Child of the Night 13

Avertissement : Quelques problèmes sur le consentement puisque Nicolae est drogué lorsque Vlad et lui font l'amour pour la première fois.


Partie Treize : Séduction


L'an de grâce 1460
Château Varga, Roumanie
La chambre de Simion



Draculea leva les yeux vers son serviteur qui attendait patiemment.

« On ne doit pas le déranger maintenant, sinon je l'aurais déplacé. Simion, va dans ma chambre. Amène tout ce dont Nicolae et moi aurons besoin pour nous reposer confortablement.

– Vous resterez ici ce soir, Maria Ta ?

– Oui, Simion, je ne le laisserai pas comme ça. Tu prendras ma chambre. »

Simion ne s'était pas attendu à moins. Il se rua dans la chambre du prince et revint avec tout ce dont ils auraient besoin d'après lui. Il étendit des draps fins et une couverture douce sur le jeune homme endormi, remplaçant le fin oreiller par un plus épais, rempli de plumes d'oie. Ce faisant, il inclina doucement le visage de Nicolae sur le côté pour que le jeune homme ne s'étouffe pas pendant son sommeil. Simion s'assura qu'il y avait une autre lampe, bien remplie, au cas où son seigneur voudrait de la lumière durant la nuit.


Tandis que son serviteur s'affairait, Draculea fit :

« Simion, est-ce que cette ordure s'imaginait vraiment pouvoir gagner mes faveurs en battant le garçon pour qu'il finisse dans mon lit ?

– Il semblerait que oui, Domn.

– Bonté divine. Je ne peux qu'espérer que sa fille ne transmettra pas sa stupidité à nos enfants. Cela me surprend qu'il n'ait pas compris qu'il s'agissait d'une insulte. Je n'ai pas eu besoin de quelqu'un pour me maquer depuis la nuit où mon père a choisi ma première catin. En tout cas... »

Draculea caressa les cheveux de Nicolae d'un air songeur.

« Cela ne semble pas avoir fonctionné, pas comme il l'espérait. Ce jeune homme a plus de volonté qu'il ne le pensait.

– Ce jeune homme a peur, Domn. »


Lorsque Draculea leva les yeux pour lancer un regard acéré à Simion, il poursuivit :

« Oh, pas de vous, mon prince. Enfin... »

Il sourit.

« Peut-être un peu. Vous pouvez être imposant par moment. Il se craint lui-même. Il découvre qu'il veut une chose alors que tout sa vie durant, on lui adit que c'était mal, et il combat des envies alors que toute sa vie durant, on lui a dit que c'était un péché. Il combat vaillamment mais c'est une bataille qu'il doit perdre. La question est : sera-t-il forcé de se soumettre ou bien convaincu de se rendre ? »

Après ses campagnes, Vlad connaissait la différence. Il y avait des terres et des gens qu'on ne pouvait prendre que par des combats amers. Ils préféraient se détruire plutôt que de se soumettre. D'autres accueillaient leur conquérant comme un sauveur, remettant librement et joyeusement leur sort entre les mains de leur nouveau maître.


Que ferait Nicolae ? Vlad voulait désespérément qu'il choisisse la seconde option. Il savait par ses amères expériences à quel point il était difficile de garder ce qu'on avait pris par force. Se préparant à partir, Simion fit :

« Il devrait dormir jusqu'au point du jour, maître. Il peut sembler réveillé mais ce ne sera qu'un rêve éveillé pour lui. La drogue que je lui ai donnée l'apaisera mais le rendra aussi hébété. »

Draculea hocha la tête en signe de compréhension.


Simion hésita un moment puis sortit une fois de plus la jarre d'huile de son sac et la plaça sur la petite table à côté du lit.

« C'est ce dont je me suis servi pour ses coupures, mon seigneur. Cela sert à apaiser sans engourdir. C'est très gras donc si vous choisissez de soigner les blessures du jeune homme avec ça, faîtes attention à votre prise quand vous aurez fini. »

Draculea étudia Simion puis baissa les yeux vers le petit pot d'onguent blanc.

« Je comprends, Simion. Merci. Je n'aurai plus besoin de tes services ce soir. »

Simion inclina la tête et quitta la chambre.

Draculea regarda Nicolae d'un air songeur pendant un moment puis secoua la tête. Non. Je ne veux pas un simple déversoir pour mon désir. Je veux un partenaire consentant et chaud. Incapable pourtant de résister à l'envie de le toucher, il commença à jouer avec les brins de cheveux noirs qui fleurissaient contre la nuque de Nicolae. Ils étaient aussi doux et fins que ceux d'un enfant.

Vlad resta assis un moment mais il décida rapidement qu'il devait s'allonger. Le lendemain, il devrait affronter Varga et faire comme s'il n'avait pas l'intention de le tuer à la première occasion venue. Il lui faudrait toute sa volonté et ses forces pour retenir son humeur. Il devait se reposer. Vlad enleva ses bottes. Après y avoir réfléchi, il retira aussi sa chemise. Le jeune homme était un paquet chaud et mou lorsqu'il souleva d'abord son torse puis ses jambes pour le déplacer sur le lit, près du mur. Vlad dormirait de l'autre côté afin qu'il n'y ait aucune chance pour que Nicolae tombe et se fasse mal dans son état drogué.


Il laissa la lampe brûler ; la faible flamme n'éclairait que très peu. Vlad se glissa sous les couvertures et s'étendit sur le côté près de Nicolae.

« Ce n'était pas ainsi que je m'imaginais la première fois que nous dormirions ensemble, mon petit, murmura-t-il en posant sa tête sur l'oreiller à côté de Nicolae. »

Il retint son souffle lorsque les yeux du jeune homme s'ouvrirent, les sombres cils se soulevant lentement, mais ils ne s'ouvrirent qu'à moitié. Son regard était vague, ses pupilles dilatées au point que le brun riche de ses iris n'était qu'un anneau de l'épaisseur d'un cheveu autour des bassins sombres de ses pupilles.

Me voit-il ? Draculea n'osait pas bouger, de crainte d'effrayer le jeune homme. Simion a dit que ce ne serait qu'un rêve pour lui. Sait-il seulement que je suis ici ?


Peut-être que oui. Ses lèvres, meurtries car il les avait mordues durant son épreuve, bougèrent. Bien qu'il soit très près, Vlad put à peine entendre le mot murmuré.

« Bleus... »

Il pensa avoir pris ses désirs pour des réalités. Mais alors Nicolae parla à nouveau.

« Yeux bleus... »

Vlad sentit un léger contact sur sa poitrine. Baissant les yeux, il vit que Nicolae y avait posé sa main. Elle reposait mollement mais ensuite les doigts longs et fins bougèrent légèrement. Il regarda à nouveau le visage du garçon, essayant d'évaluer son état de conscience.


Le doux contact se fit à nouveau sur son mamelon gauche. Il ferma les yeux en inspirant. Il ne sait pas ce qu'il fait. Sa caresse est innocente. Mais cela vint à nouveau, chaud et persistant. Vlad sentit son mamelon commencer à durcir, se transformant en un pic dur comme de la pierre. Les doigts encerclèrent, saisirent. Une chaleur sensuelle se répandit à partir de la chair taquinée, s'étendant jusqu'à ce que son autre mamelon commence à durcir puis migra plus bas dans son aine.

Vlad se mordit la lèvre. Je jure qu'il ne sait pas ce qu'il fait mais son toucher... C'est comme s'il savait exactement ce qui me plaît.


La sensation devenait trop forte pour Vlad. Il prit la main du jeune homme, la saisissant et l'immobilisant, voyant la même marque d'encre qu'il avait remarquée le matin. Cela semblait une éternité et il suivit son impulsion du moment. Levant la main de Nicolae, il prit le pouce dans sa bouche et le suça doucement.

Comme il l'avait imaginé, l'odeur de l'encre était faible. Elle était submergée par le goût sucré et étoffé de la chair de Nicolae. Il sentit les doigts de Nicolae s'écarter autour de son visage, se posant sur ses joues. Relâchant le pouce, il prit ensuite les deux doigts du milieu du jeune homme et les suça. Il enroula sa langue autour d'eux, léchant la peau sensible entre eux. Nicolae soupira calmement.


Vlad retira les doigts couverts de salive et les descendit à nouveau sur son mamelon droit. Aussitôt, le jeune homme se mit à caresser et à pincer de la même manière rêveuse et Draculea grogna, son désir s'éveillant.

« Nicu, murmura-t-il, mon petit, tu me reconnais ?

– Fort. »

Ce simple mot n'était pas plus fort que les précédents.

Vlad aurait pu résister, si ce ne fut pour que ce Nicolae fit ensuite. La main du jeune homme glissa lentement vers le haut, laissant une trace brûlante sur la peau de Vlad. Elle rampa sur sa gorge puis s'enroula autour de sa nuque et s'éleva jusqu'à ses cheveux. Et le jeune homme murmura, sa voix douloureusement humble et désireuse :

« Tu m'aimes ? »

Vlad sentit que son cœur allait exploser dans sa poitrine.

« Oui, Nicu. Oui, je t'aime. Je vais t'aimer. Oui. »

Mais comment ? Comment puis-je te donner du plaisir sans te faire de mal ?


Vlad fouilla derrière lui, trouvant à l'aveuglette la petite jarre que Simion avait laissée. Nicolae émit un son de protestation lorsque Vlad s'assit et repoussa les couvertures mais le prince lui caressa le dos de manière apaisante et il se calma.

Draculea enduisit les doigts de sa main droite avec l'onguent glissant et s'agenouilla sur le matelas à côté du jeune homme qui allait être son amant à partir de cette nuit. Soucieux des blessures et des marques de fouet, il ouvrit gentiment la fêlure des fesses de Nicolae. Le jeune homme aux cheveux noirs gémit profondément tandis que Vlad massait la vallée assombrie avec la substance froide et huileuse. Vlad murmura :

« Chut, Nicu. Juste un peu froid, juste un peu de douleur. Cela va très, très bientôt être bien meilleur. »

Il frotta, imprégnant l'onguent dans la chair du jeune homme, le réchauffant avec la chaleur de son corps. Le gémissement mourut lentement.


Vlad contempla le petit endroit rose et crépu qui marquait l'entrée de la partie la plus privée de Nicolae.

« Si petit, si parfait. »

Il massa, sentant le muscle fort et rebondi.

« Tu seras étroit lorsque je te prendrai, mon cher. »

Il fit patiemment courir ses doigts autour de l'entrée, poussant la chair à s'adoucir. Il ne fallut pas grand-chose ; la drogue dans l'organisme du garçon l'avait détendu.

Quand il songea qu'il était temps, Vlad pressa un doigt dans le trou vierge et il poussa. Il glissa lentement à l'intérieur, ne s'arrêtant que lorsque ses jointures furent contre l'entrée étirée. Nicolae gémit et ses hanches se soulevèrent légèrement mais Vlad posa sa main libre sur le dos de Nicu, le maintenant en place. Il se calma rapidement mais sa respiration était plus profonde.

« Oui, mon garçon, murmura Vlad. Tu vois ? Ce n'est pas si mal. »

Vlad poussa son doigt dedans et dehors, tenant le jeune homme pour qu'il ne puisse pas se libérer. Mais ce n'était vraiment pas nécessaire. Nicolae tremblait mais il n'essayait pas d'échapper au doigt dur qui se mouvait dans son derrière. Vlad prit le risque d'enlever sa main libre suffisamment longtemps pour tremper à nouveau ses doigts dans la crème blanche et en appliquer plus autour du trou qui se détendait.

Il retira complètement son doigt mais en inséra alors deux, serrés l'un contre l'autre. Nicolae les reçut avec à peine un murmure. Le sexe de Vlad était complètement érigé à présent, se pressant avec insistance contre ses braies.

« Pourquoi je me fais ça ? Je ne peux pas te prendre ce soir, Nicu. »


Le jeune homme soupira comme pour lui répondre, et commença à se presser doucement contre le matelas.

« Oh... »

Vlad poussa plus loin, sentant et trouvant la petite bosse de nerfs. Nicolae se crispa légèrement, probablement autant qu'il le pouvait dans son état, et émit un miaulement de pur désir. En souriant affectueusement, Vlad caressa l'endroit le plus sensible du jeune homme jusqu'à ce que Nicolae soit à bout de souffle, ses hanches bougeant de manière saccadée.

Curieux, Vlad glissa sa main gauche sous le corps de Nicolae. Ses doigts se refermèrent sur une chair ferme et chaude.

« Mon doux Nicu. Tu me veux même sans le savoir. Il doit y avoir un moyen. »


Nicolae avait enfoncé son visage dans l'oreiller, les poings serrés au niveau de sa tête comme un enfant endormi. À présent il bougeait comme il avait eu envie de le faire le matin même, alors que le prince l'avait caressé pour la première fois. Il enfonça son sexe durci dans la large main dure et souleva ses fesses contre les délicieux doigts qui l'empalaient. Quand les deux furent retirés, il sanglota avec un sentiment d'abandon.

« Attends, impatient. »

Vlad se releva, se débarrassa de ses braies puis revint au lit, nu. Son sexe se dressait fièrement. Il était déjà glissant avec les premières gouttes du liquide qui facilitait le passage de la semence d'un homme.

Vlad déplaça Nicolae sur le côté puis s'installa plus loin dans le lit et plaça le jeune homme au-dessus de lui. Il écarta ses jambes et plaça le jeune homme entre ses cuisses, positionnant leurs membres l'un contre l'autre.


Le jeune garçon s'étala largement, sa tête reposant sur l'épaule de Vlad. Vlad le tint simplement, les bras enroulés autour de son dos, sentant le poids vivant et chaud. C'était si étrange. Le jeune homme était un mélange d'oubli et de conscience. Ses yeux étaient à nouveau fermés mais Vlad sentait les points fermes des mamelons de Nicolae se presser contre son torse à chaque respiration.

Vlad trempa à nouveau ses doigts dans l'onguent. Cette fois, il plongea sa main entre leurs corps et l'étala d'abord sur l'érection de Nicolae, puis sur la sienne.

Vlad guida le corps du jeune homme avec ses cuisses, le déplaçant légèrement. Son propre sexe reposait sur son ventre dans son excitation et maintenant la chair chaude de Nicolae glissait contre lui. Draculea reposa sa tête, gémissant, et commença à pousser son corps en avant, se frottant contre le corps malléable sur lui. Ce n'était pas tout ce qu'il voulait mais c'était bon, très bon. Les yeux de Nicolae s'ouvrirent à nouveau. Les pupilles étaient à nouveau normales mais il semblait toujours égaré. Il était un peu conscient mais il ne comprenait pas ce qui se passait.


Tout ce que Nicolae savait, c'était que quelqu'un le tenait tout contre lui. Il ne pouvait pas se rappeler que quelqu'un l'ait déjà fait, à part sa mère dans son passé trouble et distant. C'était bon. Peu à peu, il se rendit compte que c'était très bon. Il sentait à peine la douleur qui l'avait saisi depuis qu'il avait reçu les premiers coups du bâton. Il baignait dans une chaleur qui semblait venir aussi bien de l'intérieur que de l'extérieur. De larges mains, un peu calleuses, caressaient son dos en rythme avec les mouvements de va-et-vient de son corps.

Il sentait le délicieux poids dans son aine qui avait toujours accompagné les rêves, les rêves qui le laissaient faible et poisseux lorsqu'il se réveillait. Il pouvait se rappeler la sensation de ses sous-vêtements de lin contre sa chair enflée mais c'était différent. C'était plus chaud et glissant. La friction de la chose qui bougeait sous lui apportait un plaisir fou.


Bougeait ? Nicolae se rendit soudain compte qu'il reposait sur un corps de chair vivant. C'était le corps d'un homme qui reposait sous le sien, et il ne faisait pas que reposer : il bougeait. Ils étaient tous les deux nus et les reins de l'homme rencontraient sa propre chair chaude, leurs érections se frottant l'une contre l'autre fermement.

Une bouffée de panique fit son chemin dans l'esprit brumeux du jeune homme. Sa tête était lourde mais il la souleva un peu, chancelant, pour voir qui était celui qui lui donnait un tel plaisir au péril de leurs deux âmes. Il fit face à des yeux d'un bleu brûlant, appartenant à un visage assez beau pour faire pleurer un ange. Nicolae haleta de désarroi.

« Domn. »

Une main s'enroula autour de sa tête et le poussa vers le bas jusqu'à ce que sa joue repose contre l'épaule solide. Nicolae commença à se débattre mais ses efforts étaient aussi vains que ceux d'un chaton. Une main maintenait sa tête et l'autre bras vint se glisser autour de sa taille. À nouveau il se tortilla et sentit une pointe de plaisir honteux lorsque l'homme en-dessous de lui émit un son approbateur et avide.


« Je vous en prie, maître, laissez-moi partir. »

Les mots étaient rauques, fêlés.

« Pas encore, Nicu. »

La voix du prince était épaisse..

« Bientôt, mon doux amour. J'y suis presque. »

Il ne cessa jamais de bouger. Quand Nicolae tenta à nouveau de se libérer, Draculea posa ses chevilles sur les mollets du garçon, le maintenant en place, et il commença à se frotter contre lui plus énergiquement.

« Je ne peux pas m'arrêter, Nicu. Tu ne vois pas ? »

Nicolae commença à pleurer silencieusement, les larmes coulant sur son visage tandis que le prince se lançait contre lui, son sexe dur caressant le ventre et les cuisses du garçon. Puis la prise de Vlad se resserra et Nicolae sentit un jet de liquide chaud recouvrir son ventre et son sexe lorsque Draculea atteint son orgasme.


Le prince s'immobilisa, sauf pour respirer lourdement. Sa prise sur le jeune homme se détendit pour se faire plus caressante. Nicolae parvint à lever à nouveau la tête et il regarda Vlad. Le visage du prince semblait presque rayonner et il y avait dans ses yeux une sérénité que Nicolae n'avait encore jamais vue. Pendant un moment, Nicolae hésita, incertain. Comment est-ce qu'un homme qui venait juste de commettre ce qu'on lui avait toujours présenté comme un grave péché pouvait paraître aussi paisible ?


Vlad fit doucement :

« Pourquoi pleures-tu, mon amour ? »

Nicolae ne savait pas quoi dire. Il supposa que le brandy que lui avait donné le serviteur du prince rendait ses sens aussi confus et sa tête aussi légère. Ne sachant pas vraiment ce qu'il disait, il bafouilla :

« Mon seigneur, je vous en prie... je... je ne... »

Je ne voulais pas, je ne savais pas, je n'ai pas accepté...

Mais Vlad hochait la tête comme s'il comprenait parfaitement.

« Je suis désolé, mon bichon. Tu vas penser que je suis égoïste. »

Il prit l'oreiller d'en-dessous sa tête et le plaça contre le mur, puis il fit rouler Nicolae sur le côté pour qu'il soit confortablement adossé contre l'oreiller.


Il leva la tête vers le garçon et lécha les gouttes salées qui coulaient sur ses joues.

« Je comprends. Ne t'en fais pas. Tu n'as rien fait de mal. Je te le promets. »

Ses mains coururent le long du torse de Nicolae et le jeune homme frémit à cette sensation.

« Je vais m'occuper de toi. »

Il se baissa dans le lit pour se pencher sur le membre enflé de son amant. Nicolae poussa un cri lorsque Draculea donna un petit coup de langue sur la tête lisse du sexe du jeune homme. Il n'avait jamais connu une telle sensation. Cela se reproduisit à nouveau alors que Vlad lapait le liquide clair qui sortait de sa fente.


Draculea se servait rarement de sa bouche pour faire jouir d'autres hommes. La majeure partie du temps, il se contentait de rester assis et de se faire servir, mais il voulait le faire. Nicolae était délicieux et il se sentait presque une grande faim pour lui.

Nicolae n'aurait jamais pu imaginer quelque chose de plus intense, et à ce moment, Draculea le prit dans sa bouche. Toute résistance, tout autre pensée que celle de l'humidité chaude qui l'engouffrait, le fuirent. Nicolae baissa les mains et les emmêla dans les cheveux de Vlad, le tenant et le poussant plus loin.

Il en fut ainsi pendant quelques minutes. Il n'y avait aucun bruit dans la pièce si ce n'était le souffle entrecoupé de sanglots du jeune homme et les sons mouillés de Draculea qui dévorait sa virilité.


L'orgasme de Nicolae, lorsqu'il vint, ne fut pas ce spasme soudain auquel il avait été habitué lors de ses rêves involontaires. Il parcourut son corps, long, doux et chaud. Il sentit sa semence s'élancer, se ruant dans la bouche de l'homme qui le tenait, avalant son membre tout entier. Le prince ne recula pas, ne le rejeta pas. Au contraire, il pressa le jeune homme contre lui, ses mains sur les hanches agitées de Nicolae. Je meurs, songea Nicolae, perdu. Et c'est tellement beau.

Quand le jeune homme eut fini, Vlad le nettoya avec sa langue, effaçant leur sperme combiné dans un loisir voluptueux. Nicolae se tint calme durant ce temps. Il ne parla que lorsque le prince se redressa et le prit dans ses bras à ses côtés. Alors le jeune homme murmura faiblement :

« Suis-je damné ?

– Non, Nicolae. »

Draculea déposa un baiser sur les cheveux emmêlés.

« Tu es béni. »







Commentaires :


:

:

Pour insérer des émojis dans le message, appuyez sur la touche Windows et ; de votre clavier (pour Windows 10).

Derniers chapitres parus :
Le Prince Solitaire 7 02
La Renaissance du Suprême Immortel 353 et 354
Lanterne 1
Comment élever un sacrifice 6.04 et 6.05
Cent façons de tuer un prince charmant 324

Planning des mises à jour :
Samedi : Lanterne : le reflet d’une fleur de pêcher
Comment élever un sacrifice
Dimanche : La Renaissance du Suprême Immortel
Le Prince Solitaire