Le méchant est outrageusement beau 117

Traduction faite par Karura Oh. Lisez sur mon site http://karuraoh.free.fr ou sur Scan Manga. Si vous la voyez sur un autre site, c'est qu'ils ont volé cette traduction !

Chapitre 117 : Un vœu exaucé


Les mots ‘pousser et fleurir’ firent sourire Qu Chi du plus profond de son cœur.

Il se rappela du troisième jour du troisième mois treize ans plus tôt. Ce jour-là, les pêchers étaient également en fleurs.

Un adolescent de seize ans qui portait un vieux balluchon dans le dos avait gravi la montagne en allant à l’encontre de la foule qui en descendait. Des pétales de pêcher étaient tombés sur ses frêles épaules et il était rempli d’attentes infinies. Tout était aussi magnifique que dans une scène d’opéra.

… Il avait gravi le Pic du Yang Vermillon et n’en était plus jamais descendu.


Qu Chi s’approcha et caressa lentement du bout des doigts les branches souples du petit arbre. Il fit doucement :

« Xingzhi, merci. »

Xu Xingzhi se redressa sur un genou, puis se mit assis par terre. Il agita la main d’un air nonchalant, puis leva les yeux vers le ciel bleu et les ferma.

Il n’était pas complètement insouciant.

En songeant à la prochaine bataille qui serait décisive, une tristesse inexprimable surgit dans son cœur.

… Mais ce qui devait arriver arriverait.


* * *


Le dernier jour de la seizième année de la dynastie Tianding, une année s’était écoulée et le sake épicé embaumait l’air. En ce jour le plus animé et prospère du monde séculier, des quatre coins de la Montagne de la Tombe du Vent s’élevait une vive lumière, ainsi que des hurlements et des bruits d’épées.

Comme la porte des Terres Sauvages ne pouvait pas ouvrir sur la Montagne de la Tombe du Vent, ils n’avaient pas eu d’autre choix que d’utiliser la force pour attaquer.

Toutefois, ils se précipitèrent pour rien : ce qui les accueillit fut une montagne vide bien éclairée sans la moindre silhouette.

Heureusement, Qu Chi, Xu Xingzhi et les autres s’étaient attendus à une situation pareille.


Tout comme l’avaient décidé Qu Chi et maître Guang Fu à l’époque, il était de bon sens pour les stratégistes militaires de battre temporairement en retraite face à une armée plus imposante afin de préserver leurs forces, plutôt que de résister obstinément et de défendre une montagne dangereuse.

À leur connaissance, la Montagne de la Tombe du Vent était principalement occupée par la secte du Serpent Rouge. Le maître de cette secte, Sun Yuanzhou, était quelqu’un de calme qui comprenait les affaires du monde et savait quand reculer et quand avancer. Ce n’était donc guère surprenant qu’il ait fait un tel choix.

La seule chose qui ennuya tout le monde, c’était que Jiu Zhideng avait également disparu.


Après avoir fouillé la montagne de haut en bas, Meng Chongguang s’écria furieusement :

« Il s’est vite sauvé ! »

Il n’avait toujours pas digéré le fait qu’il avait raté l’occasion de tuer Jiu Zhideng d’un coup la dernière fois sur l’Île du Fleuve Céleste et là, Jiu Zhideng s’était enfui.

En s’inquiétant de quand cette calamité ressurgirait pour harceler de nouveau son grand frère martial, le joli visage de Meng Chongguang devint rouge de colère. C’était très drôle à voir. Du coup, Xu Xingzhi ne put s’empêcher de lui pincer les joues sans arrêt, puis il dut le cajoler longtemps avant que l’autre ne se calme.

Mais pour une raison mystérieuse, Xu Xingzhi avait l’ombre d’une conjecture qui hantait son cœur, le rendant lourd et étouffant.

… Peut-être que…


Pendant qu’il tentait de faire passer les doutes dans son cœur, un disciple de l’Île du Fleuve Céleste arriva et fit en hâte :

« Grand frère martial Xu, il y a un groupe de cadavres réveillés à vingt li au pied de la montagne, environ une centaine. Ils ont attaqué une équipe de disciples qui fouillaient les environs à la recherche de cultivateurs démoniaques. Les deux camps ont déjà commencé à se battre et il nous faut des renforts. Tu pourrais… »

Il n’y avait rien de plus difficile que de se débarrasser de cadavres réveillés. Ils ne ressentaient pas la douleur et ne mouraient pas, comme des petits pois en cuivre qu’on ne pouvait ni écraser, ni casser. Il fallait complètement réduire leurs os en poudre pour les éliminer définitivement.

À ces paroles, Xu Xingzhi voulut se rendre là-bas mais en fut empêché par Meng Chongguang.


Ce dernier n’avait pas pu tuer Jiu Zhideng de ses propres mains. Il était donc très malheureux et éprouvait le besoin urgent de défouler sa colère. De plus, dans les Terres Sauvages, Meng Chongguang avait souvent eu affaire à ces choses écœurantes. Il savait que c’était sale et dangereux d’éliminer des cadavres réveillés. Chaque fois qu’il les combattait, il voyait souvent du rouge avec le blanc du cerveau mélangé, ainsi que des amas d’intestins bleu gris. Il ne voulait pas que Xu Xingzhi touche ces choses dégoûtantes, alors il fit :

« C’est plus sûr de rester dans la montagne. Grand frère martial, reste ici. Je vais avec eux, je reviendrai vite. »

Xu Xingzhi sourit et agita la main.

« Vas-y. »


Une fois qu’il eut fait partir Meng Chongguang, Xu Xingzhi retira lentement l’éventail qui s’agitait dans sa paume gauche. Profitant de la nuit aussi fraîche que de l’eau, il flâna à son gré en direction du Palais de Bambou Vert.

Il n’y avait pas de lune dans le ciel, uniquement les étoiles qui tombaient en cascade comme une averse, illuminant la silhouette solitaire qui se promenait sous le ciel nocturne.

Jiu Zhideng et Xu Xingzhi étaient tous les deux des nostalgiques du passé. Après être devenu le maître des quatre grandes sectes, Jiu Zhideng avait conservé l’ancien paysage pendant treize ans. Les plantes, les arbres, les rochers et mêmes les dalles bleues au sol étaient si familiers que le cœur de Xu Xingzhi en frémissait.

Dès qu’il avait posé le pied sur sa terre natale, son corps s’était automatiquement mis en marche vers l’endroit où il désirait le plus se rendre.


Quand il arriva au Palais de Bambou Vert, Zhou Beinan sortait justement par la porte. Voyant Xu Xingzhi marcher d’un air hébété, il le héla :

« Xingzhi, où est-ce que tu vas ? »

Le jeune homme répondit très simplement :

« Je me promène pour jeter un coup d’œil. »

Quand Zhou Beinan était arrivé sur la Montagne de la Tombe du Vent et avait vu la scène environnante, il s’était en fait senti assez jaloux de Xu Xingzhi.

… Bien que Xu Xingzhi soit resté au loin pendant tant d’années, son foyer était comme dans ses souvenirs, pas une seule brique n’avait changé.

Cependant, Zhou Beinan regarda par-dessus son épaule et aperçut clairement la plaque qui pendait au-dessus de leurs têtes. En songeant à l’endroit où ils se trouvaient, il se sentit un peu plus triste. Il arrêta de discuter avec Xu Xingzhi et se retira pour le laisser passer.

« Tu peux entrer. J’ai déjà inspecté les lieux, c’est sûr. »


Xu Xingzhi entra dans le palais, referma la porte et inspira profondément.

— Qui avait dit que rien n’avait changé ? L’odeur moelleuse de sake fermenté qui avait imprégné les lieux pendant si longtemps avait disparu en l’espace de treize ans.

Il fronça les sourcils un moment avant de rouvrir les yeux.

« … Montre-toi. »

Dès que sa voix s’éteignit, une vive lueur apparut sur l’autel. Elle provenait d’une pierre à encre cinabre, projetant une illusion de vent et de neige.

Jiu Zhideng émergea lentement de ce portail d’illusion.

Le jeune homme avait revêtu la tunique de la Montagne de la Tombe du Vent et ressemblait à un immortel du mont Gushe, empli de glace et de neige. Son apparence innocente fit mal aux yeux de Xu Xingzhi. Il serra son éventail dans sa main et prononça son nom à voix basse :

« … Jiu Zhideng. »


Jiu Zhideng le regarda comme s’il était lui-même une tasse de thé brûlant. Il craignait d’être trop chaud et de brûler l’homme en face de lui.

« Grand frère martial, ce n’est vraiment pas simple de te voir seul. »

Xu Xingzhi eut un sourire amer.

… Ce n’était pas bien difficile de comprendre qui avait envoyé ce groupe de cadavres réveillés qui était apparu mystérieusement.

Afin de vérifier son idée, pendant qu’il se dirigeait vers le Palais de Bambou Vert, Xu Xingzhi avait secrètement tenté d’utiliser la clef des Terres Sauvages cachée dans sa manche. Il s’était rendu compte qu’il n’arrivait toujours pas à ouvrir le portail sur la Montagne de la Tombe du Vent, alors il avait deviné que Jiu Zhideng était probablement encore caché quelque part sur la montagne.


Il y avait plusieurs années, quand il avait appris que Jiu Zhideng avait fait massacrer tout la Vallée de la Pure Fraîcheur, de rage, il s’était rendu sur la Montagne de la Tombe du Vent et s’était retrouvé à combattre un cadavre réveillé manipulé par Jiu Zhideng. Il ne s’était pas montré à la hauteur et avait fini entre les mains de Jiu Zhideng après une ruse.

Un mois plus tôt, Jiu Zhideng et lui s’étaient de nouveau retrouvés face à face. Xu Xingzhi avait voulu le transpercer de son épée, mais Jiu Zhideng avait employé un sort d’illusion pour le perturber, à tel point que Xu Xingzhi n’avait pas pu se résoudre à le tuer.

… Quand ils se firent de nouveau face cette fois, Xu Xingzhi n’était donc pas pressé d’agir.

Il fit même exprès d’ouvrir son éventail et l’agita deux fois.

« J’aurais cru que je devrais fouiller plusieurs autres palais avant de te trouver. »

Jiu Zhideng répondit :

« Grand frère martial tenait énormément au maître. C’était sûr qu’il viendrait ici en premier. »


Le mot ‘maître’ fit subitement surgir la fureur dans son cœur et son envie de meurtre s’accrut. Cependant, il soupçonna aussitôt Jiu Zhideng de vouloir le provoquer exprès, alors il inspira et expira plusieurs fois pour se calmer.

« Pourquoi tu es resté ? Tu n’aurais pas mieux fait de t’enfuir avec la secte du Serpent Rouge ? »

Jiu Zhideng refusait de parler à Xu Xingzhi d’une voix avec trop d’intonations. Il leva la main pour saisir la poignée de son épée à sa ceinture et descendit pas à pas de la plate-forme. Son ton exprimait une réelle lassitude.

« Je suis fatigué. Je ne peux plus m’enfuir. »


L’esprit de Xu Xingzhi s’agita légèrement, et il se moqua aussitôt de lui-même intérieurement.

. Je suis venu lui régler son compte, alors comment puis-je encore me laisser attendrir par neuf petits mots de sa part ?

C’était le garçon qu’il avait élevé depuis tout petit et aussi un membre de famille qui avait vécu treize ans avec lui dans le monde illusoire. Du coup, c’était Xu Xingzhi qui devait le tuer de ses propres mains.

C’était sa responsabilité.

Xu Xingzhi connaissait par expérience la profondeur de la ruse de Jiu Zhideng. Alors quand l’autre s’approcha, il recula prudemment d’un pas et continua de demander :

« Tu as la clef des Terres Sauvages, pourquoi ne pas te cacher là-bas ? Tu pourrais en sortir et y retourner à tout moment. Même si on fait de notre mieux pour te pourchasser et te tuer, ce sera difficile de réussir à t’attraper, hein ? »

Cela fit sourire Jiu Zhideng.

« Si je voulais vraiment me cacher, pourquoi aurais-je cherché à voir grand frère martial ? »


Il avança d’un autre pas, puis émit une requête à laquelle Xu Xingzhi ne savait pas s’il devait en rire ou en pleurer :

« Battons-nous à l’épée correctement et loyalement. Si grand frère martial perd, il devra venir avec moi, c’est d’accord ? »

Pour toute réponse, Xu Xingzhi transforma son éventail en épée courte. Quand il la brandit, une lueur blanche vive capable de faire picoter le crâne se refléta sur la lame, faisant plisser les yeux de Jiu Zhideng.

Il avait aussi la main sur la poignée de son épée à sa ceinture, mais il ne la dégaina pas. Il regarda Xu Xingzhi droit dans les yeux.

« Grand frère martial a tellement confiance en lui qu’il s’estime capable de me vaincre ? Même si Meng Chongguang était ici, nous pourrions seulement faire match nul. »

Xu Xingzhi ignora sa provocation. Il leva son épée à plat devant lui et fit d’une voix aussi froide que la glace :

« Jiu Zhideng, tu as tourné le dos aux bienfaits qui t’ont été accordés, oublié la vertu, trahi sans cœur les quatre grandes sectes, massacré et emprisonné des cultivateurs honorables. Tes crimes sont bien trop nombreux pour tous les citer. Moi, Xu Xingzhi de la Montagne de la Tombe du Vent, au nom de mon maître Qing Jing / Yue Wuchen, je vais remettre de l’ordre dans la secte Une expression qui veut dire : punir le disciple qui a enfreint les règles de la secte. (1) aujourd’hui. »


Jiu Zhideng parut trouver ça très drôle. Il partit d’un grand éclat de rire, suivi d’un reniflement.

« Grand frère martial, ce sont là de bien dures paroles. Quels bienfaits m’ont été accordés par les quatre grandes sectes ? Wen Xuechen m’a toujours méprisé, maître Guang Fu m’a toujours vu comme un hérétique, tout le monde m’appelait le fils mauvais des Démoniaques et personne ne voulait avoir affaire à moi. Pourquoi devrais-je donc être responsable de la vie et la mort de ces gens ? Les seuls à m’avoir vraiment traité avec bonté, c’étaient le maître et toi. »

Le regard de Xu Xingzhi devint gelé au fur et à mesure.

« Dans ce cas, tu m’as trahi, comploté contre le maître, tué mon vieil ami, emprisonné celui que j’aime et tu m’as enfermé pendant treize ans dans un endroit secret. C’est ainsi que tu récompenses la bonté ? »


Jiu Zhideng pencha la tête sur le côté et ergota :

« Grand frère martial, je suis un Démoniaque. C’est normal pour nous de ne ressentir aucune gratitude. Grand frère martial, si tu veux blâmer quelqu’un, blâme-toi pour ne pas m’avoir tué à temps quand mon sang de Démoniaque s’est réveillé. »

Le cœur de Xu Xingzhi se mit à trembler. Il se dit tout à coup que le visage de cet homme en face de lui était à la fois étranger et détestable, et il décida enfin d’effacer de son esprit le visage pur de ce garçon gentil et discret.

En voyant la dernière trace de nostalgie disparaître des yeux de Xu Xingzhi, Jiu Zhideng dégaina enfin son épée, révélant la lumière froide de sa lame. Il s’inclina pour débuter le combat :

« … Jiu Zhideng des Démoniaques demande des conseils à grand frère martial Xu. »


Quand Xu Xingzhi se déplaça en un clin d’œil, Jiu Zhideng s’élança lui aussi au même moment. Leurs deux mouvements générèrent un même vent et quand ils se rejoignirent, leurs épées s’entrechoquèrent dans un bruit métallique.

Trop rapide !

Xu Xingzhi eut à peine le temps de penser à ça, puis il sentit que l’endroit que touchait son épée était un peu bizarre. Il y eut subitement un craquement, puis l’élan de son épée ne fut plus du tout bloqué.

Presque instinctivement, Xu Xingzhi recula son épée avant de la plonger en avant.

Avec un léger bruissement, la pointe de l’épée transperça le torse de Jiu Zhideng, coupant complètement son cœur en deux.


Xu Xingzhi n’eut pas le temps de contempler l’expression du visage de l’homme en face de lui, il tourna la tête avec stupéfaction.

— L’épée que Jiu Zhideng avait méticuleusement entretenue pendant presque un mois était carrément coupée en deux au milieu. Le bout cassé s’était envolé telle une boule de feu en forme de croix et s’était fiché dans le pilier de la salle principale du Palais de Bambou Vert, vibrant encore dans un bourdonnement.

Jiu Zhideng se pinça les lèvres en signe de joie et recula pas à pas, laissant l’épée se retirer lentement de son corps.

Pour les derniers pas, il fut incapable de rester plus longtemps debout par lui-même et il retomba en arrière, se détachant complètement de l’épée de Xu Xingzhi.

Ce dernier haleta deux fois.

Il venait de se rendre compte que la lame de son épée n’était tachée que de quelques gouttes écarlates. Et bien que la plaie provoquée par son épée sur le torse de Jiu Zhideng était un peu béante, aucun flot de sang n’en sortait.


Les yeux de Xu Xingzhi se contractèrent subitement.

« … Jiu Zhideng ?! »

Le jeune homme qui était tombé par terre arbora finalement le sourire de quelqu’un qui voyait son vœu exaucé.

Un mois auparavant, il n’avait pas pu éviter l’attaque de paume entourée de cailloux et de sable de Meng Chongguang sur l’Île du Fleuve Céleste. La moitié de ses organes internes avaient été pulvérisés dans son corps à ce moment et il avait ensuite passé de longues nuits douloureuses à vomir son sang petit à petit.

Durant le mois précédent, ce n’était pas qu’il n’avait pas voulu consacrer son attention à ces rivalités, ces préparatifs de combats et ces rumeurs menaçantes, c’était plutôt qu’il ne pouvait pas.

Il ne pouvait rien faire, à part tenir le coup afin de ne pas mourir, tout ça pour ce moment présent où il laissait Xu Xingzhi lui ôter la vie de ses propres mains. Cela exauçait le désir longtemps caressé par son grand frère martial depuis treize ans.


Jiu Zhideng gisait sur le dos et il lâcha la poignée de son épée brisée. Il arbora un sourire soulagé.

« Grand frère martial… Xiao Deng a dit qu’il ne lèverait jamais son épée sur son grand frère martial. »

L’épée dans les mains de Xu Xingzhi tomba par terre dans un bruit sec.

… Pour ce troisième combat avec Jiu Zhideng, il s’était fait de nouveau avoir par le jeune homme.


La parole à l’auteuse : Jusqu’à la mort, sœur Jiu n’a jamais révélé qu’il n’avait rien à voir avec la mort du maître.


Note de Karura : Cette histoire est vraiment à vous briser le cœur. Le méchant est mort, mais on n’arrive pas à s’en réjouir complètement. Soupir.


Notes du chapitre :
(1) Une expression qui veut dire : punir le disciple qui a enfreint les règles de la secte.






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