La Renaissance du Suprême Immortel 169

Chapitre 169 :

L’invitation du jeune maître

Oui, c’était déjà le titre du chapitre 80.
(1)


Les paroles de la jeune femme n’eurent cependant pas l’effet qu’elle escomptait.

Au lieu de ça, elle reçut plusieurs regards de compassion et de mépris.

S’ils avaient entendu ça avant d’avoir la nouvelle au sujet des Artisans et des alchimistes, ils auraient dû alors ravaler leur colère envers Lin Yaer et lui sourire mais désormais, comment auraient-ils pu ne pas se sentir forts et assurés ?

Le sentiment d’être protégé par quelqu’un était vraiment trop classe !

Lin Yan fut transporté de joie et se mit à rire.

« Lin Yaer, dis-moi, est-ce que tu sais combien d’Artisans vont participer à ce Tournoi des Cent Familles ? »

La jeune femme fronça les sourcils et rétorqua :

« Pourquoi ça m’intéresserait ? »

Lin Zezhi eut un léger rire à son tour.

« Il y a vingt-quatre personnes en tout, dont huit qui proviennent de la famille Bai. »


Yan Tianhen réalisa soudain :

« C’est vrai, la famille Bai a huit participants, alors ils ne peuvent qu’occuper la première place dans le meilleur des cas. Et comme ça, les seize autres personnes ne pourront être que dix-septième au pire.

– Même dans le cas où cousin Xuanzhi est le plus mauvais, il finira dix-septième, » fit Lin Yan.

Une lueur glaciale parcourut son regard et il fixa la jeune femme en disant :

« Tu devrais d’abord aller lire les règles du Tournoi des Cent Familles une bonne paire de fois et on en reparlera ensuite, hein ? »

Le doute naquit en Lin Yaer. Certes, elle n’avait jamais vraiment totalement compris les règles du tournoi, mais était-ce si important que ça ?

Elle réprima ses doutes et poursuivit d’un ton sec :

« Quoi qu’il en soit, je maintiens ce que j’ai dit. J’attends une réponse précise. »


Lin Xuanzhi répondit alors :

« Fais ce qui te chante. La famille Lin ne regrettera pas quelqu’un comme toi. »

Il plissa les yeux et ajouta :

« Cependant, si tu insistes pour rompre tout lien avec notre famille aujourd’hui, ce ne sera pas simple de revenir pour emprunter notre vent La réputation, le prestige, etc. (2) plus tard.

, la famille Lin n’a aucun vent qui soit digne d’être emprunté ! rétorqua Lin Yaer en rétrécissant les yeux. Cette dame est curieuse de voir dans quel bourbier tu vas entraîner la famille Lin !

– Alors garde bien les yeux ouverts et tu verras, » répondit calmement le jeune homme.

Lin Yaer cracha un ‘sans gêne’, puis elle tourna les talons et partit d’un pas rageur.


Mécontent, Yan Tianhen commenta :

« Elle a osé insulter grand frère, je dis que c’est elle qui est sans gêne. C’est vraiment du gâchis de lui avoir accordé tant de ressources de cultivation de la famille Lin. »

Il fallait savoir que même si Lin Yangzhi et sa sœur étaient absents de la résidence Lin en permanence, ils étaient toujours généreusement dotés en argent et ressources.

Et pourtant, Lin Yaer osait à présent déclarer une telle chose.

Lin Zezhi fronça les sourcils et remarqua :

« Lin Yaer n’était pas aussi tranchée avant.

– C’est très simple, répondit Lin Xuanzhi comme s’il révélait un secret. Elle a certainement profité de ces derniers jours pour se trouver quelqu’un pour la soutenir. C’est ça qui lui a donné le courage de prononcer ces mots.

– La secte du Pic Céleste ? hasarda Lin Zezhi. Non, ce doit être une autre secte. Elle ne peut pas être une disciple de la secte du Pic Céleste. »

Traduction faite par Karura Oh. Lisez sur mon site http://karuraoh.free.fr ou sur Scan Manga. Si vous la voyez sur un autre site, c'est qu'ils ont volé cette traduction !

Lin Xuanzhi jeta un regard dans la direction où était partie la jeune femme.

« Son soutien vient d’une autre secte. »

Lin Zezhi suivit son regard et leva les yeux. Il vit alors Lin Yaer au milieu d’un groupe de cultivatrices vêtues de robes splendides ou élégantes. Ces jeunes dames parlaient et riaient. On ne pouvait plus voir chez Lin Yaer l’arrogance dont elle venait de faire preuve devant Lin Xuanzhi.

Lin Zezhi reconnut ce groupe de cultivatrices et s’écria de surprise :

« La secte du Nuage de Jade ? »

C’était la secte de cultivatrices la plus prestigieuse des Cinq Continents.

Son statut était comparable à celui de la secte du Pic Céleste car en fait, les disciples de la secte du Nuage de Jade finissaient toujours par devenir compagnes de Dao avec des disciples de la secte du Pic Céleste. Par conséquent, les épouses de nombreux Aînés du Pic Céleste étaient également des Aînées au Nuage de Jade. Alors on pouvait dire que les deux sectes étaient une famille. Si quoi ce que soit arrivait à la secte du Nuage de Jade, le Pic Céleste serait le premier à se précipiter pour lui prêter main-forte.


Li Yaer vit que Lin Zezhi regardait dans sa direction, alors elle lui lança un regard dédaigneux.

Lin Zezhi : « … »

Il songea que la fausse modestie qu’il avait jouée était bien moins ennuyeuse que ça.

Quand quelqu’un était un peu plus fort que soi, on pouvait être jaloux de lui. Mais quand la différence entre les deux étaient comme entre des lucioles et le soleil ou la lune, alors ce peu de jalousie ne pouvait que disparaître — parce que cela ne servait à rien. Après tout, l’autre personne était bien au-delà de son niveau.

Voilà ce que Lin Zezhi ressentait à présent pour Lin Xuanzhi.


* * *


Une cultivatrice de la secte du Nuage de Jade fit à Lin Yaer :

« Ces gens de la famille Lin te regardent tous l’un après l’autre. »

Une autre cultivatrice étira les lèvres en un sourire et répliqua :

« Nous autres les disciples du Nuage de Jade, où que nous allions, nous sommes toujours le centre d’attention de ces cultivateurs mâles. D’habitude, quand on sort en ville pour s’acheter quelque chose, on a rarement besoin de payer : il y a naturellement des hommes complètement fascinés qui se proposent pour payer à notre place.

– Je crois que c’est un niveau que seule notre petite sœur martiale peut atteindre, non ? » fit une autre cultivatrice vêtue de violet en riant.

Cela attira l’attention de Lin Yaer :

« Qui est cette petite sœur martiale ?

– Il s’agit de Sheng Rubing, répondit la cultivatrice en violet. C’est une des plus grandes beautés. Elle est la fille du patriarche de la famille Shen de la cité du Pic Céleste. Elle a deux grand frères qui la considèrent comme la prunelle de leurs yeux et elle est également une puissante cultivatrice au niveau Corps Tempéré. Beaucoup d’hommes la considèrent comme la femme de leurs rêves ! »


Une lueur apparut dans le regard de Lin Yaer.

« Mais je croyais que la secte du Nuage de Jade interdisait aux hommes de gravir la montagne ?

– Idiote, oui, les hommes ne peuvent pas monter dans notre montagne, mais qu’est-ce qui nous empêche d’en descendre ? intervint une cultivatrice vêtue d’une robe en soie couleur de lotus. La secte du Nuage de Jade se trouve près de la cité de la Lumière de Nuage, près d’ici. Alors nous venons souvent dans la cité du Pic Céleste pour faire des achats et cette cité est supervisée par de nombreuses familles d’élite. Alors quand nous portons la tunique de notre secte, les gens dans la rue ne peuvent que nous reconnaître. Même s’il n’y a pas d’hommes qui s’empressent de payer pour nous, les commerçants nous font des réductions quand ils voient que nous venons de la secte du Nuage de Jade.

– Ah, c’est un gros avantage, ah ! »

Lin Yaer avait déjà décidé intérieurement que dès qu’elle aurait officiellement intégré la secte du Nuage de Jade, elle viendrait aussitôt faire des achats ici.

Pour les cultivatrices, le plus important était ‘acheter, acheter, acheter’.

Traduction faite par Karura Oh. Lisez sur mon site http://karuraoh.free.fr ou sur Scan Manga. Si vous la voyez sur un autre site, c'est qu'ils ont volé cette traduction !

« Arrêtez de mettre ces idées dans la tête des nouvelles venues. Ce n’est pas le Dao correct d’obtenir quelque chose sans effort, » fit soudain une voix que l’on pouvait qualifier de froide et sévère qui s’éleva derrière le groupe de cultivatrices.

Quand ces jeunes femmes l’entendirent, elles se retournèrent aussitôt et fixèrent l’autre comme des chattes avec les poils hérissées.

La cultivatrice en robe de soie couleur de lotus rétrécit les yeux et jeta un regard critique à l’autre femme vêtue comme un homme cultivateur. Elle fit :

« Et moi qui me demandais qui c’était. C’était donc toi, celle que tout le monde déteste. »

La cultivatrice en violet porta une main à sa bouche et se mit à rire. Ce faisant, elle expliqua à Lin Yaer :

« Cette fille, ah, elle s’appelle Wan Linghua. Ce n’est qu’un bébé abandonné dehors que notre maîtresse de secte a recueilli. Regarde-la un peu, grande et musclée, impossible de dire si c’est un homme ou une femme. Elle ne s’habille même pas comme une femme, pourtant elle essaie de jouer les superviseuses pour nous en permanence. »


Dès le premier regard, Lin Yaer comprit que cette personne qui ne ressemblait ni à un homme, ni à une femme était un objet de mépris et que tout le monde la rejetait.

Naturellement, elle prit le parti des autres grandes sœurs.

Elle fit :

« Je n’arrive effectivement pas à voir s’il s’agit d’un homme ou d’une femme.

– Hé hé hé hé.

– Ha ha ha… »

Les cultivatrices éclatèrent de rire.

Wan Linghua les ignora. Après tout, ces filles-là étaient tout juste bonnes à ouvrir la bouche et agiter la langue.

Elle fit plutôt à Lin Yaer :

« Notre maîtresse veut te voir. »


Lin Yaer fit aux grandes sœurs martiales du Nuage de Jade :

« Dans ce cas, je vous quitte pour suivre grande sœur martiale Wan. »

La cultivatrice en robe couleur de lotus commenta :

« Ya, si notre maîtresse se prend d’affection pour toi, alors j’ai bien peur que notre petite sœur martiale va perdre sa place. »

La cultivatrice en violet cligna des yeux et argua :

« Je me demande. Vu le tempérament de notre petite sœur martiale, va-t’elle vraiment accepter ça ?

– Va savoir, intervint une autre cultivatrice. Quand on parle de se comporter en vrai démon, j’ai bien peur que personne n’arrive à la cheville de notre petite sœur martiale.

– C’est bien vrai. »


* * *


Un shichen plus tard, tous les disciples Lin qui devaient se battre aujourd’hui avaient déjà terminé.

Bien que Lin Yurou avait perdu contre quelqu’un d’une famille classé 79ème quand elle était montée sur la plate-forme, la famille Lin avait quand même gagné la 52ème place, alors les disciples Lin étaient de bonne humeur au final.

Lin Xuanzhi comptait rester pour étudier la force et le style des autres familles quand il fut abordé par Bai Wuya, qui était descendu des tribunes des spectateurs spécialement pour lui délivrer une invitation.

« Artisan Lin, fit l’homme, mon jeune maître vous invite. »

Lin Xuanzhi eut un sourire et commenta :

« Ton jeune maître est vraiment impatient. La compétition n’est même pas encore finie. Aurait-il peur que je ne me sauve ? »


L’expression sur le visage de Bai Wuya ne varia pas.

« Mon jeune maître n’a jamais été du genre impétueux mais depuis qu’il t’a rencontré, il n’a cessé de se montrer impatient en ce qui te concerne. Tu as vu juste : mon jeune maître a vraiment peur que tu ne te sauves sans qu’il ne s’en rende compte, que sur un coup de tête, tu ne te retires de nouveau quelques jours pour forger quelque outil magique et alors, il ne sera pas en mesure de venir te trouver. »

Lin Xuanzhi ne put retenir un léger rire.

« On dirait vraiment que ton jeune maître s’intéresse à moi. »

Les yeux de l’autre homme s’assombrirent et il fit d’un ton lourd de sens :

« Mon jeune maître s’intéresse à toi, mais c’est parce que tu t’intéresses aussi à lui. »

Traduction faite par Karura Oh. Lisez sur mon site http://karuraoh.free.fr ou sur Scan Manga. Si vous la voyez sur un autre site, c'est qu'ils ont volé cette traduction !

Yan Tianhen entendit ces propos un peu déplaisants et intervint :

« Quand est-ce que mon grand frère s’est montré intéressé par lui ? »

Bai Wuya lui adressa un rapide regard et son cœur se mit à battre plus vite — ce n’était pas une personne, c’était un vrai trésor ambulant !

Depuis qu’il avait remarqué que le garçon était couvert de trésors de la tête aux pieds, il ne pouvait plus le regarder directement en face.

Il resta impassible et s’adressa de nouveau à Lin Xuanzhi :

« Hé bien, tu viens ou pas ?

– Puisque le jeune maître Bai m’invite en personne, bien sûr que viens. »

Lin Xuanzhi se tourna alors vers Duan Yuyang, dont les yeux brillaient de l’envie de faire des ragots. Il lui confia une tâche :

« Je te confie Ah Hen. Je reviendrai très vite. »

Il sortit alors une cloche Transmet-Voix de son sac de stockage et la tendit au jeune homme.

« Tu n’as qu’à agiter cette cloche et je pourrai t’entendre de là où je suis. S’il arrive quoi que ce soit, tu peux me prévenir grâce à ça. »


Duan Yuyang agita la cloche Transmet-Voix et entendit en réponse un léger son de tintement en provenance de la taille de Lin Xuanzhi. Il ne put s’empêcher de sourire.

« Intéressant. Rien que pour ça, je vais prendre bien soin de ton petit frère, ah. »

Les yeux de Bai Wuya faillirent lui sortirent de la tête — Re-re-regardez voir, c’est encore un putain d’outil magique de qualité supérieure, ah !

Et il l’offre comme ça à quelqu’un ?

Bai Wuya comprit enfin pourquoi Bai Yichen avait bien insisté sur le fait qu’ils devaient entretenir de bonnes relations avec Lin Xuanzhi. Ce jeune homme n’était pas riche mais il était puissant, et en plus c’était un jeune seigneur très généreux !

Des amis comme ça, Bai Wuya en voulait bien une centaine !


« Ah Hen… »

Au moment où Lin Xuanzhi allait dire quelque chose, Yan Tianhen renifla et tourna la tête, laissant son frère avec juste une vue de l’arrière de son crâne.

Bai Wuya fit claquer sa langue discrètement et songea : Ce Yan Tianhen a un sale caractère. Avec un grand frère pareil, il ferait mieux d’être bien sage tous les jours. Comment ose-t’il piquer une colère ?

Lin Xuanzhi eut cependant un sourire impuissant et partit avec Bai Wuya.


* * *


Duan Yuyang regarda le dos des deux personnes qui s’éloignaient. Il se frotta le menton et fit :

« Henhen, je me rends compte que le jeune maître Bai semble vraiment apprécier énormément ton grand frère, ah. »

Yan Tianhen plissa son petit visage et rétorqua :

« Mais mon grand frère ne s’intéresse pas du tout à lui. »

Duan Yuyang hocha la tête et ne put s’empêcher de faire d’un ton amusé :

« Henhen, pourquoi ai-je l’impression que tu te comportes un peu bizarrement avec ton grand frère, ah ?

– Comment ça, bizarrement ? » demanda le garçon en se tournant vers lui.


Duan Yuyang lui pinça le bout du nez.

« Même si ton grand frère s’intéresse à ce jeune maître Bai, tu ne dois pas réagir comme ça. On dirait un enfant qui boit du vinaigre.

– C’est vrai que je suis jaloux, ah, fit Yan Tianhen avec une moue. Après beaucoup de difficultés, grand frère se montre si gentil avec moi. Mais si un autre comme Bai Yichen apparaît soudain, il se peut que grand frère le traite mieux que moi. »


Duan Yuyang ne put s’empêcher de rire un peu. Il tapota l’épaule du garçon et lui fit :

« Mon petit Henhen, tu ne dois pas penser ainsi. Ton grand frère va bien finir par se marier un jour et avoir des enfants. Sa famille va donc s’agrandir, alors tu dois accepter le fait qu’il se montre gentil avec d’autres. »

Yan Tianhen en resta stupéfait.

« Et puis, même s’il traite bien d’autres personnes, cela ne veut pas dire pour autant qu’il ne te traitera plus bien, ah, continua de faire le jeune homme avec empressement. Tu te montres bien trop possessif avec lui, ce n’est pas bon pour toi. »


Note de Karura : Yan Tianhen n’en a pas fini de se montrer jaloux !


Notes du chapitre :
(1) Oui, c’était déjà le titre du chapitre 80.
(2) La réputation, le prestige, etc.






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