Child of the Night 77

Partie Soixante-dix-sept : Tâter le terrain


L'an de grâce 1892
Château Draculea, Transylvanie


Jonathan reposa le verre vide avec réticence. Il aurait aimé goûter à nouveau ce vin mais il avait déjà précisé qu'il ne prendrait qu'un seul verre et il savait qu'il devait s'y tenir. Il ne voulait pas que le prince pense qu'il pouvait être changeant. S'il allait rester ici quelques jours, il aurait peut-être une chance d'en avoir un peu plus.

« Je sais que Robert a laissé ses documents ici mais les partenaires ont envoyé des précisions sur des propriétés supplémentaires. Si vous voulez... »

Draculea secouait la tête en souriant légèrement.

« Vous les Anglais, vous êtes une race tellement consciencieuse. Robert était pareil, prêt à bondir dans les affaires. Je préfère en savoir un peu plus sur les gens avec qui je fais affaire, Jonathan. Nous pouvons passer au moins cette première soirée à discuter, qu'en pensez-vous ?

- Bien sûr, mais... »


Jonathan eut un léger rire.

« J'ai bien peur que vous ne trouviez ma vie plutôt ennuyeuse. J'ai eu une vie très conventionnelle.

- Mais vous la voyez de l'intérieur, mon ami. Je veux tout savoir de vous. Parlez-moi de vos parents. »

Jonathan sourit.

« Eh bien, ma mère était une femme douce. Elle m'aimait beaucoup. »

Le sourire disparut.

« Et je l'ai perdue trop tôt. Elle est morte quand j'ai eu six ans.

- Votre père vous a élevé seul ? »

Jonathan contrôla soigneusement son expression.

« Non, je ne dirais pas ça. En dépit de ce qu'il pourrait vous dire, il n'a pas eu grand-chose à voir avec mon éducation. Elle a été prise en charge par le personnel de l'école durant les trimestres et par la gouvernante ou un hôte payé durant les vacances. Il a quand même pris la peine de payer mes dépenses tout en s'assurant que je sois proprement reconnaissant, et il était très libre avec ce qu'il appelait des corrections et des conseils. J'y ai un peu réfléchi et je crois que plaintes et critiques sont de biens meilleurs termes. »


Draculea croisa les mains en les cachant sur ses genoux. Il était certain du contrôle de son expression mais parfois ses mains s'éloignaient de lui et il était sûr que la réponse à sa prochaine question pouvait très bien lui faire perdre toute prudence.

« Il ne vous battait pas ? »

Jonathan cilla, surpris.

« Non, rien de ça. Même pas quand j'étais petit et je sais d'après les autres garçons de l'école que c'était plutôt rare. Non, il ne m'a jamais frappé. Il avait d'autres manières de montrer son désaccord. »

Il se frotta inconsciemment le bras en se rappelant des quelques bleus infligés lorsque son père le saisissait pour souligner un point.

« Ce qu'il y a, c'est que c'est à peu près tout ce qu'il me montrait. »

Il s'arrêta et secoua la tête.

« Je ne peux pas croire que je vous raconte ça. Je n'en ai jamais parlé à personne — pas même à Mina.

- Qui est Mina ?

- Miss Wilhemina Murray — ma fiancée. »


Draculea garda le silence un moment. Jonathan ne pouvait pas savoir qu'une colère soudaine et rugissante avait bondi dans l'esprit du prince car Draculea conservait une expression neutre. Il lui fallut cependant un moment pour être sûr d'avoir le contrôle de sa voix et Jonathan fut intrigué par le retard dans la conversation.

« Monsieur ? Vous allez... ?

- Je suis désolé, jeune homme. J'ai bien peur que mon esprit erre un peu. C'est juste que vous me semblez bien jeune pour songer au mariage. »

Jonathan soupira.

« C'est exactement ce que mon père a dit, entre autres choses. Oh, il n'avait rien contre Mina tant que nous tenions compagnie mais quand nous lui avons dit que nous voulions nous marier... »


Jonathan secoua la tête, son expression se durcissant.

« Il a insulté Mina. Il a dit qu'elle avait beau être respectable, je pouvais espérer mieux. Je n'ai pas pu supporter ça donc nous sommes partis. Je ne lui ai plus parlé depuis.

- Depuis combien de temps connaissez-vous cette Mina ? C'était un amour d'enfance ?

- Pas vraiment. Je l'ai rencontrée lorsque j'avais quinze ou seize ans à un bal. Son amie Lucy me taquinait mais Mina fut gentille. Nous avons commencé à nous écrire après ça et nous nous sommes revus à des bals ou à des sorties communes.

- Vous êtes tombé amoureux.

- Je... »

Jonathan sentait qu'il rougissait sous le regard intense du prince.

« Monsieur, ce n'est pas un sujet approprié. »

Draculea se rassit un peu et son visage fut caché dans l'ombre du dossier de son fauteuil, mais pourtant Jonathan pouvait encore voir ses yeux — les sentir.


Il doit me parler de lui pour que je connaisse sa vie actuelle et que je le guide vers sa vie précédente. Mais ces Anglais sont si prudes. Il s'est déjà permis trop de familiarité pour être à l'aise. Il a pris mon sang, ça devrait aider. Draculea tendit sa volonté avec son esprit. Il exerça une force douce, faisant plus une suggestion que donnant un ordre.

« Mais mon ami, qu'y a-t-il de plus naturel que de parler de votre amour, de la personne avec qui vous allez passer votre vie ? »

Il marqua une pause.

« Vous n'avez sûrement pas honte d'elle ? »

Jonathan avait senti les premiers signes d'entêtement et s'était préparé à refuser de parler plus longtemps de sa vie privée. Mais cette question exigeait une réponse. Jonathan n'avait jamais remis en question son amour pour Mina. En fait, il n'y avait jamais songé — il avait juste supposé qu'il devait l'aimer puisqu'ils allaient se marier.

« Non ! C'est juste... »


Il me demande de parler de la femme que j'aime. Je devrais chanter ses louanges et dire à quel point mon amour est doux et profond. Seuls les poètes, les romantiques et les femmes parlent d'amour. Jonathan se secoua mentalement. Depuis quand suis-je devenu comme mon père ?

« Quand avez-vous su pour la première fois que vous l'aimiez, Jonathan ? »

Jonathan fut silencieux, le regardant. Vlad poussa un peu plus fort et put sentir le changement bien qu'il fut subtil. Il ne baissa pas vraiment ses défenses mais elles se firent plus minces. Ce fut comme si quelque chose dans la psyché du jeune homme se réveillait et luttait vers la conscience.

« Oui, c'est parfois difficile de le dire avec précision, sourit-il. Mais certains d'entre nous le peuvent. Il se peut qu'on ne le reconnaisse pas lorsque ça arrive mais quand nous regardons en arrière, tout devient clair. Si vous ne pouvez pas me dire quand vous avez su que vous l'aimiez, alors pouvez-vous me dire comment vous l'avez demandée en mariage ? »

Il pencha la tête.

Ce ne serait pas trop personnel ? »


Jonathan réfléchit, son expression se froissant de perplexité autant que pour sa réticence inattendue à parler des pensées que les questions du prince avaient déclenchées en lui.

« Vous savez... »

Il rit un peu nerveusement.

« Je ne me souviens pas en fait d'avoir fait ma demande. Mina ne cessait de dire que nous étions de bons amis, pas vrai ? Est-ce qu'on ne s'entendait pas bien ? Est-ce que je n'appréciais pas le temps passé avec elle ? Tout cela était vrai et j'ai toujours été d'accord. Et elle m'a dit que le mariage était merveilleux, l'état naturel, et que tout le monde avait besoin de quelqu'un et ne serait-ce pas horrible de passer sa vie tout seul ? Et j'ai acquiescé aussi. Je lui ai dit que je sentais que parfois vous saviez simplement qu'il y avait quelqu'un de spécial à qui vous étiez destiné. »

Son ton devint un ton d'excuse.

« Je sais que ça a l’air horriblement sentimental mais c'est ce que j'ai toujours ressenti — qu'il y avait quelqu'un à qui j'appartenais.

- Appartenais... »

C'était presque un murmure.


Jonathan cligna des yeux.

« J'ai vraiment dit ça ? Désolé, parfois je divague. Je voulais dire, quelqu'un avec qui on se sent le mieux.

- Je ne vois rien de faux dans votre premier choix de mots, Jonathan. »

Jonathan secoua la tête.

« Mina me ferait une crise si elle m'entendait dire ça. Elle est un peu suffragette et dirait que je ne préconise rien moins que l'esclavage domestique.

- Elle a tort. Il n'y a rien de mal à appartenir à quelqu'un — tant que l'autre personne vous appartient aussi. »

Le jeune homme regarda dans les flammes.

« Cela semble idéal mais je ne peux pas croire que ça arrive souvent.

- Pas souvent, mais quand c'est le cas... Songez-y — être une partie de quelqu'un d'autre et qu'il soit une partie de vous — corps, cœur et âme.

- Ce serait glorieux, » murmura Jonathan.


Il soupira puis sourit faiblement.

« Mais je dois être pratique. En tout cas, nous avons continué à discuter et un jour elle m'a dit à quel point elle était heureuse, comme je la rendais heureuse, et allions-nous nous marier en été ou en automne ? »

Il haussa les épaules d'un air perdu.

« Que pouvais-je dire après ça ? Elle avait déjà mis tous nos amis au courant et je ne pouvais pas la laisser s'humilier. Et en plus, un homme doit se marier, à ce qu'on m'a dit.

- Le monde n'a changé qu'en surface, je le crains. Trop souvent le mariage est plus un devoir envers la société et les autres qu'envers l'amour et je ne peux m'empêcher que l'amour devrait venir en premier. »


Jonathan lui jeta un coup d'œil et Draculea fit :

« Cette attitude vous surprend ?

- Franchement, oui. Ce n'est pas le genre d'attitude que j'ai souvent rencontré chez des gens de votre... »

Sa voix mourut, embarrassée.

« Chez des gens de mon âge ? Inutile d'être embarrassé, Jonathan. Oui, je suis assez vieux, plus que vous ne pouvez l'imaginer. Mes ces années n'ont pas diminué ma croyance en l'amour — son pouvoir et sa vitalité. Vous avez dit que vous aviez le sentiment qu'il y avait quelqu'un à qui vous étiez destiné. Pouvez-vous m'en dire plus sur cette personne ? »

Jonathan réfléchit.

« Pas vraiment. C'est très vague. Je pense que c'était plus clair lorsque j'étais jeune, avant la mort de ma mère. Depuis il n'y a pas eu beaucoup de... »


Il y réfléchit une minute en tentant de trouver les mots pour exprimer ce qu'il ressentait et le prince attendit. Il fit enfin :

« Les choses semblaient plus claires à cette époque, même si je ne comprenais pas tout. C'est comme si ce que je savais presque avant avait été enterré sous des couches de temps et d'expérience, jusqu'à ce que ce soit très obscur et lointain. Je savais qu'il y avait quelqu'un, une personne spéciale avec qui je devais vivre pour toujours. On me l'a dit. »

Draculea se tendit légèrement.

« Comment ça ? »

Jonathan haussa les épaules, un peu perdu.

«  Dans mes rêves, je suppose. Il me semble me souvenir d'avoir ouvert la fenêtre la nuit et de les avoir écouté. Ils étaient très faibles et lointains et ils me disait que je lui appartenais, que cette personne m'avait attendu pendant très longtemps. Que je la rejoindrais un jour. Ma mère m'a trouvé à la fenêtre une nuit. Cela lui a fait très peur et elle m'a ordonné de ne plus recommencer. À présent, je vois pourquoi elle a été aussi bouleversée mais je ne pouvais pas le comprendre alors. Vous voyez, je n'avais pas peur. Les voix ne me faisaient pas peur — elles me mettaient en sécurité, me donnaient l'impression d'être voulu. »


Il baissa les yeux sur ses mains.

« Elle devait avoir raison — ce devait être un rêve.

- Vous rêvez souvent ?

- Oui. Mais vous savez, cela ne ressemble pas aux rêves des autres gens. Ce sont des rêves d'une vie — dans une époque et un endroit différents, mais juste une vie ordinaire. Parler à des gens, travailler... Travailler parmi des livres, c'est très clair. »

Il sourit.

« J'aime cette idée. C'était l'un de mes premiers choix de carrière après l'Église, mais Père a refusé, bien sûr.

- Quelque part, cela ne me surprend pas. Dites-moi en plus sur ces rêves. »

Car son vrai soi est révélé lorsque son soi éveillé se repose.

« Eh bien, il n'y a rien de fantasmagorique à leur sujet. »

Son visage se tordit brièvement.

« Non, je mens. Il y a eu du sang, au moins une fois. Pour une raison quelconque, je me rappelle de longues traînées de sang sur un tapis riche. Je n'ai pas eu ce rêve souvent, Dieu merci. L'autre rêve, celui qui m'ennuie le plus... »


Il inspira.

« Je me suis réveillé plus d'une fois en sueur mais j'ai cru comprendre que beaucoup de gens avait le même genre de rêve, alors je suppose que ce n'est pas vraiment significatif.

- Quel est-il ?

- Je tombe. »

Draculea détourna son visage pour que Jonathan ne voit pas le spasme de douleur qui marqua ses traits. Le jeune homme poursuivit :

« Je rêve que je tombe de très haut sans jamais atterrir. Et vous savez, le plus étrange, c'est que je n'ai pas peur tant que ça arrive. Je devrais être terrifié mais il y a une autre émotion qui étouffe la peur que je devrais ressentir.

- Le chagrin. »

Jonathan regarda le prince, surpris.

« Oui. Ce n'est pas seulement de la tristesse — c'est du chagrin et du désespoir. Je me rappelle de ce que j'ai ressenti à la mort de ma mère mais c'est encore plus fort. Cela me consume. C'est comme si le chagrin allait me tuer avant la chute et que j'accueillerais la mort comme la fin de ma souffrance. Je ne sais pas d'où ça vient. J'ai mené une bonne vie. Comparé aux tragédies que d'autres ont connues, je n'ai que peu souffert. »


Jonathan remua inconfortablement et Draculea le sentit se retirer mentalement et émotionnellement. Le jeune homme sentait quelque chose, quelque chose de profond et de puissant et ça le mettait instinctivement mal à l'aise. Il était temps d'achever cette conversation avant que Jonathan ne sente l'intrusion dans son esprit et ne s'alarme.

« Je crains d'avoir été un mauvais hôte. »

Quand Jonathan commença à protester, Draculea fit :

« Non. Vous êtes fatigué de vos voyages et je me suis montré égoïste en vous gardant éveillé simplement pour me distraire. Vous êtes fatigué.

- Non, prince, vraiment.

- Mais si, mon ami. Vos yeux restent difficilement ouverts et je peux presque voir le sommeil s'emparer de vous. »

Jonathan sentit la lassitude s'emparer de lui. La chaleur du feu et le vin..., songea-t-il vaguement. Il tenta de repousser ce sentiment. Je ne dois pas m'assoupir devant le prince.


Le prince continuait à parler.

« Vous semblez très jeune sous cette lumière, Jonathan — presque comme un enfant endormi. Très innocent.

- Vous avez sans doute raison, monsieur. J'ai vraiment sommeil.

- Alors vous devez aller vous coucher. »

Le prince se leva.

« Venez, je vais vous montrer votre chambre. »

Le prince prit une bougie et conduisit à nouveau Jonathan dans la grande salle. La plupart des bougies avaient brûlé et il faisait très sombre. Le prince n'était guère plus qu'une ombre devant lui.

« Suivez-moi de près. Les coins et recoins de ce vieil endroit peuvent vous perdre si vous n'avez pas l'habitude. »


Jonathan avait pensé que la marche disperserait cette étrange et soudaine envie de dormir mais elle ne sembla qu'augmenter. Au sommet des escaliers il trébucha et serait tombé si le prince ne s'était pas rapidement retourné pour le saisir par le bras.

« Je suis désolé. Je ne suis pas aussi maladroit d'habitude.

- Non. »

La prise sur son bras était ferme mais pourtant gentille.

« Vous êtes l'une des personnes les plus gracieuses que je connaisse. »

Avant que Jonathan ne puisse répondre à cette étrange remarque, le prince fit :

« Nous y voilà. »


Ils entrèrent dans la chambre et Jonathan regarda autour de lui.

« Ma foi. Rill a dit qu'on m'avait donné la plus grande chambre du château et je croyais qu'il était juste poli.

- Non, il a dit vrai.

- Mais prince, vous devriez sûrement avoir cette chambre.

- Non, jeune homme. Je n'ai pas dormi ici depuis des années. »

Il regarda lentement la chambre puis laissa ses yeux s'arrêter sur le visage de Jonathan.

« Il y a trop de souvenirs. »

Il posa la bougie sur une table.

« Je vais vous laisser ceci — je connais si bien ce vieil endroit que je pourrais m'y déplacer même si je perdais la vue. J'espère que vous ferez de beaux rêves. »

La fatigue revenait. Il passa sa main sur la couverture de velours du lit. Elle était vieille mais propre et douce. Le lit semblait confortable comme le péché et il sentit une envie pressante de s'enfoncer dans ses douces profondeurs.

« Merci. J'en suis sûr. »


Le prince s'inclina légèrement, ses yeux fixés sur le mince jeune homme qui se tenait devant le lit — nouveau et pourtant si familier. Puis ses yeux dérivèrent vers un coin de la chambre là où pendait une tapisserie et il songea à la porte derrière l'ornement mural défraîchi — la porte et le couloir qui menait à une autre chambre qui ne contenait pas les mêmes joyeux souvenirs que celle-ci. Il regarda à nouveau Jonathan et fit doucement :

« Pas de mauvais rêves, Jonathan. Ne rêvez que de choses douces. Rêvez de cette personne à qui vous êtes destiné. »

Il inclina la tête et quitta la chambre en refermant doucement la porte.

Dans le couloir, il hésita un moment puis sortit une clef de sa poche et verrouilla la porte. Il donnerait la clef à Simion qui veillerait à ce que la porte soit à nouveau déverrouillée avant le lever du soleil. Il avait averti Rock en les termes les plus durs de bien se tenir mais...


Il avait su depuis un moment que Rock était fou. Il pensait que cela avait commencé bien avant qu'il ne devienne un Nosferatu, probablement durant ses premières années, à cause de l'abus de son père. Rill y avait réchappé, ainsi qu'à l'abus de son frère, avec sa santé d'esprit et sa nature douce intactes, mais Rock s'était aigri et s'était rempli de venin. Les longues années de soumission forcée l'avaient sûrement rendu encore plus déséquilibré. Après ce qui s'était passé avec Renfield, Draculea n'était plus sûr que le vampire blond soit assez sain d'esprit pour songer à ses propres intérêts. Et s'il osait faire du mal à Jonathan... Il n'y avait pas à réfléchir — Rock mourrait. La seule question serait de savoir à quelle vitesse Draculea se vengerait. Mais pour l'instant, la porte verrouillée protégerait Jonathan.


Draculea attendit un moment, la main pressé contre la porte. Après un moment, il se retourna, marcha quelques yards dans le couloir puis retira une autre clef de sa poche. La clef grinça dans la serrure qui n'avait pas servi depuis longtemps mais elle tourna et Draculea entra dans la chambre longtemps scellée qui avait appartenu à l'ancienne dame du château Draculea — sa femme morte depuis longtemps, Elizabeta.






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