Chapitre 11
Nigel ne pouvait pas dire que ça lui plaisait.
Il regarda la fenêtre d’item avec des sentiments mitigés. Il avait abandonné Inas, mais ça ne voulait pas dire qu’il voulait le tuer.
Peu importait à quel point il se sentait trahi, il aimait Inas. S’il tuait Inas et revenait en arrière après avoir accompli sa quête, le Inas Idenbach qu’il reverrait alors risquait bien de ne pas être l’Inas actuel. Alors Nigel ne pouvait pas encourager Schumach aussi tôt.
Beaucoup de choses avaient changé au sujet d’Inas, mais il se montrait toujours bon avec Nigel. C’était pour ces raisons que Nigel l’aimait tellement. Il avait envie d’être avec lui en cet instant même.
Il savait bien que c’était horrible de sa part de défendre Inas au nom de cet amour, mais Nigel avait sciemment choisi d’être égoïste.
Il était encore perdu et dans un coin de son esprit, il voulait qu’Inas vienne le voir. Même s’il ne se montrait pas aussi obsessif qu’Inas, Nigel était pas mal obsédé par lui. La profonde affection qui avait grandi en Nigel depuis tant d’années s’était transformée en marais, comme s’il ne pourrait jamais en ressortir.
« Mon seigneur, » appela doucement Kei.
Nigel sortit enfin de ses pensées et le regarda.
« Oui ?
– Pourquoi vous regardez sire Schumach de manière si triste ? »
Kei avait baissé la voix pour murmurer cette question. Cependant, comme la pièce était petite, Schumach put clairement entendre ça et il se mit à toussoter d’un air pas heureux.
Non, je n’ai jamais voulu regarder sire Schumach tristement…
Nigel avait juste regardé la fenêtre d’item et pensé à Inas. Afin de dissiper ce malentendu, Nigel leva les yeux vers Schumach et leurs regards se croisèrent. L’autre homme se renfrogna, le visage un peu rouge. Il n’était sûrement pas content.
« Désolé, fit Nigel, je ne voulais pas vous regarder ainsi.
– Non, ce… vous pouvez me regarder autant que vous voulez. »
Heureusement, Schumach accepta ses excuses sans faire d’histoires. Malgré ce qu’il venait de dire, il avait encore la nuque un peu rouge. Il fut bien content que le thé ait fini d’infuser dans l’eau chaude et il les servit rapidement.
Buvant une gorgée de thé, Nigel joua avec sa tasse. La pire chose était de laisser une mauvaise impression et de devoir s’en excuser.
En réalité, il n’avait pas du tout laissé une mauvaise impression, mais le malentendu de Nigel ne fit que grandir follement.
En tant que duc de Magnus, il n’avait pas l’habitude de s’incliner devant qui que ce soit mais là, il n’avait guère le choix. C’était Nigel qui avait insisté pour aller chercher de l’aide auprès de Schumach. Il inclina donc la tête vers l’autre homme à un niveau qui ne porterait pas préjudice à sa fierté de duc.
« Je vous en prie, aidez-moi.
– Je ne suis pas encore assez fort pour tuer Idenbach, » répondit Schumach d’un ton très sérieux.
Non, ce n’est pas ça que je demande en premier lieu.
S’il voulait quelque chose d’aussi important, il ne se serait pas contenté de baisser la tête : il se serait mis à genoux en baissant la tête jusqu’au sol. En voyant l’air stupéfait de Nigel, Schumach comprit de nouveau de travers :
« Mais si vous attendez un peu plus longtemps…
– Même si tu attends le reste de ta vie, tu ne seras toujours pas assez fort, » interrompit Kei d’un ton sarcastique, qui n’en pouvait plus d’entendre ça.
Traduction faite par Karura Oh. Lisez sur mon site http://karuraoh.free.fr ou sur Scan Manga. Si vous la voyez sur un autre site, c'est qu'ils ont volé cette traduction !
L’expression du visage de Schumach devint aussitôt sombre.
« D’où sort ce gamin insolent ?
– Ne vous battez pas ! »
Nigel se redressa pour s’interposer entre les deux. Kei avait pourtant dit que ça lui était égal, mais ce n’était pas l’impression que ça donnait maintenant. Nigel joua aussitôt les médiateurs pour éviter que ces deux-là n’en viennent aux mains.
« Je ne suis pas venu vous demander de combattre Inas. Il se peut que mon adjudant pense que j’ai perdu la tête alors même si c’est ironique, je ne peux obtenir aucune aide de la part de mes hommes.
– Il pense que vous êtes fou ?
– Si le duc de Magnus disparaissait subitement avec un aventurier de dix-sept ans, qu’en penseriez-vous, sire ?
– Mouais… »
Reconnaissant la véracité de ses propos, Schumach lâcha un grondement.
Du point de vue d’un étranger qui ignorait tout de la situation, il n’y avait aucune raison pour que Nigel, au corps faible, décide de s’enfuir avec un simple aventurier. La seule raison qu’on pouvait trouver, c’était soit une fugue d’amoureux ou un enlèvement. La première raison n’était pas très plausible, car personne n’oserait choisir le duc de Magnus comme amant. Cela semblait donc difficile à croire, tandis que la seconde raison était nettement plus possible.
« Si on me retrouve, il se peut qu’Inas me tue aussi. »
Du point de vue d’Inas, il essaierait simplement de réinitialiser cette fichue situation. Il avait déjà tué Nigel plusieurs fois, alors il pouvait tout aussi bien recommencer. Schumach prit un air encore plus grave suite aux paroles de Nigel.
« J’ai besoin d’argent pour m’échapper. Je n’ai rien pris avec moi parce que je suis parti en toute hâte.
– Ça, ce n’est pas bien difficile. »
Schumach se leva de son siège et apporta un sac lourd d’une autre pièce. Nigel le prit et l’ouvrit. Il découvrit à l’intérieur plusieurs pièces d’or d’une valeur totale d’environ cent rubels.
Pour Nigel, quelques centaines de rubels ne représentaient pas une grosse somme, mais le salaire d’un commandant de chevaliers ne permettait pas de donner une telle somme ainsi.
Quand Nigel prit un air suspicieux, Schumach se renfrogna.
« C’est l’argent que j’ai récupéré avec tous mes voyages de ces derniers jours. J’ai souvent visité des ruines, alors j’ai vendu tous les artefacts et reliques que j’y ai trouvés.
– Non, même si vous aviez obtenu cet argent différemment, je ne suis pas en position de vous critiquer, sire. Je suis venu vous emprunter de l’argent, de toute manière, quitte à ce que ce soit de l’argent sale.
– Je ne fais pas ça, » répondit fièrement Schumach, bien qu’il soit le successeur du dieu maléfique Ederta et le principal coupable de tous les incidents remarquables que le temple essayait de dissimuler.
Quel homme bien étrange.
« Je vois. Dans tous les cas, merci infiniment. Je ferai en sorte de vous rembourser plus tard… »
Nigel hésita avec le sac de pièces d’or dans ses bras. Il portait actuellement un pyjama alors il n’avait pas de poches où ranger ça. Il eut un sourire gêné.
« Je pourrais encore vous demander de me donner des vêtements ?
– À vos ordres, mon seigneur. »
Oui, puisqu’il était noble, il avait plus l’habitude d’ordonner que de demander. Quand Nigel cligna des yeux sans répondre, Schumach fit claquer sa langue et quitta la pièce, apparemment dans l’intention de lui ramener des vêtements.
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Dès qu’il n’entendit plus les bruits de pas de l’autre homme, Kei murmura doucement :
« C’est facile de traiter avec lui. Bon, il faut dire qu’il est un peu simplet.
– Ne dis pas ça.
– C’est pourtant vrai. »
À vrai dire… Cet homme qui n’avait pas renoncé à son humanité et n’était pas particulièrement cruel avait pourtant comme objectif de conquérir le monde par des moyens particuliers, on ne pouvait donc pas juger s’il pensait de manière complexe ou pas. En effet, cela n’affectait pas que les autres, mais aussi Schumach lui-même.
Malgré tout, il avait accepté de venir en aide à Nigel et Kei, alors pourquoi Kei se montrait si peu aimable avec lui ?
Avant que Nigel ne puisse dire quoi que ce soit, Schumach était déjà revenu avec des vêtements. Il s’agissait d’une chemise et d’un pantalon assez usés.
« Mes vêtements ne vous iraient pas, alors j’ai apporté des affaires d’un ancien serviteur. C’est sans doute un peu grossier pour le duc, mais je vous prie de faire avec.
– Cela n’a pas d’importance. Ce sont des vêtements de toute façon. »
Bien qu’il ait répondu avec assurance, Nigel fut surpris intérieurement de voir que les vêtements qu’il reçut étaient plus rêches qu’il ne l’aurait imaginé. Il posa les vêtements sur la chaise à côté de lui et retira aussitôt le haut de son pyjama.
« Bon di… Attendez, qu’est-ce que vous faites ? s’écria Schumach.
– Ce que je fais ? Je me change.
– Vous, vous n’avez donc aucune pudeur ? »
Nigel savait bien ce qu’était la pudeur, mais il n’en faisait pas preuve quand il s’habillait. Comme il avait toujours des domestiques pour le servir, il avait l’habitude qu’on le voie.
« Je suis pressé, alors je ne m’attarde pas sur ces petits détails. »
Jusque là, tout s’était bien passé mais le soleil n’allait pas tarder à se lever. Comme on était en été, les jours duraient longtemps, alors mieux valait qu’ils se dépêchent.
Ce n’était pas non plus comme s’il allait retirer ses sous-vêtements. Nigel ignora le reproche et se changea aussitôt pour enfiler la tenue que Schumach avait apportée. Ce dernier ne put détacher son regard du corps de Nigel, lui qui avait parlé de pudeur.
« Vous comptez vous enfuir à cheval avec un corps pareil et sans escorte ?
– Ça va aller. Je ne suis pas au bord de l’effondrement, alors je peux tenir le coup. »
Nigel vérifia sa fenêtre d’informations. S’il avait été aux mêmes niveaux qu’avant, il se serait déjà écroulé depuis longtemps. Là, il arrivait à tenir le coup. Peut-être que le fait de s’enfuir avec Kei, d’augmenter son niveau et de travailler son endurance l’aiderait à aller encore mieux.
Malgré la réponse de Nigel, Schumach resta quelque peu dubitatif.
« Non, ce n’est pas ça que je veux dire…
– Alors quoi ? »
Soudain, Kei fila un coup de coude à Schumach.
« Ne va pas raconter des choses bizarres à quelqu’un d’innocent ! » murmura-t’il d’un ton glacial.
Sa voix était si basse que Nigel ne put l’entendre.
« Sale gamin insolent, » répondit Schumach sur le même ton.
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Il lança un regard mauvais à Kei, puis jeta un regard en coin à Nigel. Il poursuivit toujours en murmurant :
« N’est-ce pas parce qu’il est innocent qu’il devrait être au courant ? Les marchands d’esclaves illégaux sont monnaie courante de nos jours. Alors surtout avec un visage aussi innocent que le sien…
– Je peux le protéger du moindre danger.
– Un gamin comme toi ? »
Schumach éclata soudain de rire et fit mine de reculer, sauf qu’il attaqua subitement Kei. L’attaque fut si rapide que même Nigel ne put la percevoir correctement.
Au contraire, Kei parut s’être attendu à une telle attaque, alors il l’esquiva aisément. Les yeux de Schumach s’illuminèrent.
« Oh… voilà qui est intéressant, commenta-t’il avec un vif intérêt en rengainant son épée. Pour le moment, je vais vous accompagner pour quitter la capitale.
– Quoi ? s’écria Nigel avec surprise.
– Je vous aiderai à vous éloigner de la capitale en toute sécurité. Qu’en dites-vous ? »
Comment le chef des chevaliers aurait-il pu s’absenter tout à coup ? Bien sûr, dans la session précédente, il avait bien dû voyager pour rassembler toutes les pièces de l’épée, mais là…
Nigel ne put répondre tout de suite à cette offre et hésita, troublé. Il ne savait pas s’il prendrait vraiment la bonne décision en acceptant que Schumach les accompagne.
« Entendu, tu viens avec nous. »
Ce fut Kei et non Nigel qui répondit. Schumach lui renvoya un regard flagrant comme s’il était insignifiant. Schumach était suffisamment intimidant, méritant bien son titre de plus fort chevalier du royaume, sauf que Kei n’était pas un adolescent ordinaire de dix-sept ans. C’était le sauveur de ce monde qui l’avait emporté plusieurs fois contre Schumach alors que ce dernier était bien plus fort qu’en ce moment. Kei sourit d’un air très détendu.
« Tu cherches à rassembler les pièces de l’épée de Glarus, pas vrai ? »
Schumach tressaillit face à cette question directe et aussitôt, il jeta un regard noir à Nigel. Cependant, il visait la mauvaise personne. Bien sûr de son point de vue, il ne pouvait que douter de Nigel, mais cela restait injuste.
« Je ne lui ai rien dit ! assura Nigel.
– C’est exact, je n’ai pas appris ça de la part du duc. »
Heureusement, Kei prit la défense de Nigel.
« Alors comment tu peux être au courant ? insista Schumach.
– Hé bien, c’est Inas Idenbach qui a lâché le morceau. Il est un peu au courant de ce que tu fais. »
Kei fit tout de suite porter le chapeau à Inas. Nigel fut abasourdi de le voir piéger si facilement un autre, mais il garda la bouche fermée car bon, c’était toujours mieux que de se faire accuser. Inas comprendrait, même s’il n’était pas là actuellement.
« Ce sale type…
– En fait, je l’aurais plus ou moins compris même s’il ne m’avait rien dit. Je sais où est la dernière pièce de l’épée. Je peux te montrer, » déclara Kei avec un rire.
Nigel et Schumach le fixèrent avec stupéfaction.
Pourquoi veut-il que Schumach ait la dernière pièce ?
Nigel ne pouvait pas deviner ses intentions.
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Kei avait beau conserver l’apparence d’un jeune homme radieux, innocent et joyeux, Nigel pouvait sentir quelque chose d’effrayant en lui.
Son niveau était faible, mais en lui se trouvait le personnage principal qui avait vécu un nombre inimaginable de sessions. Nigel ne savait absolument pas à quoi il pouvait bien penser. Il avait cru que ce serait profitable de s’allier à lui, mais…
Les gens n’agissaient que dans leurs propres intérêts. Auparavant, Kei avait lui aussi agi pour assouvir son propre sens de la justice. Maintenant toutefois, il n’avait guère d’intérêt à suivre Nigel.
Quel genre de plan avait-il en tête ?
Nigel n’était pas le seul à être troublé, Schumach semblait aussi rempli de pensées complexes.
« Ne dis pas n’importe quoi. Comment tu saurais ça ?
– Parce que je suis un prophète, » répondit Kei de manière très audacieuse.
Le regard de Schumach se posa alors sur Kei, puis sur Nigel, avec une expression choquée. Il regarda Kei comme un escroc de bas niveau et il regarda Nigel comme un idiot qui se faisait avoir par un escroc de bas niveau.
« Mon seigneur, fit-il à Nigel, se peut-il que cette fois, vous vous faites berner par ce gamin ?
– Non, personne ne me berne.
– …
– Je vous assure. Nous nous sommes retrouvés ensemble par la force des choses. »
Mais comme la dernière fois, Schumach ne parut pas croire ce que disait Nigel. Ses yeux étaient remplis d’incrédulité et d’inquiétude. Nigel ne savait pas s’il devait le remercier pour son inquiétude, mais il se sentait dans un état d’esprit assez compliqué.
« Inutile de regarder le duc comme ça, intervint Kei. Je ne mens pas, je dis la vérité. Je ne sais pas exactement les choses, mais je peux plus ou moins les deviner.
– Hum-hum…
– Montre-moi l’épée. Tu n’as pas besoin de me la donner, dégaine-la simplement et montre-la moi.
– On va voir ça. »
Schumach dégaina lentement l’épée de son fourreau avec l’air de celui qui ne croyait pas ce que Kei venait de dire. Il voulait sans doute démasquer cet imposteur. Nigel se doutait que cela n’allait pas fonctionner avec Kei, qui détenait beaucoup d’informations.
Le tissu qui enveloppait l’épée à l’aspect ordinaire fut retiré et lentement, l’épée de Glarus fut dévoilée. Nigel, qui avait observé avec attention, poussa un cri d’exclamation involontaire.
C’était une épée si splendide qu’on avait du mal à croire qu’une telle merveille pouvait exister dans ce monde. Elle était noire et blanche, avec aucune soudure visible, mais il y avait un trou circulaire entre la lame et la poignée. Des caractères inconnus et des motifs étaient gravés sur la lame de l’épée. Le sillon des gravures luisait brillamment, comme rempli de lumière.
Kei saisit Nigel par le bras tandis que ce dernier tendait la main vers l’épée sans même s’en rendre compte. Ce ne fut qu’à ce moment que Nigel reprit ses esprits et regarda de nouveau l’épée. Elle était vraiment superbe, mais quelque chose de sinistre se dégageait d’elle. Ce n’était pas pour rien qu’il s’agissait de l’épée qui avait scellé Ederta.
« Il n’y a pas de joyau. »
L’orifice vide semblait être fait pour insérer une pierre précieuse. Kei examina l’épée d’un œil scrutateur :
« Tu as déjà rassemblé quatre parties. La première a été obtenue par pur hasard dans les ruines abandonnées du comte Rudio. La seconde vient des profondeurs des mines de Seldom. La troisième pièce doit provenir de Rangini et la quatrième de Bisrald. »
Au fur et à mesure que Kei parlait, l’attitude un peu nonchalante de Schumach se fissura et à la fin, il ne restait plus que du choc. Son regard passa de Kei à l’épée, incrédule.
« Comment…
– C’est parce que je suis un prophète. »
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Il était impossible que quelqu’un ait pu savoir où Schumach avait récupéré les morceaux alors pour cet homme, qui ignorait que le temps se répétait, les paroles de Kei ressemblaient forcément à une prophétie mystique.
C’était bien le cas. Nigel tâcha de ne pas regarder Kei d’un air étonné, lui qui semblait vraiment fait pour jouer les escrocs. Si Schumach ne les avait pas aidés, Kei aurait toujours pu se faire de l’argent ailleurs avec sa supercherie.
Note de Karura : Ai-je déjà dit que Schumach me fait vraiment trop rire ?
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