La Renaissance du Suprême Immortel 271

Chapitre 271 : Devoir copier les règles du pic en punition


Lin Xuanzhi fronça les sourcils, pas très content de la réaction de Yan Tianhen.

L’adolescent expliqua avec un sourire :

« Grand frère, tu es inquiet que je puisse me faire martyriser, mais je m’inquiète aussi que tu te fasses maltraiter par d’autres. Je suis incapable de t’aider, alors je ne me sens rassuré que quand je vois plein d’outils magiques d’attaque et de défense sur toi. Grand frère, tu ne voudrais pas que je m’inquiète alors que je dois me concentrer sur ma cultivation, hein ? »

Les sourcils de Lin Xuanzhi se haussèrent un peu, tandis que son cœur se ramollissait. Il pouvait voir l’air un peu mature sur le visage de l’adolescent et se rendit compte que Yan Tianhen n’était plus le petit garçon qui le suivait partout en courant, qui jouait les enfants gâtés et pleurait dans les bras de Lin Zhan.


En fait, ce n’était pas complètement exact de dire que Yan Tianhen venait de mûrir d’un coup. Il avait toujours réfléchi avec soin et minutie sauf qu’à l’époque, les deux frères n’avaient pas les mêmes intentions et pensées. Il y avait donc certains mots ou choses que Yan Tianhen n’avait pu que penser ou faire en silence, sans jamais pouvoir le dire à voix haute.

Lin Xuanzhi rangea tous ces objets, puis regarda Ah Bai et Hu Po.

« Ces deux tigreaux vont te suivre et te protéger. »

Yan Tianhen acquiesça.

« Bien. Au départ, je voulais que Hu Po te suive et que Ah Bai reste avec moi. Mais ils auraient été séparés, ce qui n’aurait pas été bien. »

Ce fut ainsi que les deux tigreaux réchappèrent au danger d’être séparés.


Après d’autres conseils échangés, Zhan Fengting revint et fit en souriant :

« Je sais bien que vous avez mille choses à vous dire, mais il faut vous séparer, même si vous n’en avez pas envie. Mais ne vous en faites pas trop : notre pic de l’Épée Pesante et oncle martial Huai Yu sont assez proches et on se voit souvent. Vous pourrez donc vous revoir très facilement. »

Ses paroles se voulaient réconfortantes. En fait, même des frères et sœurs martiaux de la même secte ne communiquaient que peu souvent en temps normal. Après tout, les cultivateurs passaient presque tout leur temps à cultiver, alors où trouveraient-ils le temps pour ces interactions sociales ?

C’était également la principale raison pour laquelle la plupart des cultivateurs ne voulaient pas s’engager dans des affaires — cela demandait bien trop de temps et d’énergie. Ils préféraient consacrer ce temps et cette énergie à améliorer leur cultivation.


Yan Tianhen sourit à son tour et fit :

« Grand frère, grand frère martial Zhan, je vais y aller. Je ne voudrais pas faire attendre mon futur maître et qu’il ne veuille plus de moi comme disciple. »

Lin Xuanzhi acquiesça et fit d’un ton léger :

« S’il ne veut plus de toi, ce sera tant pis pour lui. »

Cela fit rire Yan Tianhen. Il agita la main et se tourna vers le brouillard. Pas bêtes, les deux tigreaux se rendirent compte que c’était un brouillard anormal. L’un d’eux courut se percher sur les épaules de l’adolescent, tandis que l’autre bondit dans ses bras. Mais avant de partir, les deux tigreaux n’oublièrent pas de sauter sur les épaules de Lin Xuanzhi pour lui lécher la joue.


L’adolescent et les deux tigreaux s’enfoncèrent dans le brouillard dense, disparaissant peu à peu. Lin Xuanzhi resta planté là, les yeux fixés un bon moment sur le brouillard. Puis il se tourna vers Zhan Fengting qui n’avait montré aucun signe d’impatience.

« Merci à toi, grand frère martial. »

Le jeune homme agita la main et secoua la tête.

« Je te l’ai déjà dit : entre frères martiaux, inutile d’être aussi poli. »

Une douce chaleur envahit le cœur de Lin Xuanzhi.

« Alors nous pouvons y aller nous aussi. »

Zhan Fengting acquiesça. Il sortit sa longue épée et les deux jeunes gens volèrent dessus pour retourner au pic de l’Épée Pesante.


* * *

Traduction faite par Karura Oh. Lisez sur mon site http://karuraoh.free.fr ou sur Scan Manga. Si vous la voyez sur un autre site, c'est qu'ils ont volé cette traduction !

Quand ils revinrent au pic, Hai Kuanglang s’approcha et fit à Lin Xuanzhi :

« On dirait que tu l’as raccompagné sur huit cents li ! J’ai bien cru que tu allais bâtir une hutte à l’orée de la forêt embrumée du pic de l’Épée Brisée et vivre sur place. »

Il était mécontent que Lin Xuanzhi soit revenu aussi tard.

Lin Xuanzhi lui jeta un regard et fit :

« Second grand frère martial me comprend vraiment. Si premier grand frère martial n’avait pas dit qu’il resterait vivre avec moi dans ce cas, je ne serais vraiment pas revenu. »

Hai Kuanglang s’étouffa. Il se tourna vers Zhan Fengting, son visage complètement sombre :

« Tu le traites si bien alors que ça ne fait pas longtemps que tu le connais ! »

Lin Xuanzhi songea : Il est stupide ou quoi ? Comment peut-il croire un mensonge aussi gros ?


Les yeux acérés, Hai Kuanglang repéra un unique poil blanc dans les cheveux de Zhan Fengting. Son visage s’assombrit davantage et il fit d’un ton très mécontent :

« Grand frère martial, tu as encore tenu ces deux tigreaux ? Je ne t’ai déjà pas dit de ne pas prendre n’importe quelle bête démoniaque dans les bras ? Ça pue horriblement ! »

Zhan Fengting aurait bien aimé tapoter le front de Hai Kuanglang du doigt, mais l’autre était bien trop loin, alors il fit :

« Arrête un peu tes moqueries. Tu as fini de recopier les règles comme le maître te l’a ordonné ? Sinon, tu en profiteras pour copier aussi ce que je t’ai donné. »

Le beau visage de Hai Kuanglang, qui était charmant à la base, s’effondra soudain. Il se plaignit amèrement :

« Grand frère martial, pourquoi faut-il que tu me rappelles ça ? Copier, c’est ce que je déteste le plus au monde. Il me faut beaucoup d’efforts pour écrire un seul caractère, ah ! »


Les règles et les principes que Lan Yue leur demandait de copier n’étaient naturellement pas juste une simple histoire de copie.

Lan Yue leur avait apporté exprès des pinceaux et du papier spéciaux, qui servaient uniquement à punir les disciples désobéissants. Les pinceaux avaient l’air normaux, on ne s’apercevait du problème qu’en le soulevant.

Un pinceau pesait mille jun et il fallait user la force de son poignet ainsi que son Qi interne pour parvenir à le soulever. Après l’avoir trempé dans l’encre, si on voulait écrire sur ce papier spécial, il fallait utiliser son Qi interne afin de laisser une marque sur le papier.

Cela prendrait dix à quinze jours pour copier ces centaines de mots, ce qui était impossible.

À cette idée, Hai Kuanglang déprima aussitôt et jura :

« Tout ça, c’est de la faute de Bei Shitian, ce oiseau de malheur… »


Un grand paf retentit lourdement. Zhan Fengting avait fini par lui coller une gifle et il ne se retint pas du tout.

Le visage sombre, il fit :

« Kuanglang, si tu continues à dire des choses pareilles, je vais en parler au maître et lui dire comment vous mettez tous Xiao Tian à l’écart et que vous le martyrisez en cachette. »

Voyant que Zhan Fengting était vraiment furieux, Hai Kuanglang s’empressa de se taire. Cet homme de huit pieds de haut arbora un air misérable en implorant son pardon. Il joignit les mains et suivit de près Zhan Fengting, le pourchassant et s’écriant :

« Grand frère martial, j’ai eu tort ! Je ne recommencerai plus. Tu veux bien faire comme si j’ai dit n’importe quoi et que mon cerveau a disjoncté, dis ? »

Bien entendu, ce n’était pas qu’il craignait que Zhan Fengting le dénonce à leur maître…. Hum, si, ça lui faisait un peu peur mais pire encore, il avait peur que Zhan Fengting ne se fâche et ne l’ignore pour de bon.

Traduction faite par Karura Oh. Lisez sur mon site http://karuraoh.free.fr ou sur Scan Manga. Si vous la voyez sur un autre site, c'est qu'ils ont volé cette traduction !

Zhan Fengting lui jeta un regard noir, puis se tourna vers Lin Xuanzhi en reprenant un air aimable :

« Xuanzhi, Ah Tian n’a pas un mauvais fond. C’est un brave garçon, mais il est un peu réservé. Ne prends surtout pas exemple sur ces gamins stupides. »

Hai Kuanglang écarta les bras d’un air innocent.

Lin Xuanzhi hocha la tête et assura :

« Je ne ferai pas de discrimination. »

Satisfait, Zhan Fengting fit :

« Xuanzhi est bien tolérant. Vous devriez tous avoir honte. Et toi, pourquoi tu te caches ? Tu crois que tu éviteras la punition en te cachant derrière un arbre ? »


Quand Wan Yitong avait vu Hai Kuanglang se faire gifler, il s’était caché derrière un arbre et refusait de se montrer. Mais après ça, il n’eut pas d’autre choix.

Il fit :

« Grand frère martial, à propos de la copie des règles de la secte…

– Je vais superviser la punition en personne, le coupa Zhan Fengting, pour être sûr que personne n’essaiera d’y réchapper. »

Wan Yitong : « … »

Les lèvres de Hai Kuanglang frémirent tout à coup et il se tourna vers Lin Xuanzhi.

« Je viens juste de me rappeler de quelque chose de très important ! »

Lin Xuanzhi haussa un sourcil.

« Le maître a dit qu’à ton retour, tu devras le rejoindre au Pavillon du Rêve Lumineux. »

Lin Xuanzhi : « … »


Il reprit :

« Quand t’a-t’il dit ça ? »

Hai Kuanglang réfléchit un peu.

« C’était il y a un shichen, ou peut-être deux. »

Zhan Fengting le frappa violemment sur le front et s’écria :

« Toi, ah ! »

Hai Kuanglang se massa la zone douloureuse et se plaignit :

« J’ai vraiment oublié ! Ce n’est pas fait exprès. »

Lin Xuanzhi n’était pas près d’y croire.

Toutefois, il resta calme et nonchalant. Il fit :

« Alors je vais y aller. Après ça, je viendrai rendre visite à mes grands frères et sœur martiaux. »


Zhan Fengting lui fit :

« Ce soir, Yitong va se charger lui-même de la cuisine. Quand tu viendras nous voir, nous t’offrirons un repas de bienvenue. »

Hai Kuanglang se lécha les babines et commenta :

« Tu as du bol, Yitong sait cuisiner aussi bien que n’importe lequel cultivateur nourriture sur les Cinq Continents. »

Lin Xuanzhi jeta un regard surpris à Wan Yitong, puis fit avec un sourire :

« Dans ce cas, je n’hésiterai pas à venir. J’espère que ce soir, mes grands frères martiaux ne m’en voudront pas si je mange de trop.

– Il y aura assez pour tout le monde, bien assez pour tous, ha ha ha, » assura Wan Yitong en riant.


* * *


Après le départ de Lin Xuanzhi, Hai Kuanglang se frotta le menton en regardant le jeune homme s’éloigner. Il commenta :

« La première fois que je l’ai vu, je n’aurais jamais pensé qu’un jour, il deviendrait mon petit frère martial.

– Ça fait en fait très longtemps que le maître le voulait pour disciple, l’informa Wan Yitong. Il en avait déjà parlé à notre petit frère martial avant, mais ce dernier avait refusé. Le maître lui avait alors dit : “Un jour, tu seras bel et bien mon disciple.” »

Un air de surprise apparut sur le visage de Hai Kuanglang. Il se tourna vers le jeune homme et demanda :

« C’est vraiment arrivé ? »

Wan Yitong haussa les sourcils.

« Le maître connaît tout des affaires du monde et peut prédire l’avenir. Qu’y a-t’il de si étrange dans tout ça ? »

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Hai Kuanglang fit claquer sa langue et fit d’un ton perplexe :

« Pourquoi le maître s’intéresse-t’il autant à Lin Xuanzhi ? Hormis pour troisième petite sœur martiale, il nous a toujours tous choisis sur un coup de tête. Je ne l’avais encore jamais vu chercher activement un disciple. »

Wan Yitong étira les lèvres en un sourire amusé et lui apprit :

« Petit frère martial a déjà rencontré le maître, mais c’était quand il était encore tout bébé. J’ai bien peur que déjà à l’époque, le maître l’aurait bien pris comme disciple. »

Choqué, Hai Kuanglang s’écria :

« Plus je t’écoute, plus j’ai l’impression que ce Lin Xuanzhi n’est pas quelqu’un d’ordinaire.

– Qui parmi nous est ordinaire sur le pic de l’Épée Pesante ? » intervint Zhan Fengting d’un ton léger.

Wan Yitong et Hai Kuanglang échangèrent un regard et se turent.


Au bout d’un moment, Hai Kuanglang eut le cœur qui le démangeait.

« Ça rend de plus en plus curieux au sujet de l’identité de notre petit frère martial. »

Il croisa de nouveau le regard de Wan Yitong qui s’empressa de secouer la tête.

« Ne me demande pas. J’ai essayé de mon mieux de soutirer des informations au maître, mais il m’a congédié à chaque fois. Je ne sais rien du tout. »

Zhan Fengting haussa aussi un peu les sourcils et répliqua :

« Puisque même toi, tu n’en sais rien, on dirait que l’identité de notre petit frère martial n’est pas quelque chose que n’importe qui peut savoir. »


Très mécontent, Hai Kuanglang critiqua Wan Yitong :

« Ça fait longtemps que le maître t’apprendre à lire l’avenir dans les étoiles. Comment ça se fait que tu sois si peu doué ? »

Indigné, Wan Yitong répliqua :

« Je ne suis qu’à moitié un cultivateur Daoïste. Le Dao de la divination est un chemin vaste et profond. Si tu manques de persévérance ou de talent, tu es incapable d’y arriver. En plus, je suis un cultivateur d’épée. Où puis-je trouver le temps et les efforts de m’entraîner à la divination ?

– Pourquoi ne pas aller dire ça au maître ? » proposa gentiment Zhan Fengting.

Wan Yitong secoua la tête comme un hochet-tambour.

« Je n’oserai pas, je n’oserai pas. »


Hai Kuanglang ricana froidement un bon moment.

Wan Yitong roula des yeux :

« Toi qui oses toujours te la jouer devant le maître, et si tu allais lui demander de t’apprendre ? »

Hai Kuanglang eut un sourire charmant et fit :

« Je n’oserai pas. Je n’ai aucune envie de mourir tout de suite. De toute façon, le maître ne compte pas sur moi pour reprendre sa suite. »

Wan Yitong jura intérieurement : Ordure !

Hai Kuanglang parut soudain songer à quelque chose. Il se pencha vers lui et murmura d’un air amusé :

« Au fait, vous avez remarqué qu’il y a quelque chose de pas clair entre notre petit frère martial et son petit frère ?

– Arrête, tu te fais des histoires ! »


Bien que Wan Yitong dit cela, ses yeux brillèrent avec l’envie de ragoter.

« Je trouve que petit frère martial considère ce petit gars comme la prunelle de ses yeux. Quand nous avons vu le maître ce matin et que petit frère martial l’a entendu dire qu’il voulait envoyer le gamin ailleurs, petit frère martial avait l’air d’avoir envie de manger le maître tout cru — Tss tss tss, si on me dit que ces deux-là ne sont pas amoureux, qui y croirait, ah ?!

– J’ai vu de mes propres yeux petit frère martial embrasser le petit, fit Hai Kuanglang d’un air lourd. Il est si petit, quel âge peut-il bien avoir ? Lin Xuanzhi ose toucher à un si jeune garçon. C’est une bête, ah, une vraie bête ! »

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Zhan Fengting ne prit pas cela au sérieux. Incapable de savoir clairement ce qui se passait, il fit :

« Vous vous faites vraiment des histoires, tous les deux. C’est du pur amour fraternel, alors comment se fait-il que ça devienne tordu dans votre bouche ? »

Wan Yitong partit d’un rire salace et il fit un clin d’œil à Zhan Fengting.

« Grand frère martial, tu n’y comprends peut-être rien mais moi, je comprends ! »


Note de Karura : Hum, quand est-ce que Hai Kuanglang a pu voir Lin Xuanzhi et Yan Tianhen s’embrasser ? Mystère…

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Zhan Fengting : Ce n’est que du pur amour fraternel, c’est moi qui vous le dit !

Lin Xuanzhi et Yan Tianhen finissent par s’afficher en couple quelques temps après.

Zhan Fengting, les yeux écarquillés : … Je n’y comprends plus rien…







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