La Renaissance du Suprême Immortel 347

Chapitre 347 : Conversation privée dans la chambre secrète


À la base, quand Lin Xuanzhi se trouvait encore sur le pic de l’Épée Brisée, il était presque le jeune maître du pic de facto. Il se conduisait de manière honnête et respectable, semblait non souillé par la poussière de ce monde et il était extrêmement fiable et compétent dans sa gestion des affaires. Du Qiying avait eu peur qu’il ne découvre ses affaires indignes, alors il avait dû se montrer discret et se retenir, n’osant pas du tout se faire remarquer. Mais après le départ de Lin Xuanzhi du pic, Du Qiying avait été glorieusement promu jeune maître du pic. En même temps durant ces deux années, il s’était montré de moins en moins discret. Parfois, il ne s’embêtait même pas à cacher sa liaison et voulait même la faire connaître de tous. La majorité des gens était convaincu qu’il avait un puissant soutien, alors la plupart d’entre eux ne pouvaient que se fâcher sans pouvoir s’exprimer.


Voyant que Du Qiying était fâché, Lin Yurou fit d’une petite voix :

« Grand frère martial Du, j’ignorais que Lin Xuanzhi pouvait traiter sa propre famille comme ça. Si j’avais su, je ne serais pas intervenue, tout ça pour te mettre dans l’embarras pour rien. »

Du Qiying contempla le visage indigné de la jeune femme. Il tendit la main pour passer son bras autour de la taille fine et étira les lèvres en un sourire.

« Oublie ça, Lin Xuanzhi n’est qu’un fourbe et un manipulateur. Ce n’est pas la première fois qu’il fait fi des anciennes amitiés. C’est juste son attitude qui est mauvaise, alors ne prends pas trop ça à cœur. »

Lin Yurou se sentit encore plus chagrinée et ses yeux devinrent presque rouges.

« Grand frère martial… »


Du Qiying arbora un gentil sourire. Il sortit une épingle de son sac de stockage et l’inséra dans les cheveux de la jeune femme en disant :

« Les ennuis n’ont fait que s’accumuler ces derniers temps. J’espère que Xiao Rou n’en veut pas trop à grand frère martial, sinon je serais très triste. »

La jeune femme rougit aussitôt et leva une main pour toucher l’épingle.

« Je n’ai déjà pas assez de temps pour aimer grand frère martial, alors pourquoi je t’en voudrais ? »

Du Qiying eut un léger rire et la serra plus fort contre lui, l’air de rien.

« Dans quelques jours, quand je sortirai de ma retraite spirituelle, je t’emmènerai en ville pour acheter une plus jolie épingle. »

Lin Yurou n’avait encore jamais vu un cultivateur aussi généreux, gentil et flatteur. Son cœur se mit à battre plus vite et elle se sentit remplie d’amour pour lui.


* * *


De retour dans sa chambre, Lin Yurou activa rapidement la Cloche Transmet Voix.

Lin Xuanzhi avait forgé une série de ces cloches et les avait mises en vente dans le magasin interne de la famille. Les cloches avaient été une récompense pour tous les disciples qui avaient pu intégrer la secte du Ciel Mystérieux.

Comme la Cloche Transmet Voix nécessitait du Qi spirituel pour l’activer et qu’elle ne durait pas indéfiniment, Lin Yurou n’osait pas s’en servir à la légère. En quelques mots, elle raconta à sa mère comment Lin Xuanzhi et Lin Yufan s’étaient ligués pour l’humilier.

Quand la mère entendit ça, elle devint très furieuse. Coupant la conversation de la cloche, elle alla voir son époux d’un air agressif.

Traduction faite par Karura Oh. Lisez sur mon site http://karuraoh.free.fr ou sur Scan Manga. Si vous la voyez sur un autre site, c'est qu'ils ont volé cette traduction !

À son grand dam, quand Lin Ruhai, le père de Lin Yurou, entendit l’histoire, il fit d’un ton négligent :

« Si Rou’Er n’était pas venue t’en parler, c’est moi qui serais allé la voir. Rou’Er n’est plus une enfant. Si le jeune homme en question était un bon parti, ce serait parfait. Mais cela fait déjà un moment que j’ai entendu dire que le jeune maître du pic Du avait déjà une fiancée, que sa vie privée était chaotique et qu’il avait de nombreux amants. Ce n’est clairement pas quelqu’un de bien, alors Rou’Er ferait mieux de garder ses distances avec lui. »

Quand madame Lin entendit ça, elle grinça des dents et fit d’un ton de haine profonde :

« C’est Lin Yufan qui s’est permise de te raconter ça, pas vrai ? Peut-être qu’elle est jalouse de voir Rou’Er intégrer la secte interne et gagner les faveurs du jeune maître du pic, alors elle les a délibérément calomniés. »


Lin Ruhai se renfrogna, mécontent.

« Tu es sa mère, alors pourquoi tu t’en prends autant à Fan’Er ? Si tu veux tout savoir, c’est le jeune maître lui-même qui m’a dit tout ça. Il m’a demandé de bien faire la morale à Rou’Er et que pour sa part, il avait rempli son rôle. Si Rou’Er a des ennuis à cause de ça par la suite, il ne laissera pas toute notre famille s’attirer la honte à cause d’elle.

– Lin Ruhai, qu’est-ce que tu racontes ?! fit son épouse en élevant la voix furieusement. Est-ce que Lin Yufan me considère comme sa mère ? Depuis toute petite, elle ne m’a jamais appelée ‘maman’ une seule fois. Et ce Lin Xuanzhi, lui qui est capable de coucher avec son propre petit frère, comment peux-tu croire ce qu’il dit ? »


Le visage de l’époux se durcit et il fit d’un ton sévère :

« Où est-ce que tu as entendu ce ragot ? Comment oses-tu dire ça sans la moindre preuve ? Dorénavant, tu n’as plus le droit de dire un seul mot de cette rumeur ! »

Madame Lin en resta estomaquée. Puis elle enfouit son visage entre ses mains et se mit à pleurer. Elle gémit :

« Lin Ruhai, tu n’étais pas comme ça avant ! C’est parce que tu as vu Lin Xuanzhi prendre le pouvoir et s’intéresser à Lin Yufan que Rou’Er et moi sommes devenues des étrangères ? »

Lin Ruhai grinça des dents et fit, le visage livide :

« Arrête de dire tout et n’importe quoi. C’est vrai que Lin Xuanzhi ne peut pas être arrêté dans son élan à présent. Si tu es maligne, tu ne te dresseras pas contre lui. Tâche d’y réfléchir. »

Après ça, il partit dans un claquement de manche.


Madame Lin continua de pleurer un bon moment. Plus elle y songeait, plus elle se disait qu’elle avait vu juste.

Autrefois, Lin Ruhai n’avait pas une très bonne opinion de Lin Xuanzhi, mais une fois que ce dernier était devenu le jeune maître, il ne cessait de dire du bien de lui à tout bout de champ. Il avait même commencé à s’intéresser à Lin Yufan, que Lin Xuanzhi avait directement recommandé comme disciple interne.

Il fallait savoir qu’une telle chose ne se serait jamais produite avant.

Madame Lin ressentit un puissant sentiment de crise imminente. Elle ressuya le coin de ses yeux et songea : Ça ne doit pas continuer ainsi, ah.

Elle n’avait aucun soutien et ne pouvait compter que sur des machinations et les hommes pour arriver au sommet. Après qu’elle ait donné naissance à Lin Yurou, elle avait perdu sa capacité à concevoir un enfant. Comme elle n’avait pas accouché d’un garçon, son statut était déjà précaire. Mais heureusement, Lin Yufan n’était pas un garçon non plus.


À son instigation, Lin Ruhai n’était pas très proche de sa fille aînée qui était toujours distante et arborait un air glacial. Voilà pourquoi madame Lin n’avait eu aucun scrupule à l’écarter et la réprimer, sans crainte qu’elle ne puisse disputer quoi que ce soit à Lin Yurou.

Il semblait toutefois qu’à présent, tout avait changé.

Madame Lin inspira profondément et porta une main à sa poitrine. La seule personne à laquelle elle pouvait penser pour l’aider, c’était madame Bai, sa belle-sœur.

À cette idée, elle se calma, remit de l’ordre dans sa coiffure un peu défaite et se dirigea vers la cour de madame Bai.

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* * *


Du Qiying entra dans une chambre secrète de la montagne. Une fois à l’intérieur, la porte se referma automatiquement derrière lui, bloquant toute la lumière provenant de l’extérieur.

« Te voilà, » résonna une voix grave.

Du Qiying avança de quelques pas, suivant le mur éclairé par des perles lumineuses. Il tourna à un moment et arriva dans une chambre secrète.

« Maître de secte, » salua-t’il.

La personne assise dans la chambre secrète était en fait Jiang Chenzi, le maître de la secte du Ciel Mystérieux.

Jiang Chenzi le regarda et s’enquit :

« Comment tu te sens après avoir ingéré la pilule de Corps Tempéré que je t’ai donnée ? »


Une lueur illumina les yeux de Du Qiying.

« Cette pilule de Corps Tempéré est vraiment à la hauteur de sa réputation ! C’est un excellent produit. Après l’avoir ingérée, je suis tout de suite passé au niveau de Corps Tempéré et il n’y a eu aucune difficulté. »

Bien que Du Qiying clamait être un cultivateur au niveau Corps Tempéré à l’extérieur, sa cultivation avait été en fait bloquée au troisième rang de la Fondation sans montrer la moindre amélioration pendant très longtemps. Sans ça, il n’aurait pas été aussi désireux de mettre la main sur une pilule de Corps Tempéré pour enfin faire une percée.

Jiang Chenzi hocha la tête.

« Si tu as fait une percée, alors cela vaut bien l’argent que j’ai dépensé pour ça.

– Merci infiniment, maître de secte ! » fit le jeune homme, touché.


Cela lui valut un regard de l’autre homme qui le réprimanda légèrement :

« En privé, un fils n’a pas besoin d’être aussi poli avec son père. »

Du Qiying marqua une pause, puis fit avec un sourire :

« Père. »

L’air toujours un peu austère de Jiang Chenzi se radoucit énormément.

Il se trouvait que Du Qiying était le fruit d’une de ses aventures d’une nuit. Jiang Chenzi avait déjà une compagne de Dao, mais celle-ci était stérile. Cela ne convenait pas du tout à Jiang Chenzi.

Du coup, quand il avait appris par hasard qu’il avait un fils illégitime qui vivait dans le monde des mortels, il était aussitôt parti le trouver pour le ramener.

Quant à la femme qui avait donné naissance à Du Qiying, il l’avait éliminée sans la moindre émotion.


Jiang Chenzi était très attentionné et concerné par son fils biologique. Il le traitait même comme son futur successeur.

Si quelqu’un d’autre avait été présent pour entendre ça, il en serait resté estomaqué.

De même, la raison pour laquelle personne n’avait voulu aider Lin Xuanzhi à obtenir justice après s’être fait attaquer en traître par Du Qiying, c’était précisément parce que le mystérieux soutien de Du Qiying était Jiang Chenzi, le chef de la secte du Ciel Mystérieux dont le rang était suprême.

Bien sûr, leur relation était très bien cachée. Yi Dao était sans doute le seul dans toute la secte à être au courant.


Jiang Chenzi demanda :

« J’ai appris que récemment, tu t’es rapproché d’une fille de la secte interne ? »

Du Qiying ne broncha pas en répondant :

« C’est exact, ah. Elle s’appelle Lin Yurou et c’est une cousine de Lin Xuanzhi. Elle est assez facile à manipuler et il suffit de lui offrir quelques babioles pour la calmer. »

Bien que Jiang Chenzi était parfaitement au courant des agissements de son fils, il ne trouvait pas ça bien grave. Cependant sans son indulgence, ce que Du Qiying faisait dans l’enceinte de la secte n’aurait pas été occulté si facilement.

Malgré ça, il lui rappela :

« Qiying, je ne veux pas me mêler de tes petites affaires, mais tu dois t’assurer que ces relations soient proprement gérées. N’oublie pas que le grand-père de He Cailing est un cultivateur indépendant. Nous ne pouvons pas nous permettre d’offenser cette jeune femme.

– Ne vous en faites pas, père, je sais très bien faire la part des choses, » répéta plusieurs fois le jeune homme.

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Jiang Chenzi hocha la tête et poursuivit :

« Les prochains temps, ton père va entrer en retraite spirituelle. Si tu as le moindre souci, va en parler à ton maître, Yi Dao. »

Du Qiying acquiesça, puis il le regarda et fit :

« Père, vous allez tenter d’atteindre le Retour au Principe Originel du niveau Mystérieux, c’est bien ça ? »

Jiang Chenzi avait beau être le maître, son niveau de cultivation n’était pas le plus élevé de la secte. Malgré ça, il avait des origines solides et il était apprécié par le maître de la secte du Pic Céleste. Cela lui garantissait sa position de maître et personne n’aurait osé contester.

Une lueur de joie apparut dans les yeux de l’homme.

« C’est bien ça, ah. J’ai eu récemment la vague sensation que mon blocage commençait à fissurer, alors je veux en profiter pour me retirer et tenter la percée. Si j’ai de la chance, alors j’atteindrai mon but. Et à ce moment-là… »

Il deviendrait alors le numéro un légitime de la secte du Ciel Mystérieux et n’aurait pas besoin de subir le joug du pic de l’Épée Pesante.


Du Qiying fit avec un sourire :

« Dans ce cas, votre fils vous félicite à l’avance, père.

– Attends que je sois sorti de ma retraite pour me féliciter ! »

Jiang Chenzi n’osait pas crier victoire trop vite, de crainte que ça lui porte malheur. Il sortit un outil magique pour rassembler le Qi de son sac de stockage et le tendit à son fils en disant :

« J’ai promis à maître Qing Yun du pic de l’Épée Cassante que lorsqu’il entrerait en retraite spirituelle, je lui donnerai un outil magique pour l’aider. Comme nous allons tous les deux entrer en retraite spirituelle, je te charge de lui apporter cet outil magique de ma part. »

Du Qiying prit l’objet et assura :

« Dès que votre fils partira, il l’apportera à maître Qing Yun. »


Jiang Chenzi l’avertit :

« Le pouvoir de cet outil magique Rassemble Qi est immense, les gens ordinaires ne peuvent pas le supporter. Tu ne dois pas essayer de t’en servir tout seul, ou bien les conséquences seront désastreuses ! »

Du Qiying promit plusieurs fois et répéta :

« Cet outil magique est à donner à maître Qing Yun afin qu’il progresse dans sa cultivation. Naturellement, votre fils ne va pas essayer cet outil. Père, soyez tranquille : je vais le donner en mains propres à maître Qing Yun le plus vite possible. »

Ce ne fut qu’après ça que Jiang Chenzi le laissa partir.

Une fois sortit de la chambre secrète, Du Qiying pressa le pas et se dirigea vers le pic de l’Épée Brisée.


Note de Karura :

Jiang Chenzi : Quel brave petit, je sais que je peux lui faire entièrement confiance !

Du Qiying repart dans la mauvaise direction.

Jiang Chenzi : Hum, fils ? Fils ? Le pic de l’Épée Cassante n’est pas par là ! Tu te trompes de chemin !

Du Qiying, part à toute allure : Je n’entends pas ce que vous dites, père. Le vent recouvre vos paroles !

Qui est le plus stupide des deux : le père ou le fils ?







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