour, est un jouet pour adulte, » lui assura Draculea avec un sourire rusé sur le visage.

Nicolae défit le nœud qui retenait le parquet et retira le linge.

Quand le contenu fut révélé, Nicolae l'étudia, fronçant les sourcils de perplexité. C'était un long cylindre, non, pas un cylindre parfait. Il était fait de bois pâle, lissé avec du sable et il avait été émaillé avec une crème luisante.

« Qu'est-ce que c'est ?

– Regarde-le de plus près, mon bichon. Touche-le. »


Nicolae l'étudia plus attentivement, faisant courir ses doigts dessus. Le bout était légèrement bulbeux et il y avait de fines stries rondes sur les côtés. Nicolae plissa les yeux. Il y avait un petit air familier. Il le prit et l'étudia sous un autre angle.

« Cela ressemble presque à... »

Ses yeux s'écarquillèrent, sa bouche s'ouvrit et son visage devint rouge.

« Domn ! »

Draculea rit.

« Domn, c'est — ce n'est pas... ? Oh ! »

Il le reposa rapidement.

« Qu'en penses-tu ? »

La voix de Draculea était taquine.

« Oh, c'est... c'est... vraiment mauvais ! »

Il le toucha délicatement d'un doigt.


« Ça ne mord pas, mon bichon.

– Ne me taquinez pas, Domn, fit-il sévèrement. Où l'avez-vous eu ?

– Je l'ai fait faire.

– Mais pourquoi ? Je veux dire... C'est... intéressant. »

Il passa sa main dessus. Draculea s'humecta les lèvres, regardant les longs doigts fins courir sur le phallus artificiel.

« Beau, d'une certaine manière. »

Il lança un sourire presque impuissant à son amant.

« Mais je ne peux pas vraiment l'exposer.

– Ce n'est pas seulement fait pour être admiré, Nicolae. C'est fait pour que tu joues avec pendant que je ne serai pas là.

– Je ne comprends pas.

– Toujours aussi innocent. »


Draculea plaça la main de Nicolae autour du phallus, la tenant sous la sienne et commença à bouger leurs deux mains lentement.

« Réfléchis, Nicolae. »

Il se blottit contre la nuque du jeune homme.

« Comment te sentiras-tu lorsque je serai parti ?

– Seul, murmura Nicolae. Vide.

– Je préférerais que ce soit moi, mon amour, mais c'est impossible. Je veux que tu prennes du plaisir. Cela peut remplir le vide de ton corps, au moins pour un moment.

– Vlad, vous voulez dire que je dois le prendre dans mon corps, comme vous ? »

L'étonnement dans sa voix faillit faire rire Vlad à nouveau, mais il parvint à se contrôler. Nicolae était aussi nerveux qu'il l'avait envisagé et il ne voulait pas ajouter l'indignation aux émotions déjà bien vives du jeune homme.

« Ne sois pas horrifié, mon amour. Pas sans y avoir pensé un peu.

– J'y ai déjà pensé. »


Il regardait l'objet, les yeux ronds. Il essaya d'enlever sa main mais Draculea la maintint contre le phallus.

« Non, mon bichon. Vraiment y penser. »

Il se leva et posa ses lèvres contre l'oreille du jeune homme en murmurant :

« Sens sa douceur ? Sa dureté ? »

Il continua à faire bouger la main de Nicolae le long du membre. La respiration du jeune homme s'accéléra un peu, et Draculea sourit.

« Sens-le. »

Il guida le doigts de Nicolae sur l'un des bords émoussé.

« L'artiste a sculpté les veines, et tu vois au bout ? »

Il indiqua une petite entaille.

« Il y a même la petite fente qui répandrait la semence. Imagine, Nicolae. Imagine-le en train de glisser dans ton tendre derrière, glissant profondément, te remplissant. Pense-le en train de frotter cet endroit spécial en toi. Nicolae, si tu le contrôles, tu peux toucher plusieurs fois cet endroit spécial. Même moi, je ne peux pas le faire à chaque fois que je te pénètre. Et il ne se fatiguera jamais, Nicolae. Tu peux te faire plaisir pendant des heures.

– Ce serait comme vous trahir, murmura-t-il, mais sa main bougeait de son propre chef à présent.

– Non, il n'y aurait aucune trahison. Je te connais, mon amour. »


Il lécha délicatement l'oreille de Nicolae et le jeune homme ferma les yeux.

« Si tu le fais, tu penseras à moi. Tu imagineras que c'est mon sexe en toi. Je suis assez vain pour vouloir croire qu'il ne te satisfera pas comme moi, mais cela peut être un substitut adéquat. Vas-tu au moins l'essayer, pour moi ?

– Vlad, vous êtes injuste, murmura-t-il en tournant la tête pour rencontrer les lèvres de Draculea. Vous savez que je ne peux rien vous refuser qui vous donnerait du plaisir. »

Vlad se leva, prenant la main de Nicolae pour le mettre debout.

« Alors viens te faire plaisir, Nicu. Cela me fera certainement plaisir. »


Il conduisit le jeune homme au lit, puis s'assit au pied, baissant la main.

« Fais comme si j'étais déjà parti, Nicu. Tu as passé la journée dans ta bien-aimée bibliothèque, et c'était agréable, mais tu ne m'as pas vu depuis des jours. Je te manque ?

– Oh, Vlad, vous savez que oui.

– Est-ce que tu as envie de moi, Nicu ? Est-ce que ton corps désire mon contact ?

– Oui, Vlad. »

Nicolae avait détourné les yeux de Vlad, et Draculea vit avec satisfaction qu'il était bien en train d'imaginer ce que ce serait avec son prince absent.


« J'ai besoin de vous.

– Mais je ne suis pas là, je suis au loin. Pauvre Nicu. Mais tu n'es pas totalement dépourvu, car tu te souviens de mon cadeau. »

Nicolae baissa les yeux sur le faux sexe qu'il tenait toujours, et son air était songeur.

« Allons, Nicolae. Que ferais-tu dans de telles circonstances ?

– Je voudrais rêver de vous, Domn. J'irais dans notre lit en espérant que les draps et les oreillers aient conservé un peu de votre odeur.

– Tu ne peux pas aller au lit habillé, mon garçon.

– Non, Domn. »


Nicolae posa le membre sur le lit et commença à se dévêtir. Draculea l'observa avidement. Il ne se lassait jamais de regarder le corps de Nicolae. Il avait à peine changé durant l'année qu'ils avaient passé ensemble. Ses muscles étaient un peu plus visibles, un peu plus définis, mais sa peau était encore aussi pâle et douce que la première fois où Draculea l'avait rencontré. La seule différence appréciable était que ses cheveux tombaient à présent sur ses épaules en une cascade bleue-noire.


Quand il fut nu, Nicolae resta debout un moment, faisant courir sa main sur sa poitrine, ses yeux distants et rêveurs. Il frotta ses mamelons et ils devinrent rapidement durs.

« Je penserais, Domn, à quel point j'aime la façon dont vous me touchez. »

Il se pinça les mamelons gentiment, arquant sa tête.

« Comme ça. »

Puis il pinça un peu plus fort, se mordant la lèvre, et Draculea sourit. Il avait été surpris mais ravi de découvrir que Nicolae appréciait parfois des attentions plus rudes.

« Oui, mon amour, touche-toi. »

Il regarda l'une des mains de Nicolae glisser le long de son ventre pour frôler les boucles sombres de son aine.

« Sens, Nicolae, et tu verras que l'idée n'est peut-être pas aussi répugnante que tu le penses. »


Nicolae baissa encore sa main et la referma sur son sexe. Il était déjà à moitié érigé, commençant à se lever de son coussin de poils pubiens. Draculea le regarda soulever son membre, comme pour le soupeser, testant sa fermeté. Puis il fit courir ses doigts le long de son sexe, comme il l'avait fait avec le membre de bois, et les propres mains de Draculea le démangèrent. Une goutte claire de liquide pré-éjaculatoire, comme une perle de verre, suinta de la fente étroite sur la tête rose, puis une autre apparut. Tandis que le jeune homme caressait lentement son sexe, elles glissèrent ensemble, coulant vers le bas pour recouvrir son membre et faciliter le glissement de sa main.


Il s'arrêta, levant des doigts brillants à ses lèvres, et les mit dans sa bouche, suçant doucement. Il ouvrit les yeux et les posa sur Draculea, puis dit :

« Ce n'est pas aussi délicieux que votre goût, mon seigneur. »

Draculea sourit.

« Rusé Nicolae. Cela ne marchera pas, mon amour. Je ne vais pas te toucher pour l'instant. »

Il pencha la tête sur le côté.

« Peut-être après que tu aies essayé ton cadeau ? »

Nicolae ne sourit pas vraiment, son expression contrite.

« Je pense que nous nous connaissons peut-être trop bien, Domn. »

Il s'assit sur le lit et toucha délicatement le cadeau qui reposait près de lui sur les draps.

« C'est très large, mon seigneur.

– La crème est sur la table. »


Draculea défit les cordes de ses braies tandis que le jeune homme tendait la main vers le petit pot à côté de leur lit. Nicolae plongea ses doigts dans l'onguent froid, prenant une généreuse part de crème blanche tandis que Vlad libérait de ses vêtements son propre membre durci.

« Prépare-toi bien, Nicu. »

Nicolae s'allongea contre les oreillers à la tête du lit. Il plia sa jambe gauche et l'attrapa sous le genou avec son bras gauche, la soulevant vers ses épaules. Puis il tendit sa main droite vers la fente écartée de ses fesses. Sa respiration devint légèrement sifflante alors qu'il passa l'onguent froid dans sa fente, l'étalant généreusement sur et autour du pli de son anus. Il massa, frottant la crème pour qu'elle se réchauffe avec la chaleur de son corps, le blanc virant à un brillant plus clair.


Draculea commença à se masturber, regardant les doigts fins autour de l'étoile rose. Il paraît si petit. Je suis toujours surpris qu'il puisse me prendre aussi bien. Quand Nicolae glissa le premier doigt lisse à l'intérieur, ils grognèrent tous les deux. Nicolae poussa plus loin, faisant tourner son doigt alors qu'il faisait le circuler dedans et dehors, et ajouta rapidement un second doigt. Draculea se caressa fortement, regardant son amant sonder profondément son propre corps. Les yeux de Nicolae étaient à nouveau fermés et son visage avait un air absorbé. Draculea murmura :

« Ce n'est pas facile pour toi de trouver ton endroit magique, hein ? » +

Nicolae secoua la tête.

« Utilise le jouet, Nicu. Tu peux le trouver avec le jouet. »



Quand Nicolae ouvrit les yeux, ils étaient noirs au lieu de bruns, les pupilles dilatées par la passion. Il prit le bâton de bois, et le pouls de Draculea s'accéléra.

« Utilise la pommade, Nicolae. Graisse-le bien. »

Nicolae tendit à nouveau la main vers le pot puis en enroba la tête bulbeuse du faux organe. Après un moment de réflexion, au grand plaisir de Draculea, il appliqua aussi la crème sur les côtés du bâton.

Nicolae frotta le bout du phallus contre son propre sexe tendu, caressant sa longueur et s'habituant à la sensation. Ce n'était pas aussi chaud que de la chair et c'était plus dur, inflexible. Mais c'était indéniablement agréable et il était à présent curieux de voir ce que cela donnerait en lui. Il prit un oreiller et le mit sous ses hanches, levant un peu son derrière, puis écarta ses jambes et plia les genoux en posant ses pieds à plat sur le lit. Draculea se déplaça un peu pour avoir une vue claire d'entre les jambes écartées de Nicolae. Quand son amant descendit le phallus et en plaça la tête sculptée contre son trou légèrement ouvert, sa main commença à bouger plus rapidement. Nicolae ferma les yeux, prit une profonde inspiration et murmura :

« Vlad. »

Puis il commença à pousser.


Cela lui fit un peu penser à lorsque Draculea le montait, mais il n'y avait pas la masse solide et rassurante d'un corps se pressant sur le sien. Le membre était un peu plus grand que son amant et bien qu'il se soit bien préparé, Nicolae sentit une légère douleur alors que l'anneau de son anus s'étirait pour laisser entrer l'envahisseur. Oui, cela faisait un peu mal mais la sensation provoquée par la friction était délicieuse. Nicolae poussa un peu plus et le sentit glisser de quelques pouces supplémentaires à l'intérieur.

Il haleta.

« Oh, c'est si grand, Domn ! Et contrairement à votre sexe, il n'est pas aussi clément ou attentionné avec ma faible chair.

– Prend un moment, mon amour, le pressa Draculea. Reste tranquille et sens. Laisse ton corps s'y habituer. »


Nicolae fit comme il l'avait suggéré. Ce n'était pas vraiment mauvais et après un moment, il commença à s'habituer à la sensation inflexible du membre. Il le tourna expérimentalement et ronronna à voix basse de plaisir à la sensation. Il sentait qu'il se détendait de plus en plus et, après un moment, il osa recommencer à l'enfoncer. Il appliqua plus de pression, le glissant pouce par pouce.

Il y eut soudain une explosion familière de chaleur dans ses intestins et cette sensation parcourut rapidement son corps, semblant fusionner dans son sexe pulsant. Ses hanches s'arquèrent, et il gémit. Il entendit son amant dire :

« Là ! Ah oui, mon doux garçon, tu l'as trouvé, pas vrai ? »


Nicolae ne put répondre. Durant leurs jeux amoureux, à l'insistance de Vlad, il avait déjà essayé d'atteindre ce petit endroit qui causait un plaisir si intense mais il n'y était jamais parvenu. Vlad prenait toujours pitié de sa frustration et le cherchait avec ses doigts ou son sexe. C'était la première fois qu'il arrivait à l'atteindre de lui-même. Bien qu'il aurait préféré le contact de son amant, c'était toujours bon,très bon.

Pressé à présent, il recula le sexe de bois d'un pouce puis l'enfonça à nouveau. Quand il ne toucha pas à nouveau tout de suite l'endroit sensible, il gémit impatiemment, faisant légèrement rire son amant. Déterminé, il poussa plus fort. Le fait de sentir le membre dur et épais glisser si profondément en lui le distraya de son but. Il avait toujours eu l'impression que Draculea le remplissait totalement mais il s'interrogeait à présent. Ce jouet était plus large que son amant. Pouvait-il prendre plus que lorsque Draculea le prenait ?


Curieux, il exerça une pression lente et régulière sur le membre, le sentant glisser plus profond, encore plus profond. Il entendit un murmure doux et étonné de la part de Draculea.

« Bon sang, mon garçon ! Nicolae, autant. »

La sensation de plénitude était presque totale, et il s'arrêta finalement, haletant et sentant une douleur lourde qui n'était pas déplaisante. Il reposa ainsi un moment jusqu'à ce que Draculea, sa voix teintée d'inquiétude, fit :

« Parle moi, Nicu. Tu vas bien ? »

Lorsqu'il parla, la voix du jeune homme était traînante, ce qui le rassura.

« M-a-aître... »

Il défit sa prise sur le bâton, ses mains glissant rêveusement sur son propre torse, pinçant les boutons rigides de ses mamelons. Ses fesses se levèrent et retombèrent paresseusement, et il ronronna à cause des sensations provoquées par le moindre déplacement du phallus dans son corps.


Draculea observa, se sentant soulagé tandis que ses yeux suivaient les mouvements de la petite longueur de bois dépassant du trou durement étiré de Nicolae. Il avait pensé un moment que son envie d'assister à cet acte n'ait amené son chéri à se blesser, mais il était clair que le jeune homme appréciait ça.

« C'est bon, Nicu ?

– C'est... exquis, mais ça sera encore mieux. »

Il tendit les mains vers le bas, attrapa à nouveau le bout du membre et commença à le sortir. Puis il l'enfonça à nouveau, lentement. Il réitéra encore et encore cette action, adoptant un rythme régulier.


Draculea se déplaça juste pour atteindre l'onguent et en répandit une dose généreuse sur son sexe rigide. Avec la viscosité supplémentaire, sa main vola pratiquement tandis qu'il regardait son amant se baiser lui-même avec l'énorme faux sexe. Il faudra que je m'en serve sur lui avant que je ne parte, mais pas aujourd'hui. Il doit apprendre à satisfaire ses besoins pendant mon absence. Ah, une telle vue me persuaderait presque d'abandonner mes devoirs.

Nicolae leva soudain ses hanches, émettant un léger cri alors qu'il touchait encore cet endroit spécial en lui. Maintenant qu'il savait où il se trouvait, il était déterminé à ne plus le perdre. Il recula d'à peine un demi-pouce le sexe de bois puis lui donna un léger coup, ajustant l'angle. Il frotta à nouveau cet endroit et son cri fut presque triomphant. Il commença à travailler avec des coups courts et durs, passant le sexe sur la petite bosse encore et encore. Le plaisir passa d'une explosion individuelle à une vague continue.


De sa main libre, il agrippa son sexe enflé de désir et commença à se caresser furieusement. Les plaisirs combinés, membre et fesses, lui enlevèrent toute pensée cohérente. Tout ce qu'il pouvait faire, c'était de rechercher la délivrance. Vlad sentit qu'il devait toucher Nicu, d'une façon ou d'une autre. Il s'agenouilla entre les pieds bien campés du jeune homme. De sa main gauche, il attrapa le genou de Nicolae pendant qu'il continuait à presser et caresser son érection dure comme de la pierre. Du liquide pré-éjaculatoire jaillit de la fente en un flot régulier, se mêlant à l'onguent qu'il avait appliqué. Il fut tenté de retirer le membre du corps de Nicolae et de le monter, s'enfonçant dans le chaud passage qui avait été si bien ouvert, mais il ne le fit pas. Plus tard, un peu avant l'aube, quand il se sera reposé, je le prendrai. Nicolae gémit, levant ses hanches. Je le prendrai durement.


Nicolae grogna et enfonça le phallus dans son derrière aussi fort que possible, en même temps il baissa la main pour presser les sacs serrés et poilus qui se trouvaient juste au-dessus. Sa semence jaillit de lui comme un flot chaud et laiteux, éclaboussant au-delà de son ventre, jusque sur son torse. Il continua tout de même le travail du phallus dans son derrière serré et étala le liquide chaud et collant sur les points douloureux de ses mamelons.

Il entendit son amant grogner. Draculea se pencha en avant pour que son sperme baigne le sexe de Nicolae. Nicolae agrippa à nouveau son propre sexe en utilisant l'essence de son amant pour rendre sa chair glissante alors qu'il se vidait des dernières gouttes de son propre sperme. Il sentit le liquide chaud couler jusqu'autour du bâton dur qui l'empalait et il bougea encore un peu le phallus, attirant en lui quelques gouttes de la semence de son amant. Puis ses genoux se dérobèrent sous lui et il tomba allongé, haletant, le phallus toujours enfoncé profondément dans son corps.


Draculea tendit la main et attrapa le bout du jouet en commençant à le retirer. Les jambes de Nicolae bougèrent un peu et il émit un petit ronronnement. En souriant, Draculea pompa gentiment une ou deux fois et fut récompensé par un léger chant de plaisir satisfait. Je pense que je pourrai encore l'exciter en faisant ça, mais nous avons tous les deux besoin de repos à présent. Draculea ôta le phallus de Nicolae. Retirant sa propre chemise, il nettoya l'instrument avec soin, se rappelant qu'il devrait avertir Nicolae de bien le nettoyer après chaque usage. Puis il reprit le linge dans lequel il l'avait emballé et l'enveloppa, le mettant de côté. Après s'être complètement déshabillé, il se mit au lit et s'allongea à côté de Nicolae.


Le jeune homme se tourna rapidement vers lui, s'installant dans ses bras. Draculea le tint un moment puis le poussa gentiment sur le dos et commença la tâche lente et agréable de lécher leurs spermes mélangés sur son corps. Quand il eut fini, il tint à nouveau le jeune homme dans ses bras, une main caressant oisivement son ventre.

« Alors, Nicolae. Que penses-tu de ton cadeau à présent ? »

Le jeune homme soupira avec volupté.

« Je vous préfère toujours, mon Vlad, mais ce sera... ce sera amusant quand vous serez parti. Mais qu'est-ce qui vous a pris de penser à un tel objet ? »

Draculea rit de la confusion honnête dans la voix de son Nicu.

« Disons juste que l'on peut tous apprendre beaucoup de choses, même de nos ennemis. »







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